Chef d'Al-Qaïda pour la région de Bagdad "L'industrie de la mort " |
Manaf al Raoui
Petite mise en perspective. On peut remettre en question la valeur d'une interview réalisée auprès d'un détenu. Certains vont même jusqu'à l'estimer contraire à l'éthique journalistique. Les médias les mieux établis, comme la BBC, se sont pourtant livrés à cet exercice. D'autre part, ne pas faire appel à cette possibilité reviendrait à se priver d'une source d'information. Il suffit, croyons-nous, d'une part pour l'auditeur ou le lecteur, de garder en mémoire la situation de dépendance juridique de la personne interviewée. D'autre part de ne pas accepter que le document réalisé puisse servir afin d'alourdir la condamnation de cette dernière. Le journaliste a relativement bien conduit l'entretien. Nous lui reprocherons cependant de ne pas se mettre suffisamment à la portée de son interlocuteur. En outre, nous aurions aimé savoir où ce dernier a été éduqué et, surtout, quand il est rentré en Irak, sa biographie le disant né à Moscou. Une vieille habitude de journaliste de la guerre froide nous colle encore à la peau. Le profil psychologique de Manaf Al-Raoui surprend. Il ne correspond pas aux deux profils habituels : celui du fou de guerre proférant des " Allah ou akbar " à longueur de conversations ou celui du prédicateur retors aux yeux de braises. Primaire, lourd même, il a du mal à conceptualiser ses motivations. Manquant de profondeur de réflexion, il se retranche sur des convictions simples. Pris dans ses contradictions, il ne parvient pas à expliquer sa démarche. Par exemple, il se révèle incapable de donner une justification aux attentats perpétrés contre des civils. Sa relation à la mort demeure par ailleurs ambiguë. Interrogé par le journaliste sur l'éventualité de finir sa vie en kamikaze, il répond : " Je n'ai pas cette disposition ", accompagnant ses propos d'un sourire difficile à interpréter, de la part d'un organisateur d'attentats suicides. Du reste, il avoue ne pas être prêt à mourir exécuté, conformément au jugement prononcé. Dans l'organisation d'Al-Qaïda en Irak, Al-Raoui occupait officiellement la position de gouverneur de Bagdad pour l'insurrection. Ce titre prestigieux cache mal la modestie de ses fonctions. Il ne faisait que recevoir les ordres d'attentats du chef d'Al-Qaïda pour l'Irak, Abou Ayyoub Al-Masri, (photo) et les transmettaient à l'échelon inférieur, les exécutants.
Abou Ayyoub Al-Masri, comme l'indique son nom, en réalité un pseudonyme, vient d'Égypte. Son prédécesseur, Abou Moussaab Al-Zarkaoui, était pour sa part jordanien. Les deux derniers chefs d'Al-Qaïda en Irak n'étaient donc pas irakiens. En outre, comme le confirme Al-Raoui, " il y avait des Irakiens, des Syriens, des Saoudiens et des Yéménites " parmi les kamikazes. Enfin il l'avoue, il disposait de grosses sommes d'argent pour réaliser les attaques, chacune d'entre elles représentant un budget de 100 à 150 000 $. Or les fonds ne manquaient pas et, comme les kamikazes, transitaient par Mossoul, dans le nord de l'Irak et sur la route de la frontière syrienne. Tous ces éléments tendent à prouver que les groupes d'Al-Qaïda ne jouissent que d'un très faible soutien en Irak. Le mouvement, pour perdurer dans ce pays, dépend des kamikazes, des cadres et de l'argent importés de l'étranger. Cette carence du soutien de la population
locale est compensée par un haut degré d'organisation
: d'abord dans la répartition des missions, chacun se
limitant à une tâche, ensuite dans la discipline
imposée et enfin dans le cloisonnement entre le commandement
supérieur et la base. Al-Raoui, par exemple, n'a
jamais rencontré son chef, Abou Ayyoub Al-Masri,
sinon au cours des combats de Falloujah, il y a six ans.
