La subversion en marche
le campus du Tertre pris en otage,

l'affaire de Tarnac

 

Les situations se multiplient dans lesquelles on assiste à une confrontation intellectuelle ou physique des autorités avec l'extrême gauche. Ce mois-ci, il y a eu des affrontements à Nantes, mais aussi la quasi guérilla des "zadistes"de Notre-Dame-des-Landes. C'est une offensive de remise en question du droit de propriété qui remonte à loin. Mais pour offrir quoi? On a vu en Union Soviétique à quoi cela menait après les rêves.

avril 2018

le campus du Tertre pris en otage

Dépendant de l’université de Nantes, le campus du Tertre, un château, semblait promis à une belle rentrée pendant l’été 2017. Tout était refait à neuf et rendu plus fonctionnel. Pourtant, neuf mois plus tard, pris en otage par des factieux gauchistes, le Tertre est agité de convulsions à prétentions révolutionnaires...
Notre bonne presse nationale n’en dit mot.

Nantes Révoltée...des militants de l'ultra-gauche

Tout a commencé à la fin du mois de novembre 2017, quand des militants de l’ultra gauche se sont emparés du château et du bâtiment dit Censive pour y installer des clandestins sans-papiers affirmant que certains d’entre eux étaient mineurs. Ces agitateurs se donnaient le nom de « Nantes Révoltée ».

Dortoir de l'université de Nantes
"réaménagé" pour accueillir des immigrés

Les dortoirs de l'université de Nantes  réaménagés pour les immigrés illégauxLe président de l’université, Olivier Laboux, a d’abord essayé de composer. Mais le 12 décembre, il constatait les accès barricadés et les sorties de secours bloquées. Les occupants empêchaient même les agents de l’université d’entrer. Laboux fit alors appel aux forces de l’ordre. Malgré leur intervention et les constats de dégradation des lieux, au mois de mars la crise perdure.

Immigration, Mai 68 et l'affaire du Tarnac au menu

En février, les gentils défenseurs de migrants organisaient même une semaine de débats sur l’immigration, les 50 ans de Mai 68 et l’affaire de Tarnac. Le 7 mars, les CRS procédaient à une nouvelle expulsion des occupants. En réponse, en centre ville, les bureaux de l’université étaient bariolés à la peinture orange.

Les agitateurs forts de l'indécision des autorités

Étendant leurs revendications aux problèmes estudiantins, les agitateurs disent aussi s’opposer aux nouvelles lois Macron concernant la poursuite des études. Enfin, ils cherchent à faire bouger la population. Jusque-là en vain, leurs manoeuvres ne parvenant pas à mobiliser plus de 200 éléments. Ils ne sont forts que de l’indécision des pouvoirs publics à leur égard.

Tarnac : la dérision comme arme de substitution

Le 13 mars, débutait le procès des prévenus de Tarnac. Pour la police, plus exactement pour les services, Julien Coupat et son amie Yildune Levy ont posé un crochet sur la caténaire afin de saboter la ligne de TGV, dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008, à Dhuisy, en Seine-et-Marne.

Les deux accusés nient. Ils n’ont pas de chance, selon un procès verbal, ils étaient suivis par une vingtaine d’agents. Pire, leur voiture a stationné pendant vingt minutes à quelques pas du lieu du sabotage. Selon les deux suspects, ils faisaient l’amour

Un autre événement doit être relaté. En janvier 2008, ils s’étaient tous les deux rendus au Canada pour « un voyage en amoureux ». Là, toujours en amoureux, ils franchirent clandestinement la frontière pour se rendre aux États-Unis. Repérés par le FBI, ils se rendirent à une réunion qualifiée par les Américains de rencontre d’un « réseau planétaire d’anarchistes ». Pour Levy, ils n’ont eu que « des discussions entre personnes engagées dans les luttes sociales ».

Quand même, franchir illégalement une frontière comme celle des États-Unis juste pour se promener, cela surprend des gens simples comme nous. Mieux, tomber sur des amis qui vous emmènent dans des réunions aux allures de conjuration, voilà qui interpelle les plus naïfs. Même si, pour nos tourtereaux, il s’agit d’échanges de vues à coloration syndicale.

Cela s’ajoute à la constitution d’une communauté de type soixante-huitard dans une ferme de Tarnac (Corrèze) et à la production d’une littérature aux relents gauchistes appelant à des changements radicaux de la société, y compris par la violence.

En fait, comprenons-nous, Levy et Coupat sont des malchanceux : ils se retrouvent aux moments où il faut pas, là où il ne faut pas. Un peu léger ! D’un point de vue judiciaire, on aurait donc dû s’attendre à une condamnation. C’était sans compter sur les dérapages de la maréchaussée barbouzière.

De toute évidence, le rapport de cette dernière a été falsifié. On en vient même à douter que les agents nommés aient été présents sur le terrain. Coup de chance, le téléphone de l’un d’entre eux a quand même été « borné » dans la zone pendant la filature.

Fonctionnaire un jour, fonctionnaire toujours, nos policiers ont aussi une vie privée. Cela il faut le comprendre. Mais la fatigue de la surveillance aidant, on a vite fait d’abandonner une traque nocturne en ayant fait le minimum pour rentrer plus tôt à la maison. Et puis, les ressources de l’électronique et de la surveillance derrière un écran donnent à certains de nos pandores un quasi sentiment d’ubiquité qui les dispense des servitudes du terrain.

Problème, devant un prétoire, l’ubiquité, ça ne passe pas ! Alors, le procès s’enlise et, profitant de leur avantage, les accusés jouent la dérision. Résultat, inhabituel pour une justice d’habitude sourcilleuse en matière « d’outrages à magistrats », la juge et le procureur de la République sont tournés en ridicule sans qu’ils n’osent répliquer. Du jamais vu ! À se demander si, l’affaire Tarnac faisant jurisprudence, on ne va pas pouvoir dorénavant se moquer ouvertement des présidents de tribunaux au cours des procès.

Comme on le voit avec le procès Tarnac, la capacité à se moquer du monde caractérise les gauchistes. Supplétifs des forces stalinistes, ne sont-ils pas les chantres des lendemains heureux avant de vous mettre au goulag ?

Finalement, les gens de Tarnac ont été relaxés. Dans une société où l’extrême gauche a migré dans toutes les institutions de la République, y compris à la justice, on imaginait mal le tribunal condamnant Levy et Coupat au nom de l’évidence.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

 
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