Les dessous de l’entrée de Strauss-Kahn à la société financière Anatevka

novembre 2013

Le 18 octobre 2013, Dominique Strauss-Kahn a été nommé président du conseil d’administration de la société financière Anatevka renommée Leyne Strauss-Kahn and Partners (LSK).

Cette nomination et les circonstances qui l’accompagnent sont d’une plus grande importance que le simple reclassement d’un notable déchu.

D’abord, Thierry Leyne n’est pas n’importe qui. Jouissant de la double nationalité française et israélienne, il a poursuivi une partie de ses études en Israël et a fondé Anatevka en 1994. Si son entreprise est présente en Belgique, en Suisse, en Roumanie et à Monaco, elle est basée au Luxembourg et dispose bien sûr d’une branche en Israël. En clair, Leyne est l’un des nombreux sous-marins agissant chez nous pour le compte de Tel-Aviv.

C’est là que l’affaire prend toute son importance. Le 14 mai dernier (2013), préparant déjà son entrée à la future LSK, Strauss-Kahn accompagnait Leyne à Juba, capitale du Soudan du Sud, pour inaugurer une nouvelle banque, la National Credit Bank (NCB). Or, qui apparaît parmi les principaux actionnaires de la jeune NCB ? Assya Asset Managment (AAM) société qui est aussi le principal actionnaire d’Anatevka.

Dans ce jeu de poupées russes, mais ne vaudrait-il pas mieux dire israéliennes, il y a une stratégie de Tel-Aviv, mais aussi de Washington pour s’emparer de la région de l’est de l’Afrique ( Voir l’article « Assaut américain sur les Grands Lacs »). Dans cette optique, tout a été fait au cours des vingt dernières années pour favoriser l’éclatement du Soudan en deux entités, celle du nord et celle du sud.

Aujourd’hui, on passe à la phase « ramassage des retombées financières » et renforcement du contrôle politique par le biais de l’argent. Quoi de mieux qu’une banque pour faire ce job ! Le Soudan du Sud est en effet riche en pétrole, mais aussi en forêts, en minerais et son sol, largement inexploité, est cultivable à 90%.


 Autre preuve
de la pénétration américaine
au Soudan du Sud


Preuve du grand intérêt accordé par les Etats-Unis à ce pays, il faut savoir Erik Prince, le fondateur de la société de mercenaires Blackwater, s’intéresse de près au Soudan du Sud.

S’il a vendu la société Blackwater, qui avait été très active en Irak et en Afghanistan sous sa direction, il a créé une nouvelle boite, « Frontier Ressource Group », qui offre des solutions inédites pour travailler dans les pays en état de crise comme la Somalie.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
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