soutenu par un baron du mondialisme, par Israël et par la diaspora juive |
juillet 2014
Le 16 mai, les élections parlementaires indiennes donnaient le BJP gagnant, lui faisant décrocher 282 sièges sur 543 au Parlement. Il faut savoir le BJP, ou Bharatiya Janata Party (Parti du Peuple indien) un mouvement qui se qualifie lui-même de nationaliste. En réalité, il est qualifiable dultra-nationaliste, pratiquant une politique discriminatoire à légard des Indiens qui ne sont pas de religion hindouiste : les chrétiens, les musulmans ou les populations aborigènes. Pire, bénéficiant dune quasi impunité, des éléments fanatiques militant dans ce parti ont participé à des massacres de chrétiens et de musulmans. Plus significatif encore, chef charismatique du BJP, Narendra Modi était ministre en chef de lÉtat du Gudjerat, avant, dans la foulée des élections de mai, de se voir nommer Premier ministre de lInde. Or, Modi, au cours des campagnes électorales na pas craint de tenir des propos insultants à lendroit des musulmans. Un comportement irresponsable dans un pays qui compte 13,2% de musulmans formant une communauté de 169 millions dâmes. En mars 2002, sous le ministère de Modi, des centaines de musulmans ont été massacrés au Gudjerat. Plusieurs journalistes et commentateurs politiques indiens lont accusé de navoir rien fait pour empêcher ces drames et de les avoir même encouragés. Ladministration américaine, qui en a vu dautres, lui avait même refusé un visa pour cette raison. Il faut dire le BJP la façade politique dun autre mouvement, le RSS. Modi y est entré à lâge de huit ans. Or le RSS a un programme particulièrement intolérant. Il veut empêcher les conversions au christianisme et à lislam et interdire labattage des vaches, considérées comme sacrées, sur tout le territoire de lInde au nom des règles de lhindouisme. Quand on sait la manière dont les droites nationalistes sont stigmatisées en Europe par les milieux mondialistes et les leaders des communautés juives en phase avec Israël, devant un pareil fanatisme, on pourrait sattendre à une déclaration de guerre médiatique contre lInde de Narendra Modi. Il nen est pourtant rien. Au contraire ! Nos lecteurs connaissent bien Peter Sutherland, ancien commissaire européen, ancien directeur de lOMC (Organisation mondiale du commerce), en outre son fondateur, et directeur chez Goldman Sachs (1). Or, le même personnage, mondialiste de haute volée et pourfendeur du nationalisme modéré de pays européens comme la France (2), a salué avec satisfaction larrivée de Modi et de son parti aux affaires. Il a dit : « Cest le meilleur résultat que vous pouviez espérer... Vous avez un gouvernement fort qui est en position dagir... » Portant parmi dautres casquettes celle de directeur du « Canada-India Business Council » (3), Sutherland estime, par ailleurs, le résultat des élections indiennes promettant de faciliter un traité de libre échange entre lInde et le Canada. Il a dit : « Avec un gouvernement BJP, plus favorable au business, je pense que celui-ci voudra que cela soit fait avant la fin de lannée... » Ce nest pas tout ! Dans « Actualité Juive » du 29 mai, on lit lhabituelle dénonciation du Front national. Shmuel Trigano, lune des plumes de lagit-prop (4) sioniste dit quen France, « la montée de lextrême droite, comme le fait quil y ait une extrême gauche au discours extrêmement brutal est de très mauvais augure pour la société et donc pour les Juifs ». Alors que, chez nous, à part quelques éléments islamiques marginaux, aucun courant politique ni aucun groupuscule na jamais proféré la moindre menace contre les Juifs depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ! Au contraire. Mais en bon manipulateur, Trigano veut susciter la paranoïa de ses troupes pour mieux les contrôler. Dans ce cadre, il cherche à faire passer le nationalisme modéré pour du fascisme. Pourtant, dans le même « Actualité Juive », on lit quelques pages plus loin : « Narendra Modi nest pas encore un nom familier pour le grand public israélien, mais dans les milieux économiques, on se frotte déjà les mains. Le nouveau chef du gouvernement indien, un hindou nationaliste (...) na pas attendu darriver à New Delhi pour manifester son intérêt pour Israël. Au cours des 12 années quil vient de passer à la tête de lÉtat de Gudjarat, il a déjà eu loccasion de tisser des liens avec Israël, en concluant plusieurs accords bilatéraux, en finançant des projets industriels conjoints et en facilitant linstallation dentreprises israéliennes ». On a compris, même dans sa version criminelle, le nationalisme cest bien... quand il est favorable au business et à lÉtat dIsraël. (1) Lire "Itinéraire
d'un requin du mondialisme" et "Peter
Sutherland, Représentant spécial pour les migrations
à l'ONU" |
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