BHL DANS SES CONTRADICTIONS

mars 2008

Début février, à la télévision et dans les journaux, nous subissions une nouvelle offensive médiatique de Bernard-Henri Lévy et consort.

Elle consistait à nous faire adopter Ayaan Hirsi Ali, jeune femme somalienne, pour lui octroyer la nationalité française. Rachida Dati, Fadela Amara et Rama Yade, l'artillerie gouvernementale, s'associaient à la manoeuvre.

Ayaan Hirsi Ali
En novembre 2007 nous avions expliqué comment cette Somalienne avait obtenu l'asile politique, puis la nationalité néerlandaise. Elle avait donné une fausse identité et s'était déclarée réfugiée, quand elle habitait le Kenya depuis douze ans et y avait poursuivi des études supérieures.
Mieux, profitant de la prise de conscience de la population à l'égard des dangers d'un islam radical et militant, elle se fit l'égérie passionnée de ce combat et fut élue député en 2002. Mais, en 2006, ses mensonges étant révélés, elle fût forcée à la démission.

Dans " Le Point " du 7 février 2008, Lévy argumentait pour faire entrer la dame dans notre Nation. Parce qu'elle s'est battue, disait-il, " contre cette tentation communautariste qui est (...) l'une des menaces les plus insidieuses qui pèsent sur les démocraties ".

Concernant le danger du communautarisme, nous l'approuvons. Mais pourquoi ne s'inquiète-t-il pas de celui d'une partie significative de la communauté juive ? Pourquoi n'a-t-il rien dit, non plus, de la présence amicale de deux membres du comité exécutif du CRIF, à un dîner organisé le 30 janvier dernier (2008) par le CRAN (2), le " Conseil Représentatif des Associations Noires ". Une organisation communautariste de gens de race noire.

 

Notes

(1) Voir " Quelques précisions sur Ayaan Hirsi Ali "
(2) Voir " Le lobby des Noirs ".
 

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

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