Autre exemple de précautions très " professionnelles
", Al-Raoui confesse ne jamais avoir communiqué
par téléphone et ne même pas en avoir un.
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Rima Salha (présentatrice) : Manaf Al-Raoui, responsable d'Al-Qaïda de la région de Bagdad, un homme mystérieux dont l'arrestation a permis de localiser Abou Ayyoub Al-Masri et Abou Omar Al-Baghdadi. Nous allons découvrir qui est cet homme, Al-Arabiya a eu une interview exclusive avec lui en prison.
Journaliste: Chers auditeurs nous allons vous présenter
une interview d'un émir d'Al Qaeda, responsable du district
de Bagdad. (NDT : à Al-Raoui) Tout d'abord, présentez-vous
à nos auditeurs et dites-nous quand vous avec commencé
vos activités en tant qu'émir dans l'organisation
(NDT : d'Al-Qaïda)? Q : Quelle
était alors votre mission ? Q : Que
faisiez-vous avant la chute de Saddam ? Q : Apparteniez
vous à un parti politique? Q : Comment
en êtes-vous venu à l'action militaire? Q : C'est
à dire piéger des lieux publics ou poser des explosifs
parmi la population et tuer des gens innocents, selon vos principes,
parce que ces gens sont des koufar (2)? Q :
Ensuite. Q : Quand
était-ce ? Q : Comment
avez-vous repris votre action? Q : Aviez-vous
fait sa connaissance en prison ? Q : Donc
vous vous êtes mis d'accord, une fois libérés,
de travailler ensemble ? Q : Qui
était le responsable de Bagdad ? Q : Abdelwahed
était l'émir de Bagdad. Q : Comment
êtes vous devenu émir? Q : Oui
! Q : Qui
vous a nommé émir de Bagdad ? Q : Quand
est-ce que vous les avez rencontrés et comment ? Q :
Abou Hamza c'est Abou Ayyoub ? (4) Q : Donc
après votre sortie de prison vous ne les avez pas rencontrés. Q : Il
vous a nommé émir sans vous rencontrer ! Q : Comment cela s'est-il passé ? A qui avez-vous prêté allégeance ? MANAF AL-RAOUI : A ceux qui étaient en place. Q : Est-ce
que vous élaboriez vous-même les plans d'attaques
menés à Bagdad ? Q : Comment
receviez vous ces ordres ? Q :
Par courrier écrit. Q : Par
exemple ? Q : Vous
ne savez pas qui en est l'auteur ? Vous devez bien le savoir
car chacun a sa méthode ? Q : Et
ils ne sont pas en relations avec Al-Qaïda ? Q : Comment
vous arrivait le courrier ? Q : Et
comment vous parvenait le financement ? Q : Avec
quelle fréquence receviez-vous cet argent : toute les
semaines, tous les mois? Q : Combien
dépensiez-vous à l'échelle du groupe avec
lequel vous travailliez ? Q :
Comment vous étiez le gouverneur de Bagdad ! Q : Approximativement. Q : C'est
à dire 100 à 150 mille dollars (5). Q :
L'argent vous était envoyé par courrier. Existait-il,
d'autres moyens ? Par exemple en vous faisant parvenir des biens
à vendre... Q : Durant
tout cette période vous étiez basé à
Bagdad. Avez-vous quitté Bagdad ? Q :
Avez vous mené des opérations à l'extérieur
de Bagdad ? Q : Avez
vous commis des assassinats ou simplement des attentats à
l'explosif ? Q : Que
voulez vous dire par secteurs ? Q : Ce
n'est pas vous qui donniez les ordres ? Q : Mais
