Même menace
en Grande-Bretagne qu’en France

À Londres, Anjem Choudary, un Britannique d’origine pakistanaise né en 1967, dirige l’organisation interdite en Grande-Bretagne d’Al Mouhajiroun mais rebaptisée « Islam 4k » pour perdurer.

Le soir même de l’assassinat d’un soldat britannique le 22 mai 2013 à Woolwich, au sud de Londres, interviewé par la télévision, Choudary refusait de condamner le crime commis par deux jeunes gens convertis à l’islam. Il a imputé la responsabilité de ce meurtre à David Cameron, le chef du gouvernement, et à sa politique étrangère.

Les deux agresseurs appartiennent à cette mouvance de jeunes gens se situant à la convergence de la délinquance et d’un islam jihadiste radical dont le nombre ne cesse de croître.

En France, l’osmose entre jihadisme et délinquance se fait principalement dans nos prisons (1). En cas de la France et Grande-Bretagne, l’organisation de Choudary est très active sur ce créneau sous prétexte de ramener de petites frappes sur le droit chemin.
Omar Bakri a été l’un des fondateurs des Mouhajiroun. Il a préféré s’installer au Liban où il risque moins d’ennuis avec la Justice.

Nos pays se défendent mal face à l’islamisme. D’une part parce qu’ils n’en comprennent pas les ressorts. D’autre part parce que les chefs de cette mouvance ont appris à se servir de nos faiblesses. Choudary, faut-il rappeler, a poursuivi des études de droit.

(1) Voir « La prison, pépinière de l’islamo-délinquance »