AL GORE, SUBVERSIF "SAUVEUR " DE LA PLANÈTE

août 2007

Cet homme est dangereux. Personne n'y prend garde. Il incarne pourtant depuis trois décennies un des principaux objectifs des prophètes qui rêvent d'un gouvernement mondial, sous prétexte de combattre le réchauffement de la planète. Il s'appelle Al Gore.

Né en 1948, il fut vice-président des États-Unis auprès de Bill Clinton, après avoir été sénateur du Tennessee. Ce qui n'est pas dit, c'est de quelle façon et grâce à qui il le fut. Son père était lui aussi sénateur de cet État, et le devait au financement de sa campagne par un homme de l'ombre nommé Armand Hammer.

Ce dernier était arrivé aux États-Unis avec son père, Victor Julievitch Hammer, dit " Vyer ", qui fut très vite un des trois fondateurs du parti communiste américain. Une note du chef du FBI, datée du 11 avril 1932, précise que Julievitch, Jules en russe, et Armand étaient " en mission secrète pour le gouvernement soviétique ", accompagnés d'une jeune femme, Olga Vadina, autorisée à émigrer pour servir l'OGPU (mère du NKVD, puis du KGB).

Olga Vadina était la fille du baron allemand von Root, officier de l'armée tsariste. Chanteuse très connue à Kiev au moment de la révolution, elle fut sauvée du poteau par un officier de la Tchéka.

Depuis 1972, Armand Hammer était un des dirigeants du Comité américain pour une Entente avec l'Est, l'ACEWA, et fut un des cinq directeurs du Conseil américano-soviétique pour le Commerce et l'Économie, l'USTEC, auprès d'Edgar Bronfman, le président du Conseil juif mondial. Il est décédé le 10 décembre 1990 aux États-Unis, après avoir été officiellement célébré " pour ses années de dévotion envers la renaissance juive en Israël, et à l'égard de l'Union soviétique et des États-Unis " (sic).

Aux cérémonies consacrées à sa mémoire, l'historien Edward Jay Epstein (qui signale son rôle d'agent triple dans une copieuse biographie éditée par Random House, New York), note l'audience strictement mondialiste venue lui rendre hommage. Il cite les noms de Howard Baker (qui obtint pour Hammer " le pardon " du président pour son passé communiste), du sénateur Alan Cranston, mondialiste affiché, de Robert Maxwell, lui-même agent triple, mort en novembre 1991 dans des circonstances plus que troubles et jamais tout à fait élucidées, du richissime Ted Turner, ou encore du maire de Los Angeles, Tom Bradley.

Tel fut le mentor des Gore père et fils. Le père devait sa fortune à Julius et à Armand Hammer. Le fils a été également financé durant les années 1970 par Armand qui lui prêtait même son avion personnel pour ses campagnes électorales. Naturellement soutenu par l'AIPAC (le puissant lobby de la fraction activiste de la communauté juive américaine), Al Gore contrôle aujourd'hui au Congrès environ trente-sept représentants et dix sénateurs. Il est secondé dans ce domaine par John Liberman du CFR.

 
L'AIPAC accueille des hommes politiques
américains de tous bords.
Photo: Nancy Pelosi devant l'AIPAC en janvier 2007.
 
 
 

Son passage à la vice-présidence des États-Unis a été marqué par des scandales financiers et " humains ", notamment en ce qui concerne la pénétration aux États-Unis d'"argent sale " chinois pour financer plusieurs candidatures au Congrès.

En juin 1992, Al Gore a présidé à Rio de Janeiro la délégation américaine qui participait à la Conférence mondiale sur l'Environnement. Il venait de publier "Earth in balance : ecology and human spirit ", ouvrage dans lequel il proposait" un plan Marshall qui se chargerait à l'échelle mondiale d'une redistribution globale des moyens industriels et d'un contrôle drastique des naissances ".

Dans un article, nous avions à l'époque dénoncé cette opération mondialiste, dans laquelle s'étaient aussitôt impliqués la secte New Age, les Verts, les communistes et les socialistes, sous prétexte de défense de la nature.

Il se détache des textes et des documents produits en juin 1992 que la manoeuvre en cours depuis qu'Al Gore parcourt la planète pour répandre ses thèses est d'inspiration socialiste. Comme disait en 1991 son compère Lester Brown : " La bataille pour sauver la planète va remplacer celle de l'idéologie, comme thème générateur d'un Nouvel Ordre mondial ".

L'Agence américaine pour l'Environnement compte de 18 000 à 20 000 employés, mais la plupart d'entre eux ne se doutent pas de quelle façon leurs travaux sont utilisés par des hommes qui savent jouer sur les aspirations des foules à un monde qui ne soit pas seulement de production et de consommation, mais aussi " spirituel ". D'où l'afflux dans le courant maîtrisé par Al Gore d'une multitude de sectes, dont les gourous mêlent toutes les tendances : bouddhisme, hindouisme, protestantisme, Théologie de la Libération, New Age, etc...

Al Gore tentera-t-il en 2008 un second essai pour accéder à la présidence des États-Unis ? Certains de ses conseillers verraient d'un bon oeil sa candidature sur un " ticket " avec l'étoile montante du démocrate noir Barack Obama. Jusqu'à présent, il nie avoir cette ambition. Il dit préférer soutenir le projet de l'"instauration d'une gouvernance écologique mondiale, teintée d'une spiritualité globale ".

Une de ses prophétesses, qui enseigne à l'Université des Nations unies, Elisabeth Brown Weiss, disait déjà en 1992 : " Le temps est arrivé, où viendra de créer un organisme possédant des pouvoirs législatifs et/ou exécutifs qui ne dépendent pas de l'accord des États pris séparément. Il pourra alors devenir nécessaire d'amender la Charte de l'Onu pour conférer à l'un de ses principaux organismes les pouvoirs de coercition que la communauté mondiale est disposée à donner en ce domaine à une institution internationale ".

Candidat ou non à la présidence, Al Gore n'est jamais critiqué par le gouvernement russe. Poutine y voit sans doute un excellent instrument de désagrégation du monde occidental, de plus en plus perdu faute d'avoir su préserver ses repères essentiels.

 

Pierre de Villemarest

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

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