L’IMMIGRATION SUBIE

novembre 2014

Le 22 octobre 2014, les CRS intervenaient à Calais pour empêcher les migrants illégaux de prendre d’assaut les poids lourds en partance pour la Grande-Bretagne. Depuis plusieurs jours ces scènes se répètent mettant en évidence le sentiment d’impunité de ces populations. Or, le problème est appelé à s’amplifier : à la fin de l’été, à Calais, on évaluait le nombre de ces migrants à 1500. Aujourd’hui, selon la préfecture, ils atteignent le chiffre de 2000 à 2300 individus. De plus, leur agressivité va croissante et, comme le rapporte un reportage de France 3 diffusé le 14 octobre, ils s’en prennent désormais aux commerçants. La question est : à qui la faute ?

C
ertes, seule apparence des faits que certains veulent retenir, ils sont des victimes. Venant de pays en guerre ou bien où les conditions économiques sont invivables, il est naturel qu’ils soient attirés par des lieux à l’existence moins rude. Si nous étions à leur place, sans doute agirions-nous de la même façon.

Mais, sur le plan du droit, s’introduisant et/ou en séjournant dans notre pays sans visa ou autre autorisation légale, ils commettent aussi un délit. Sans doute des délinquants à traiter avec compréhension, cependant des gens qui se sont mis hors la loi.

Pourquoi, dans ces conditions, les autorités françaises ne les astreignent-elles pas aux règles auxquelles ils reconnaissent normal que nous soyons, nous, soumis lors de nos déplacements à l’étranger ?

On peut voir là du laxisme. Mais la République est laxiste quand elle le veut bien. Nous le savons, elle devient intraitable quand il s’agit du paiement de vos impôts ou de vous sanctionner pour avoir dépasser la vitesse autorisée sur la route de 10 ou 20 km à l’heure.

On vous rétorquera alors que les migrations sauvages sont un sujet sensible lié à la gestion d’un problème humain. Le sens de l’humain a bon dos ! Il est moins pris en considération dans le cas de vieillards laissés dans nos campagnes à l’état de survie avec des retraites de 300 ou 400 € par mois. Alors, que diable, pourquoi cette mansuétude dans ce cas particulier?

Il faut, pour répondre à cette question, chercher ailleurs que dans le discours de nos responsables politiques. Quoi-qu’ils pourraient bien nous donner une piste quand ils disent « l’immigration une chance pour la France ».

Brut de décoffrage, ce slogan fait rire quand on pense à ces miséreux sans formation professionnelle, parfois analphabètes, qui déferlent sur nos côtes. Les défenseurs de cette politique mettront en avant les médecins et les ingénieurs véhiculés par la même immigration. Pour ces derniers, dans une certaine mesure, peut-être, mais pour les premiers, surtout quand on compte 3 millions et demi de chômeurs déclarés, les mots « l’immigration une chance pour la France » nous apparaissent déplacés. Surtout quand on ajoute le coût social de cette immigration en termes de soins, d’aide, voire, pour certains d’entre eux, d’insécurité.

Néanmoins, dans notre mémoire, ce slogan fait écho avec les propos tenus par un certain Peter Sutherland. On connaît son itinéraire passant par la Commission de l’Union européenne, la Trilatérale, la direction de la banque Goldman Sachs et l’OMC (Organisation mondiale du Commerce) (1). Une orientation mondialiste bien affirmée. On sait aussi Sutherland, depuis le 23 janvier 2006, « Représentant spécial sur les Migrations internationales et le Développement » auprès des Nations Unies. Nous avons rapporté plusieurs fois ses propos tenus devant l’Assemblée générale des Nations Unies, à l’Université Galway en Irlande ou au colloque annuel de la Commission trilatérale. Chaque fois, il a appelé à plus d’immigration vers les pays européens. Mieux, pour lui, « les migrants sont désormais reconnus comme des agents économiques dont les pays d’accueil ont besoin » (2).

Sutherland n’est pas un électron libre. On comprend qu’il sert de porte-parole aux cénacles dont il fait partie et qui ont en commun leur appartenance, sinon leur allégeance, aux cercles mondialistes. En clair, l’immigration massive vers nos pays est voulue par les mondialistes et fait partie intégrante de leur politique.

Un jour, nous comptons explorer les objectifs cachés derrière cette volonté. Nous comprendrons alors pourquoi l’immigration est une chance, non pour la France, mais pour les lobbies mondialistes. Aujourd’hui nous nous arrêterons à la raison du laxisme de nos dirigeants à l’égard des migrants illégaux : ils obéissent aux mots d’ordre des mondialistes. Normal quand on sait l’influence de ces derniers dans des cercles comme Le Siècle auquel appartient le gratin de la sphère politique.

Notes

(1) Voir sa biographie, « Itinéraire d’un requin du mondialisme » .
(2) En octobre 2013, à l’Assemblée générale des Nations Unies.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

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