EST EN PANNE |
Le 19 août, 2015 alors que la vague de
migrants clandestins prenait son essor, Thomas de Maizière,
le ministre allemand de lIntérieur, annonçait
son pays sattendant à recevoir cette année
« jusquà 800 000 demandeurs dasile
». Angela Merkel confirmait. Elle le pouvait ! À
la différence de la France, lAllemagne manque de
main doeuvre... Comme preuve, la masse de réfugiés entrant en Allemagne prenait de telles proportions que, le 13 septembre, le même Maizière rétablissait les contrôles didentités à sa frontière avec lAutriche, ce pays étant devenu la voie royale des réfugiés de Syrie arrivant par les Balkans. Merkel avait pourtant les éléments pour réfléchir avant de susciter un nouvel appel dair. Fin juillet, Frontex (1) avait dénombré 340.000 entrées irrégulières en Europe depuis janvier, contre 250.000 sur toute lannée précédente. Pour le seul mois de juillet, le total de ces entrées illicites montait à 107.500, trois fois plus que pour le même mois de 2014 (2). La décision de Merkel de boucler sa frontière a fait croire à certains à la disparition prochaine de lespace Schengen, auquel nos dirigeants auraient reproché de ne pas pouvoir arrêter les migrants illégaux. Cest mal comprendre le monde dans lequel nous vivons.
Nous exagérons ! Les 12 et 13 mai 2014, se déroulait à Stockholm « le 7ème Forum sur la migration et le développement ». La plupart des États et les institutions internationales étaient représentés. Cecilia Malmström, Commissaire européen pour les Affaires intérieures, a dit : « Pour moi, les migrations sont un moteur non enregistré du développement économique et social. Cest lun des moyens les plus efficaces pour alléger la pauvreté... » Malmström suit à la lettre les ordres venus den haut. Comme Peter Sutherland, grand baron du mondialisme, aujourdhui intronisé « Représentant spécial pour les migrations internationales auprès de lONU ». Il a été Commissaire européen, fondateur de lOMC (Organisation mondiale du commerce) et est directeur chez Goldman Sachs, la banque de Wall Street la mieux représentée à la Commission trilatérale (3). Sutherland, qui appartient aussi à la Trilatérale et au groupe de Bilderberg (3), est un fervent partisan dune immigration massive dirigée vers lEurope. Alors non ! Schengen nest certainement pas mort car loutil sert trop bien les projets mondialistes. Les initiateurs de ces derniers veulent seulement éviter, quéconomiquement plus attrayant, un pays comme lAllemagne ne soit submergé. Doù les quotas par pays. Sans doute dans un instant de lucidité, François Hollande avait tenté de sy opposer. Il a dû sy rallier...
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LA POLITIQUE DU NIMPORTE QUOI Des centaines de milliers de migrants traversent lEurope sans avoir souscrit aux obligations légales. Plus de 700 000 depuis le début de lannée. Parfois, des trains et des bus affrétés durgence les transportent gratuitement pour sen débarrasser dans un pays voisin. Par le nombre, mais aussi en raison de la dangerosité de certains, réduits à la précarité, ils sèment linquiétude dans les campagnes des Balkans à lAutriche, laissant derrière eux une traînée dordures abandonnées. Lespace Schengen est devenu un « Radeau de la Méduse ». Comment a-t-on pu en arriver là ? La Hongrie a fermé ses frontières. La Slovénie a lancé un ultimatum : ou lEurope nous aide ou nous imitons le pays des Magyars ! Affolés à lidée de voir le jeu de construction de leur zone sans frontières seffondrer, les technocrates de Bruxelles ont sonné le branle bas... Fallait-il la situation préoccupante, le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, a convoqué les États de lUnion concernés un dimanche, le 25 octobre. On pouvait espérer une ferme décision de ce synode de chefs dÉtats et de gouvernements. Que lon juge au résultat ! On va envoyer 400 gardes frontières à la Slovénie. Pour quoi faire puisquil nest pas question de stopper ces migrants ? Les gouvernants des
pays riches, en particulier lAllemagne, ne cherchent
quune chose : le ralentissement de Le pays dHomère est transformé en zone daccueil pour miséreux. Mais cela aura-t-il un effet sur ce flux migratoire ? Plus de 560 000 de ces migrants sont passés par la Grèce depuis janvier 2015. Avec les 7 000 places dont elle dispose aujourdhui, ce serait 37 000 quelle leur offrirait à court terme. De plus, nos gouvernants oublient une réalité : tous ces déplacés ne veulent pas rester en Grèce mais visent les pays riches, en priorité lAllemagne. Il faut le rappeler, Angela Merkel a joué un rôle déterminant dans cette affaire, suscitant un appel dair en promettant daccepter un million de demandeurs dasile en 2015. Résultat, de lAfrique du nord au Moyen-Orient, des millions dindividus se sont senti pousser des ailes de migrateurs. Des tas de gens aux conditions de vie précaires se sont dits « Pourquoi pas moi ? » Selon les chiffres officiels, 64% des arrivants débarqueraient de Syrie. Nos informations du Moyen-Orient démentent ce pourcentage. Ce flot contient aussi des Irakiens, des Palestiniens et même des Libanais. Des familles entières détruisent leurs passeports et se déclarent syriennes parce quelles savent nos pays moins regardants à légard de cette migration. Sous des prétextes politiques, ce sont beaucoup de réfugiés économiques qui se précipitent à nos portes ! Comment les blâmer ! Vue de leur misère, nous sommes des pays de cocagne. Ils voient leur intérêt quand nos pays, anesthésiés par « le trop dEurope » ne savent plus apprécier les leurs. Pire, nos gouvernements balancent entre la submersion totale sous le poids des migrations, pour plaire aux agents du mondialisme, et le refus non affirmé des migrants, pour ne pas saliéner lopinion. Cest vraiment une politique du nimporte quoi. Sans a priori racial,
mais songeant à la pérennisation de notre culture,
il faut savoir quen France, selon lINSEE, en 2014,
un nouveau-né sur quatre avait au moins un parent né
hors de lUnion européenne. Cette estimation ne tient
pas compte des parents nés en France mais dascendance
non eur |
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