BREVES DU MONDE

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Décembre 2011

Refus d’intégration
« Nous ne voulons pas d’une société où chacun est sommé de nier ses multiples appartenances culturelles, ethniques, religieuses, spirituelles pour se conformer à un moule républicain »
. Ces mots étaient écrits dans « Salam News », publication islamique, de décembre 2011.

Les Émirats s’assurent contre la révolution
Les Émirats ont levé un fonds de plus de deux millions d’euros pour aider leurs citoyens endettés à rembourser leurs dettes
. Cheikh Khalifa Bin Zayed, Président des EAU, a par ailleurs ordonné de doubler les salaires des employés de l’État dans les domaines de la Justice, de l’éducation et de la santé.

Turki Al-Faysal menace de doter l’Arabie Saoudite de l’arme nucléaire
Membre influent de la famille régnante, il a déclaré au nom du CCG
: « Nous sommes déterminés à faire du Moyen-Orient une zone exempte d’armes nucléaires... Cependant, si tous nos efforts et ceux du monde échouent pour convaincre Israël et l’Iran de renoncer à leurs armes de destruction massive, alors il faudra étudier attentivement toutes les options qui s’offrent à nous. L’une des options est d’acquérir ce type d’armes ». Démarche tout à fait légitime qui prouve à quel point nous nous trompons en fermant les yeux sur l’arme nucléaire détenue par Israël. Si nous voulons éviter la dissémination des armes de destruction massive au Moyen-Orient, il ne suffit pas de mettre la pression sur l’Iran !

Vague d’attentats contre les restaurants servant
de l’alcool à Tyr au Liban
Le 28 décembre, à Tyr, une bombe déposée devant le restaurant Tyros explosait vers cinq heures du matin
. Le propriétaire avait annoncé une soirée du nouvel an avec des danseuses et de l’alcool. Réparant les dégâts, il a répondu ne pas avoir l’intention d’annuler la fête. Deux autres établissements servant de l’alcool ont subi des attentats en quelques semaines : le restaurant Queen Elissa et le débit de boissons Kattoura. Ville du sud à majorité chiite, Tyr subit l’influence du Hezbollah qui a entrepris une campagne officiellement verbale contre les lieux publics dérogeant aux règles de l’islam. Ces initiatives sont d’autant plus dommageables pour le Liban qu’elles perturbent les activités touristiques de toute la région.

L’Université de Tel-Aviv commence à enseigner le kurde
On sait des liens étroits se tissant entre le Kurdistan irakien et Israël
. L’État hébreu s’intéresse de près aux ressources aquifères et pétrolières de cette région. Il y a des bénéficiaires de la guerre lancée en 2003 contre l’Irak.

Jean-Marc Gadoullet, agent très secret, habite sur les bords du lac Léman
Dans l'article "
Ces Français qui jouent avec la vie de nos otages au Mali et au Niger...", nous avons donné les noms de deux émissaires chargés de travailler à la libération des otages français retenus par l’AQMI. L’un des deux s’appelle Jean-Marc Gadoullet.Ce dernier a fait parler de lui depuis notre dernier article. Le 23 novembre, il a été blessé à l’épaule par un coup de feu dans la région de Gao (Mali). Avec sa voiture, il avait forcé un barrage croyant avoir affaire à des bandits. C’était en réalité des forces de l’ordre*. Il a été évacué en France à l’hôpital du Val de Grâce.Mais ce n’est pas tout ! Depuis le 15 septembre, Gadoullet est gérant de la société OPOS (Opérations et Organisations Spéciales), qui fournit des conseils en sécurité dans les pays africains. Le siège de l’entreprise se trouve à Genève.On compterait en Suisse 438 entreprises de sécurité, dont une vingtaine actives dans les zones de conflits et considérées comme recruteuses de mercenaires.Les autorités helvétiques s’inquiètent de cette prolifération et le Département fédéral de Justice et de police prépare un projet de loi interdisant à ces sociétés de participer directement à des conflits armés à l’étranger.
* Au Mali au mois de décembre, nous avons vu des hommes des « forces spéciales ». Il s’agit en réalité d’anciens rebelles touaregs ralliés. Ils sont très indisciplinés et ne portent souvent pas d’uniformes. Gadoullet, s’il est tombé sur de tels hommes, avait toutes les raisons de les prendre pour des bandits.

Le plus grand danger pour Israël
« La montée du judaïsme orthodoxe est une menace beaucoup plus importante pour la société israélienne que n’importe quelle autre menace venue de l’extérieur »
a déclaré l’ancien chef du Mossad, Ephraïm Halévy.

Les harkis de l’Oncle Sam
Selon Gilles Munier, spécialiste de l’Irak, les troupes américaines ont abandonné derrière elles 150 000 collaborateurs irakiens plutôt que de les emmener aux États-Unis
. Détestés de la population et réduits à vivre parmi elle, sans armes ils sont exposés au pire.

Étranges propos du général Olivier de Bavinchove
Il a dit dans « Le Figaro » du 5 décembre : « Nous devons donner confiance aux unités afghanes. Après tout, ils ne combattent qu’une armée de gueux en haillons »
. Bavinchove commande l’Eurocorps depuis le mois de juillet. Il doit conduire cette force en Afghanistan en 2012. Pourrait-il nous expliquer pourquoi 260 000 policiers et soldats afghans, 50 000 agents de sécurité et 140 000 hommes de la force internationale ne sont pas parvenus, en cinq ans, à faire mordre la poussière à 30 000 combattants formant « une armée de gueux en haillons ». Notre réponse :
- un guérilléro vaut plus par sa rage de vaincre que par son allure,
- les politiques et les hauts res-ponsables militaires occidentaux n’ont pas su adapter stratégie et tactiques aux conditions de l’Afghanistan,
- dans la guerre, l’arrogance précède la défaite.

Sud-Liban
Le 16 novembre 2011 deux explosions éclataient à Tyr, au Liban, dans des lieux fréquentés par les soldats onusiens de la FINUL. Le 29, des roquettes étaient tirées contre Israël à partir du village de Rmeich, dans le sud du pays. Enfin, le 9 décembre, une bombe blessait cinq Casques bleus français en patrouille le long de la frontière.

Il faut savoir le Sud-Liban sous le contrôle de fait du Hezbollah. Pour cette raison, les responsables de la FINUL entretiennent des relations suivies avec les cadres du parti chiite. En d’autres termes, aucune action militaire ne peut être entreprise dans cette région sans l’accord, au moins tacite, du Hezbollah.
Or, ce parti se sent acculé. Ses protecteurs, l’Iran et surtout la Syrie, sont en position difficile. L’Occident, dont la France, appelle à la destitution du régime syrien. Le Hezbollah, laissant faire des attaques, veut faire passer un message : « sans nous et nos amis syriens, vous ne pouvez pas contrôler la région. Ce sera le chaos ». C’est un marché de capo mafieux que nous propose ce parti. Le Liban et la Syrie valent mieux que cela.

25 décembre 2011, un attentat à la bombe perpétré contre une église de Madalla, au Nigéria, tue 35 personnes. Cinq autres morts sont à déplorer dans ces attaques. Le jeudi et le vendredi précédents, à Damaturu, des combats armés ont eu lieu entre les militants de la secte islamiste Boko Haram et les forces de l’ordre causant la mort d’une centaine de personnes. Lundi 26, plusieurs magasins chrétiens étaient incendiés dans le nord du Nigéria. Boko Haram réclame l’instauration d’un État islamique et l’application de la charia, dans un pays où chrétiens et musulmans sont à parité. En 2010, la veille de Noël, la secte avait provoqué la mort de 80 chrétiens au cours d’une série d’attentats.

Dernière carte d’Israël
Jacques Tarnero, propagandiste sioniste, a dit à la convention du CRIF
: « Israël est la ligne de front. Aznar, l’ancien Premier ministre espagnol, a eu ce mot d’avertissement pour le Européens : « Si Israël tombe, nous tomberons tous » ». De la propagande pour nous inviter à fermer les yeux sur les excès d’Israël.

Libye : un général en chef de l’armée qui ne plaît pas à tout le monde
Le 11 décembre 2011, le général Khalifa Haftar tombait dans une embuscade sur la route de l’aéroport de Tripoli.
Le 15, l’un des fils du général, Saddam, était pris sous le feu d’une autre attaque et blessé. Le lendemain, le frère de Saddam était abattu quand il se rendait à son chevet à l’hôpital. La milice berbère de Zenten est responsable des trois escarmouches et invoque à chaque fois une erreur. Détail à retenir : le général Haftar travaille pour la CIA depuis les années 80 après avoir déserté de l’armée libyenne. À partir des années 90, il s’est installé en Virginie à côté du siège de la CIA. Il a été nommé chef des forces terrestres de la rébellion libyenne en mars dernier.

Nouvelle demande d’entorse à la laïcité
Reçu à l’Élysée, le grand rabbin Gilles Bernheim a demandé que « la France engage auprès de l’Union européenne, une action concernant la pratique du judaïsme et sa protection »
. Il a aussi fait part des « inquiétudes de la communauté juive de France face à la montée des extrémismes politiques et identitaires en France et en Europe ». Le bon rabbin incluait-il l’extrémisme sioniste et identitaire de certains Juifs parmi « ces inquiétudes » ?

Le Qatar va aider « les jeunes des banlieues » françaises
Suite à la visite d’une dizaine d’élus « de la diversité » au Qatar, l’émirat a débloqué un fonds de 50 millions d’euros pour soutenir des projets d’entrepreneurs « issus des banlieues »
. Nous aimerions savoir si les jeunes Français par le sang sont inclus ou « exclus » du projet. En attendant, comme nous l’avons écrit, il faut savoir le Qatar un fer de lance des Frères musulmans.

21 décembre 2011, on apprend l’interdiction faite aux chrétiens de la régence de Bogor (Indonésie) de célébrer la messe de Noël. La décision a été prise par décret du pouvoir local avec le soutien d’un groupe islamiste qui veille à son application. L’administration de Bogor «interdit aux chrétiens toutes activités religieuses publiques ».

Novembre 2011

Anders Behring, franc-maçonL’intérêt sélectif des médias aux ordres
Le 22 juillet 2011, Anders Behring Breivik commettait deux attentats en Norvège, causant la mort de 77 personnes.
De son itinéraire de vie erratique, la presse à gros tirage n’avait retenu que son christianisme pour qualifier l’homme de « fondamentaliste chrétien », oubliant au passage de noter son protestantisme. Nous serons donc des seuls à mettre en avant d’autres aspects de son parcours. Sur la photo ci-dessus, on le voit en tenue de franc-maçon. Il appartenait à l’ordre norvégien qui l’a radié immédiatement après le drame. Autre détail, dans ses écrits, il se révèle un partisan de la politique d’Israël. Est-ce une raison pour faire retomber sur Israël ou les francs-maçons la responsabilité d’un acte effroyable ?

Prise d’intérêts du Qatar dans une mine d’or grecque
Le fonds souverain du Qatar a acheté 9,9% des actions des mines « European Goldfieds » à l’entreprise grecque de construction Allaktor
. La cession a été approuvée par le Premier ministre grec, Georges Papandreou. Par le biais d’un prêt accordé à la mine, les Qataris pourraient faire monter leur participation jusqu’à 30%. Les acheteurs ont déclaré : « Nous sommes intéressés par les occasions qui pourraient se présenter en Europe et en Allemagne ». Les « occasions » des crises, faut-il traduire. Ces périodes font les plus riches, plus riches encore et les pauvres, plus pauvres. Pour échapper à ce processus, un seul remède, ne plus exposer nos pays à la banqueroute en les endettant.

Pourquoi le Rafale de Dassault a essuyé un revers aux Émirats
Le 16 novembre, la société Dassault se voyait signifier un refus des Émirats d’acheter 60 Rafales
Les termes commerciaux ne sont pas compétitifs » disent officiellement les Émiratis. En fait, depuis plusieurs mois, nous savions Dassault n’avoir qu’une chance médiocre de remporter le marché. Dans le secret de la famille régnante, à Abou Dhabi, on murmurait son peu de confiance dans un avionneur français jugé trop proche des Israéliens.Voilà ce que nous gagnons à nous montrer trop liés à un État honni par les pays arabes.

Mi-novembre 2011, un pasteur protestant est accusé de conversions forcées au christianisme, par une cour islamique, au Jammu-et-Cachemire en Inde. L’affaire a été déclenchée par la diffusion d’un film montrant le Révérend Channa Mani Khanna baptisant sept musulmans qui ont choisi la foi chrétienne.

Ne pas désespérer des Israéliens
Dans un sondage, à la question
« Israël doit-il attaquer les installations nucléaires iraniennes ? », 41% des Israéliens ont répondu oui et 39% non. 20% n’avaient pas d’opinion. Cela prouve au moins que tous les Israéliens ne sont pas devenus fous. Même si, sur l’ensemble des sondés, 53% on dit s’en remettre la sagesse de Netanyahu.

