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septembre 2014
Israël prépare le terrain dun dépeçage du Moyen-Orient dont le premier bénéficiaire apparent serait un État kurde sétablissant sur le nord de lIrak. Nous avions évoqué ce dossier dans des articles précédents (voir note). Aujourdhui, les relations entre Israël et le Kurdistan sont admises jusque dans la presse communautaire. Dans « Actualité Juive » du 10 juillet 2014, on lit : « Un rapprochement est intervenu entre les Kurdes et lÉtat hébreu depuis la chute de Saddam Hussein, qui a permis la pénétration, généralement discrète, dentreprises israéliennes au Kurdistan ». Pourquoi ne pas en avoir parlé plus tôt ? Lhebdomadaire explique : « Malgré les liens existant entre lÉtat hébreu et les dirigeants du Kurdistan irakien, ils devraient sabstenir dafficher leur amitié de manière trop voyante ». En effet, ce rapprochement est une source de conflit potentielle avec les pays musulmans. Néanmoins, Israël semble prêt à faire le pas. Le 29 juin, au cours dun discours à lInstitut pour les études de sécurité nationale de lUniversité de Tel-Aviv, Benyamin Netanyahou a annoncé quIsraël soutiendrait la création dun État kurde dans le nord de lIrak. Certes, Israël compte bien profiter des ressources en eau et en pétrole contrôlées par les Kurdes, mais revenant à un plan ancien, il voit aussi dans les conflits actuels du Moyen-Orient loccasion de refaire les frontières et de créer de nouveaux États sur des bases ethniques et religieuses. En clair, de faire de petits « Israël » pour les chrétiens, les Kurdes, les sunnites, les chiites, les Yezidis etc... Pas sûr que ce soit le meilleur moyen de pacifier la région. *In
« Visées
israéliennes sur le Kurdistan », en mai
2004, et |
www.recherches-sur-le-terrorisme.com |