Terrifiants trafics d’organes d’enfants

mai 2014

Au Mexique, une patrouille de police est tombée sur un véhicule frigorifique contenant de jeunes enfants engourdis par le froid à côté du port de Tepalcatepec.

Les gosses avaient été enlevés devant leur école dans un quartier défavorisé de la ville. Ils étaient destinés à être sacrifiés pour récupérer leurs organes.

Le 13 mars 2014, l’affaire se terminait par l’arrestation de Manuel Plancarte, dit « Monsieur Greffe », à Tarimbaro.

Des centaines d’enfants disparaissent ainsi chaque année en Amérique Latine aux mains de trafiquants pour approvisionner le marché international des demandeurs d’organes pour patients fortunés... et sans scrupules, avec la complicité de chirurgiens.

Aux Honduras, il y a quelques années, un homme politique affirmait que des orphelins étaient revendus pour 10 000 dollars comme « banques d’organes ».

Puis c’était au Guatemala qu’un réseau d’adoptions illégales s’avérait cacher un trafic d’organes. Les enfants étaient envoyés en Israël, disent les journaux locaux. Peut-on accorder la moindre foi à de telles affirmations ?

Il s’avère que ce n’est pas la première fois qu’Israël est cité avec insistance dans ce type de crimes. En août 2009, un journal suédois accusait l’armée israélienne de trafics d’organes (1) suscitant la colère du ministre des Affaires étrangères de l’État hébreu, Avigdor Lieberman, qui qualifiait l’article « d’appel au meurtre visant des juifs ».

On se souvient de la clinique du Kosovo qui pratiquait illégalement des transplantations d’organes. Cinq médecins ont été condamnés pour cela le 29 avril 2013. Des demandes d’extradition ont été envoyées en Turquie et en Israël. Elles sont restées sans réponse (2).

En juin de la même année, Gedalya Tauber, ex-officier de l’armée israélienne, était arrêté à l’aéroport Leonard de Vinci à Rome. En liaison avec le Brésil, il dirigeait un réseau de trafiquants d’organes tous destinés au marché israélien (3).

Le 18 juin 2013, un médecin chef de l’un des principaux hôpitaux du Costa Rica était arrêté. On le soupçonnait d’appartenir à un réseau de trafic d’organes approvisionnant les Israéliens (4).

Certes, beaucoup d’Israéliens répugneraient à prolonger leur vie de cette façon. Néanmoins, la fréquence des cas de trafics d’organes impliquant des Israéliens est révélatrice d’un effondrement des valeurs morales dans ce pays. En témoignent les articles de presse, cités plus haut, émanant de médias qui n’ont rien d’antisémites, ni même d’anti-juifs.

Notes

(1) Nouvel Observateur du 21 août 2009.
(2) Le Monde du 29 avril 2013.
(3) Ouest France du 7 juin 2013.
(4) Le Figaro du 18 juin 2013.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
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