En novembre dernier, nous avions publié une analyse démontrant qu'une lettre " attribuée à Zawahiri et adressée à Zarqaoui rendue publique le 11 octobre 2005, " était un faux. " The Center on Islam, Democracy and the Future of the Muslim World " (Centre sur l'Islam, la Démocratie et le Futur du Monde Musulman) a tenté de démonter nos arguments sur huit pages. Sans nous faire douter de nos conclusions : cette lettre ne pouvant pas avoir été écrite par Zawahiri. Mais il y a plus étonnant. Quand nous reconnaissons nos arguments pris un par un et que la plupart n'ont pas été évoqués avant nous par d'autres analystes, nos censeurs ne citent à aucun moment le nom de notre site. Comme s'ils craignaient de nous faire de la publicité. Tombant dans le comique, nos contradicteurs vont jusqu'à nous qualifier " de site généralement admis comme reflétant les positions d'Al Qaïda. " Nous avons compris, nous commençons à déranger. Mais qui ? En fait, le Centre auteur de cette critique, si préoccupé par le bien des musulmans, travaille sous la protection de l' " Hudson Institute. " Cette structure, fondée en 1961, est un " think tank " de néo-conservateurs américains, un centre de réflexions travaillant sur la politique internationale et la sécurité. Autre détail, Lewis Libby, ancien chef de cabinet du Vice-président Richard Cheney, a trouvé refuge au Hudson Institute depuis son limogeage pour faute professionnelle. Son salaire est évalué à 160 000 $ par an. Enfin, les deux auteurs du texte, Shmuel Bar et Yair Minzili, sont Israéliens. Le premier est chercheur au Centre Herzliya, au nord de Tel-Aviv. Le second est universitaire. |
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