si vous aviez des cibles précises, vous tuiez ces gens. Q :
Quelles ont été ces cibles ? Q : Qui
est Hareth al Obeidi ? Q : Pourquoi
l'avoir tué ? Q : De
qui ? Q :
Où l'avez-vous tué ? Q : Comment? Q : avec
silencieux ? Q : Il
s'est tué ? Q : Il
a tué Hareth al Obeidi à l'intérieur de
la mosquée ? Q : Le
député n'avait pas de garde de corps ? Q : Comment
choisissez vous la cible ? Selon quels critères ? Q : Donc
vous agissiez seulement sur ordre, s'il n'y a pas d'ordre, vous
ne bougiez pas. Q : Donc
vous suiviez strictement les ordres. Q : Revenons
aux attentats contre les ministères. Vous avez commencé
par les Affaires étrangères, non ? Q : Est-ce
que le ministre des Finances était visé en personne
? Q : Dans
vos correspondances, on ne vous expliquait pas pourquoi, par
exemple le ministère des Affaires étrangères,
était visé ? Q : Une
fois l'ordre reçu, vous l'exécutiez, vous ne présentiez
pas d'objection aux ordres? Q : Savez
vous combien de personnes sont mortes dans l'attentat contre
le ministère des Affaires étrangères? Q :
Après l'attentat vous ne regardiez pas les informations. Q : C'est
à dire après avoir mené une action vous
aimiez connaître le résultat. Q :
Que ressentiez vous en regardant les informations, quand vous
voyiez les gens, les enfants pleurer. Aviez vous le sentiment
d'avoir conduit une action juste ? Q : Je
ne vous demande pas ce que vous ressentez maintenant, mais avant,
quand vous commettiez les attentats. Q : Pourquoi
? Q : Ce
sont les mêmes sentiments que vous avez maintenant ? Q : Au
fil des actions menées, avez vous ressenti que les buts
avaient changé? Q : Oui,
en fonction des périodes. Q : Étiez-vous
derrière l'idée de ce changement. Q : Comment
cela a-t-il changé? Q : A
quelles nationalités appartenaient les commandos-suicides
? Q : D'où
venait la majorité d'entre eux ? Q : Ils
se présentaient à vous tous prêts à
commettre des attentats-suicides ? Q : Vous
ne les conditionniez pas ? Q : (NDT : incompréhensible).
Ils attendaient
beaucoup avant d'exécuter une action ? Q : Y
a-t-il des gens qui attendent aujourd'hui ? Q : Et
jusqu'au moment de votre arrestation ? Q :
Mais aujourd'hui, vous disposez de personnes prêtes pour
des opérations. Q :
Vous les appeliez par courrier ? Q : Où
se trouvaient-ils ? Étaient-ils à l'extérieur
des frontières ? Q :
Ils étaient prêts ! Il suffisait de les demander
et ils arrivaient? Q : faisiez-vous
partie des hommes prêts à commettre des attentats
suicides? Q : Pourquoi
? Q : Selon
votre entendement, l'idéologie que vous souteniez, ce
genre d'action, vous semblent-ils bons ? Q :
Vous voulez dire une étape religieuse ? Q : Pourquoi
vous ont-ils choisi comme gouverneur de Bagdad alors que vous
n'avez pas atteint cette étape ? Q : C'est
à dire vous faites seulement venir des gens pour se faire
tuer, se faire exploser et tuer d'autres gens... Q : Vous
faites venir des gens prêts à se faire sauter pour
tuer d'autres gens. Q : Quelle
est alors votre explication ? Q : Parlez-en.
