les caisses de lislam de France |
La « Fondation de lislam de France » a été créée par décret le 6 décembre 2016. Comme lont appris nos lecteurs par la presse à grand tirage, cet organisme lancé par Bernard Cazeneuve, en tant que ministre des Cultes, a pour vocation de financer des projets dans les domaines de léducation et de la culture. Et non pas le culte, une autre organisation annoncée, l « Association musulmane pour un islam de France » ayant cette mission. On sent lÉtat sembourber dans ses contradictions avec dune part la loi sur sa séparation de lÉglise et de lÉtat, dite loi du 9 décembre 1905, dautre part sa volonté de prendre le contrôle de lislam en France. Ce nest pas tout, les sources de financement de la « Fondation de lislam de France » sont étonnantes. Trois entreprises ont, nous dit-on, « accepté de contribuer à sa dotation initiale », la SNCF, une filiale de la Caisse des dépôts et les Aéroports de Paris. Des entreprises publiques. On les devine agissant sur ordre de lexécutif et, du coup, portant un coup de canif à la très sainte laïcité. Ce nest pas tout : Serge Dassault se retrouve lui-même contributeur caché, puisque les donateurs privés « sont désireux de garder lanonymat ». Il avait en effet donné 950 000 à la « Fondation des oeuvres de lislam » créé par Dominique de Villepin en mai 2005 avec le même objectif que la « Fondation de lislam de France ». La création de Villepin sétait alors vu attribuer 950 000 par Dassault. Cependant, cette somme était restée dans les coffres de la Caisse des dépôts, la « Fondation de lislam de France » nayant jamais vu le jour. Nous comprenons les nombreux problèmes auxquels le pouvoir se voit confronté en raison de limportance du nombre de musulmans présents sur notre sol. Soit dit en passant, à cause de la politique migratoire du même pouvoir au cours des cinquante dernières années. Il est néanmoins singulier quun État, qui a largement dépossédé lÉglise de ses biens et lieux de culte, travaille à constituer le patrimoine dune autre religion, en loccurrence lislam (1).
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Macron et Poisson se voient cloués au pilori, et Ryssen embastillé Dans «
Marianne » du 1er octobre 2016, Emmanuel Macron disait
que « des écoles confessionnelles (...) enseignent
la haine de la République, professent des enseignements
essentiellement en arabe ou, ailleurs, enseignent la Torah plus
que les savoirs fondamentaux ». Le FSJU (Fonds social juif unifié)
ayant réagi, lancien ministre a répondu :
« Cette phrase, je ne lai pas prononcée,
je ne lai pas validée ». Mais le 10 octobre,
par le biais dun communiqué, il sexcusait,
arguant quil ne fallait pas entendre ce quil avait
dit mais autre chose. Le 19, cétait au tour de Jean-Frédéric
Poisson, candidat aux primaires de gauche, daffirmer dans
« Nice-Matin » : « La proximité
de Mme Clinton avec les superfinanciers de Wall Street et sa
soumission aux lobbies sionistes sont dangereuses pour lEurope
et la France ». Pointé du doigt par le CRIF,
dans une lettre de plates excuses à son président,
Poisson affirmait : « ... je condamne, comme je lai
toujours fait, lantisémitisme tout autant que lantisionisme...
» Le 15 décembre, Hervé Lalin, dit Hervé
Ryssen sous son nom de plume, a lui écopé dune
peine de 5 mois de prison ferme pour « la violence et
la réitération des propos et la stigmatisation
à légard des juifs constante, affirmée
et assumée, quils traduisent ». Il qualifie
les juifs de « secte incestueuse » et les accuse
de planifier un « projet dasservissement de lhumanité
». Les uns et les autres, juges et responsables de la communauté
juive y compris, nous avons de plus en plus de mal à repérer
la ligne rouge séparant liberté dexpression
et courtoisie. Mais aussi nécessaire sévérité
et totalitarisme des minorités. On lit dans un
« Point de vue » ( In « Actualité
Juive » du 15 septembre 2016) de lavocat Léon
Rozenbaum quen France il y a « une communauté
musulmane qui constitue déjà près de 20%
de la population et dont lobjectif est à terme la
domination ». |
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