LA FACE CACHÉE DU WWF |
janvier 2010
Tout le monde connaît
cette institution, le WWF. Gardant ses initiales, elle a changé
son nom de « World Wildlife Fund » en «
World Wide Fund for Nature ». On connaît moins
les noms des personnes qui en tirent les ficelles. Installé en Suisse, à Gland, sur les bords du Lac Léman et sous les cimes blanches des Alpes, le WWF compte 5 millions dadhérents, dont 160 000 en France, et est présent dans 40 pays. Il fait travailler 5400 personnes et dispose dun site à Paris, le Domaine de Longchamp, aménagé dans le Bois de Boulogne. Toujours côté face, il a eu pour président le Prince Bernhard des Pays-Bas et le Prince Philippe, duc dEdimbourg, pour ne parler que des plus fameux. On sétonne néanmoins quune telle organisation puisse disposer dun budget de 447 millions deuros, comme les comptes de 2008 le révèlent. La réponse est simple : le WWF intéresse les « archanges de la finance ». Dans lorganigramme apparaissent les noms de deux vice-présidents. Le premier, Lawrence H. Linden, est aussi directeur à la banque américaine Goldman Sachs, dont la politique financière a été la principale cause de la crise dont nous subissons encore les effets (1). Le second, Roger W. Sant, est le président de AES (« Applied Energy Services ») une société américaine qui vend de lélectricité dans 26 pays du globe et fait un chiffre daffaire de 16 milliards de dollars par an. Selon une étude réalisée par lUniversité du Massachusetts Amherst, en 2002, AES appartenait au groupe des 51 entreprises les plus polluantes des États-Unis. Le rapport laccusait de relâcher dans lair neuf millions de kilos de produits toxiques chaque année. Les produits polluants allaient de lacide sulfurique au nickel, en passant par le manganèse et le chrome. Ce nest pas tout ! Dans le conseil dadministration du WWF, figure un certain Robert Litterman. Lui aussi est un homme de la banque Goldman Sachs. Président de lune de ses branches de recherches de fonds, il est aussi à lorigine dune « formule mathématique », avec Fischer Black, afin de « garantir » les investissements. On trouve aussi parmi les membres du conseil dadministration : Pamela Daley, vice-présidente à General Electric, dixième entreprise mondiale en terme de chiffre daffaire avec 182 milliards de dollars en 2009. Brenda S. Davis, aujourdhui retraité de sa position de vice-présidente chez Johnson & Johnson, premier fabriquant au monde de produits pharmaceutiques avec un chiffre daffaire de 68 milliards de dollars pour lannée 2008. Nelville Isdell, lui a dirigé Coca-Cola. La communication du WWF dit quil a « conduit la plus grande compagnie de boissons du monde vers de nouveaux sommets sous sa gouvernance ». Comme il fallait sy attendre, certains des administrateurs appartiennent aux organisations mondialistes qui veulent imposer aux États un gouvernement mondial. Comme Bruce Babitt (Trilatérale), Kathryn S. Fuller (CFR), Neville Isdell (CSIS(1)) ou William K. Reilly (CFR). Dès lors, comment sen étonner, le WWF soutient le malthusianisme, théorie en faveur de la réduction des naissances. En 1971, au cours de son troisième congrès international, il faisait signer une pétition aux participants « reconnaissant que lexplosion démographique est la cause principale de la crise de lenvironnement ». Voilà quels sont les gens qui bernent le plus grand nombre avec leurs discours sirupeux. Il a bon dos le petit panda ! Aussi quand on entend le WWF pleurer sur léchec du sommet de Copenhague, nous voyons une raison supplémentaire de nous méfier de ce sommet.
(1) Voir « Les
faiseurs de crises », et « Les
crédits carbone, la nouvelle bulle financière
». |
Faut-il pleurer sur
léchec de Copenhague ? Lescroquerie
à la taxe carbone continue son chemin |
www.recherches-sur-le-terrorisme.com |