Cohn-Bendit crache le morceau
Les Verts allemands ont reçu de l’argent de Kadhafi, révèle Daniel Cohn-Bendit.
Dans un moment de franchise, il a dit : « Kadhafi a su fasciner beaucoup de monde, à gauche comme à droite. Combien de fois ai-je dû, dans les années quatre-vingt, m’insurger contre une partie des Verts allemands qui étaient séduits par sa personnalité et son programme. Il n’y avait pas que de la naïveté, mais aussi de la cupidité et de l’immoralité... Maintenant qu’il est mort, certains vont sabler le champagne. En espérant que certaines archives ne remontent pas à la surface... » Il est vrai, sans doute raison de l’erreur des écolos d’outre-Rhin, que Kadhafi avait donné pour titre « Le Livre vert », à la publication présentant sa conception de la politique. Tout le monde peut se tromper ! Même les Verts.

La loi islamique dans les écoles chrétiennes du Sénégal
Certes, on n’en est pas encore là au Sénégal. Mais cela vient
. Le cardinal Théodore Adrien Sarr, archevêque de Dakar, a été obligé de monter au créneau pour défendre la décision de la direction d’une école privée catholique. Cette dernière a renvoyé deux jeunes filles musulmanes qui refusaient de se plier à la discipline de l’établissement et avaient un comportement sectaire. Voilées, elles refusaient de participer au cours d’éducation physique et de saluer les garçons au nom de leur conception de l’islam. Les écoles catholiques, dans le monde entier, accueillent un grand nombre de non-chrétiens et en particulier de musulmans. On peut se demander ce qui amène des jeunes gens à fréquenter ces établissements s’ils ne veulent pas se conformer à leurs règles. Provocation ou volonté de déstabilisation.

16 novembre 2011, soeur Valsa John est assassinée à Pachwara, au Jhakhand, en Inde. Cette religieuse catholique défendait les droits des aborigènes chassés de leurs terres par les compagnies minières. Elle avait reçu des lettres de menaces. Bastonnée à mort, elle a été abandonnée sans vie.

Syrie : en route pour la guerre civile et une intervention turque
Le 18 novembre, on pouvait voir sur les chaînes arabes diffusées par satellite des hommes en uniformes, mais masqués, annonçant des opérations contre l’armée syrienne
. Ils se présentaient comme des déserteurs. Ils n’avaient néanmoins pas tous l’air de militaires. Certes, des déserteurs ont effectué des attaques contre les institutions sécuritaires. Il faut néanmoins craindre d’autres courants décidés à recourir aux armes. Toujours le 18 novembre, les Frères musulmans syriens se déclaraient en faveur d’une intervention militaire turque. Or, on a vu et entendu les autorités turques privilégier la branche syrienne de la confrérie au cours des rencontres de l’opposition se déroulant sur leur territoire. Nous croyons Ankara imitant la France en Libye et travaillant à créer les conditions de son intervention chez son voisin. Différence avec les Français en Libye, néanmoins, les Turcs ne seront pas abusés par les islamistes : ils sont leurs complices. Problème pourtant, le plus grand nombre des Syriens ne veut ni de l’intervention turque, ni d’un régime islamiste.

9 novembre 2011, on annonce, depuis début octobre,
12 enlèvements de jeunes filles coptes, dans la seule région de Minya, en Égypte.

L’entrée de la Palestine à L’UNESCO fait partir Daniel Sandler
Daniel Sandler est le président de l’APAC
, « Association pour la Promotion de l’art Cantorial et des Jeunes Talents », toute dévolue à la mise en valeur de la « Chorale juive de France ». Parmi ses prestations, Daniel Sandler avait pour usage de produire la chorale à l’UNESCO. Il a écrit à cette dernière : « Le vote récent en faveur de l’admission de la « Palestine » au sein de l’UNESCO me conduit, pour être en harmonie avec mes convictions, à stopper sans délai ma coopération avec cette Organisation, afin de ne participer à aucune compromission détestable... Je pense que ceux qui, comme moi, sont attachés à l’existence, à l’intégrité et à la sécurité d’Israël partageront cette position ». Sandler ajoute : « Les six millions de victimes innocentes ne méritent pas que soit souillée leur mémoire devant les représentants d’États qui ont osé commettre un tel vote ». On constate, d’une part un amalgame, entre les crimes perpétrés par les nazis et la crise israélo-palestinienne. D’autre part l’instrumentalisation de ces crimes pour culpabiliser les pays qui ont voté en faveur de l’entrée de la Palestine à l’UNESCO. Du grand art!

9 novembre 2011, un pasteur protestant risque d’être condamné à mort par une Cour islamique au Cachemire indien. C.M. Khanna est accusé par un mufti d’avoir pratiqué « des conversions frauduleuses de jeunes musulmans » au christianisme. Étrangeté, les Cours islamiques n’ont pas de statut légal en Inde. Selon le code indien, si faute il y a, ce que récuse l’accusé, le pasteur devrait passer devant une juridiction civile. Cependant New Delhi se montre accommodante dans une région où elle maintient difficilement son autorité.

Les musulmans victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo !
C’est la conclusion de Saphirnews
, dans son édition du 3 novembre. On lit : « Charlie Hebdo, un « martyr » de la liberté d’expression sur le dos des musulmans ». Quant au recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, il a cru nécessaire de convoquer la presse pour la mettre en garde contre « toute affirmation hasardeuse » concernant les auteurs de l’attaque. En clair, ne dites pas qu’ils sont musulmans.

Octobre 2011

La Suisse monte au créneau contre le terrorisme
Le 10 octobre, les 15 pays de la CEDEAO, auxquels se sont joints l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie, ont envoyé des délégations à Dakar pour s’enquérir auprès de spécialistes suisses des moyens à mettre en oeuvre pour lutter contre le blanchiment de l’argent sale
. La lutte contre le terrorisme, dans la région, et la montée de l’Aqmi, expliquent l’entrée en lice de la Confédération. Méthode parmi d’autres, il s’agit s’assécher les canaux financiers approvisionnant l’Aqmi par le biais des économies parallèles et mafieuses. « Toute lutte cantonnée au niveau local est vouée à l’échec », a remarqué l’un des intervenants. Genève offre son aide en matière d’analyse financière et, en cas de besoin, son assistance juridique aux pays qui en feraient la demande. Il faut dire la tâche énorme dans une région où l’économie est pour 40% informelle et brasse plus de 36 milliards de francs CFA (57 miillions d’euros) par an. Pays neutre, la Suisse s’interdit toute intervention militaire hors de ses frontières. Néanmoins menacée comme les autres par la montée du terrorisme, elle choisit un terrain de sa compétence pour monter en ligne.

Les virus informatiques et les services secrets.
Baptisé Duqu, un nouveau virus informatique a été identifié par Symantec, un fabriquant d’anti-virus américain, dans huit pays : Suisse, France, Pays-Bas, Ukraine, Inde, Iran, Soudan et Vietnam.
Détail surprenant, Duqu est très proche de Stuxnet, un autre virus qui, en 2010, avait perturbé le fonctionnement des ordinateurs iraniens avant le lancement de la centrale nucléaire de Bushehr. Avec complaisance, sans doute pour faire étalage de leur vaste capacité de nuisance, les services israéliens et américains avaient ensuite laissé savoir qu’ils étaient responsables de l’attaque. On est alors en droit de suspecter les Américains d’avoir fabriqué Duqu. D’autant plus que les pays touchés par le virus sont tous des cibles politiques, technologiques ou financières de Washington. Quand les États-Unis, d’autre part, semblent échapper à « l’épidémie ». Détail confirmant nos soupçons, si Duqu ressemble comme un frère à Stuxnet, sa mission n’est pas de saboter la mémoire des ordinateurs, mais de permettre à ses manipulateurs de s’emparer d’informations.

6 octobre 2011, une foule d’hindouistes plante le drapeau de sa religion sur une église en construction à Bakingia, dans l’État d’Orissa (Inde). Cette église avait été détruite et les chrétiens chassés du village lors des pogroms de 2008.

Mouvement de contestation aux Émirats arabes Unis (EAU)
Cinq personnes ont été arrêtées aux Emirats pour insultes à l’adresse des autorités après avoir critiqué le gouvernement et appelé à la démocratie
. Ces arrestations suivent la publication d’une pétition signée par 130 personnes pour demander l’introduction d’élections au suffrage universel et la création d’un conseil élu chargé de légiférer. En réponse, le gouvernement dirigé par cheikh Khalifa Ibn Zayed a lancé une campagne télévisée accusant les personnes arrêtées d’être des extrémistes religieux aux « ordres de l’étranger ». Néanmoins, dans ce pays, la population autochtone bénéficie largement de la rente pétrolière. Ne connaissant pas de difficultés quotidiennes d’ordre économique, la poignée « d’idéalistes » aura du mal à entraîner derrière elle des masses de manifestants comme en Égypte ou en Tunisie. Le risque d’un soulèvement ne semble donc pas avéré.

Kadhafi aidait la CIA et le MI6 à traquer Al-Qaïda
Des documents trouvés par des journalistes dans les dossiers des bureaux du défunt régime libyen prouvent que Kadhafi était très proche de la CIA et du MI6
(Équivalent britannique de la DGSE), plus spécialement dans la période de 2002 à 2004. Mieux, dans ces documents, on trouve des informations prouvant que le MI6 a donné des détails sur les exilés politiques libyens. De son côté, lit-on, la CIA a enlevé des militants de l’opposition à Kadhafi pour les lui livrer. Plus surprenant encore, lors de la visite de Tony Blair en Libye, en 2004, des officiels britanniques ont aidé Kadhafi a rédigé un discours destiné à obtenir la fin des sanctions contre son pays en échange de l’abandon du programme d’armes de destruction massive.

1er octobre 2011, 56 églises ont été fermées en 2010 et 2011 en Indonésie sur décisions des autorités.

Exécutions de mercenaires serbes et croates en Libye
Des dizaines de mercenaires étrangers combattant pour Kadhafi auraient été exécutés par les forces du CNT à Misrata
. Parmi eux, 11 Serbes, 9 Croates, 11 Ukrainiens et 10 Colombiens. L’information provient d’un chef de l’armée rebelle. Ces hommes ont été capturés dans un bâtiment de la sécurité en centre ville après de durs combats. Ils ont été jugés sommairement et mis à mort sur place.

Les dirigeants du WWF, des gens désintéressés
Le WWF (World Wildlife Fund), organisation écologiste américaine basée à Gland, en Suisse, offre des salaires pour le moins attractifs à ses dirigeants
. La présidente, Kathryn S. Fuller, reçoit 223 560 $ de salaire et 29 516 $ d’intéressement sur les bénéfices par an. Soit respectivement environ 162 000 € et 21 000 €. Ses vice-présidents, James Leape et Deborah Hechinger, perçoivent l’équivalent de 130 000 € en émoluments. Nancy Dunn, chef du département financier, fait figure de pauvre avec 102 000 € tous les ans. On se demande ce que ces « babas cool », ennemis de la consommation, peuvent faire avec de pareils revenus !

1er octobre 2011, une imprimerie refuse l’impression d’images religieuses chrétiennes au Pakistan. Les typographes ne veulent pas reproduire une représentation de la croix ou une image du Christ.

29 octobre 2011, cinq chrétiens sont arrêtés en Algérie. Il leur est reproché d’avoir participé à l’office dans un appartement d’un village proche d’Annaba.

Réunion du Groupe Bilderberg dans la capitale roumaine
Le 14 octobre, à Bucarest, le groupe Bilderberg tenait une conférence organisée par la Banque Nationale de Roumanie sous le titre « L’Union européenne après la crise de la dette souveraine »
, en d’autres termes la dette des États.
Une centaine de personnes étaient présentes, dont Richard Haas, le président du CFR (Council on Foreign Relations), organisme mondialiste américain d’où sont issus nombre de dirigeants d’outre-Atlantique.Le président de Bilderberg, le vicomte Étienne Davignon, influent homme d’affaires belge né à Budapest en 1934, a tancé les gouvernements européens. Il leur a dit qu’ils devaient s’accommoder de la nouvelle situation et accepter une faible croissance de leurs économies. Pour s’adapter, il leur a suggéré de revoir leur politique des retraites et le système éducatif, jugés trop dispendieux. Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne, était lui aussi présent.Aucune proposition n’a été faite pour relancer les économies européennes quand l’économie de pays comme la Chine affiche une croissance insolente. En d’autres temps, on aurait qualifié ces gens de traîtres à leurs pays. Mais leur patrie n’est-elle pas l’argent ?

