LE MONDIALISME EST LA

octobre 2012

Les ultimes avancées des pions mondialistes

 

Le 21 mai 1992, Henry Kissinger avait déclaré à une réunion du groupe Bilderberg à Évian : « Aujourd’hui, les Américains seraient révoltés si des troupes des Nations Unies entraient dans Los Angeles pour restaurer l’ordre ; demain, ils leur en seront reconnaissants... Quand ce scénario prendra place, les droits individuels seront volontairement abandonnés en échange de la garantie, pour les Américains, que leur bien-être sera assuré par leur gouvernement mondial ». C’était avant, il y a seulement vingt ans.

Au moment de sa sélection, Herman Van Rompuy, nommé président permanent du Conseil européen, a déclaré l’année 2009 « la première de la gouvernance mondiale ». Le 12 novembre, il avait été adoubé à cette fonction lors d’une réunion du groupe Bilderberg, à laquelle il était présent, au château de Val- Duchesse, au sud de Bruxelles.

En 2010, Jean-Claude Trichet, alors président de la BCE (Banque centrale européenne) et membre du groupe Bilderberg, a déclaré au cours d’un discours que le Global Economy Meeting (GEM), réuni à la BIS, QG des banques centrales à Bâle (Suisse), deviendrait « le principal groupe de gouvernance mondiale au sein des banques centrales ».
Le nom du GEM ne figure dans aucune publication à grand tirage. Trichet ajoutait que «
le système bouge de façon décisive en direction d’une véritable gouvernance mondiale ».

Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon a déclaré en 2009 que la taxe carbone, supposée créée pour lutter contre le réchauffement climatique, serait collectée par une superstructure mondiale. La naissance d’un impôt mondial en somme.

Début octobre 2010, Wen Jiabao, le Premier ministre chinois, visitait le port du Pirée, en Grèce. Il venait signer deux accords de coopération économique, entre les deux pays, avec le Premier ministre grec de l’époque, Georges Papandréou. C’était le début de la soumission grecque. Papandréou a cru bon de dire : « Ceci est la gouvernance mondiale en devenir ».

L’Europe une marche vers le gouvernement mondial 

Toute l’oligarchie européiste tremblait. « Et si la Cour constitutionnelle allemande s’opposait à la ratification du Mécanisme européen de stabilité ! » répétait-elle à longueur de colonnes dans la presse bien-pensante. Il n’y avait pourtant pas de risque.

Créé le 6 janvier 2011, le Mécanisme européen de stabilité, ou MES, est un programme de financement d’urgence pour les banques en difficulté. Voilà pour le côté agréable, la gamelle du chien de la fable. Il s’accompagne bien sûr de servitudes, le collier pelant le poil du cou, signe d’asservissement qui fait s’enfuir le loup vers la forêt.

Par décision du sommet européen du mois de juin, la Banque centrale européenne (BCE) va devenir l’autorité centrale de toutes les banques des 17 pays de la zone euro. Pour exister, banques privées et publiques de cet espace devront obtenir une licence de la BCE qui pourra la leur retirer sans autre forme de procès.

En clair, l’existence de plus de 6 000 établissements de crédit va dépendre de la BCE à partir du 1er janvier 2013. Cette dernière sera de plus dotée de moyens d’enquête et aura l’accès à tous les comptes. Elle pourra désigner et entendre des témoins, envoyer ses enquêteurs sur place, poser des scellés et recourir à la force publique des pays concernés pour faire appliquer ses décisions. Elle sera ainsi pourvue d’attributs judiciaires en contradiction totale avec le principe de séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.

De plus, c’est une autorité supranationale qui sera accordée à la BCE, au détriment de la souveraineté des États, « les autorités nationales devenant de simples agents » de cette banque, comme le notait Jean-Jacques Mével dans Le Figaro.

Juridiquement parlant, l’Allemagne restait le dernier obstacle car, pour respecter ses lois, elle devait avoir l’aval de sa Cour constitutionnelle. Le 12 septembre, cette dernière donnait son feu vert à l’instauration du MES. Et pour cause ! La BCE, basée à Francfort, est de fait sous l’autorité du pays économiquement le plus puissant : la même Allemagne.

L’Europe est le laboratoire expérimental du mondialisme.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

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