et donneur de leçons |
mars 2014
Le 31 janvier dernier, se tenait à lUniversité de Galway (Irlande) un meeting organisé à la mémoire du Dr Garret FitzGerald, ancien Premier ministre irlandais. Lors de son discours, Peter Sutherland*, membre du directoire de Goldman Sachs, y a fait montre de son cynisme candide. Il a dit : « Comme dans les années 30, lagitation économique récente a procuré un terrain fertile dans de nombreux endroits de lEurope à la croissance dun extrémisme basé sur le racisme ». Tout dabord, qualifié d« agitation » (« turmoil » en anglais) une crise qui plombe nos économies et précipite dans le chômage, voire la misère en Espagne, des dizaines de millions de gens, cest déjà une énormité. Mais, de plus, quand on est un directeur de Goldman Sachs, lune des banques de Wall Street à lorigine de la crise des « subprimes » doù tout est parti, il ne faut pas manquer daplomb. Il a aussi dénoncé lEuroscepticisme, comme on dit, et le « nationalisme anti-immigrant », les deux se « nourrissant lun de lautre à travers toute la Communauté » européenne. Il faut bien comprendre derrière quoi se cache ce thuriféraire du mondialisme : Sutherland instrumentalise verbalement le racisme et le nationalisme pour diaboliser les contestataires, pourtant de plus en plus nombreux, dune Union européenne tentaculaire et oppressive destructrice didentités. Comme les sionistes qualifient dantisémites ceux qui critiquent la gouvernance dIsraël, Sutherland ne voit que racistes et nationalistes intolérants dans les rangs des contempteurs du mondialisme et de leuropéo-centrisme de Bruxelles. |
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