Alexandre Djouhri aligné par Pierre Péan
Le dernier livre de Pierre Péan, « La République des mallettes », est à lire
. Nous en reparlerons. Dans ces pages, l’auteur taille un costume sur mesure à Djouhri, un habitué de l’Élysée, ami de Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin. Il faut le faire ! Nous avions dressé de lui un portrait. Dans son édition du 20 septembre, la « Tribune de Genève » apporte quelques informations complémentaires sur ses deux modestes habitations genevoises, uniquement destinées à obtenir la résidence fiscale en Suisse. Il préfère vivre à Londres où il mène grand train.

23 octobre 2011, exactions de l’armée contre les chrétiens en Birmanie. Le 16 octobre, des soldats ont transformé l’église de Namsan Yang en QG opérationnel et frappé un catéchiste. Dans la zone de Waimaw, ils ont incendié deux églises et violé en groupe une jeune chrétienne de 19 ans. En 15 jours, 9 civils chrétiens ont été tués.

Bilan, depuis 1999, 122 églises ont été incendiées dans le seul État du Plateau, au Nigeria.

Une Banque centrale islamique au Nigeria
Le directeur de la Banque centrale du Nigeria, Mallam Sanusi Lamido Sanusi, a entrepris des démarches pour transformer l’établissement en banque islamique
. Une telle opération obligerait le Nigeria à pratiquer les règles des banques islamiques, principalement la suppression des prêts à intérêt et du versement d’un pourcentage sur les dépôts d’épargne. Outre que le fonctionnement économique du pays serait ainsi handicapé, les chrétiens dénoncent un projet d’islamisation du pays par le haut.

18 octobre 2011, recrudescene des attaques contre les églises en Côte d’Ivoire. Depuis le 15 août, l’Église catholique a subi 30 attaques. Le pays compte 40% de chrétiens et autant de musulmans.

Un musulman en France, « déchiré entre deux mondes opposés »
Un jeune musulman de 25 ans vivant en France, Eddine, déclare sur le site islamique « Saphir News »:
« J’ai reçu une éducation islamique, j’ai grandi entre l’école, la mosquée et les terrains de football jusqu’à mes 20 ans. Les longues années d’études que j’ai entreprises m’ont amené à m’éloigner de ce milieu, que j’appréciais énormément. Je vis depuis quelques années au coeur de Paris, dans une résidence étudiante, entouré de non-musulmans, filles et garçons mélangés... J’ai l’impression qu’il y a un conflit en moi, je suis déchiré entre ces deux mondes totalement opposés : celui de Paris, dans lequel je baigne de plus en plus et qui, au fond de moi, me répugne ; et celui de la maison, que je fréquente de moins en moins, mais qui me manque de plus en plus ». Cette crise psychologique vécu par Eddine apparaît comme le résultat du communautarisme religieux pratiqué dans certaines familles. L’assimilation, au moins l’intégration, suppose la relégation de la religion dans l’espace privé et l’acceptation des usages des autres. Sinon, il faut envisager l’installation dans un pays offrant un cadre de vie compatible avec ses aspirations.

Pascal Boniface cloué au pilori par les défenseurs d’Israël
Patron de l’Iris, Institut des Relations Internationales et Stratégiques, Pascal Boniface est connu pour ses dénonciations de la politique israélienne
. Depuis quelques semaines un nouveau site Internet est apparu sous le titre « Pascal Boniface intellectuel faussaire » consacré à sa détestation. Dans son bulletin du 7 octobre, le CRIF en faisait la promotion.

18 octobre 2011, un responsable laïc de paroisse est tué par la guérilla en Colombie. Luis Edouardo Garcia se rendait de Popayan à El Tambo, quand des guérilleros l’ont intercepté, enlevé et assassiné.

Septembre 2011

Une centrale nucléaire mise en service en Iran
Le 12 septembre, une cérémonie inaugurale s’est tenue à Buchehr pour célébrer la mise en route de la première centrale nucléaire iranienne.
D’une capacité de 1000 mégawatts, elle ne sera complètement opérationnelle qu’à la fin de 2011. Commencée sous le règne de Rezah Pahlvi, il y a 37 ans, le site a été construit avec l’aide de la Russie. Il aurait dû être terminé en 1999. Pour éviter que le combustible ne puisse servir après traitement pour confectionner une arme, il sera acheminé sur place par les Russes, qui le reprendront après usage. Les règles internationales sont donc respectées. Cependant, l’AIEA (Agence Internationale à l’Energie Atomique, basée à Vienne et dépendant des Nations Unies.) ne peut pas dépêcher d’observateurs sur le sol iranien suite à un désaccord qui remonte à 2002. Téhéran affirme ne pas avoir l’intention de se doter de l’arme nucléaire. Les pays occidentaux en doutent et quelques indices justifient leur méfiance. Quant à Israël, il va jusqu’à contester le droit de l’Iran de recourir à l’énergie nucléaire pour produire de l’énergie. De manière plus ou moins explicite, il a même menacé à plusieurs reprises de bombarder les sites nucléaires de son adversaire déclaré. Étrangement, en Occident, la mise en route de la centrale de Buchehr n’a pas suscité de commentaires. Reste à savoir ce que l’on va décider du côté israélien.

Moscou, Berlin et Ankara se disputent le contrôle des Balkans
Koha Ditore du 13 septembre, principal journal du Kosovo, constate que « l’action de Washington se fait de plus en plus faible » dans la région et que des puissances montantes veulent y remplacer les Américains.
« Aujourd’hui, l’Allemagne fournit le principal effort géopolitique dans les Balkans (...) L’influence de Berlin est directe, via l’aide économique, mais aussi indirecte, via les investissements des entreprises allemandes (...) Pour cela, l’instrument politique principal est l’Union européenne ». Mais « La Turquie est la troisième puissance régionale qui tient à étendre son influence dans les Balkans. Le néo-ottomamisme est un concept mis en place par le ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, dont l’objectif affiché est de faire reprendre pied à la Turquie dans les anciens territoires de l’Empire ottoman ». Quant aux Russes, en seconde position selon le journal, très présents en Serbie, ils jouent la carte de l’énergie, surtout le gaz et l’électricité, pour exercer leur influence. En clair, au Kosovo, et dans le reste des Balkans, nous nous travaillons pour le roi de Prusse... et les autres.

Septembre 2011, depuis le début du mois, les autorités chinoises empêchent la réouverture du séminaire régional du Shanxi. Elles veulent maintenir un recteur refusé par la communauté.

Tentative de sabotage contre le TGV
Fin août, les services de sécurité découvraient un platane à demi scié en surplomb de la ligne de TGV entre Toulon et Marseille
, à proximité de l’agglomération de Penne-sur-Huveaune dans les Bouches-du-Rhône. Preuve que cette affaire n’avait rien d’un hasard, un produit chimique avait été injecté dans le tronc. On procède ainsi, avec du chlorate de soude, pour retarder la chute d’un arbre. Cette mesure aurait rendu impossible de déterminer la date de sciage de l’arbre. Haut de plusieurs dizaines de mètres, s’abattant sur les voies, pire sur un train, le platane aurait pu provoquer une catastrophe. Cet incident met en évidence la vulnérabilité de nos pays face à des organisations terroristes qui n’ont même pas besoin d’utiliser des explosifs pour nous nuire.

12 septembre 2011, le Père Gualberto Oviedo Arrieta est assassiné en Colombie. C’est le 6ème prêtre assassiné en l’espace de six mois.

Paul Kagamé dénoncé
Les 12 et 13 septembre, en dépit des demandes réitérées des militaires français accusés d’avoir participé au génocide du Rwanda par Paul Kagamé, le Président de ce pays, Nicolas Sarkozy l’avait reçu avec les honneurs « dus à son rang »
.
La suite des événements se prépare-t-elle a joué un mauvais tour à Sarkozy ? Aujourd’hui, Théogène Rudasingwa, ancien bras droit de Kagamé, accuse celui-ci d’avoir ordonné l’assassinat de Juvenal Habyarimana, l’ancien Président, torpillant les négociations de paix et provoquant le génocide des Tutsis.Compte tenu de ce que nous savons, nous en sommes pour notre part convaincus. Néanmoins, Kagamé prétend qu’il n’a jamais donné pareil ordre.En principe, il pourrait être appelé à en répondre devant le Tribunal International sur le Rwanda, si Rudasingwa maintient ses déclarations. Décidément, après Kadhafi et Ben Ali, les invités de Sarkozy n’ont pas de chance.

Les orthodoxes russes interpellent l’OSCE
Le 12 septembre, le métropolite orthodoxe russe a fait appel à l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe
(organisation internationale réunissant 56 pays. Tous les pays de l’Europe, au-delà de l’Union européenne, y adhèrent, trouvant là une enceinte de gestion des conflits) pour défendre les droits des chrétiens. Il remarque que la présence et la tolérance à l’égard de diverses religions sur le sol européen sert d’instrument pour attaquer les chrétiens au nom du multiculturalisme.

14 septembre 2011, au moins sept chrétiens, dont deux enfants, sont assassinés à Ngaremara, dans le nord du Kenya.

Le plan des Frères musulmans en Égypte
Le 18 mai, baptisé Parti de la Liberté et de la Justice, la formation politique des Frères musulmans égyptiens, s’est donné pour vice-président un chrétien copte, Rafiq Habib.
À première vue un signe d’ouverture. Il faut, pour comprendre la réelle signification de ce geste, s’informer des intentions véritables des Frères. Sur leur site Internet en arabe, le 11 juin dernier, le cheikh Ahmad Gad*, membre éminent de la confrérie, écrivait : « Pas d’espérance de réforme sans retourner à la loi divine, décidée par le Créateur pour l’homme... » Cependant, précisait-il, « nous ne devons pas imposer la charia islamique » et il invitait à procéder « étape par étape ». On comprend dès lors les Frères décidés à faire de la loi islamique la législation du pays. Seule différence avec les salafistes partisans du recours à la force, pour contraindre la société, face à une majorité hostile à un tel projet, ils veulent d’abord convaincre le plus grand nombre. Alors, et alors seulement, ils procéderont à l’islamisation des lois, recourant aux préceptes de la charia pour éliminer toute opposition au nom de cette dernière. Ceux, comme Rafiq Habib, qui auront aidé à la réalisation de cet objectif, auront servi « d’imbéciles utiles », en participant à l’élaboration de leur mise sous tutelle. Un plan comparable à celui de toutes les idéologies absolutistes, qu’il s’agisse du communisme ou du fascisme.
* www.ikhwanonline.com. Sur le site en anglais, www.ikhwanweb.com, nous n’avons pas trouvé l’article cité.

Jacques Attali, propagandiste mondialiste, fait étalage de son cynisme
« La Tribune de Genève » n’a rien d’un brûlot irresponsable. Dans son édition du 28 septembre, ce journal évoque une conférence donnée par Jacques Attali, sur le thème du mondialisme, à l’hôtel Métropole de Genève.
L’auteur de l’article écrit d’Attali : « Sa vision du monde parfait est celle des grands financiers apatrides qui préparent le marché unique en régnant sur les États. Pour Jacques Attali, l’humanité sera sans Dieu, sans grandes puissances, sans nations et sans marchés protégés. Il milite sans retenue pour l’avènement d’un seul État de droit, d’une gouvernance mondiale dépassant les intérêts nationaux, gérant le monde dans sa totalité, dans le temps et l’espace. Il a beau parler de gouvernance démocratique, sa vision universelle du pouvoir conduira bien évidemment au totalitarisme ».Mieux, pour y parvenir, « Jacques Attali admet froidement qu’une nouvelle guerre mondiale extrêmement violente sera l’étape nécessaire pour que l’humanité accepte enfin la mise en place d’un gouvernement planétaire ».

11 septembre 2011, des musulmans attaquent les chrétiens d’Ambo (Indonésie) à la suite de la mort de l’un de leurs coreligionnaires dans un accident de la route. Sept personnes sont tuées.

