Un exemple de culture paranoïaque sur le 11 Septembre

mars 2011

Il s’appelle Kevin Ryan. Il est chimiste et a été directeur de laboratoire. Ses défenseurs le présentent comme licencié par son employeur, Underwriters Laboratories, parce qu’il a remis en question la théorie officielle sur l’effondrement des Tours jumelles de World Trade Centre. On est donc tenté d’accorder du crédit à ses propos, d’abord compte tenu de sa compétence scientifique.
D’autre part son exclusion et son esprit rebelle le désignent comme une source indépendante, susceptible de révéler la vérité quand les gens proches des autorités inspirent la méfiance. Lisons donc ce qu’il écrit : « Les locataires, la sécurité, le personnel gérant les bâtiments ainsi que des entrepreneurs avaient facilement accès aux Tours jumelles » du World Trade Centre. Ce qui lui permet de dire huit lignes plus bas : « Ainsi, les entreprises locataires auraient pu coordonner l’installation de matériaux explosifs et autres appareils avec la certitude raisonnable que ces matériaux ne pourraient être détectés par d’autres ».

Raisonnement un peu faible : l’auteur de ce texte part du principe que des explosifs ont provoqué l’effondrement des tours. Il désigne un groupe de gens ayant accès aux bâtiments, évidemment les locataires, et empile de fumeux détails pour noircir ces derniers.
A la fin, devenus à ses yeux des coupables idéals, il peut les incriminer.


Aucune preuve n’est donnée, seuls des soupçons, souvent non vérifiés et invérifiables sont versés « à l’enquête ».

C’est le travail type des bâtisseurs de théories du complot sur le 11 septembre. Un peu plus et ils vont nous dire que les avions, vus sur toutes les télés du monde entier, sont des hologrammes.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

 

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