décembre 2009 Nommé le 19 novembre 2009 à la présidence de la Commission européenne, quelques jours plus tôt, le jeudi 12, Herman Van Rompuy, Premier ministre belge, présentait sa vision de lEurope devant le Groupe de Bilderberg. La rencontre se déroulait au cours dun dîner au château de Val-Duchesse. Van Rompuy sexprimait à la demande du vicomte Étienne Davignon, le président du Groupe de Bilderberg* mais aussi président de plusieurs grosses sociétés comme lUnion Minière du Haut Katanga. Toute la presse belge en parle. Celle de notre pays a gardé le silence. Van Rompuy, candidat du Groupe, a été nommé le 19 dun commun accord par les chefs dÉtats des 27 pays de lUnion européenne. Pourtant, les jours précédents, ces derniers ne parvenaient pas à sentendre. Deux conclusions capitales sont à tirer. Dune part, la puissance du Groupe de Bilderberg est telle, quil peut imposer ses choix aux chefs dÉtats de lEurope. Dautre part, le Groupe sort du secret et veut faire connaître son pouvoir à lopinion. Jusquici, les médias faisaient mine dignorer lexistence des cercles dinfluence mondialistes comme le Groupe Bilderberg ou la Trilatérale. Il semble que la stratégie ait changé. Reste à se demander comment les opinions vont recevoir cet évident déni de démocratie, quand les choix de coteries lemportent sur celui des chefs dÉtats. Dernier point, au cours du dîner à Val-Duchesse, qualifiable « dentretien dembauche », Rompuy a estimé que les esprits mûrissaient chez les dirigeants européens, en faveur dun impôt écologique. Une idée défendue par le Groupe Bilderberg, justement. * Pour mémoire, créé en 1954, le Groupe de Bilderberg rassemble des hommes politiques, des chefs dindustries et des banquiers partisans dun gouvernement mondial, comme David Rockefeller, Henry Kissinger ou Dominique Strauss-Kahn. Ses réunions sont secrètes. |
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