La difficulté de se faire une conviction
Au mois de septembre, « Inspire », publication Internet, attaquait Mahmoud Ahmadinejad, le Président iranien
. Celui-ci, à plusieurs reprises, a affirmé le 11 septembre 2001 une opération montée par la CIA. « Inspire » s’en prenait à Ahmadinejad, estimant son antiaméricanisme un simple « calcul politique » et revendiquait avec fermeté la responsabilité d’Al-Qaïda dans ces attentats. A première vue, cela paraît logique quand on sait « Inspire » une publication se présentant comme le porte-parole de l’organisation créée par Ben Laden. Mais est-ce une preuve de la culpabilité d’Al-Qaïda dans cette affaire ? Il faut savoir « Inspire », apparu depuis un peu plus d’un an sur Internet, agissant en toute liberté sur le Web. Ce qui intrigue quand on connaît les moyens des États-Unis pour bloquer une telle publication. On en arrive à la conclusion qu’ « Inspire » rend service aux Américains d’une manière ou d’une autre. Ponctuellement, on le voit, en soutenant la thèse officielle des États-Unis. Mais à la fin, qui croire ? Personne! Seuls les faits comptent : il existe une organisation terroriste du nom d’Al-Qaïda. Elle tue et a tué en Asie, en Afrique, en Amérique et en Europe. Il faut la traquer. Mais du même coup il ne faut prendre aucune déclaration, sauf dans des circonstances précises, pour argent comptant. Car les manipulations interviennent de toutes parts et les intérêts divergents peuvent à certains moments devenir convergents. Voilà pourquoi les gens qui nous assènent leurs théories avec assurance nous apparaissent toujours stupides ou... suspects.

3 septembre 2011, une religieuse et un prêtre catholiques sont sévèrement battus par des inconnus à Moxi, dans le Sichuan (Chine). Ils avaient demandé le retour à l’Église de biens confisqués.

Valérie Hoffenberg, pour sa part, occupait le poste
de « Représentante spéciale de la France pour la dimension économique du processus de paix au Proche-Orient ». Mise en place par Nicolas Sarkozy, en raison de sa proximité de la sphère hébraïque, elle a été priée de prendre le large. Elle commente : « Je ne peux que m’interroger sur le lien de causalité entre cette annonce et mes déclarations à Tel-Aviv indiquant que je suis opposée à la démarche unilatérale des Palestiniens de voir déclarer leur État lors de la prochaine assemblée générale des Nations Unies ». Le gouvernement français, et singulièrement Alain Juppé, ont en effet pris une position qui déplaît à Israël sur ce dossier. Madame Hoffenberg va néanmoins continuer de servir la cause sarkoziste en devenant la candidate officielle de l’UMP dans la circonscription électorale des Français de l’étranger dont fait partie Israël.

Lebedev milliardaire russe, frappe un interlocuteur en plein débat télévisé
Le 18 septembre, Alexandre Lebedev se retrouvait sur un plateau de NTV, télévision russe, face à Sergueï Polonski, un autre milliardaire.
L’incident n’a cependant pas qu’une dimension russe. Lebedev, outre son contrôle sur un tiers des actions d’Aéroflot, est le propriétaire de quatre journaux britanniques : « Evening Standard », « The Independent », « Independant on Sunday » et « i Newspaper ». Petit détail, fils d’un officier de renseignement soviétique, il a lui même travaillé comme patron du contre-espionnage au KGB. Comme on voit, la liberté de la presse est bien protégée avec un pareil homme aux manoeuvres.

25 septembre 2011, un attentat suicide contre une église fait deux morts à Solo, sur l’île de Java (Indonésie). L’attaque s’est produite à la sortie de l’office dominical.

Forte tension dans le nord du Kosovo
Fin juillet, les autorités de Pristina, capitale du Kosovo, ont décidé de prendre le contrôle de deux postes, Jarinje et Brjnak
, à la frontière de la Serbie et revendiqués par cette dernière. Le Conseil de sécurité des Nations Unies s’y est opposé.Pour arriver sur place, les douaniers du Kosovo doivent traverser une zone habitée par 60000 Serbes, jouxtant la Serbie. Hashim Thaçi, le Premier ministre, a dû recourir à des hélicoptères pour mettre en place ses fonctionnaires.La population serbe s’est mobilisée, installant des barrages sur les routes et espérant bien maintenir le lien, jamais rompu avec la Serbie. Les forces de l’OTAN sont prises en sandwich et des renforts ont été envoyés.Dans la nuit des 16 au 17 septembre, des affrontements violents ont éclaté à Mitrovica, ville du nord du Kosovo partagée par les Serbes et les Albanais de souche, population majoritaire de ce petit pays.De son côté, la Serbie sonne le tocsin et dénonce l’intention des autorités du Kosovo d’envahir le sud de la Serbie où vivent des albanophones.

Passeports bulgares pour des citoyens de l’ancienne URSS
La Bulgarie accorde la nationalité à toutes personnes appartenant aux minorités de langue bulgare disséminées dans l’ex-URSS, principalement aux résidents de Bessarabie, région partagée par la Moldavie et l’Ukraine
. Résultat, chaque jour, des dizaines de voitures chargées de postulants se garent au centre de Sofia, la capitale, sur le parking qui fait face à l’ancien mausolée de Georgi Dimitrov. Pour le plus grand nombre, néanmoins, l’obtention du passeport bulgare n’est qu’une étape. Il leur permet d’entrer en Europe afin de s’ajouter aux masses de migrants qui s’accumulent dans nos pays. Or, problème, ces gens sont loin d’appartenir à « une immigration souhaitée ». Ils viennent de villages arriérés, n’ont aucune formation et ne parlent que le bulgare, voire le russe. La facilité offerte par le gouvernement bulgare a suscité un réseau d’intermédiaires qui prélèvent d’importants émoluments en échange de leurs services. Les autorités de Sofia ferment les yeux sur ce trafic. Petit problème, jusqu’ici, trois pays s’opposent à l’entrée de la Bulgarie dans l’espace Schengen : la France, l’Allemagne et les Pays-Bas. Or, le 8 juin, le Parlement européen a adopté un rapport considérant que la Bulgarie, comme la Roumanie, remplissait « les conditions nécessaires » à son adhésion à cette convention douanière.
* Georgi Dimitrov est le fondateur du parti communiste bulgare et le premier Président de la République, créée en 1946 à la chute de la monarchie. Son mausolée a été détruit après l’effondrement du régime communiste en Bulgarie.

L’OMS dépendante des entreprises privées
Aujourd’hui, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne reçoit que 20% de son budget des États membres
. 80% de ses dépenses sont couvertes par des fonds versés par des entreprises ou des fondations privées. Parmi les donateurs figurent le pétrolier Chevron, les laboratoires pharmaceutiques Takeda, la banque sud-africaine Standard Bank et la fondation Bill Gates. Rien que des gens désintéressés ! L’OMS est une agence spécialisée des Nations Unies chargée d’améliorer l’état sanitaire de la population mondiale. Peut-on croire qu’elle reste insensible aux intérêts des grandes entreprises quand elle dépend financièrement d’elles ?

Les secrets du monde du pétrole
La société Petro-Logistics, basée 93, rue de la Servette, à Genève, ne fait pas les grands titres.
Elle joue pourtant un rôle important dans le monde du pétrole, agissant à son corps défendant sur le cours du brut.Conrad Gerber a créé Petro-Logistics en 1980. Né en Rhodésie, devenue depuis Zimbabwe, il a étudié le droit, l’économie et la diplomatie à l’Université de Cape Town, en Afrique du Sud, avant de terminer ses humanités à l’Institut de hautes études internationales à Genève. Pendant les sanctions économiques conduites par les Nations Unies contre la Rhodésie, en raison d’un pouvoir politique confisqué par la population de race blanche, il a travaillé aux côtés du gouvernement de Salisbury (aujourd’hui Harare). Son travail consistait à contourner le blocus afin d’assurer les approvisionnements en pétrole du pays. Il admettait lui-même s’être formé aux subtilités de ce marché à cette époque.Décédé le 25 avril 2009 à la suite d’une longue maladie, Gerber a laissé son entreprise aux mains de sa femme, Pamela Gerber d’Aristau, et de l’un de ses fils, Daniel Gerber d’Aristau.Utilisant les recettes de leur « maître », ses héritiers ont recours à des méthodes qualifiables d’espionnage afin de se renseigner sur la production des pays pétroliers et pour tracer le déplacement des cargaisons de brut à travers les océans. Ils s’appuient sur un réseau d’informateurs, pour la plupart rémunérés, et aujourd’hui sur les progrès de l’électronique. Les renseignements, destinés aux banques, compagnies d’assurances, compagnies pétrolières ou gouvernements qui sont leurs clients, sont très appréciés et payés à prix d’or.
Dans un monde où l’énergie représente un enjeu vital pour nos économies, les appréciations de Petro-Logistics jouent un rôle important pour les politiques d’achat et de stockage. Par ce biais, on peut dire la société un acteur essentiel du prix du pétrole dans le monde. Les Suisses, à la différence des Français, parlent peu, mais agissent.

Août 2011

Une base du Hezbollah à Cuba ?
L’information émane du journal italien « Corriere della Sera ». « Le Hezbollah, dit la publication italienne, a installé un centre d’opérations à Cuba pour étendre ses activités terroristes et faciliter une attaque contre les cibles juives et israéliennes en Amérique du Sud »
. Cette affirmation, reprise par tous les blogues et sites Internet pro israéliens, n’a cependant pas été répercutée par les agences ou diffusée dans l’ensemble de la presse. La méfiance prévaut. En effet, la presse italienne a plusieurs fois propagé des désinformations d’origine israélienne. Dans cette affaire comme dans d’autres, subissant les opérations de propagande d’un camp ou de l’autre, il n’est pas facile de démêler le vrai du faux.

A Dubaï, pour les touristes, interdiction de boire et manger en public pendant le Ramadan
Le ministère des Affaires étrangères britannique prévient les sujets de sa Majesté, à Dubaï, pendant le Ramadan « ne mangez pas, ne buvez pas et ne fumez pas en public... C’est interdit par la loi et y manquer peut provoquer votre arrestation »
. Si la courtoisie oblige à ne pas pratiquer l’ostentation et à savoir se montrer discret dans un pays islamique, rien dans le Coran, n’oblige les non musulmans à se plier aux usages des mahométans. On voit la réciprocité n’existant pas, en matière de tolérance, entre l’Orient et l’Occident.

Comment Kadhafi envoie-t-il ses messages télévisés ? Il utilise un OB Van (« Outside Broadcast Van » que l’on appellerait en français station émettrice mobile), une station mobile émettrice comme celles auxquelles recourent les chaînes de télévision. Un certain Al-Joubouri, un Irakien, a conseillé cet achat à l’entourage de Mouammar Kadhafi et a formé une équipe pour en assurer le fonctionnement. Les émissions sont pratiquement indétectables au sol et ne peuvent être interrompues qu’en intervenant sur le satellite récepteur.

Al-Qaïda prendrait pied au Nigeria
Le 26 août, un attentat éclatait contre le siège des Nations Unies à Abuja, capitale du Nigeria, causant la mort d’une vingtaine de personnes
. Sans attendre, la secte islamiste Boko Haram revendiquait l’attentat. Quelques jours plus tard, les services secrets nigérians en arrêtaient deux des responsables. Les interrogatoires ont permis d’identifier un troisième homme, Mamman Nur. Entré récemment de Somalie, il est en relation avec Al-Qaïda. Ce que nous avons appris, de sources pakistanaises, des intentions de l’organisation créée par Ben Laden, se concrétise sur le terrain. Al-Qaïda déplace sa guerre vers l’Afrique et le Moyen-Orient en visant l’Europe. Pour ce faire, elle se sert de points d’appui qu’elle renforce en Somalie, au Yémen et dans le Sahel, si elle y parvient, en Libye aussi. Faute d’avoir su circonscrire la menace, nous la voyons s’étendre.

26 août 2011, enlèvement de Shahbaz Taseer à Lahore (Pakistan). Il est le fils de Salman Taseer, gouverneur du Punjab et musulman, assassiné le 4 janvier par l’un de ses gardes du corps, parce qu’il était opposé à la loi anti-blasphème dont les extrémistes usent pour persécuter les chrétiens.

Mission humanitaire en Libye ?
Depuis la chute de Tripoli, Mouammar Kadhafi est en fuite.
Plusieurs villes, principalement Bani Walid, Syrte et Sebha, refusent néanmoins de se rendre à la raison du plus fort. Dans son édition du 15 septembre, « Le Monde » écrivait : « Tout est coupé à Syrte : le téléphone, l’électricité, le gaz et l’approvisionnement en essence ». Ceux que l’on appelle encore les « rebelles » menacent de s’emparer de ces cités par la force des armes. Nul ne parle plus de la protection des populations civiles, pourtant prétexte officiel de la résolution 1973 et de l’intervention des armées européennes en Libye. Nous n’aurons pas la mauvaise foi de regretter la défaite de Kadhafi mais la tristesse de voir exposée au grand jour l’hypocrisie de nos dirigeants.