Les gens qui nous regardent aimeraient bien entendre votre point
de vue. Q : La
justification religieuse, quelle est-elle ? Q : Au
cours de l'attaque contre le ministère des Affaires étrangères,
savez-vous combien de gens sont morts ? En avez-vous une idée
? Q : Vous
estimez qu'ils sont sur le champ de bataille. Q : J'aimerais
bien vous entendre. Q : Comment
procédiez vous pour chaque opération? Par exemple
concernant les attentats contre les ministères, combien
de temps la préparation a-t-elle pris, depuis la réception
des ordres jusqu'à leur exécution ? Par quels préparatifs
êtes-vous passé? Q :
Concernant l'attentat contre les ministères, combien de
temps s'est écoulé entre l'ordre et l'exécution
? Q : Chaque
opération demandait autant de temps ? Q : Savez
vous d'où vient le soutien financier? De l'intérieur
de l'Irak ou de l'extérieur ? Q :
On peut dire que vous vous autofinancez. Q : Quels
sont vos liens avec Al-Qaïda à l'étranger
? Q :
Vous n'en avez aucune idée ? Q : Vous
n'étiez pas au courant des courriers entre Al-Qaïda
à l'étranger et... Q : Oui. Q : Pas
de remerciements ? Q : On
ne vous disait pas cette action a été bonne ou
mauvaise, vous avez échoué ici ou là. On
n'évaluait pas votre travail ? Q :
Avez vous eu des opérations qui ont échoué
? Q : La
chaîne de télévision Al-Iraqiya ? Q :
Le but était de faire exploser le bâtiment d'Al-Iraqiya
de l'intérieur ? Q : Changiez-vous
les caractéristiques des voitures destinées à
des opérations, comme les plaques d'immatriculation ? Q : Donc
vous achetiez avec de faux papiers. Êtes vous marié,
avez vous des enfants ? Q :
Combien de femmes avez vous ? Q :
Est-elle en prison ? Q : Certains
kamikazes ont des familles, des femmes. Entriez-vous en contact
avec leurs familles? Q : Vous
vous occupiez seulement des affaires militaires ; Q : Est-il
arrivé que vous soyez obligé de rencontrer les
familles des kamikazes ? Q : Les
hommes du groupe avec lequel vous travailliez, sont-ils toujours
libres ? Q : Avez
vous vu les photos de Abou Ayyoub al Masri ou Abou Omar al Baghdadi
après qu'ils aient été tués? Q : (NDT
: Il montre les photos à Al-Raoui) Vous les reconnaissez
? Q :
Il avait été arrêté avant vous ? Q : Où
est ce que vous l'avez rencontré la première fois
? Q : Durant
la bataille de Falloujah. Q : Il
combattait? Q : Il
était responsable à l'époque ? Q : Avez
vous rencontré Abou Moussab ? Q : Combien
de fois l'avez vous rencontré ? Q : Il
combattait avec vous à Falloujah ? Q : Zarqaoui
(13). Q : Quand
l'arme était chaude, il n'a pas pu la porter. Q : Il
était fort ? Q : (NDT : Incompréhensible). Q :
Concernant Abou Ayyoub, vous avez combattu avec lui à
Falloujah. Il était alors un simple combattant. Q : Avez
vous une idée du châtiment que vous allez subir
? Q : Etes
vous prêt à cela ? Q : Vous
n'êtes pas prêt ! Q : Oui,
mais selon votre idéologie, la mort... Q : Vous ne souhaitez pas mourir ! Vous ne pensiez pas qu'un jour vous seriez capturé ou tué ? MANAF AL-RAOUI : Etre tué, oui mais je ne m'attendais pas à être arrêté. Q : Etiez-vous
prêt à être tué. Q : Avez
vous essayé de vous faire sauter ? Q : Portiez
vous des armes ? Q : Où
vous trouviez-vous en général ? Dans quels secteurs
? Q : Où
? Dans les mosquées ? Q : Dans
le quartier Al-Khadra' et non pas la zone verte ? (16). Q : Vous
êtes-vous rendu dans la Zone Verte ? Q : Comment
communiquiez-vous entre vous ? Par téléphone ? Q : Depuis
combien de temps n'avez-vous pas utilisé le téléphone
? Q : Et
vous n'avez pas de téléphone. Q : Comment
vous transmettiez-vous les informations ? Q : Où
