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août 2011
Information sinon secrète, du moins peu connue du public occidental, Slobodan Milosevic* avait un frère, Borislav, né en 1934. Ce dernier vient dêtre nommé conseiller des Chemins de fer russes. A 77 ans, il a déjà un bel itinéraire « dapparatchik-nouveau-riche » derrière lui.
Dans les années 70, il entreprit une carrière diplomatique et servit comme ambassadeur en Algérie. Prenant sa retraite après léclatement de la Yougoslavie, il entra dans les affaires, en tant que conseiller de plusieurs entreprises russes. En 1998, jouant de ses relations, il négocia lachat pour son pays de deux hélicoptères à lUkraine. Une affaire juteuse, puisquelle lui rapporta une commission de 700 000$ (490 000 ). Pour réaliser cette transaction, il sest servi dune société off-shore, Neokim, quil possédait. Largent a transité par cinq entreprises basées à Chypre, dont Ukrinmas et Ukrspetsexport. Preuve que lon se reconvertit facilement des sphères communistes au milieu opaque des affaires. Opposé à l'indépendance du Kosovo, comme tout Serbe qui se respecte, à la création de cet État il a cependant eu ce bon mot : « Comme ça, lEurope sera mieux approvisionnée en héroïne ». Au-delà de la petite histoire, on retient quil devient conseiller des Chemins de fer russes au moment où ces derniers ont octroyé un crédit de 800 000 $ (560 000 ) pour la rénovation des Chemins de fer serbes. Parions que Borislav saura y trouver son intérêt tout en servant ceux des Russes. Moscou est dans son rôle, cherchant à étendre son influence, mais linertie de lUnion européenne et des pays qui la composent est consternante. À croire la « vieille Europe » juste bonne à financer des guerres contre-productives et à subventionner des projets insensés comme la création dun état du Kosovo. * Slobodan Milosevic a été Président de Yougoslavie de mai 1989 à octobre 2000. Il partage la responsabilité du déclenchement des hostilités au Kosovo avec les militants albanais de lUCK, dont les responsables sont aujourdhui accusés de sêtre livrés à des trafics dorganes sur les prisonniers de guerre. |
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