Utiliser les Kurdes contre les Turcs
Une association d’amitié entre Juifs et Kurdes vient d’être créée dans la région parisienne
. Le président s’appelle Ismaïl Goksungur. Patron d’une entreprise de nettoyage basée dans la capitale rue Ordener, il dirige aussi le Centre culturel kurde. Côté juif, l’initiateur est l’organisation Siona, téléguidée par Israël. Les services israéliens ont toujours manifesté un intérêt non dissimulé pour les Kurdes, adversaires des Arabes, en Irak, et des Iraniens en Iran. Depuis la destitution de Saddam Hussein, l’Etat hébreu s’est implanté au Kurdistan irakien. Il envisage la construction de pipe-lines reliant les deux pays afin de s’approvisionner en pétrole et en eau. Néanmoins, la relation privilégiée entre Jérusalem et la Turquie handicapait le projet dans la mesure où Ankara était le seul allié militaire musulman d’Israël. En effet, tout renforcement de l’autonomie du Kurdistan irakien, voire d’une indépendance de fait, par les Israéliens, était perçu comme dangereux par les Turcs, qui craignent la contamination politique des régions kurdes sous leur domination. Aujourd’hui, la tension entre Ankara et Jérusalem est devenue telle que les précautions prises pour ne pas indisposer les Turcs n’ont plus de raison d’être pour les Israéliens. Attendons-nous à voir la cause kurde élevée au rang de priorité en Israël et, par voie de conséquence, dans la presse occidentale.

En Algérie, un maire luttait contre la mafia,il est arrêté par la brigade anti-terroriste
Le lundi 29 août 2011, après 50 jours de détention, Mouhib Khatir, 48 ans, maire de Zéralda, comparaissait devant la Justice
. Accusé d’outrage à magistrat, fautes de preuves, il était acquitté. Il retournait néanmoins en prison pour être jugé dans une autre affaire. Les faits : le 6 juillet, des hommes armés surgissaient en fin de soirée et l’embarquaient dans un véhicule. Ces hommes, s’avérait-il, étaient des policiers en civils appartenant à la brigade anti-terroriste de Chateauneuf, à Alger. Ils n’avaient pas de mandat, mais avait reçu un ordre verbal de l’autorité supérieure.Le maire, apprenait-il, était accusé de « diffamation, tentative d’escroquerie et abus de pouvoir ». À première vue, pas un délit pour terrorisme, contrairement à ce que pourrait faire croire le recours à l’unité impliquée. Cela ne suffisait pas. Selon l’inspecteur menant la fine équipe, Mouhib Khatir l’aurait insulté au moment de son interpellation. Il passait le 29 août en jugement pour ce motif.Étrangement, le compte-rendu motivant la plainte pour outrage à magistrat était daté du 26 juin, soit plus d’une semaine avant le supposé déroulement des faits reprochés. On comprend mieux la mésaventure de Mouhib Khatir s’intéressant à ses activités de maire. Chef d’entreprise installé en France, il a choisi de revenir en Algérie il y a une dizaine d’année. Élu à la tête de l’APC ( Assemblée populaire communale.) de Zéralda, il s’activait avec l’énergie d’un honnête homme pour défendre les intérêts de ses concitoyens. Trop semble-t-il. À Zéralda, comme dans le reste de l’Algérie, sévit une pègre locale qui s’enrichit aux dépens des habitants. Tous les moyens sont bons pour ces mafieux, afin de s’emparer de biens publics et privés : la corruption, les menaces et si nécessaire la force. Mouhib Khatir était parti en guerre contre cette clique, s’attirant la sympathie de la population. Il multipliait les recours en justice pour assainir la vie de sa commune. Dans une Algérie au fonctionnement opaque, les malheurs de Mouhib Khatir apparaissent comme les révélateurs de la nature profonde d’un régime lié à la mafia. L’erreur du maire de Zéralda aura été de se croire dans un État de droit.

15 août 2011, l’église Ste Marie de Poone (Inde) est profanée par des inconnus. Des graffitis ont été inscrits sur les murs, le tabernacle incendié et des bibles déchirées. Le 12 août, pour la seconde fois en un mois, l’église d’Alapuzhka avait elle aussi été profanée

Le retour des Turcs dans les Balkans
Les ambitions turques dans les Balkans ne se sont jamais éteintes. Ankara compte sur les populations islamisées pour étendre son influence
. Non sans une certaine dose de naïveté, le 1er juillet, Ali Reza Colak, ambassadeur de Turquie à Belgrade, déclarait au journal serbe Danas : « Nous désirons entretenir d’excellentes relations avec la Serbie et nous considérons le Sandjak comme une passerelle de collaboration entre nos deux pays ».
Il faut savoir le Sandjak une région serbe, du nom de Rascie, séparant la Monténégro de la Serbie. Islamisée par les Ottomans, elle est aujourd’hui en conflit larvé avec Belgrade. La Turquie va y construire des routes et un aéroport pour la desservir. L’ambassadeur turc a ajouté : « Qu’en est-il des 350 années où nous avons vécu en paix et en harmonie ? Serbes, Bulgares, Grecs, Turcs, Arabes, nous étions les sujets d’un souverain et nous avons contribué ensemble au développement de l’Empire ottoman ». Le journaliste a dû s’étrangler en entendant ces mots.

Florence Hartmann condamnée,en appel, par le TPI(Tribunal pénal international)
Il lui est reproché d’avoir révélé dans son livre, « Paix et châtiment » deux décisions confidentielles du TPIY (Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie).Ancienne correspondante du « Monde », Florence Hartmann était devenue porte-parole de Carla Del Ponte, le procureur général de cette juridiction consacrée aux guerres yougoslaves.Les informations « divulguées » étaient dans le domaine public au moment de la publication du livre, remarquent les avocats d’Hartmann. Elle n’en est pas moins condamnée. Cette décision semblerait impliquer que le détenteur d’une information secrète, si il appartient à l’administration intéressée, ne peut pas faire état de cette information, même si elle est publiée dans toute la presse. En clair, il serait le seul à ne pas pouvoir s’en servir.
Cette affaire met aussi en lumière un dangereux usage du TPI : l’occultation de certaines pièces. Comment peut-on parler de justice quand la transparence n’est pas au rendez-vous ? Complice de ces pratiques par préjugés contre la Serbie, Hartmann en est aujourd’hui la victime.

28 août 2011, l’église St Georges, à Tripoli (Libye)
est pillée.
Les vols sont estimés à plus de 100000€. Cette agression s’est déroulée quand la ville est sous le contrôle de la rébellion.

Un quartier général des Taliban au Qatar
Les Taliban ont obtenu un accord des Américains pour créer un bureau politique au Qatar
, rapporte « The Times » du début du mois de septembre. Le projet devrait se concrétiser à la fin de l’année afin de permettre des négociations officielles entre les forces d’occupation et la rébellion.

15 août 2011, l’église syro-orthodoxe de St Ephrem, à Kirkouk (Irak), est endommagée par une forte charge d’explosif. Le 2 août, une autre explosion avait touché l’église catholique de la Ste Famille dans la même ville.

Le torchon brûle entre Israël et le Qatar
Depuis 1996, un accord commercial existe entre le Qatar et Israël. L’État hébreu dispose même d’un bureau de représentation diplomatique dans l’Émirat
. Cette belle entente est néanmoins sur le point de connaître son terme. Jérusalem reproche « ses activités anti-israéliennes » au Qatar et, depuis le mois de mars, a fermé son bureau à Doha. Désormais les Qataris sont aussi interdits de séjour en Israël. Après le lâchage de la Turquie, c’est au tour du Qatar.

3 août 2011, quatre prêtres catholiques sont arrêtés à Shandong (Chine). Il leur est reproché de ne pas vouloir adhérer à l’Association patriotique des catholiques de Chine, organe d’encadrement créé par les autorités politiques du pays.

Juillet 2011

Un chef d’Al-Qaïda appelle au meurtre des dirigeants saoudiens
Le 29 juillet, Qassem Al-Rimi, chef militaire d’Al-Qaïda au Yémen, a décrété le roi Abdullah, le prince héritier, le ministre de l’Intérieur et son fils apostats, déclarant qu’ « ils doivent être tués »
. Selon une lecture généralisée de l’islam aujourd’hui peu appliquée, mais toujours menaçante, un musulman qui apostasie est passible de la peine de mort. S’appuyant sur ce principe, pourtant réfuté par certains théologiens musulmans, les groupes radicaux, comme Takfir Wal-Hijra, en Égypte, ou Al-Qaïda, qualifient d’apostats ceux qui n’épousent pas leurs thèses extrémistes et les condamnent à mort. Par de telles positions, Al-Qaïda et ses imitateurs s’excluent eux-mêmes de l’ensemble de la communauté musulmane. Ceci explique le rejet croissant de cette organisation dans le monde arabe.

30 juillet 2011, en Égypte, l’installation d’une nouvelle cloche sur une église provoque l’agression de chrétiens par des musulmans. L’incident s’est déroulé à Ezbet Jacob Bebawi, village à majorité chrétienne de la région de Minja. Une femme copte enceinte a été frappée. Quand la police est intervenue, elle n’a arrêté que des chrétiens. Les autorités religieuses locales dénoncent l’indifférence montante de la police, au cours des agressions dont sont victimes les coptes de la part de musulmans, depuis la chute du Président Moubarak.

Un Américain d’origine iranienne condamné pour terrorisme
En apparence, l’affaire est simple. Pete Seda, connu sous le nom de Pirouz Sedaghaty, dirige l’organisation « Al-Haramain Islamic Foundation »
basée à Ashland (Oregon). Pour la justice américaine, via une banque d’Arabie Saoudite, il aurait fait parvenir de l’argent à la guérilla islamiste en Tchétchénie. Selon le juge, 150 000 $ aurait été ainsi envoyés. Le gouvernement a donc décrété l’association charitable de Seda organisation terroriste. Problème : des documents produits devant la cour établissent le versement d’argent à des témoins à charge par des agents du FBI, afin d’établir la culpabilité de Seda. Richard et Barbara Cabral auraient reçu la somme de 14 500 $ en liquide et attendraient un second versement de 7 500 $. À entendre Barbara, coiffeuse de son état, Seda lui aurait demandé un soutien financier pour aider « les moujahidine combattant en Tchétchénie ». Sur une vidéo, un autre témoin, le colonel Sergey Ignatchenko, des renseignements russes, a bien confirmé le financement de la rébellion tchétchène par Al-Haramein, mais il a affirmé ne pas connaître le nom de Seda. Cette histoire met en évidence deux points : d’une part, que produire des preuves de culpabilité en matière de financement du terrorisme s’avère difficile ; d’autre part, que les méthodes dont use l’administration américaine, dans sa lutte contre le terrorisme, vont jusqu’à la fabrication de preuves.

Fin juillet 2011, un prédicateur érythréen est menacé d’expulsion d’Arabie Saoudite. Âgé de 33 ans, le 12 février, il avait prêché sa foi chrétienne devant la porte d’une mosquée. Pour éviter de le faire juger, alors qu’il risquait la peine de mort, les autorités ont préféré le renvoyer dans son pays. Problème, dans ce dernier, il risque aussi la peine de mort. Plus de 3000 chrétiens y sont du reste emprisonnés en raison de leur croyance.

Liban : sur les traces des assassins de Pierre Gemayel
La voiture qui a servi à l’assassinat de Pierre Amine Gemayel, député libanais et fils d’Amine Gemayel, lui-même ancien Président de la République, aurait été retrouvée
. Ce crime a été perpétré le 21 novembre 2006. Le véhicule aurait été découvert dans une permanence du PSNS (Parti social national syrien), parti très proche des dirigeants de Damas et militant pour l’annexion du Liban par la Syrie. D’autres part, des pistes auraient été mises à nues permettant d’établir des liens entre les auteurs de l’attentat perpétré contre May Chidiac, le PSNS et les quatre accusés dans l’assassinat de Rafic Hariri. May Chidiac, journaliste, a été gravement blessée lors de l’attentat dont elle a été la victime le 25 septembre 2005. Le TSL (Tribunal spécial des Nations Unies pour le Liban) aurait décidé de se saisir de ces deux autres affaires en plus du dossier Hariri.

