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juillet 2012
Le 22 juin, des adversaires des Moujahidine du Peuple iranien ou Moujahidine-e-Khalq (MEK) manifestaient pacifiquement place St Michel à Paris. Un commando surgit soudain et se mit à frapper. Plusieurs attaquants ont été identifiés comme appartenant aux MEK et il fallut lintervention de la police pour mettre un terme à lagression. Une personne blessée a dû être hospitalisée. Ce nest pas la première fois que cette organisation, toujours classée terroriste par les États-Unis, recourre à la violence sur notre sol. Étrangement, aucune mesure judiciaire na été prise contre ses nervis et la police se contente dintervenir « au premier sang versé ». Tout aussi troublant et laissant deviner un tissu de connivences aux plus hauts niveaux de notre pays, fin juin et pendant plusieurs jours, « Le Figaro » a publié des publicités en faveur des MEK annonçant leur prochain rassemblement à Villepinte. Certes, les Moujahidine-e-Khalq sont des opposants déterminés au régime de Téhéran. Mais, avant cela, ils ont participé à léviction du Shah dIran, en 1979, et parmi dautres crimes, ont assassiné plusieurs ressortissants américains. Si, depuis, ils ont retourné leurs attaques terroristes contre les ayatollahs, cest parce que ces derniers ne leur ont pas donné une part assez grosse du gâteau. Entre eux et les maîtres de Téhéran, le différend nest pas dordre idéologique mais relève de celui des ambitions contrariées. Aujourdhui, ils collaborent avec les Mossad israélien. Faut-il voir-là la raison de la complaisance des autorités françaises à leur égard ? |
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