jouent aux écolos |
mars 2010
« Il »
a 31 ans et a décidé de sauver la planète.
« Il » va bientôt quitter San Francisco
à bord dun catamaran de 20 mètres du nom
de Plastiki. « Il » a choisi de fabriquer
son bateau avec des bouteilles en plastique « recyclées
». « Il » sest donné
pour mission de promouvoir lusage des matériaux
recyclables et de sensibiliser les « terriens »
à lexistence dune vaste plaque de déchets
accumulés par les courants océaniques dans le Pacifique
nord. Il sappelle David de Rothschild, fils de Sir Evelyn
Rothschild, de la branche britannique de la famille. En 2005,
il a créé « Adventure Ecology »,
une ONG, comme on dit, qui associe lécologie à
grand spectacle au caractère ludique de laventure
sportive. En gros, tout pour plaire ! Chez les Rockefeller, on
va plus loin... On sait, quen réalité, à la fin du XIXème siècle, John D. Rockefeller, fondateur de la lignée, senrichissait en extrayant du pétrole. On ne peut pas avoir activité moins écologique. Située à Manhattan (ville de New York), luniversité fondée et financée par la famille, et portant en toute humilité son nom, donne aussi avec outrance dans lécologie. Ainsi, sur 115 sujets présentés sur son site Internet, pas moins de 108 évoquent la préservation de lenvironnement. Étonnant pour un lieu détude consacré à la recherche médicale et scientifique ! Neva Rockefeller-Goodwin a même consacré sa vie à la cause écologiste. Fille de David Rockefeller (2), elle a fondé le « Global Development and Environment Institute » ou GDEA (Institut de Développement global et denvironnement), dont lune des deux principales activités est létude du réchauffement climatique supposé dorigine humaine. Parmi la trentaine de pourvoyeurs de fonds du GDEA, figurent les noms du « Rockefeller Brothers Fund » et de la Fondation Rockefeller, deux fondations à vocation caritative qui versent des fonds aux organismes oeuvrant dans des directions souhaitées par « la » famille. On est jamais mieux servi que par soi-même nous dira-t-on. Lintérêt des Rockefeller
pour lécologie se voit néanmoins confirmé
auprès dautres organisations de la mouvance. Ainsi,
Greenpeace, connu pour ses opérations spectacles contre
le nucléaire ou la chasse aux baleines, reçoit-il
régulièrement des dons du Rockefeller Brothers
Fund ou de la Fondation Rockefeller. Selon la base de données
de « Green Tracking Library », ces
deux organismes ont donné à Greenpeace, 20 000
$ en 1996, Autre exemple, la branche américaine
des Amis de la Terre (Friends of the Earth).
En 2004, cette structure a reçu Pour le coup, néanmoins, notre vision cartésienne des choses est déstabilisée. En effet, Friends of The Earth a participé à une campagne anti Exxon-Mobil en 1999, allant jusquà verser 40 000 $ à cette fin. Quant à Greenpeace, il figure en bonne position, lui aussi, dans lopération contre Exxon-Mobil. Or, Exxon-Mobil, nest rien dautre que lune des compagnies nées du démantèlement, en 1911, de la Standard Oil, la société pétrolière fondée par John Davison Rockefeller (1839-1937), larrière grand-père de lactuel David Rockefeller (né en 1941). A moins de croire les Rockefeller suffisamment bêtes pour se tirer dessus, on comprend quil sagit là dune stratégie. Versant de largent à un groupe travaillant contre leurs intérêts, ils en prennent partiellement le contrôle. Par ce biais, il ne sagit pas, pour eux, dannihiler toute action de leurs opposants, mais de sassurer que les initiatives de ces derniers ne représentent pas un danger mortel pour les entreprises de la famille Rockefeller. Il sagit, de sauver les apparences de la démocratie tout en en contrôlant le jeu. Mise en place par les zélateurs dun pouvoir mondialiste, cette stratégie hégémonique met en danger notre liberté. Elle présente néanmoins une faiblesse : éventée elle ressemble trop à un double jeu pour ne pas susciter méfiance et rejet. Voilà pourquoi il faut en parler !
(1) Sans répéter les mêmes
informations à longueur darticle, rappelons que
les Rockefeller ont bâti leur fortune dans le pétrole
à partir de 1870. Leur compagnie, Standard Oil, en raison
de sa position hégémonique, a été
démantelée par le pouvoir politiques. Les Rockefeller
ont alors continué darrondir leur fortune en devenant
banquiers. Aujourdhui, la famille est la pierre angulaire
de lactivisme mondialiste à travers des institutions
comme le groupe Bilderberg, la Trilatérale,
le CFR etc... |
Le 15 février 2010, cétait Claude Allègre qui sexprimait dans les colonnes du Figaro, parlant de son livre « LImposture climatique ». « Imposture, en effet dit-il, que daffirmer -- et sur quel ton ! quon peut prévoir, quon sait prévoir le climat quil fera dans un siècle ». « On décrit à lenvi, poursuit-il, ces « réfugiés climatiques » des îles du Pacifique, de locéan Indien ou du Bengladesh alors que tous les phénomènes observés là-bas sont, en réalité, dorigine géologique ». Comme nous, il évoque la propagande sur le changement climatique qui « a permis, par exemple, à la fameuse banque Lehman Brothers, via les « droits à polluer » ou lempreinte carbone, de senrichir de plusieurs centaines de millions de dollars... » Puis il ajoute : « Il est temps que chacun mesure le degré de spéculation et le business lucratif auquel a donné lieu le sommet de Kyoto ». Même son de cloche dans un article de « Détective » daté du 20 janvier 2010. Etienne Tellier écrit dans une enquête sur deux pages : « La température a baissé jusquen 1975, puis elle est remontée jusquen 1998 avant de chuter à nouveau ». Il va plus loin : « Pendant le boom économique de laprès-guerre, dit-il, de 1945 à 1975, les températures diminuaient alors que les usines tournaient à plein régime. Et ce nest quen 1975, date du début dune crise économique sans précédent, alors que les productions industrielles connaissaient un ralentissement brutal, que les températures repartaient à la hausse... » Lire aussi: Les crédits carbone, nouvelle "bulle" financière |
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