20 juillet 2011, au Pakistan, une jeune chrétienne, Farah Hatim, enlevée et forcée au mariage par un musulman, est condamnée à rester aux côtés de ce dernier par un tribunal du Punjab. Dans ce pays, on rapporte annuellement environ 700 cas de jeunes chrétiennes forcées au mariage avec des musulmans

Un attentat contre les soldats français au Liban
Le 26 juillet, une charge explosive posée en bordure de route blessait six soldats français de la FINUL
(Force intérimaire des Nations Unies au Liban). Quasiment occultée dans nos médias, en tout cas peu évoqué, cette attaque est pourtant un signal alarmant. D’autant plus que, le 27 mai, un autre attentat avait blessé six soldats italiens de la même FINUL. La FINUL est positionnée au Sud-Liban, comme force d’interposition entre Israël et le Pays du Cèdre, depuis l’attaque massive de l’État hébreu, en juillet 2006, suite à la prise en otages par le Hezbollah de deux soldats israéliens. À forte composante française, cette formation multinationale est acceptée par les deux pays et par le Hezbollah. Afin de s’assurer un environnement favorable au déroulement de leur mission, les responsables de la force des Nations Unies ont toujours cherché à entretenir une bonne relation avec le parti chiite. Ainsi, de nombreuses rencontres officieuses ont eu lieu entre des officiers français et des représentants du Hezbollah, au Liban mais aussi en France, dont une dans un restaurant du XVème arrondissement de Paris. Cette précaution n’était pas inutile. En effet, le Hezbollah exerce un contrôle serré sur la population en majorité chiite du Sud-Liban. Du reste, à plusieurs reprises, des manifestations prétendues spontanées, de villageois de cette région, ont été montées par le « Parti de Dieu » pour exercer des pressions sur nos troupes. Cela fait partie du jeu ambigu auquel nous sommes forcés au Proche-Orient. Il existe néanmoins une autre raison à ces contacts avec le Hezbollah. À plusieurs reprises, les chefs d’Al-Qaïda ont dénoncé la présence de la FINUL au Liban, la présentant comme une force d’occupation de « la patrie islamique ». Des menaces d’attaques ont alors été proférées. Or, on sait Al-Qaïda recrutant dans les milieux sunnites et nourrissant une animosité partagée avec le Hezbollah. Dans un environnement chiite, qui lui est inféodé, le Parti de Dieu apparaît donc comme la meilleure protection des soldats de la FINUL, en termes de renseignement, pour détecter des présences suspectes. Le danger apparaît d’autant plus réel que des éléments palestiniens, présents dans les camps de réfugiés du Liban, se réclament d’Al-Qaïda. Le modus vivendi régnant entre le Hezbollah et la FINUL se voit remis en question, depuis mars dernier, époque du déclenchement des manifestations en Syrie et de la répression sanglante opposée par le pouvoir à sa population en colère. Il faut savoir la Syrie l’un des seuls États arabes alliés de l’Iran et ce dernier pays parrain et financier du Hezbollah. En outre, ce parti assure ses liaisons et reçoit la plus grosse partie de ses armes à travers la frontière syrienne. En clair, la chute du régime des Assad à Damas provoquerait l’affaiblissement de Téhéran et l’isolement du Hezbollah. Dès lors, on comprend le soutien déclaré du Hezbollah à l’autorité syrienne, au détriment des aspirations du peuple syrien. Or, la France (comme les Nations Unies), parmi d’autres et bien qu’avec prudence, a pris position contre les excès sanglants du régime des Assad. Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre : les attaques, lancées contre les Italiens et les Français de la FINUL, sont un message, adressé par le Hezbollah, pour alléger la pression sur la Syrie.

3 juillet 2011, vague de répression sur les Kachins, population chrétienne de Birmanie. L’armée détruit les villages repoussant les habitants vers la frontière chinoise. La guérilla, débordée, est incapable de protéger la population. Le clergé local signale 20 000 réfugiés dépourvus de tout à Laiza, Shwegu, Manwing et Prang Hku Dung quand des milliers d’autres sont éparpillés dans la forêt.

Juin 2011

Arrestation des clandestins au Kosovo
Le 19 juin, trois Palestiniens entrés clandestinement au Kosovo ont été arrêtés par la police
. Un cultivateur les avait vu faisant sécher leurs vêtements mouillés par la pluie de la nuit. Il les a immédiatement dénoncés. Le Kosovo se trouve sur une route d’accès des clandestins du Moyen-Orient se rendant en Europe de l’Ouest. Ils sont systématiquement interpellés et traduits en Justice. Comique, quand on sait les Kosovards fournissant un important contingent de réfugiés, clandestins et demandeurs d’asile, dans l’ouest du continent.

23 Juin 2011, l’ambassadeur d’Israël au Vatican reconnaît le rôle de protecteur des Juifs joué par le Saint Siège.
Au cours d’une cérémonie accordant à un prêtre la qualité de Juste, Mordechai Lewy, l’ambassadeur, a déclaré : « Ce serait une erreur de penser que l’aide apportée aux Juifs pendant la guerre à Rome est venue des couvents et des instituts religieux comme si c’était de leur initiative, sans le soutien du Vatican ». Il a même ajouté : « Le Saint Siège a agi. Il n’a pas pu empêcher le départ du train pour Auschwitz le 18 octobre 1943, trois jours après la rafle du ghetto... » L’Israélien n’a cependant pas nommé le Pape Pie XII. Il a été réprimandé par son pays pour sa mise au point.

Le Front National vote en faveur de l’initiative « Un bateau pour Gaza »
Le Conseil régional Rhône-Alpes a voté son soutien à « Un bateau pour Gaza »
, destiné à apporter une aide à la population palestinienne assiégée par l’armée israélienne dans ce réduit. Sous la présidence du socialiste Jean-Jack Qeyranne, cette motion était soutenue par toute la gauche, Europe Écologie/ les Verts et le Front national.

23 juin 2011, attaque d’une église copte en Égypte.
Des centaines de salafistes attaquent l’église St Georges, à Beni Ahmed, pour protester contre les travaux de restauration du bâtiment. D’un autre côté, la législation sur la construction d’églises, imposant jusqu’ici des règles draconiennes, est assouplie par le nouveau gouvernement.

Incroyable, un accord de défense entre l’Arabie Saoudite
et Israël
L’affaire a été partiellement dévoilée par le Sunday Times
, hebdomadaire britannique néanmoins peu crédible, mais aussi par des milieux sionistes. L’affirmation paraissait donc sujette à caution. Sous le manteau elle est pourtant reconnue par les autorités saoudiennes. L’accord, après l’autorisation de survol du territoire saoudien par l’aviation israélienne, en cas d’attaque de l’Iran, se double d’une promesse d’aide de l’Etat hébreu en cas d’attaque de l’Arabie Saoudite ou de soulèvement de sa population. Quand l’information aura touché les populations arabes, soyons sûrs qu’elles apprécieront. De quoi renforcer la haine d’Israël et des régimes en place.

Au Kosovo, le procureur général d’Eulex* démissionne
Johammens Van Vreeswijk, procureur néerlandais en mission au Kosovo
, a pris cette décision au mois de juin. Par ce geste, il signifie son mécontentement, suite aux lenteurs judiciaires dans ce jeune État, en particulier dans la procédure engagée contre Fatmir Ljimaj. Ce dernier, ancien ministre, est poursuivi pour corruption et crime de guerre commis pendant le conflit avec la Serbie, quand il servait comme officiers de l’UCK, l’armée de la rébellion. Vreeswijk affirme que des menaces ont été proférées contre lui par certains politiciens du Kosovo, sous prétexte de lui donner des conseils.
* Eulex est la mission civile européenne chargée d’assister les autorités du Kosovo en matière de police, de justice et de douanes.

28 juin 2011, recrudescence des attaques d’églises en Indonésie. Depuis 2004, les églises indonésiennes ont subi 286 attaques, plus qu’à n’importe quelle époque dans cet archipel à majorité musulmane.

Le traitement des blessés Taliban par le Pakistan
Le raid contre le repaire de Ben Laden a mis en évidence des relations existant entre les radicaux islamistes et certaines factions de l’armée et de l’ISI, les renseignements pakistanais
. La protection accordée par ces derniers aux blessés des Taliban et d’Al-Qaïda est une nouvelle preuve des relations contre-nature entre le Pakistan et les islamistes radicaux. Plusieurs de ces hommes, touchés par les tirs de l’OTAN et les drones américains, sont hospitalisés à Peshawar et dans le nord-est du pays. Pour les transpor-ter, des agents de l’ISI utilisent des ambulances portant l’identification du Croissant rouge et de fausses plaques minéralogiques.

Fermeture passagère de l’ambassade d’Israël
en Azerbaïdjan
On sait que l’ambassade d’Israël a été fermée quelques temps à Bakou
. Officiellement, on a d’abord avancé des « raisons techniques », puis un risque terroriste. En réalité, une opération montée par l’Azerbaïdjan a permis de piéger des hommes d’affaires israéliens. La tension qui a éclaté entre les deux gouvernements, pourtant très proches, est à l’origine de cette fermeture. L’aventure met en évidence la mauvaise grâce avec laquelle certaines factions de l’autorité azerbaïdjanaises accueillent les relations préférentielles entre les deux pays.

La montée des islamistes en Tunisie
À peine rentrés d’exil en Tunisie, les islamistes du parti Ennahda ont remporté des élections test au comité directeur des Jeunes avocats (ATJA)
. Le résultat est révélateur : les islamistes ont obtenu 8 sièges sur 9, le dernier étant décroché par la liste des nationalistes et de la gauche. 807 membres de l’ATJA ont voté sur 1200 votants. Ce qui prouve l’importance du nombre de partisans d’Ennahda parmi les membres et la mobilisation de leurs troupes.

26 juin 2011, l’archevêque de Bhopal (Inde) dénonce les résultats d’une enquête sur l’origine d’une circulaire diffusée le 22 mars, parce qu’ils ne révèlent pas les donneurs d’ordre de cette dernière. Sous prétexte de sondage, cette circulaire visait à déterminer le nombre de chrétiens de l’État du Madhya Pradesh, les zones de résidence, la liste des lieux de culte etc... La police a usé de la force pour obtenir les renseignements et emprisonné le Père Francis Scaria, qui refusait de donner des informations personnelles sur ses paroissiens.

Un ancien chef du Mossad critique Netanyahu
Meir Dagan, l’ancien chef du Mossad, a qualifié l’hypothétique attaque des installations nucléaires iraniennes par Israël de « dangereuse aventure »
. Avec l’aide de Youval Diskin, ancien chef du du Shin Beth (le contre-espionnage israélien) et Gaby Ashkenazi, ancien chef d’état-major de l’armée, il dit avoir oeuvré pour éviter une telle opération. Ces trois responsables ayant quitté récemment leurs postes, il a déclaré : « Je crains qu’aujourd’hui plus personne ne puisse stopper Netanyahu et Ehud Barak », l’actuel ministre de la Défense. Selon Dagan, « une attaque contre l’Iran provoquerait une guerre régionale ».

Mai 2011

Hausse vertigineuse des bénéfices de la banque Rothschild
La banque Rothschild et Cie a dégagé un profit de 85,4 millions d’euros en 2010
. Soit une hausse de 22% comparée aux résultats de 2009. Ce n’est pas tout ! En 2011, les responsables de la banque prévoient encore une amélioration de leurs bénéfices. La crise ce n’est pas pour tout le monde.

EADS en difficulté avec son avion de combat, le Typhoon
Le « National Audit Office » (NAO), la Cour des comptes britannique, épingle durement EADS pour sa mauvaise gestion et ses coûts de fabrication du Typhoon
. « Les coûts de développement et de production ont subi une augmentation de 20%, atteignant 20,2 milliards de livres » (22,868 milliards d’euros). D’après les calculs de la NAO, l’avion devra être vendu 75% plus cher. Parmi les aberrations détectées par les Britanniques, pour satisfaire aux exigences de partage des profits de la fabrication, le consortium européen a distribué les commandes auprès des pays qui le forment. Résultat, par exemple, quand l’aile gauche est fabriquée en Italie par Alena, l’aile droite l’est en Espagne. Il y a plus comique encore. Dassault, comme chacun sait compagnie française, a mis sur le marché le Rafale. Or, par le biais d’Aerospatiale-Matra, la France est aussi partenaire d’EADS. En d’autres termes, nous finançons deux avions concurrents. Il convient de préciser : EADS détient 32% des actions de Dassault Aviation. La France « débloque », dirait Marcel.

Le Hezbollah libanais soutient le régime syrien
Afin de soutenir le peuple syrien soumis aux brutalités du régime, des Libanais avaient loué une salle de l’hôtel Bristol, à Beyrouth, le 17 mai
. La veille de la manifestation, l’hôtel a envoyé un fax pour exprimer son regret d’annuler sa prestation. Quelques heures plus tôt, un prétendu collectif des « partis nationaux », dirigé par Mahmoud Comati, avait publié un communiqué menaçant pour dénoncer la tenue de la rencontre. Ces « partis nationaux » sont en réalité un regroupement de formations politiques alliées de la Syrie et pilotées par le Hezbollah. Cette structure est présidée par Comati, un chiite membre du conseil politique de ce parti. Le député sunnite Ahmad Fatfat a déclaré : « La pression exercée sur la direction de l’hôtel reflète une menace claire de la part des forces de facto, dans le but de réprimer les libertés ». Par « forces de facto », le député et ancien ministre désigne l’alliance menée par le Hezbollah, qui exerce un chantage à la violence sur le pays.

