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octobre 2007
Albert Gore Junior, mieux connu sous le diminutif d'Al Gore, un saint si l'on en croit la presse à grand tirage, a reçu le prix Nobel de la paix. Mais qu'a donc fait ce personnage pour mériter si haute distinction ? Né en 1948, suivant la foulée de son père, il devint sénateur du Tennessee avant d'être élu, à deux reprises, vice-président des Etats-Unis aux côtés de Bill Clinton. Candidat à la présidence en 2000, il perdit de justesse face à George Bush. Voilà pour sa biographie officielle. Dans les années 60, il s'est opposé à la guerre du Vietnam. Néanmoins, quand on lui offrit d'échapper à la conscription, il refusa, par esprit de civisme dit-il. Il fut incorporé et demeura sous les drapeaux pendant 21 mois. Cependant, il n'en fit que quatre au Vietnam, dans une base de l'armée de l'air, comme journaliste militaire. Mieux, arrivé en Indochine le 2 janvier 1971, il en repartit en mai, déchargé de ses obligations militaires à sa demande pour poursuivre des études religieuses. On peut appeler cela un " service minimum ". Il faut cependant lui reconnaître une certaine honnêteté. En 1988, parlant de son expérience au Vietnam, il dira : " Sans changer mes conclusions sur la terrible erreur de la guerre (...) il y avait des tas de Sud-Vietnamiens qui voulaient désespérément s'accrocher à ce qu'ils appelaient la liberté... " (1) En même temps, ces mots "
qu'ils appelaient la liberté ", relativisant
la notion de liberté elle-même, nous donnent froid
dans le dos. Pierre de Villemarest a expliqué les raisons
de certains
penchants des Al Gore. Les campagnes électorales du
père et du fils ont été financées
par un certain Armand Hammer, fils de " Victor
Julievitch Hammer (...) un des trois fondateurs du parti communiste
américain ". Armand Hammer, décédé
en 1990, jouissait en outre d'une fortune considérable
faite dans l'import-export avec l'Union Soviétique. C'est vrai, beaucoup d'eau est passée sous les ponts. Depuis, Al Gore a enfourché un autre cheval de bataille, l'écologie. Avec un sens aigu de sa promotion, en pleine campagne électorale, à un mois des présidentielles américaines, en juin 1992, il publiait le livre " Earth in the balance, ecology and the human spirit " (3). Cette fois là, il l'avait emporté avec Clinton. En 2007, à la veille d'une nouvelle consultation électorale présidentielle, est-ce un hasard si le chevalier Al Gore brandit à nouveau la bannière verte de l'écologie ? Les faits sont là ! En mai 2006, Al Gore lançait un film documentaire sous le titre " An Inconvenient Truth " (4). Présenté comme une révélation, il ne fait pourtant que reprendre les idées du livre de 1992, avec des effets spéciaux pour faire la différence. On imagine l'état d'esprit des Américains voyant l'eau de l'Atlantique envahir les rue de Manhattan. Qui ne voterait pas pour un homme dénonçant pareil danger ? Officiellement, il n'est pas candidat, mais ses partisans l'appellent à se présenter. Ne soyons pas dupes, derrière Al Gore, d'autres avancent masqués. Dans son livre, il affirmait la nécessité " d'un plan Marshall qui se chargerait à l'échelle mondiale d'une redistribution globale des moyens industriels et d'un contrôle drastique des naissances ". En d'autres termes, Al Gore nous suggère d'accepter une autorité mondiale décidant à la place des Etats. Des termes rappelant les propos de Lester Brown, spécialiste américain de l'environnement, déjà en 1991 : " La bataille pour sauver la planète, disait-il, va remplacer celle de l'idéologie comme thème générateur d'un Nouvel ordre mondial ".
Alain Chevalérias (1) " Inventing Al Gore, a biography
" par Bill Turque. |
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