Oran, 5 Juillet 1962 |
Jean Monneret, dont nous avons déjà évoqué les écrits, revient à la charge sur le drame du 5 juillet 1962 à Oran. Ayant consulté d'autres d'archives, il confirme, avec plus de précision encore, ses études précédentes. |
On perçoit son amertume, dès l'introduction quand il constate : " On fait le procès de ceux qui combattirent le terrorisme, mais, sur ceux qui en pâtirent, on fait silence. Tout se passe comme s'il y avait de bonnes et de mauvaises victimes. " " Deux poids deux mesures donc, écrit-il. Débauche d'indignations dans un cas, quand sont visés des militaires français, discrétion et même silence lorsqu'il s'agit du FLN. " Les enlèvements d'Européens par le FLN commencent dès le 17 avril 1962, après les accords d'Évian donc. Il vont s'élever à 3000 en six mois. On en comptera 453 les 5, 6 et 7 juillet 1962 à Oran. 365 sont considérés " disparus " de nos jours. Ce livre évoque aussi le rôle de Français passés aux côtés du FLN. Comme cet ancien CRS, dont l'auteur par grandeur d'âme ne donne que les initiales, qui renseignait les égorgeurs sur ses compatriotes. On apprend encore qu'au moins un Européen collaborait dans un centre du FLN où les prisonniers étaient vidés de leur sang au profit des blessés du FLN. |
ORAN, 5 JUILLET 1962 Jean Monneret (190 pages, 17 ) |
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