Conséquence des révoltes arabes,
les Iraniens mis en accusation dans le Golfe arabo-persique

avril 2011

Le Conseil de Coopération du Golfe (CCG) accuse l’Iran de « susciter des complots contre la sécurité nationale » de leur pays.

Le CCG est une organisation régionale regroupant six Etats du Golfe arabo-persique : l’Arabie Saoudite, Oman, le Koweït, Bahreïn, le Qatar et les Émirats Arabes Unis. Son but est d’instaurer un marché commun entre les pays membres. Il est rare qu’il se mêle d’affaires politiques.

À la teneur du communiqué issu d’une réunion des ministres des Affaires étrangères les 3 et 4 avril 2011, on mesure l’inquiétude de ces pays. Éclatant dans les pays arabes, les révoltes et révolutions, qui agitent le Moyen-Orient, provoquent des tensions de plus en plus fortes entre Arabes et Iraniens. Ces derniers, s’ils ne sont pas à l’origine de l’agitation ont néanmoins encouragé celles-ci dans leurs déclarations.

De plus, au Bahreïn, même si l’Iran n’est pas seul responsable des troubles, depuis plusieurs années, la domination de la minorité sunnite sur la majorité chiite offre un terrain favorable aux manipulations de Téhéran.

A ce jeu pervers, le régime des ayatollahs se met un peu plus en danger, élargissant l’alliance virtuelle qui se dessine, associant contre lui l’Occident, poussé par Israël, et les pays arabes.

Quand la Turquie fait monter en puissance sa diplomatie pour se poser en leader du monde islamique, et quand la Syrie, principal allié de l’Iran risque de basculer à son tour, on comprend Téhéran de plus en plus isolé.

On voit des risques de guerre s’ajouter aux bouleversements actuels. Reste à se demander jusqu’à quel point l’Occident peut faire face, quand on le voit déjà mobilisé sur plusieurs fronts.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
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