La commémoration se déroulait en pleine offensive israélienne contre le Liban. Netanyahou, rappelons-le, a été Premier ministre d'Israël, comme Menahem Begin, aujourd'hui décédé, qui ordonna l'attentat. Au cours de l'attaque, 92 personnes avaient trouvé la mort, pour la plupart des civils et, point remarquable, 17 juifs. Une plaque a été érigée pour l'occasion à la gloire des activistes de l'Irgoun (Irgun).

Rappelons : les juifs sionistes se battaient à l'époque sur deux fronts. Ils cherchaient, d'un côté, à chasser les musulmans des terres qu'ils occupaient. De l'autre, ils voulaient obliger des Britanniques, qui avaient reçu la Palestine sous mandat pas la " Société des Nations, " à quitter la région.

Au cours de la commémoration, Netanyahou a dit : " Il est très important de faire la distinction entre les groupes terroristes et les combattants de la liberté, entre les actions terroristes et l'action militaire légitime. " Il est intéressant de voir les sionistes tenir le même langage que les islamistes radicaux. Pour les uns comme pour les autres, leur cause justifie tout. " Les terroristes, ce sont les autres."

Pour nous, selon nos critères, les terroristes sont des hommes menant des attaques dirigées contre des civils et opérant en groupes non étatiques.

Simon McDonald, l'ambassadeur britannique en Israël, et John Jenkins, son consul général, on vivement protesté et demandé l'enlèvement de la plaque. " Nous ne pensons pas que cela soit correct, ont ils dit, pour un acte de terrorisme qui a conduit à la perte de beaucoup de vies humaines, d'être commémoré. "