les conclusions d'un procès rendu à Paris.
A propos de l'affaire d'Alain Chevalérias contre Sara Naseri épouse Rajabi, jugement rendu le 3 avril 2008 par Anne-Marie Sauteraud, devant la 17ème chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris. Affaire 05 280 230 10 Les Mouhadine-e-Khalq, leur vitrine politique le " Conseil national de la résistance iranienne ", leur relais de propagande, Iran Focus, et ceux qui reproduisent leurs propos sur mon procès contre Sara Naseri dénaturent gravement les conclusions du procès. De plus, ils renouvellent leur diffamations et mensonges contre ma personne. Un média Internet m'avait gravement diffamé en juillet 2005. Ce média, Iran Focus, est un relais de propagande des Moujahidine-e-Khalq, organisation iranienne classée terroriste par l'Union européenne. L'affaire remonte au mois de juin 2003. Une opération de police avait été conduite contre les Moujahidine, sur réquisition du juge Jean-Louis Bruguière, à Auvers-sur-Oise, où ils disposent d'une résidence. Plusieurs de leurs membres s'étaient alors immolés par le feu, sur la voie publique, pour obtenir la libération de leur principale dirigeante, Maryam Rajavi. Interloqué par des méthodes aussi radicales, j'avais entrepris une enquête de plus d'un an et écrit un livre, "Brûlé vif ", pour raconter l'historique des Moujahidine-e-Khalq. Surgissant le 11 juillet 2005, la diffamation d'Iran Focus m'accusait d'être un " agent iranien " payé par le régime de Téhéran. Ce site présentait mon livre comme un rapport destiné aux services de renseignement français qui, selon Iran Focus, m'auraient présenté à leurs homologues iraniens. J'ai porté plainte le 7 octobre 2005. L'instruction, remarquablement menée, a permis d'identifier Sara Naseri, épouse Rajabi, comme la responsable du site Iran Focus. Plus significatif, au moment des faits, l'enregistrement légal d'Iran Focus sur Internet était au nom de Sara Naseri. Elle a alors présenté un document sur papier libre, estimé non convaincant par le juge d'instruction, pour arguer de la cession de son site à un tiers avant la date de la publication de la diffamation. Pourtant, le 3 avril 2008, la 17ème chambre du tribunal de Grande Instance de Paris relaxait Sara Naseri, " sa qualité de directeur de la publication du site Internet www.iranfocus.com n'étant pas établie au 11 juillet 2005 ", date de publication de l'article objet du litige. La Cour, alors décidait, " Alain Chevalérias est recevable en sa constitution de partie civile " mais " doit être débouté de ses demandes, compte tenu de la relaxe intervenue ". En d'autres termes, la Cour estimait une autre personne responsable de la diffamation mais, à aucun moment, ne s'exprimait sur le fond. Elle affirmait ma plainte " recevable " et n'affirmait en aucune façon la diffamation dont j'étais victime l'expression de la vérité. Pourtant, le jour même de la lecture des conclusions du tribunal, des sites proches des Moujahidine, dont Iran Focus, affirmaient que ma plainte en diffamation avait été rejetée. Ce qui est faux. Pire, ils renouvelaient les désinformations me présentant comme un agent des services iraniens. Immédiatement, j'ai saisi Madame Anne-Marie Sauteraud, le juge de la 17ème chambre. Elle m'a répondu que cela ne dépendait pas de ses attributions et qu'elle transmettait au procureur de la République. J'attends la réponse de ce dernier. Bien sûr, je tiens tous les documents prouvant mes assertions à la disposition des personnes qui le souhaiteraient. Je dois ajouter, pour moi,
cette affaire me porte préjudice ou représente
un danger sur deux plans au moins : Pour vous faire une idée de mon travail et voir que je n'ai rien d'un agent de Monsieur Ahmadinejad, vous pouvez consulter notre site : www.recherches-sur-le-terrorisme.com
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