Les Frères musulmans visent la Présidence égyptienne
Abdel Moneim Aboul Foutouh, membre réformateur des
Frères musulmans égyptiens, a déclaré : « Je me présenterai en tant que candidat indépendant à la prochaine élection présidentielle ». Il est difficile de dire quelles sont ses chances réelles. Néanmoins, alors que la fraude était largement pratiquée par le pouvoir, aux élections législatives de 2005, les Frères avaient remporté 20% des sièges du Parlement.

Tarek Ramadan se lâche devant ses partisans à Saint-Denis
Le 6 mai, à la Bourse du Travail de Saint-Denis, il a appelé la rue musulmane à jouer du rapport de force pour imposer ses vues
. Il a dit devant trois ou quatre cents personnes : « Les hommes politiques sont tous des lâches, des peureux, des trouillards. Ils observent prudemment et prennent leurs décisions en fonction du rapport de force. Nous on s’en fout du journal de 20 heures. On a la rue, on a la force ». En bon français, on appelle cela un appel à l’insurrection. Quand les pouvoirs publics réagiront-ils ?

La Jordanie et le Maroc tombent dans le Golfe
Ces deux pays ont présenté le 12 mai leurs candidatures au CCG ou Conseil de coopération des États du Golfe
. Cette organisation régionale n’a en commun avec la Jordanie et le Maroc que d’être formée de monarchies qui se sentent menacées par le « Printemps arabe » et certainement pas de partager avec eux les eaux du Golfe.

Le désordre du Kosovo : à qui la faute ?
Koha Ditore du 11 mai, journal kosovar, dit avec fermeté quelques vérités sur le pays
. On lit : « L’Union européenne a créé un véritable chaos par sa présence au Kosovo. Elle a aujourd’hui deux représentations sans chef de missions (...) Eulex (1), qui a échoué dans beaucoup de domaines, ne sait pas non plus quelle législation elle doit faire appliquer car, pour elle, le Kosovo est à la fois un État indépendant, une partie de la Serbie et un territoire sous administration de la Minuk (2). (...) En plus de sa propre police (KPS) et de celle d’Eulex, le Kosovo a aussi sur son territoire la police de la République de Serbie (NDT : dans la partie nord du pays). Une telle situation est née au Kosovo que l’on ne sait plus qui est responsable de qui et où ». Certes, l’auteur de l’article, traduit par Le Courrier des Balkans, rattache la Minuk à l’Europe. Son erreur met un peu plus en valeur la confusion régnant dans les esprits.
(1) Eulex ou « Mission État de droit de l’Union Européenne au Kosovo » a été créée par l’Union européenne le 4 février 2008. Elle a pour mission de « renforcer l’État de droit » au Kosovo « dans les domaines policiers, judiciaires et douaniers ».
(2) La Minuk ou « Mission d’Administration Intérimaire des Nations Unies au Kosovo » a été mise sur pied le 10 juin 1999 par l’ONU.

Aide iranienne au régime syrien contre les manifestants
Téhéran aide clandestinement Damas, l’équipant et renforçant la capacité de ses services de renseignements
. Déjà plusieurs centaines de Gardiens de la Révolution, le corps d’élite des Pasdarans étaient présents dans la capitale syrienne. Avec les émeutes, leur nombre a augmenté. Si ces hommes ne participent pas aux opérations de « maintien de l’ordre », ils assurent la formation aux méthodes utilisées en Iran. Par exemple, plutôt que de tuer les manifestants arrêtés, ils recommandent de les torturer pendant une semaine, puis de relâcher. C’est le meilleur moyen, disent-ils, de répandre la peur dans la population. À cela s’ajoute le contrôle des réseaux d’Internet et des téléphones portables, domaine dans lequel les Pasdarans sont passés maîtres grâce aux technologies achetées en Occident et principalement en Allemagne. L’aide iranienne s’explique par la crainte de Téhéran de perdre son seul allié dans le monde arabe.

7 mai 2011, 9 coptes sont tués par des musulmans devant leur église d’Imbaba, au Caire. Une autre église du quartier est incendiée. Les fondamentalistes musulmans accusaient les coptes de retenir par la force deux chrétiennes converties à l’islam. Ce qui s’est avéré faux.

Mort d’un mercenaire français en Libye
Pierre Marziali a été tué le 11 mai à Benghazi, capitale de la rébellion libyenne
. La presse a parlé de trois autres hommes avec lui, qui ont été interceptés à un barrage et sont arrêtés. Elle s’est faite très discrète sur leurs activités. Marziali, ancien adjudant au 3ème RPIMA, était en fait le patron de Secopex, une entreprise basée à Carcassonne, qui loue des mercenaires. Détail, il avait proposé ses services aux deux camps en guerre. Ce qui pourrait expliquer sa mort.

Créé par l’OTAN, un centre de défense contre la piraterie informatique en Estonie
Créée en mai 2008, cette structure a pour mission de travailler à la protection des réseaux informatiques des pays de l’OTAN
.L’OTAN a aussi une structure de sécurité informatique à Mons, en Belgique, qui est dirigée par Suleyman Anil, un Turc, qui a été employé chez ITT et Alcatel.
Étrangement, les États-Unis ont refusé de s’associer au cyber-centre de l’OTAN à Tallinn (Estonie). Ils estiment que cette menace doit être traitée au national « pour éviter la paralysie du processus décisionnel, liée à la collaboration multi étatique en cas d’attaque informatique ».
Argument peu convaincant, puisqu’il vaut dans tous les domaines militaires. Washington chercherait-il à s’affranchir d’une discipline collective pour garder « une arme » en réserve contre le reste du monde, y compris, au besoin, contre ses alliés ?

Plus de 50 000 prisonniers détenus parce qu’ils sont chrétiens en Corée du Nord. Le pays compte un total de 400 000 chrétiens, soit 2% de la population

Israël aurait fourni des armes à l’Argentine pendant la guerre des Malouines
Un journaliste argentin, du nom de Hernan Dobry, fait cette étonnante révélation dans un livre publié sous le titre : « Opération Israël : le réarmement de l’Argentine pendant la dictature »
.
Selon lui, en 1982, le choix de soutenir l’Argentine contre la Grande-Bretagne a été pris par Menahem Begin, alors Premier ministre d’Israël et ancien chef de l’
Irgoun, une organisation terroriste juive qui a combattu contre les forces britanniques pendant le mandat de Londres sur la Palestine.Begin aurait dit : « Si ça sert à tuer des Anglais, allons-y. Dov, de là-haut, va être content de cette décision ». Il faisait référence à Dov Gruner, un homme de Begin, pendu en avril 1947 par les Britanniques pour ses attaques terroristes. Dans la liste de matériel, figuraient 23 Mirages français, qu’Israël aurait livrés par l’intermédiaire du Pérou. On se souvient que les îles Malouines, connues sous le nom de Falklands des Britanniques, ont été l’enjeu d’une guerre de trois mois avec l’Argentine en 1982. Celle-ci avait provoqué l’envoi d’une armada de bateaux de guerre de Grande-Bretagne.A première vue, l’histoire paraît incroyable. Elle aurait échappé à notre vigilance si la presse juive n’en faisait étalage non sans une certaine fierté.

La Suisse plaque tournante des djihadistes
Le ministre de la Défense de la Confédération, Ueli Maurer, a lâché le 2 mai, jour de la mort de Ben Laden : « Les Suisses ou binationaux qui s’entraînent dans des camps djihadistes à l’étranger et pourraient revenir en Suisse pour préparer un attentat, constituent un danger »
. Pour la plupart venant des pays d’Europe du Sud-Est, ces recrues, certes peu nombreuses, entretiennent des liens étroits avec les radicaux de Bosnie-Herzégovine. De plus, grâce à des activités basées dans la Confédération, ces militants islamistes génèrent des fonds qui ne circulent pas par les réseaux bancaires et échappent donc à la surveillance. Les Suisses craignent que leur pays ne serve de zone de repli pour des opérations dirigées contre les autres pays d’Europe. Néanmoins, ils ne sont pas seuls touchés par le phénomène. D’autres « Européens », dont un certain nombre d’Allemands, convertis à l’islam ou plus souvent naturalisés, voire simples résidents dans l’Union européenne, sont en cours de formation dans les zones tribales pakistanaises, au Yémen ou en Somalie.

Humour canadien en Afghanistan
Le Premier ministre canadien, Stephen Harper, en visite à Kaboul le 30 mai, a estimé que « l’Afghanistan n’est plus une source de terrorisme mondial ».
« C’est toujours un endroit violent, a-t-il poursuivi, une place dangereuse pour ses citoyens (...) mais il ne représente pas un risque géostratégique pour le monde ». On sait pourtant Al-Qaïda toujours présente et active dans les montagnes afghanes et alliée, d’une part au Taliban, d’autre part soutenue de plus en plus activement par l’Iran. Les propos d’Harper sont significatifs de l’ignorance de nombre de responsables occidentaux en matière de sécurité.

Conversions forcées au Pakistan.
Plusieurs centaines de jeunes filles chrétiennes ont été converties de force à l’islam
et sont mariées ou soumises à des musulmans chaque année. Quelques noms : Sidra Bibi (14 ans), Tina Barkat (28 ans), Samina Ayub (17 ans), Shazia Bibi (19 ans), et Uzmi Bibi (15 ans). Récemment, le 14 avril, Sehar Naz (24 ans) et le 8 mai Farah Hatim (24 ans).

Les responsables Taliban afghans disparaissent
dans la nature
Suivant de quelques jours l’exécution de Ben Laden, les responsables des Taliban afghans installés au Pakistan ont disparu sans laisser d’adresses.
Parmi eux figurent Mollah Omar, leur chef qui a disparu de la région de Quetta (Pakistan), où il vivait en semie résidence surveillée. Tout donne à penser que les Taliban, craignant d’être dénoncés aux Américains par les services pakistanais, ont préféré prendre des précautions pour ne pas finir comme Ben Laden. En attendant, pour épicer le tout, une rumeur circule que Mollah Omar aurait été tué par une frappe américaine. Sans preuve, encore une fois.

La France cible privilégiée des Taliban
De plusieurs sources, nous apprenons que l’animosité des Taliban à l’égard de la France est en progression. Notre pays est perçu comme le plus proche allié des Etats-Unis et Sarkozy comme un ennemi déclaré des musulmans
. Ceci est le résultat de l’alignement de la France sur les Etats-Unis et, dans l’affaire libyenne, de son leadership contre le régime de Kadhafi. On sait ce dernier en conflit avec les islamistes, mais vu d’Afghanistan ou du Pakistan, on ne retient que l’offensive française contre « un pays musulman ».

Attaques terroristes symboliques contre les magasins Ikéa
Le 30 mai, des engins piégés de faible puissance ont explosé dans les magasins Ikéa à Gand (Belgique), Eindhoven (Pays-Bas) et Lille (France)
. Les charges ont été activées à distance et n’ont fait ni blessés, ni dégâts. Il conviendrait donc de parler de « pétards » plus que de bombes. Ces incidents n’en relèvent pas moins du terrorisme car ils se présentent comme une menace adressée à la chaîne. Quant à la simultanéité des attaques, dans plusieurs pays, elle trahit l’existence d’une organisation, même si elle est de petite importance.

Le Hezbollah pris la main dans le sac aux USA
Un couple de Libanais a été arrêté le 23 mai aux Etats-Unis, accusé d’avoir tenter de faire parvenir 200 000 dollars au Hezbollah
. Hor et Améra Akl, âgés de 38 ans, ont été arrêtés dans l’Ohio. Ils avaient planifié de faire parvenir au parti islamiste chiite cette somme d’argent en la dissimulant dans un 4X4 Chevrolet envoyé au Liban par bateau. Ils plaident coupables. Reste à savoir d’où vient cet argent : résultat de collectes ou du trafic de la drogue. Le Hezbollah est classé organisation terroriste par les Américains.

Qui est Victor Yanukovich, Président d’Ukraine ?
Victor Yanukovitch commença à faire parler de lui à l’âge de 17 ans : le 15 décembre 1967, il se voyait condamné à trois ans de prison pour ses activités au sein d’un groupe criminel connu sous le nom de « Pivnovka ».
L’affaire ne semble pas lui avoir servi de leçon puisque, le 8 juin 1970, il était à nouveau condamné à une peine de deux ans dans une affaire de viols collectifs. Encore échappait-il à une incarcération plus lourde, en collaborant avec la police aux dépens de ses complices. Gentleman ! Puis sa vie prend un tour étonnant. En 1974, il se rend à Monte-Carlo pour participer à un rallye automobile. Un privilège d’habitude accordé aux enfants de la nomenklatura communiste. Il faut dire, qu’entre-temps, il avait épousé en 1972 Ludmila Nastenko, fille d’un apparatchik et nièce d’un autre, Yenakievo.
En 1973, électricien dans une entreprise de transport, il devient membre du Komsomol puis secrétaire de celui-ci. Enfin, en 1978, ses condamnations furent toutes annulées. Beau parcours, non ?

