LA SOLUTION
AUX DÉPLACEMENTS MASSIFS
DE DÉSESPÉRÉS D’AFRIQUE

juin 2015

 

Le 12 avril, une embarcation transportant 550 migrants coulait au beau milieu de la Méditerranée. 400 personnes mourraient noyées. Le 19 avril, le même drame se répétait. Cette fois, 800 migrants mourraient. Le lobby des chantres de la migration massive montait au créneau, invoquant une prétendue responsabilité des pays européens. Sans attendre, Peter Sutherland, représentant des Nations Unies pour les migrations internationales, promettait 20 000 clandestins mourrant dans les mêmes conditions d’ici la fin de l’année si nous n’ouvrions pas toutes grandes nos portes. Nous avons souvent évoqué le rôle de maître de cérémonie joué par Sutherland dans le système mondialiste. Cet Irlandais, ancien commissaire européen, a été en outre directeur de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) et exerce encore comme directeur à la banque Goldman Sachs. Il fait aussi partie de la direction des clubs mondialistes connus de nos lecteurs : le Groupe de Bilderberg, la Commission Trilatérale et le CFR (Council on Foreign Affairs) pour ne parler que des principaux (1). Pour Sutherland, il n’y a qu’une seule solution : recevoir en Europe tous ces désespérés qui fuient leurs pays. L’action de ce personnage met en évidence la volonté des cercles mondialistes de noyer nos pays sous les migrations. Aussi, quand Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, approuvé par plusieurs gouvernements (2), reprend l’antienne de Sutherland et veut imposer des quotas de clandestins à chacun de nos pays, nous avons toutes les raisons de dénoncer une trahison. Certes, nous ne sommes pas sans compassion quand des hommes et des femmes sont prêts à risquer leur vie poussés par la nécessité. Mais la réponse suggérée par Sutherland et ordonnée par Juncker est-elle la bonne?

D’abord pour ces malheureux, est-ce la meilleure solution ? Sans préparation à la vie dans nos pays, souvent sans diplôme, de plus parlant mal ou pas du tout nos langues, ils vont survivre exploités par des employeurs peu scrupuleux, se logeant dans des taudis loués à prix d’or et souffrant l’exil loin de leur terre natale.

Et pour nous, les recevoir à brassées est-il fiable ! La France, en particulier, fait face à un cycle de chômage croissant. Ces réfugiés représentent une concurrence pour la main d’oeuvre nationale et favorisent la baisse des salaires. Acceptant souvent des tâches physiquement dures ou des emplois qui répugnent à nos concitoyens, ils tirent la rémunération de ces emplois vers le bas quand il faudrait au contraire relever celle-ci. En effet, faute de trouver des employés pour le service des poubelles ou la plonge dans les restaurants, les entreprises n’auraient que le choix de mieux payer ces tâches, les rendant ainsi plus attrayantes. Le chômage baisserait d’autant, des Français présentant leur candidature.

Ajoutons que recevoir ces gens coûtent cher à la communauté nationale : ils sont en effet soignés gratuitement et, recevant l’asile politique, bénéficient d’aides financières et de logements gratuits. En outre, même si ce n’est pas le cas pour tous, on compte parmi eux nombre de délinquants qui se fondent dans la masse des migrants économiques, posant problème pour notre sécurité. De plus, pour notre culture, la progression constante du nombre de musulmans, formant le gros de ces troupes de migrants, représente un danger. Devenant la majorité, ils pourraient, par référendum, remettre en question nos traditions, nos références et nos valeurs, donnant à notre pays un visage dans lequel nous ne le reconnaîtrions plus.

Pour terminer, rappelons qu’Ayman Al-Zawahiri, actuel chef d’Al-Qaïda, a déjà donné l’ordre en 2011 à certains de ses hommes de se mêler à ces migrants pour pénétrer en Europe et y constituer des réseaux terroristes (3).

Alors que faire ? Nous avons besoin d’une solution humaine, compatible avec nos intérêts, comme avec ceux de ces migrants et des pays d’où ils viennent. Pour cela, il faut d’abord identifier les causes de ces migrations sauvages.

