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février 2010
Le parti des Verts est né en 1982. En 1984, il fusionna avec un autre mouvement écologiste, « Les Verts-Confédération écologiste ». Quatre ans plus tard, Antoine Waechter, à la tête de la mouvance, se présentait aux élections présidentielles. Il clamait alors haut et fort : « Lécologie nest ni de droite, ni de gauche ». Depuis, dautres têtes ont émergé, comme celles dYves Cochet, de Dominique Voynet, de Noël Mamère ou de José Bové. En 1994, à lassemblée générale de Lille, principalement sous limpulsion de Voynet, les Verts décidaient de ne conclure des alliances quavec la gauche pour monter aux élections. Marginalisé, Waechter quitta le parti et créa le « Mouvement écologiste indépendant ». Voynet entra au gouvernement de Lionel Jospin en 1997. En 2001, Cochet lui succéda. A lAssemblée nationale, ils formèrent un groupe avec le PS sous le nom de « Radical-Citoyen-Vert ». Enfin, en juin 1999, Daniel Cohn-Bendit prenait la tête des Verts aux élections européennes, emportant 9,72% des voix. Quoi quils en disent, les Verts sont bien ancrés à gauche. On connaît moins les passerelles qui les relient à loligarchie mondialiste (1). En particulier, pour lun dentre eux, Brice Lalonde. Candidat aux présidentielles de 1981 pour le Mouvement décologie politique, il a aussi été ministre de lécologie sous François Mitterrand, de juin 1988 à avril 1992. |
Dans son livre sur lordre mondial anglo-américain, William Engdahl (2) écrit pour sa part que Brice Lalonde a travaillé dans le cabinet Coudert Brothers. Ce cabinet davocats installé aux États-Unis représentait la famille Rockefeller, fondatrice de plusieurs organisations mondialistes (3). Une bonne fée sétait déjà penchée sur le berceau du petit Lalonde. Il est né des amours dun certain Alain-Gauthier Lévy et dune héritière de la richissime famille américaine Forbes. Se mariant, les deux époux avaient pris le nom de Lalonde. Sans doute son passé a-t-il aidé Lalonde dans sa nouvelle vie. En 1969, il rejoignit les Amis de la terre, une organisation écologiste, et obtint alors un important don dun certain Robert Orville Anderson. Décédé en 2007, ce dernier était le président de la compagnie pétrolière Arco (pour « Atlantic Richfield Oil Company »), la septième du monde par son importance. Anderson a fait connaissance avec lécologie détrange manière. A la fin des années 60, il décida de construire un pipeline pour évacuer le pétrole extrait par ses hommes en Alaska. Les écolos canadiens et états-uniens lattaquèrent en Justice, laccusant de menacer à la vie animale sauvage. Ils obtinrent même une suspension des travaux. Sil eut finalement gain de cause, Anderson nen montra pas moins un intérêt soudain pour lécologie. Alors en plein procès en Amérique du Nord, il fonda à Londres le très écologique « International Institute for Environmental Development ». « Notre mission est de bâtir un monde plus juste et durable... » est-il écrit dans la présentation de lorganisation. Suivent les habituelles déclarations dintentions concernant le réchauffement climatique, la préservation de la vie animale et lexploitation intelligente des ressources. Anderson se révéla un adversaire acharné de lindustrie nucléaire. Détail sans importance, sans doute, Lalonde a épousé cette cause et choisi pour première cible le nucléaire allemand. Autre détails, Anderson faisait partie du CFR (4) et de lInstitut Aspen. Basé aux États-Unis, ce dernier se présente comme une organisation dédiée à la « gouvernance éclairée » et au « dialogue ouvert ». En font partie Madeleine Albright, lune des inspiratrice de la guerre contre la Serbie, et Robert Zoellick, le président de la Banque mondiale. Faut-il préciser,
Anderson était très lié à la famille
Rockefeller. Certes banquiers bien connus mais aussi fondateurs
du groupe pétrolier Standard
Oil devenu Exxon. Pur résultat du hasard, les Rockefeller
sont eux aussi des mordus de lécologie. (1)
Voir: Gouverner par la peur |
www.recherches-sur-le-terrorisme.com |