Le droit de ne pas faire
le Ramadan

septembre 2012

Dans un article de « Saphir news », publication islamique, du 13 août, on mesure le poids de la communauté dans la vie quotidienne tout en prenant conscience de la volonté de certains musulmans de s’y soustraire.

On lit : « Je ne fais plus le Ramadan depuis l’âge de 20 ans, raconte Hawa qui en a aujourd’hui dix de plus ». Elle ne peut pas le dire à ses parents, « jamais ils ne comprendraient cela ! Je préfère jouer la comédie plutôt que de leur briser le coeur ».
Adil, 37 ans, se dit athée. On lit : « Issu d’une famille kabyle, jeûner lors du Ramadan n’a jamais été demandé ni à Adil, ni à ses huit frères et soeurs. « Aujourd’hui, seules deux de mes soeurs le font dans toute la famille », dit-il. Au début des années 1980, Adil mangeait dans la rue tout naturellement lors du mois de jeûne ». « À notre époque, remarque-t-il, peu de monde faisait le Ramadan. Ceux qui le faisaient étaient minoritaires ».
La publication de noter : « Aujourd’hui, la tendance s’est inversée ».
Fatiha dénonce l’intolérance à l’égard de ceux qui ne jeûnent pas : « On est toujours très étonné de voir un musulman ne pas jeûner. C’est l’incompréhension totale ». Elle explique : « Il est trop difficile pour moi d’assurer mon travail et ma vie sociale sans manger. Je n’y arrive pas ».

On voit la pratique musulmane devenir identitaire. On remarque ceux qui veulent échapper à cette pression peu soutenus par la République. Sous prétexte de respect de l’autre, la laïcité actuelle tend à diviser la Nation en appartenances religieuses.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
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