Elles sont au nombre de deux principales : la gouvernance tyrannique et la guerre, d’une part, des situation économiques invivables d’autre part.

Pour les gouvernances tyranniques et la guerre, il faut bien voir là la preuve que nous ne pouvons pas nous désintéresser des autres pays sous prétexte de leur éloignement, pratiquant un repli sur nous-mêmes. Les conséquences nous touchent en effet directement. À la communauté internationale cependant, au sein des Nations Unies, de gérer cet aspect des choses.

Il n’en est pas de même du volet économique. L’urgence d’une intervention est d’abord manifeste. Instruction insuffisante, manque d’infrastructures, carences d’autofinancements et corruption galopante génèrent des situations de crises endémiques.

Or, laisser la haute main sur le lancement économique de ces pays par les infrastructures internationales en cheville avec les banques de Wall Street (4), reviendrait à livrer l’Afrique au pouvoir mondialiste. Autrement dit à rendre inéluctable la soumission de la planète à son gouvernement.

Voilà pourquoi nous proposons la mise en place d’un plan de sauvetage des pays d’où viennent ces migrations sauvages par les États développés dont ils sont les plus proches. Pour l’Afrique francophone, la France restée très liée à cette région du monde.

Beaucoup vous diront que c’est du colonialisme, quand il s’agit de coopération et d’humanité. D’autres, à l’inverse, qu’ils refusent l’idée d’aider des pays qui ont voté pour leur indépendance. Faut-il leur rappeler que le lien entre nous et nos anciennes colonies africaines n’a jamais été rompu.

En outre, nous avons tout à gagner en asséchant les causes de migrations sauvages déferlant sur nos côtes.

Une intervention économique n’est du reste pas vouée à être à fonds perdus. D’abord parce que l’Afrique porte 37% des terres arables de la planète et que 60% de ces terres ne sont pas cultivées. Ensuite parce qu’elle recèle dans son sous-sol une richesse minière extraordinaire. Elle détient du pétrole, du charbon (5ème producteur mondial), de l’uranium (15 à 20% de la production mondiale), du cobalt (5ème producteur mondial), du cuivre, de l’or (4ème producteur mondial), des diamants (1er producteur), des pierres précieuses, du coltan (60 à 80% des réserves mondiales) (5).

Souvent cette richesse est confisquée par des pouvoirs africains peu scrupuleux (le pétrole au Gabon, au Congo ou en Algérie), des trafiquants (l’or du Mali, les diamants de RDC, le coltan du Kivu), des multinationales liées aux structures mondialistes qui détournent les revenus des pays africains en collusion avec les gouvernements en place (le cuivre de RDC). Résultat, sur un continent potentiellement riche, les populations sont paupérisées et voient dans l’exil leur seule chance.

La situation n’est pas près de changer. En raison des richesses décrites plus haut, de nouveaux prédateurs arrivent en Afrique. La Chine et certains pays arabes comme le Qatar se sont lancés dans de vastes opérations financières pour acheter des terres et prendre le contrôle des ressources minières, dépossédant ainsi les Africains.

Il serait pourtant possible d’inverser le phénomène. Déjà, on pourrait envisager un programme d’envergure destiné à transformer l’Afrique en grenier à blé et à riz des pays en situation de déficit alimentaire. Paradoxe, d’abord pour nourrir les Africains. Ensuite afin de générer des emplois et d’approvisionner les budgets des États. Il faut pour cela, dans certaines régions, des programmes de défrichage, dans d’autres, des travaux d’irrigation. Mais de préférence en recourrant à la main d’oeuvre humaine plutôt qu’en utilisant systématiquement de gros équipements.

