dans le rôle du fauteur de troubles |
octobre 2014
On lisait : « Alors que le régime du Président Paul Biya a verrouillé le jeu électoral et consolidé son emprise, la vie politique est anémiée, le mécontentement social se généralise et de nouvelles menaces sécuritaires émergent. La combinaison des menaces externes (Boko Haram et la crise centrafricaine) et de linsatisfaction interne constitue un cocktail déstabilisateur ». Certes, il nous apparaît difficile de contredire les conclusions de lICG dans ce rapport. Néanmoins, dune part, ce que nous pouvons dire du Cameroun, nous pourrions le dire de beaucoup de pays dAfrique. Dautre part, que des journalistes dressent ce type de bilan est normal : ils sont dans leur rôle. Mais quune structure de réflexion comme lICG le fasse, cela relève de larrogance et de la faute politique. Pire même, à un appel au désordre car la population pourrait bien prendre ce rapport pour une mobilisation en faveur de la « Révolution ». Et là, on touche linadmissible, car il faut savoir qui est derrière lICG. Rappelons quelques éléments. Créée en 1995 sous forme dONG (organisation non-gouvernementale), cette structure est didéologie pan-atlantique et dominée par des personnalités américaines, ou proches des Américains, comme Morton Abramowitz, George J. Mitchell, Mark Malloch Brown, Wesley Clark, Javier Solana, ancien patron de lOTAN, ou George Soros. Plusieurs dentre eux siègent aussi à la Commission Trilatérale, au Groupe de Bilderberg ou/et au CFR (Council on Foreign Affairs). Soros occupe une place dautant plus importante dans cette ONG que, derrière les États-Unis et plusieurs États européens, il participe au financement de lICG au travers de son réseau dinfluence, l « Open Society ». Or, faut-il savoir, lICG se targue doeuvrer « pour la prévention et la résolution des conflits ». Soros, comme en atteste ses propos officiels, serait complètement sur cette ligne idéaliste. Pourtant, on le voit, avec lOTAN, Soros a été lun des provocateurs de la guerre civile en Ukraine (1). Quant à son sens moral, on sait ce quil vaut. En septembre 1992, pariant sur la chute de la livre sterling en vendant à découvert (2) pour dix milliards de cette monnaie, il força la Grande-Bretagne à sortir du système monétaire européen, provoquant une crise grave pour le pays. Au passage, il empocha plus dun milliard de dollars de profit. Ce petit jeu, il la répété dans dautres pays, sans se préoccuper des pertes infligées aux petits épargnants. Autre preuve de sa haute moralité, Soros se bat aujourdhui autour de la dette de lArgentine... pour faire un peu dargent, au risque denfoncer un peu plus ce pays dans la crise. Il en est du mondialisme comme des affaires de Soros : cest bien pour la petite minorité qui est du bon côté du manche. Pas pour les pauvres diables qui vivent dun salaire ou dune retraite. (1) Voir, larticle : « Guerre
de position en Ukraine ». et «
Ukraine, notre analyse se confirme ».
Il faut se demander quelles raisons ont les amis de Soros pour déstabiliser ce pays. |
Georges Soros finance
la campagne pour la dépénalisation de lusage
de marijuana En 2010, par exemple, il a versé un million de dollars pour soutenir un referendum en Californie afin de légaliser la consommation de marijuana. Il nest pas le seul millionnaire à agir dans ce sens. Irwin Jacobs, Peter Lewis et Sheldon Adelson, en outre financier des campagnes électorales de Benjamin Netanyahou, soutiennent eux aussi la dépénalisation de lusage de cette drogue. Cette volonté de dépénaliser lusage de la drogue nous rappelle le roman dAldous Huxley, « Le Meilleur des mondes »*. La société, mondialisée, y est divisée en castes prédestinées par la naissance et allant des Alpha aux Epsilon. Les Alpha et les Bêta appartiennent aux castes supérieures. Pour éviter les conflits et donner à tous un sentiment de bien être, le pouvoir distribue gratuitement du Soma, une drogue réputée sans effets néfastes. Ce nest pas la seule ressemblance avec la société que certains rêvent de nous imposer. Dans « Le Meilleur des mondes », les femmes ne donnent plus naissance aux enfants. Ces derniers naissent en laboratoire. Une méthode qui fait de la procréation médicale assistée (PMA) et autres manipulations pratiquées par certains médecins des sortes de prémisses de la société imaginée par Aldous Huxley. Mais ne devrions-nous
pas plutôt dire société pressentie quimaginée
? Il y a tant de coïncidences entre son récit et
la réalité qui sannonce aujourdhui
quil faudrait presque parler de prémonition, voire
dinitiation à un plan. Cela fait du « Meilleur
des monde » un livre à lire ou à relire
en réfléchissant. |
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