Le risque terroriste
de l'extrême gauche

Le 21 novembre 2007 au matin, quand la grève des chemins de fer arrivait à sa fin, la direction de la SNCF annonçait une " action coordonnée de sabotage... entre 6 heures 10 et 6 heures 30 ".

18 plaintes ont été déposées contre les auteurs d'attaques qui ont touché tout le territoire national, principalement les lignes TGV des réseaux Est, Nord, Sud-Est et Atlantique.

Les méthodes employées révélaient pour leur part des auteurs jouissant d'une bonne connaissance des faiblesses de l'outil ferroviaire. Ils ont en effet provoqué des incidents de signalisation ou brûlé des câbles à des points stratégiques des réseaux.

Simultanéité et ubiquité des attaques, ajoutés à l'art de faire mal avec le moins de moyens possibles. Cela relève d'une technique militaire qui, en temps de paix, devient terroriste, quand de plus les attaques ciblent les civils dans leur vie quotidienne.

Le Parti communiste et la CGT ont condamné ce complot dans des termes véhéments. Ils n'aiment pas voir l'initiative de l'action leur échapper et connaissent les limites de nos usages en matière de conflits sociaux.

Par contre, par la bouche d'Alain Krivine, pour la LCR, et de Christian Mahieux, le secrétaire fédéral du syndicat SUD-Rail, l'extrême gauche mesure ses critiques. Pire, elle laisse entendre que ces attaques pourraient bien venir de l'autre camp pour "criminaliser et marginaliser " la mobilisation des syndicats.

Un discours de connivence dont nous craignons les effets dans une population fascinée par les "exploits " des " Brigades rouges " et " d'Action directe ".

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

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