CHRONIQUES
DU MONDIALISME

août 2016

Quand mondialisme et menace
de « réchauffement climatique »
se donnent la main pour faire
de l’argent

 

La grandeur d’âme des Rockefeller

Fin juillet 2016, la fondation des frères Rockefeller annonçait son intention d’investir pour un montant de 10 millions de dollars dans les énergies renouvelables en Afrique.

Suivez bien ! Nous n’avons pas dit « donner » 10 millions de dollars, mais « investir ». Ces 10 millions de dollars vont être investis auprès de la plateforme « Lekela Power » qui exécute et possède des projets de production d’énergies renouvelables, le plus souvent solaires, en Afrique.

Mais qui est Lekela Power ? C’est une société créée par « Actis » et « Mainstream Renewable Power ».

Actis est un fonds d’investissement créé en Grande-Bretagne travaillant sur les opportunités économiques dans les pays en voie de développement. Il dispose de 6 milliards de fonds.

Mainstream Renewable Power dit de lui-même : « Nous finançons et bâtissons des stations solaires et éoliennes à grande échelle. Nous vendons ensuite les actions à des organisations cherchant à s’assurer des revenus à long terme ».

En clair, avec Lekela Power, on est dans le business pur et dur. Mais pourquoi cet intérêt pour les pays en voie de développement, plus particulièrement ceux d’Afrique, manifesté par Lekela Power et les Rockfeller ?

La fondation des frères Rockefeller dit vouloir abandonner petit à petit ses intérêts dans le pétrole pour se tourner du côté des énergies renouvelables. D’où son investissement chez Lekela Power. Du reste, un autre fonds de ces richissimes héritiers, le « Fonds de la Famille Rockefeller », et non plus celui dit des « frères », annonçait le 23 mars dernier la vente de la totalité de ses actions ExxonMobil.

Les représentants de ce fonds allaient jusqu’à estimer qu’il n’y a pas « de justification saine » à l’extraction du pétrole quand les gouvernements travaillent à réduire les émissions de carbone. Devant tant d’altruisme, on se sent pris de vertige. Et pourtant !

D’abord, la fondation des frères Rockefeller fait beaucoup de bruit pour peu de chose : ses investissements dans les énergies fossiles ne représentent que 6% de son portefeuille. Ensuite, comme tout le monde l’aura remarqué, le pétrole n’est plus ce qu’il était. Il n’est pas fini mais le prix du baril a chuté et il est temps de trouver de nouvelles sources de profits.

Enfin, et c’est là, avons-nous découvert, la raison principale de la manoeuvre : « la marchandisation » du carbone à travers la taxe carbone. Nous avons déjà évoqué ce sujet, mais il est important de revenir dessus tant cette « marchandisation » tend à devenir le pivot de l’économie mondiale (1).

Du bon usage de la taxe carbone

En quelques mots : une taxe mondiale sur les émissions de gaz carbonique est en train d’être levée. Toute entité (être humain, entreprise, pays), productrice de gaz carbonique de par ses activités, disposera du droit de relâcher dans l’atmosphère un quota de ce gaz. Si elle dépasse ce quota, elle paiera la taxe carbone. Si elle est en dessous, elle disposera d’un « crédit carbone » qu’elle pourra revendre.

Les grandes banques, en particulier Goldman Sachs, s’intéressent à ce nouveau marché en voie de développement. Cette banque investit dans la propagande écologique et a placé certains de ses éléments au sein du WWF (2). Les différentes fondations Rockfeller, elles aussi cherchent à se donner une apparence d’écologistes propres sur eux (3).

Les investissements des Rockfeller sur le terrain des énergies renouvelables vont bien dans ce sens... Mais sans oublier le profit.

En effet, comme dit un peu plus haut, les crédits carbone seront revendus à qui le veut : des entreprises polluantes, voire des pays ou des institutions financières qui les revendront à leur tour. Les banques de Wall Street ont déjà décidé de créer une bourse (stock exchange) à Chicago qui, transformant les « crédits carbone » en produits financiers, permettra de spéculer sur leur valeur à la hausse ou à la baisse (4).

Et c’est là que point l’intérêt d’un continent comme l’Afrique. D’une part, la « signature carbone », c’est-à-dire la production de gaz carbonique par habitant y est basse en raison de la faiblesse de l’industrialisation et du nombre réduit de véhicules automobiles. Y investir permet de créer des liens avec les dirigeants afin de récupérer sous forme de constructions d’infrastructures les crédits carbone qui seront versés aux États.