Ensuite, il faudrait revoir les contrats passés entre les États et les multinationales. Quand il y a abus ou corruption, les accords seraient réécrits, les profits reversés à ces mêmes États (6). C’est une véritable Cour des comptes dont l’Afrique a besoin ! Enfin, la lutte contre les trafiquants devrait être accentuée, on devrait dire lancée, trop peu étant fait dans ce domaine. Au Mali, par exemple, les réseaux mafieux sont en cheville avec les terroristes de l’AQMI, au Kivu, ils sont la cause principale de la guerre.

Encore tout cela ne servira-t-il à rien si, d’une part, les infrastructures ne sont pas développées, de l’autre l’éducation généralisée.

Comment en effet assurer le transport des productions avec des routes insuffisantes et défoncées, des chemins de fer quasi inexistants, en particulier en Afrique francophone ? Comment assurer le développement avec des accès limités à l’énergie électrique ?

Quant à l’éducation, c’est un drame au niveau continental. Soyons honnêtes, nous en sommes en partie responsables. En effet, à l’époque coloniale, pour ne parler que de la région francophone, nous n’avons scolarisé qu’une minorité d’enfants indigènes (7). Néanmoins, si aujourd’hui l’accès à l’école est généralisé, la qualité de l’enseignement est très médiocre. Dans certains pays, un détenteur du baccalauréat a à peine le niveau d’un BEPC.

Résultat, d’après l’UNESCO, le taux d’accès à l’enseignement supérieur n’est que de 6% en Afrique, contre 13% dans la partie sud de l’Asie et 72% en Europe et en Amérique du Nord. Aussi l’Afrique manque-t-elle de cadres et même de personnel de base dans tous les métiers.

Pour toutes ces raisons, elle a besoin d’un vaste plan de restructuration. Les moyens existent. Pour faire court, nous pensons à une synergie entre la France, dans les régions francophones, les entreprises de notre pays, à condition qu’elles y trouvent un profit, et les ONG compétentes. L’argent existe aussi : il a du mal aujourd’hui à se placer. D’autre part, la Banque mondiale et le FMI ont été créés à cette fin et non pas pour servir de manière occulte les intérêts des multinationales.

Dans un tel projet, nous, Français, aurions aussi tout à gagner :

1/ Retrouvant dans leur pays travail et espoir, les populations africaines ne se déverseraient plus sur nos côtes.
2/ Nous pourrions fournir à l’Afrique les compétences qui lui manquent réduisant ainsi le taux de chômage chez nous.
3/ Ce regain d’activité engendrerait la croissance de nos entreprises et relancerait notre économie.
4/ L’espace africain francophone n’ayant pour langue de travail et d’échange que le français, c’est un marché en pleine expansion qui nous serait ouvert pour l’avenir.

En outre, servant les intérêts des Africains tout en assurant les nôtres, nous appuyant sur cette complémentarité indispensable, nous ferions une action positive, pour ne pas dire une « bonne action ».

Notes

(1) Voir notre article, « Itinéraire d’un requin du mondialisme »
(2) Par la bouche de Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, les autorités françaises ont d’abord soutenu l’idée des quotas. Puis, craignant le mécontentement d’une opinion nationale de plus en plus sensible sur le sujet, Manuel Valls a proposé la mise en place « d’un système de répartition temporaire ». En fait, des quotas mais sous une autre appellation.
(3) Nous tenons cette information d’un contact proche des Taliban en Afghanistan.
(4) Nous pensons à ces banques, comme la Goldman Sachs, qui sont le pan financier du mondialisme. Nous voyons bien le noeud gordien qui relie immigration sauvage, mondialisme et finance internationale.
(5) Le coltan entre dans la fabrication des téléphones portables. C’est devenu un minerai stratégique.
(6) On comprend mieux la relation entre pauvreté des populations africaines et mondialisme quand, par exemple, on sait le vicomte Étienne Davignon, membre du comité directeur du groupe de Bilderberg, détenant des intérêts très importants dans l’exploitation minière de la RDC.
(7) Certes, la scolarisation, si elle avait été rendue obligatoire pour les populations indigènes, aurait obéré nos finances. Néanmoins, on mesure là l’hypocrisie de la République entre les faits et ses principes, l’égalité des hommes et l’école proclamée pour tous par Jules Ferry entre 1879 et 1980.