avaient lieu les rencontres ? Q : Vous
n'aviez pas peur d'être reconnu ou arrêté. Q : Vous
alliez aux rencontres seul, ou accompagné ? Q : Les
ordres que vous receviez, vous les passiez aux autres. Q : Durant
ces rencontres vous aviez des discussions religieuses ou idéologiques
? Q : Combien
de temps durait ces rencontres ? Q : Selon
l'importance du personnage. Q : Avez
vous eu parfois des doutes, soupçonnant la personne que
vous rencontriez d'être suivie ou d'être vous même
surveillé? Q : Quand
avez vous senti le danger ? Q : Oui. Q : Avez-vous
hésité à réaliser une opération
ou ressenti un danger ? Q : Où
avez-vous été arrêté ? Q : Qu'alliez
vous faire ? Q : De
vos responsables, d'Abou Ayyoub, ou même de la base ? Q : Il
y a eu beaucoup d'arrestations dans vos rangs. Q : Pensez-vous
que des gens vous ont trahis ? Q : Et
vous n'avez pas changé vos méthodes de travail
? Q : Comment
vous avez été arrêté ? Vous avez été
suivi ou reconnu ? Q : Apparemment
le gouvernement vous surveillait depuis un moment et se basant
sur des aveux. C'est ce que j'ai entendu. Les enquêteurs
sont arrivés ainsi à vous. Vous ne le saviez pas
? Q : Quand
vous avez été arrêté au barrage de
contrôle, vous portiez de faux papiers, bien sûr
? Q : On
vous a arrêté tout de suite ? Q :
Comment Al-Qaïda attire-t-elle les recrues ? Des volontaires
viennent-ils à vous? Q :
Quelles méthodes utilisez-vous pour recruter ? Q :
Vous restez méfiant ? Q : L'action
peut-elle être fictive ? Q : La
personne qui mélangeait les produits explosifs, comment
s'appelle-t-elle ? Q : J'aimerais
que vous me le disiez. Q :
Vous le connaissez alors. Q : Vous
lui donniez directement des ordres ? Q : Mais
vous rencontriez cette personne. Q : Il
a été arrêté. C'est vous qui l'avez
dénoncé ? Q : Alors
c'est lui qui vous a dénoncé ! Q : Vous
ne savez pas ? Q : Vous
ne savez pas si c'est lui qui vous a dénoncé ? Q : Depuis
combien de temps étiez-vous installé dans le quartier
Al-Khadra' ? Q : Vous
avez une ou plusieurs maisons ? Q : Vous
vous déplaciez entre ces maisons en fonction des circonstances
? Q : Est-ce
qu'il y a eu des descentes de police sur vos maisons ? Q : Votre
famille était-elle au courant de vos activités
? Q : Votre
femme ne savait pas ? Q : Elle
ne vous demandait pas d'où venait l'argent ? Q :
Pourquoi ? Q : Vous
êtes en désaccord ? Q : Vous
vivez seul ? Q : Les
rencontres se passaient dans la maison? Q : Bien
sûr la maison a été fouillée. Du courrier
a-t-il été trouvé ? Q : Avant
de clore l'interview qu'aimeriez vous dire ? Q : Tout
à l'heure vous m'avez dit, je n'aime pas répondre,
commenter, à propos des familles mortes, des personnes
qui ont perdu des êtres chers suite à nos actions,
aux actions que vous avez dirigées. Avez-vous quelque
chose à leur dire? Q :
Ni négativement, ni positivement. Q : Peut-être
quelques paroles qui atténueraient le verdict à
venir. Q : Où
avez-vous été entraînés ? Q : Avez
vous voyagé en dehors de l'Irak ? Q : Avez-vous
servi dans l'armée ? Q : Vous
étiez déserteur ? Q : Quel
niveau d'études avez-vous atteint ? Q : Alors
vous auriez dû faire le service militaire. Q : C'était
réservé aux pistonnés ! Q : Vous
n'aviez pas de piston ? Q : Quelle
était la situation financière de votre famille
?
(1) Premier ministre sortant cherchant à
s'accrocher au pouvoir en dépit de son échec électoral,
Nouri Al-Maliki se fait là, semble-t-il, un peu de publicité.
Comment interpréter autrement la lourde insistance du
militaire ? |
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