L’immigration, un drame
pour les pays d’origine

octobre 2012

Officiellement, 447 000 citoyens macédoniens ont émigré vers les pays d’Europe occidentale et d’Amérique au cours des dernières années. Soit un Macédonien sur 4.

En Albanie, le taux d’émigration est encore plus élevé et atteint 45,4% des Albanais, en Bosnie-Herzégovine, 38,9%.

Les migrations massives de populations vers les pays à haut niveau de vie présentent de nombreuses conséquences fâcheuses pour ces derniers. Pour les pays d’origine, cela ne vaut pas mieux.

Ainsi, sur 176 423 Macédoniens possédant une carte de séjour dans un pays de l’Union européenne, 56 506 ont pris la nationalité du pays d’accueil. Résultat, d’après les projections démographiques, d’ici 2025 la Macédoine compterait beaucoup moins de 2 millions d’habitants. Les jeunes quittant, vieillissante la population ne pourra plus subvenir à ses besoins. Encore la situation peut-elle s’avérer plus grave qu’il n’y paraît à la lecture des chiffres officiels. Vassil Naumov, le directeur de l’agence macédonienne de l’émigration, confesse que le nombre de
447 000 migrants lui semble en dessous de la réalité. Avec les migrants illégaux, il faut parler de plus du double.

Les pays pauvres se vident de leurs jeunes et de leurs cerveaux au profit des plus riches. Sous nos yeux, se met en place un monde fait de pôles attractifs, où l’immigration massive va générer des conflits sociaux, et de vastes espaces économiquement délaissés où la population sera réduite à la précarité.

Voilà une autre conséquence de la suppression progressive des frontières sous les pressions mondialistes. D’urgence, il faudrait revoir les politiques de migration et non pas de les laisser régies par les pressions des marchés.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

 
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