D’autre part, et c’est le plus important, la production d’énergie renouvelable, permettra elle aussi de générer des crédits carbone que des entreprises comme Lekela Power revendront. C’est donc un business très lucratif qui s’annonce puisque doublement profitable.

L’affaire financière la plus juteuse
de tous les temps

Nous arrivons au point d’orgue de cette belle affaire.
Encore faut-il une structure, une administration internationale chargée d’évaluer les quotas, le montant des taxes et des crédits carbone. Un véritable système fiscal à l’échelle mondiale. Une organisation supra étatique en somme, l’instauration d’un gouvernement mondial dans sa forme administrative à la fin.

Quand des arguments aussi puissants que les intérêts financiers sont en jeu, on s’explique mieux l’insistance avec laquelle la presse à grand tirage et les hommes politiques ressassent la rengaine du réchauffement climatique.

Réel ou faux, lié ou non aux activités humaines, nous n’en savons rien tant les chiffres et les rapports se contredisent. En revanche, nous avons les preuves pour affirmer qu’un lobby de profiteurs, sous prétexte d’écologie, monte l’affaire financière la plus juteuse de tous les temps.

Or, sachez-le, l’argent ne viendra pas de nulle part. Les taxes carbones seront répercutées sur le prix des produits consommés ou/et sur la feuille d’impôts. Nous en serons victimes à deux titres, comme consommateur et comme contribuable. Nous le serons aussi en tant que citoyens, parce que le renforcement du mondialisme passe par une limitation de nos libertés.

Pour bien faire comprendre à nos lecteurs l’importance de ce que nous affirmons, il convient de se rappeler :

- John D. Rockefeller, le fondateur de la dynastie, avait créé la société pétrolière Standard Oil qui exerçait son négoce en situation monopolistique aux États-Unis. Il détenait la première fortune du pays.
- Son petit-fils,
David Rockefeller, a dirigé la Chase Manhattan Bank et l’empire industriel immobilier et industriel de la famille. Il a été à l’origine de la création de la Commission Trilatérale, du Groupe Bilderberg et a présidé le CFR (Council on Foreign Relations), les principaux cercles inspirateurs de la théorie mondialiste d’un gouvernement mondial.

Sommes nous des « complotistes » ou sont-ils des comploteurs ?

Notes

 

 

 

 

 

 

 

George Soros victime d’un piratage sur Internet


D’abord 200, puis 2800 pages sur la stratégie et les activités d’Open Society, l’ONG de George Soros , sont apparues le 8 juin puis le 13 août sur un site Internet créé pour la circonstance. Les informations ont été dérobées dans la partie sécurisée du site Internet de l’ONG.

Figurent dans le matériel publié par les auteurs du piratage des listes d’ONG qui soutiennent l’action d’Open Society. Des preuves aussi que Soros est un acteur prioritaire des « Révolutions oranges » qui ont éclaté en Europe de l’Est au cours des vingt dernières années. Mais, après tout, ce n’est qu’un secret de polichinelle !

Les soupçons, concernant les origines du piratage, se portent sur la Russie, très hostile aux méthodes et à la politique de Soros. Depuis novembre 2015, il est interdit aux citoyens et aux ONG russes d’accepter de l’argent de Soros et de ses structures.

Dans ce conflit, nous observons d’un côté les courants mondialistes à l’oeuvre avec les effets pervers que nous connaissons sur l’immigration de masse et la déstabilisation des États. De l’autre, une politique de plus en plus, non pas « nationaliste », mais « ultra-nationaliste » de Moscou.

Si certaines « Révolutions oranges », comme en Géorgie, avaient leurs raisons d’être, d’autre fois par les méthodes, en instrumentalisant une minorité de la population, comme en Serbie, elles ont ressemblées à des opérations de guerre menées de l’étranger.

Si dans nos pays nous devrions travailler à nous proté-ger des menées du mondialisme, convenons aussi qu’à l’échelle mondiale il s’inscrit dans un équilibre de for-ces avec ce qui ressemble à un retour à la guerre froide.

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
 www.recherches-sur-le-terrorisme.com

Retour Menu
Retour Page Accueil