une religion à double issue |
septembre 209
Malika Bellaribi, née en 1956 à Nanterre dans une famille venue dAlgérie, est devenue chanteuse lyrique. Elle va publier sa biographie, « Les Sandales blanches » au mois doctobre chez Calmann-Lévy. Issue dune famille de neuf enfants, elle sest retrouvée clouée au lit, à lâge de trois ans, à la suite dun grave accident. Les médecins prédisaient quelle ne remarcherait jamais. Dans son interview, publiée dans « Salam News », publication « des cultures musulmanes », elle dit à propos de lIslam : « Jai une tendresse particulière pour cette religion, qui est celle de mes ancêtres. Jai lu le Coran, on y parle de Jésus, de Marie. Jaime cette tolérance qui sen dégage, malgré les idées reçues ». Nous voyons-là un exemple typique de lecture sélective dun texte religieux de référence. Le coran contient aussi des appels au « jihad », au meurtre des « infidèles », dans certains cas des chrétiens eux-mêmes, et des propos anti-juifs. Quune partie importante de la population élevée dans lislam, préfère une lecture pacifiée du coran nous réjouit. Du reste, nous remarquons cette tendance prévalant dans la majorité sunnite. Il vaudrait néanmoins mieux, pour une cohabitation sans heurts, que ces tenants dun « islam pacifié » regardent le texte en face. On ne peut nier les appels à la violence sacrée dans le coran et Mahomet, modèle de tous les musulmans, y a recouru pour convertir. Sans mentir ou inventer des versets, les extrémistes islamistes trouvent les justifications à la plupart de leurs atrocités dans ces deux références. Plutôt que la sélection, consciente ou non, des versets du coran, les musulmans à lesprit ouvert devraient promouvoir une interprétation rénovée du texte coranique. Pour faire entrer lislam dans le siècle, plutôt que de se voiler la face. |
www.recherches-sur-le-terrorisme.com |