 

 

 

Trois clandestins, chassés d’Israël, sont exécutés en Libye par Daech

L’information provient du journal israélien Yedioth Ahronoth du 30 avril dernier. Trois Érythréens chrétiens, entrés illégalement en Israël et détenus dans un camp, invités à quitter le pays se sont retrouvés en Libye pour rejoindre l’Europe. Là, capturés par Daech (l’État islamique), ils ont été exécutés. On les voit sur une vidéo de propagande islamiste, avec 13 autres condamnés chrétiens, en tenues oranges pour singer l’accoutrement des détenus de Guantanamo.

Le Yedioth Ahronoth concentre son article sur le cas de l’une de ces trois victimes dont un membre de la famille est toujours en Israël : Kidane. Contrairement aux dires de la presse occidentale, il ne s’agit pas d’Éthiopiens mais bien d’Érythréens.

Kidane, donc, était entré en Israël par l’Égypte en 2007. Il trouva d’abord de petits boulots pour survivre jusqu’à ce que, l’année dernière, il soit arrêté par la police et envoyé dans un camp de rétention à Holot, dans le sud du désert du Néguev.

Certes, le régime de Holot n’est pas tout à fait celui d’une prison. Par exemple, les « retenus » peuvent sortir « en ville », mais ils doivent être de retour à une heure fixe avant la nuit. Précisons quand même : la ville la plus proche se trouve à une heure de route du camp.

À Holot, les étrangers en situation irrégulière peuvent être retenus pendant 20 mois sans autre forme de procès. Un choix leur est proposé : ou bien ils acceptent de partir pour un pays africain avec lequel Israël a passé des accords, comme l’Ouganda et le Rwanda, ou ils sont envoyés à la prison de Saharonim, réservée aux immigrés clandestins et située elle aussi dans le sud du Néguev.

Beaucoup, comme Kidane, acceptent le marché pour échapper à la détention. Israël a en effet imaginé ce subterfuge pour pouvoir se débarrasser des clandestins.

Beaucoup ne sont pas expulsables vers leurs pays d’origine où ils seraient en danger de mort en raison du système politique. C’est le cas de l’Érythrée et du Soudan où l’État juif, conformément aux règles internationales, ne renvoie pas les ressortissants. Il a donc passé des accords avec des pays africains « amis », largement rétribués pour accepter de recevoir ces personnes encombrantes pour Israël, comme l’Ouganda ou le Rwanda.

L’autorité israélienne communique sur ce sujet, disant qu’elle ne veut pas « mettre en danger l’identité juive de l’État hébreu » en laissant s’installer des non-juifs. On imagine ce que cela nous vaudrait en France que d’invoquer la protection de l’identité française pour refuser des clandestins. Le CRIF ne serait pas le dernier à nous accabler.

Kidane a accepté le marché des Israéliens. Ils l’ont envoyé en Ouganda. Là, il a vite compris que le statut de réfugié politique promis ne lui serait jamais octroyé. De plus, se retrouvant à survivre dans l’un des pays les plus pauvres de la planète, il décida de tenter à nouveau sa chance.

Un beau matin, il jeta son balluchon sur l’épaule, prenant la route du Soudan avec la ferme intention de rejoindre l’Europe. Toujours déterminé, il arriva en Libye où il s’est retrouvé en prison. Puis, semble-t-il, cette dernière a été attaquée par les hommes de Daech, les détenus triés selon leur appartenance confessionnelle et les chrétiens exécutés. Ainsi Kidane est-il mort.

Dans cette triste affaire, il convient d’insister sur deux points. D’une part, si nous ne nous employons pas à développer l’Afrique, nous ne parviendrons jamais à tarir les flux migratoires venant du sud de la Méditerranée. D’autre part, en dépit de ses excès le système israélien permet de laisser remonter des informations qui lui sont défavorables. On ne saurait le dire de tous les pays de la région.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

 

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