La France n’est pas seule
au Mali

mai 2013

À en croire la presse, les pays européens n’apportent pas d’aide à la France dans le cadre de l’opération Serval menée au nord Mali. À Dakar, nous avons pu constater le contraire.

Il faut savoir les EFS (Éléments français au Sénégal) basés à Dakar servant de base arrière à nos soldats au combat dans le nord du Mali.

Au cours de notre visite sur la platefor-me aéronautique, nous avons pu voir dix avions. Outre les trois français, nous avons compté un C-130 espagnol et un C-130 danois, un Sentinel R1 britannique, avion radar de surveillance, 3 Transall et un Airbus multifonctions pouvant servir au ravitaillement en vol des avions de combat, tous les quatre prêtés par l’Allemagne. Les équipages accompagnent bien sûr les appareils.

Carte du Mali
Carte du Mali350 hommes sont présents sur la base, dont seulement une trentaine de Français. Néanmoins, ce sont ces derniers qui sont aux commandes. Une petite chambre d’opérations a été ouverte avec l’aide de personnels parlant anglais venus de France en renfort.

Le capitaine de vaisseau Robert Pellegrin est en charge de l’EFS en l’absence de son patron, le général Grégoire de Saint-Quentin, qui commande l’opération Serval à partir de Bamako. Il a servi en Afghanistan dans les forces spéciales.

Il voit dans l’assistance logistique fournie par les pays européens dans le cadre de l’opération Serval l’émergence d’une armée européenne. Pour nous il s’agit plus d’un « détachement » européen au sein de l’OTAN, tous les pays présents appartenant à l’organisation transatlantique.

Il en ressort que soumis aux contrain tes budgétaires il est difficile de préserver l’indépendance nationale en matière de Défense. Reste à savoir jusqu’où l’on peut raisonnablement aller.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

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