en Ukraine |
Le 12 février, à Minsk, Merkel et Hollande signaient un accord sur lUkraine avec Poutine. Personne ne se faisait dillusion. De fait, les combats se poursuivent et les armes continuent darriver de Russie du côté séparatiste. Nous avons eu encore une fois raison en avance sur les autres. Déjà en décembre 2013, nous disions les manoeuvres politiques de lUnion européenne et de lOtan pour intégrer lUkraine dans leur espace risquant de provoquer une guerre civile (*). Nous y sommes. Certes, Poutine nest pas un saint. Comme tous les chefs dÉtat russes, il est impérial et brutal. Il ne recule que si le rapport de force lui est défavorable. Or, que faisons-nous ? En touchant à lintégrité du pré carré russe, dont lUkraine, à lorigine de la Russie, fait partie, nous avons servi sur un plat dor largument patriotique qui permet à Poutine de se renforcer dans son opinion. Puis, suivant les recommandations de George Soros, le 12 février, Christine Lagarde, la patronne du FMI, proposait le versement dun prêt de 15,5 milliards deuros à lUkraine. Nous voyons là deux points importants. Dabord, cest Soros et les mondialistes qui décident de la politique occidentale à légard de la Russie. Ensuite, quand Poutine met le poids du sang et des armes dans la balance du conflit, nous répondons par du papier-monnaie. Or, comme le dit le jeu denfants : lacier, les ciseaux, coupe le papier. En résumé, nous avons eu tort de provoquer la crise ukrainienne, mais si nous le faisions, il fallait être prêts à aller jusquau bout. Or ce nest pas le cas. Voilà pourquoi Poutine va lemporter. Parce quil est déterminé.
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