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« Manuels Valls, homme dangereux sans charisme ni talent, socialiste héritier dun François Mitterrand coupable assumé de 45 décapitations de nationalistes algériens en 500 jours, lors de la guerre dAlgérie. Cétait aussi létat durgence ... » Que lon ne sy méprenne pas, ces mots ne relèvent pas de la simple contestation contre un gouvernement, par ailleurs pitoyable sous bien des aspects. Ils sont écrits pour inventer un lien entre un combat du passé contre la France et la situation actuelle des musulmans en France. Pour inventer, insistons-nous, car autrefois, et en dépit des crimes commis contre des civils alors par le FLN en Algérie, on peut comprendre que des Algériens aient voulu lindépendance. Alors quaujourdhui, les musulmans vivant en France jouissent des mêmes droits que les autres résidents ou que les autres Français. Mieux, ils peuvent partir, quand ils le veulent, dun territoire où ils sont venus de leur propre volonté. Certes, certaines opérations de police ont été dune fermeté exceptionnelle, en raison des attentats du 13 novembre et de létat durgence. Des dégâts collatéraux sont même évidents. Les forces de sécurité feraient mieux dy remédier et le pouvoir politique de sen préoccuper. Néanmoins, ce nest pas à des musulmans de prendre ce ton arrogant et sans concession pour évoquer les dérapages. Ce serait le contraire, nous semble-t-il, faisant leur mea-culpa de compter en leur sein les prédateurs auteurs des attentats. Rien de cela ! Le texte continue : « Manuels Valls, accident républicain, dont on ne retiendra rien sinon quil fut lhomme qui choisit de sen prendre non aux terroristes mais aux musulmans, car musulmans ». Effroyable, car ces mots nuls Français de bon sens ne peut les approuver. Si lon cherche les terroristes parmi les musulmans, cest bien parce quils sont là, plus particulièrement au milieu des pratiquants les plus pieux. Nous navons pas choisi cette situation. Ils nous lont imposée. Certes, encore, faire lamalgame entre les terroristes et les musulmans serait imprudent, contreproductif et inhumain. Nous ladmettons, il faut montrer de la compassion à légard des musulmans en situation de détresse psychologique, quand les affrontements se déroulent dans les quartiers où ils habitent ou quand ils voient leurs gosses partir se faire tuer en Syrie ou en Irak. Mais compassion ne veut pas dire naïveté. À eux aussi dextraire le parasite qui se cache dans leurs quartiers, parfois dans leurs familles. Lauteur du texte nen a cure. Il écrit : « Nous musulmans avons lobligation de combattre linjustice, de défendre lopprimé ». Un peu plus loin, il appelle « à la mobilisation pour les militants écologistes et autres victimes de cet état durgence ». Comme dans dautres interventions, nous remarquons la volonté dassocier islamistes (1) et gauchistes (voir ci-contre). Nous reconnaissons là les signes prémonitoires annonçant la constitution dun bloc dalliés dans une synergie de guerre civile. Ces propos cités plus haut ont été publiés sur le site Internet Al-Kanz, créé en 2006 par Fateh Kimouche, un salafiste qui, bien sûr, saffirme non-violent. Cest pourtant sur ce terrain que se fanatisent les jeunes avant de tomber dans les bras de Daech.
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de létat durgence par des associations dimmigrés musulmans Admettons que le pouvoir abuse de létat durgence autant dans la manière que dans le choix des cibles. En situation dexception, cependant, il convient de faire preuve dune patience exceptionnelle. Aussi sommes nous choqués de lire : « Létat durgence et le climat de guerre intérieure alimenté par le gouvernement contribuent au renforcement des amalgames et aux pratiques discriminantes, notamment de la part des forces de police. Ce ne sont pas les « terroristes qui sont terrorisés », ce sont des jeunes et des populations victimes de larbitraire en raison de leur origine et/ou de leur religion qui voient leur situation encore davantage fragilisée... » Que ce texte soit signé des organisations de gauche, comme ATTAC, la CGT ou la Confédération paysanne de José Bové ne nous étonne pas. Quelle le soit en revanche de lAssociation des Marocains en France, de lAssociation des Tunisiens en France ou de lUnion des travailleurs immigrés tunisiens, relève en revanche de lintolérable. Si nous refusons lamalgame, il faut bien dire que Maghrébins et citoyens dorigine maghrébine feraient mieux de faire le ménage parmi eux, dénonçant les brebis galeuses, avant de chercher des poux dans la tête de Marianne ! |
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