Pourquoi le déplacement de
François Hollande en Suisse
a-t-il été annulé ?

François Hollande a cru bon d’annuler son voyage en Suisse prévu pour le premier semestre de 2014.

À Bern, on sourit de l’excuse invoquée, même si elle a pu peser dans la décision. La communication de l’Élysée a prétexté la crainte du Président de devoir faire face à des manifestations de frontaliers français travaillant en Suisse. En effet, jusqu’ici, les Français travaillant dans la Confédération pouvaient cotiser à la caisse helvétique bénéficiant ainsi de remboursements plus avantageux que ceux pratiqués en France.

Cependant, tout à sa logique d’économies de bouts de ficelles, Hollande, quitte à violer le principe de liberté de choix des citoyens, a décidé d’interdire aux Français salariés en Suisse de cotiser dans ce pays. Perdant dans l’affaire nos compatriotes qui ont la chance d’avoir un emploi dans la Confédération, menaçaient de faire savoir leur mécontentement lors du déplacement du Président.

Deux raisons plus sérieuses semblent néanmoins avoir motivé la décision élyséenne. D’une part, la Suisse, après avoir hésité, a finalement renoncé à s’équiper en avion de combat Rafale suscitant des aigreurs à Paris.

De plus, Hollande a décrété que les héritiers devaient payer des taxes dans le pays où ils vivent quand, jusqu’ici, le prélèvement fiscal s’effectuait dans le pays où l’héritage est présent physiquement. En clair, cela revient ou à obliger les héritiers des exilés fiscaux en Confédération helvétique à payer deux fois, ou à priver la Confédération d’une source de revenus.

Des affaires de gros sous en somme ! Faute d’un programme mobilisateur pour relancer la France et redonner de l’espoir aux Français, Hollande se comporte en boutiquier conduisant tranquillement son affaire à la faillite.