Sur la Libye, Stéphane Hessel fait des siennes
Auteur d’ « Indignez-vous », ouvrage sans concession à l’égard d’Israël, nominé pour le prix Nobel de la paix 2011, Hessel est pour la guerre en Libye ! Dans « Salam News », publication musulmane bon teint, il répond à la question « Les bombardements sur la Libye sont-ils justifiés ? » : « Il faut poursuivre jusqu’à ce que le dictateur Kadhafi cesse de martyriser son peuple ». Hessel, un homme de paix ? À voir Ne lui vient même pas à l’esprit de chercher une autre solution que l’extension de la guerre pour répondre à la guerre.

Départ anticipé des troupes françaises d’Afghanistan ?
« Le Figaro » le proclamait en première page le jeudi 5 mai.
Alain Juppé a invoqué le prétexte de la mort de Ben Laden, pour justifier cette éventualité. On ne voit pourtant pas la mort du chef d’Al-Qaïda changeant beaucoup les choses. D’une part, ses lieutenants, principalement Ayman Al-Zawahiri, sont toujours aux manoeuvres. D’autre part, les Taliban ne sont en rien affaiblis. Au contraire. Faut-il chercher la réponse ailleurs ? Pour récupérer leurs otages capturés au Niger, l’AQMI exige des Français 90 millions d’euros de rançon et le retrait de leurs troupes d’Afghanistan. Serait-ce la vraie raison d’une décision que le gouvernement semble décidé à prendre ?

Deuxième attaque informatique contre l’Iran en l’espace de huit mois
Gholam Reza Jalali, le chef de l’unité militaire chargée de la lutte contre le sabotage, a dénoncé fin avril une deuxième attaque contre les réseaux de communication informatisés iraniens
. Du nom de « Star », un virus a été identifié par les services de son pays. Selon Jalali, « il n’a infligé jusqu’ici que des dommages mineurs mais pourrait être confondu avec des programmes d’organisations gouvernementales ». Lors de l’attaque précédente, qui a touché le système informatique, le virus « Stuxnet » avait contaminé les installations industrielles et nucléaires du pays. Il avait en particulier causé des difficultés dans le centre nucléaire de Natanz, où les centrifugeuses enrichissent l’uranium. Selon les Iraniens, les États-Unis et Israël sont derrière ces opérations de malveillance.

L’analyse indienne à la rescousse du Figaro
Dans son édition du 6 mai, « Le Figaro » ouvre ses colonnes à Brahma Chellaney, professeur au Centre de recherche politique de New Delhi
. L’honorable universitaire n’y va pas avec le dos de la cuillère. « Le fléau du terrorisme pakistanais, écrit-il, émane davantage des généraux buveurs de whisky que des mollahs enturbannés. Ce sont les généraux soi-disant laïques qui ont permis l’émergence des forces jihadistes et engendré les talibans ». D’une part, il n’existe pas de prétention à la laïcité chez les généraux pakistanais. Ensuite, l’auteur de ces mots oublie un peu vite que le lancement des Taliban a été approuvé, partiellement encadré et soutenu, par les États-Unis dans les années 90. À force de marginaliser le Pakistan, on aura ce que souhaite l’Inde, la désignation de ce pays comme cible. New Dehli pourra alors faire parler la poudre contre son voisin. « Le Figaro » est-il bien dans son rôle de journal français en se prêtant à cette manipulation ?

Avril 2011

Manifestations en Égypte contre la nomination d’un gouverneur chrétien
Emad Mikhail, un membre de la communauté copte d’Égypte, a été nommé à la mi-avril gouverneur de la province de Qina.
Sans attendre, le 15 avril, des milliers de musulmans menés par les salafistes ont manifesté dans les rues de Qina, la capitale provinciale, menaçant le nouveau gouverneur et le défiant de rejoindre son poste.Or, en Égypte, ces menaces sont rarement gratuites. Dans la même ville, à la fin de l’année dernière, des dizaines de maisons de chrétiens ont été brûlées parce qu’un jeune chrétien entretenait une relation amoureuse avec une musulmane.

Du 22 au 25 avril, la fête du communautarisme islamique
La 28ème « Rencontre annuelle des musulmans de France » a eu lieu comme tous les ans au Parc des expositions du Bourget
. Organisée par l’UOIF, (Organisation des musulmans de France), elle s’est moins bien déroulée que par le passé. Au lieu des 150 000 visites attendues, on a compté que 100 000 entrées, contre 130 000 l’an dernier. D’autre part, Tariq Ramadan, qui n’a pas bénéficié des égards qu’il croit dû à son rang, a annoncé du haut de la tribune qu’il ne reviendrait plus. La déception était grande chez ses fans et encore plus à l’UOIF qui sait de nombreux visiteurs drainés grâce au talent oratoire de Ramadan. En dépit de la présence de milliers de femmes voilées à la rencontre, l’islam intégriste fait moins recette. Il n’en reste pas moins actif et dangereux. Selon un sondage de l’IFOP, en France, 29% des musulmans considèrent encore que la loi française doit plier devant l’islam.

Nouveau signe du caractère anti-israélien des « Révolutions » arabes
Un contact au Moyen-Orient nous a fait remarquer que les frontières d’Israël avaient disparu de la carte d’Egypt Air, la compagnie nationale égyptienne
.Sans plus de détails, seuls sont dessinés les contours de l’ensemble formé par Israël et les territoires occupés. D’autre part, aucune liaison n’est indiquée entre l’Égypte et Israël. Pourtant, Air Sinaï, filiale d’Egypt Air, effectue quatre liaisons hebdomadaires entre Le Caire et Tel-Aviv.Les peuples arabes sont « anti-israéliens » et à chaque fois que remonte leur voix, c’est ce sentiment qui s’impose.

18 avril 2011, pour se venger de la réélection d’un Président chrétien, Goodluck Jonathan, des musulmans attaquent les chrétiens dans le nord du Nigeria. Plus de 60 églises ont été incendiées, des milliers de maisons détruites et des ministres du culte assassinés.

Le marché du pétrole est en surproduction selon l’Arabie Saoudite
Le 16 avril, le ministre saoudien du Pétrole, Ali Al-Naimi, a déclaré le marché du pétrole en excès de production
. En conséquence, les autorités de ce pays ont réduit leur mise sur le marché d’or noir de 9 125 millions de barils en février à 8 292 millions de barils en mars. Pourtant, nous avons vu le prix de l’essence continuant de grimper à la pompe. Ce qui prouve bien que le prix du pétrole ne dépend pas de la loi de l’offre et de la demande mais des manipulations des milieux financiers.

Bahreïn : la colère occultée
À la mi-avril, on apprenait que sept mosquées chiites et une cinquantaine d’établissements religieux de la même confession avait été détruits par les forces de sécurité depuis le début des manifestations le 14 février dernier
. Une photo montre le dôme doré de la mosquée de Sheikh Abdul Amir Al-Jamri au sol, avant d’être chargé sur un camion. Sur les murs, des graffitis en faveur de la famille sunnite régnante ont été inscrits à côté d’insultes contre les chiites. 499 chiites ont été arrêtés et quatre sont morts en détention. Spécificité locale, le pouvoir est entre les mains de la minorité sunnite et interdit l’accès aux affaires des chiites. Les Émirats Arabes Unis ont envoyé 500 policiers et les Saoudiens une force militaire de mille hommes pour soutenir le régime en place. Au Moyen-Orient, cette situation fait monter la haine entre sunnites et chiites. Étrangement, nos médias ne se montrent pas très prolixes sur le sujet.

Selon l’INSEE et l’INED seulement 2,1 millions de musulmans en France
Le chiffre surprend quand on estime généralement les musulmans à cinq ou six millions vivant dans l’Hexagone
. Patrick Simon, l’une des personnes chargées de l’étude explique. N’ont été classés musulmans que la proportion d’individus se déclarant tels. En effet, selon Simon, « Entre 20 et 30% des descendants d’immigrés du Maghreb nés en France se disent sans religion ». Ceci dément l’existence d’un communautarisme musulman englobant tous les Français issus de pays islamiques. Le communautarisme religieux musulman ne touche, à des degrés divers, qu’une partie de la population de cette origine et se divise en affiliations diverses : partis islamistes concurrents, musulmans d’identité à la pratique religieuse erratique, voire inexistante, très discrets soufis etc... Pour notre pays, à la gestion difficile du religieux, s’ajoutent cependant d’autres difficultés générées par des éléments, et non pas tous, issus de l’immigration d’origine musulmane. Nous pensons principalement à la délinquance et au parasitisme. Autant pour rester justes dans notre approche que pour gérer au mieux la situation, il convient de ne pas confondre, par exemple, islamisme et délinquance : ce sont deux menaces différentes. Cette approche entre en complémentarité avec l’indispensable nécessité de fermer les robinets de l’immigration et de mettre en face de leurs responsabilités, parmi les migrants et les enfants de migrants, ceux qui refusent l’assimilation sociale.

24 avril 2011, attentat à l’explosif contre une église de Bagdad le jour de Pâques. 4 personnes sont blessées.

« La spécificité juive »
Dans l’éditorial d’ « Actualité juive » du 7 avril, le directeur de la publication demande, en France, un traitement spécial pour la religion juive. On lit : « Nous, Juifs, avons une histoire et un passé que l’on ne peut occulter au nom de la solidarité. Toutes les religions ne doivent pas être mises sur un même pied d’égalité (...) Ce que nous Juifs avons apporté de positif à ce pays, aucune autre minorité ne l’a jamais réalisé (...) La France ne serait pas ce qu’elle est sans notre présence sur son sol (...) On ne peut pas nous placer sur un même plan d’égalité que les autres religions ». Il y aurait beaucoup à dire. Nous laissons le lecteur méditer sur ces lignes. Sur l’utilisation aussi d’une majuscule sur le mot « juif ». Nous avons en effet l’usage, en France, d’utiliser une majuscule quand il s’agit des membres d’une ethnie et d’une minuscule pour ceux d’une religion. On écrit Basque, mais chrétien. Or, dans l’article, l’auteur fait référence à la communauté religieuse et non pas ethnique. A moins qu’il ne s’agisse d’une autre particularité.

L’UOIF* veut des prêches musulmans en arabe
Le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, a déclaré que le prêche du vendredi devait se faire uniquement en français
. Fouad Alaoui, président de l’UOIF, a désapprouvé. Il « s’insurge contre cette volonté d’acteurs politiques de s’immiscer dans la manière dont les musulmans de France exercent leur culte ». Pourtant, en Iran, les mollahs prêchent le vendredi en persan, en Turquie, en turc, en Afghanistan, en dari et en pachtoun, au Pakistan, dans les langues locales, en Afrique noire, parfois même en français etc...
* Union des Organisations islamiques de France, membre du CFCM et de la mouvance des Frères musulmans.

Action du Hezbollah contre la vente d’alcool
Il y a deux mois, résident de Nabatieh
, ville du sud Liban, Yaacoub Yaacoub ouvrait un magasin de vente de boissons alcoolisées avec une autorisation de l’administration libanaise. A la mi-avril, un groupe de jeunes gens appartenant aux partis chiites Amal et Hezbollah l’invitait à fermer boutique. Le ton était courtois, mais les messagers ont bien fait comprendre qu’ils étaient capables d’utiliser des moyens plus radicaux. Depuis, une bannière exigeant la fermeture de l’établissement a été installée devant la boutique de Yacoub et ce dernier a préféré obtempérer. On a là un comportement typique du Hezbollah : il agit en sous-main, se cachant derrière une prétendue opinion publique, il use de l’intimidation pour changer le visage du Liban partout où il le peut.

24 avril 2011, 36 protestants sont arrêtés en Chine à Shouwang, au moment de la célébration de la liturgie pascale.

Polémique sur les bombes à sous-munitions
Comme si Kadhafi n’en avait pas fait assez pour se diaboliser lui-même
, un rien naïf, « Le Figaro » du 18 avril « révélait » que Tripoli aurait utilisé des bombes à sous-munitions contre les insurgés. Ces bombes, en fait des containers, libèrent des « bombelettes » d’une vingtaine de centimètres, équipées d’un petit parachute, quelques dizaines de mètres au-dessus du sol. Ce type de munitions anti-personnel couvre d’un coup l’équivalent d’un terrain de football. Comme elle n’explosent pas toutes à l’impact, elles restent une menace après la fin des hostilités. Avec raison donc, les organisations humanitaires en dénoncent l’usage par les belligérants. Problème néanmoins : nous avons vu les Américains utiliser ce type de munitions en Serbie, lors de l’attaque de l’OTAN au printemps 1999, en particulier à Nis, où elles ont touché un hôpital. Plus récemment, les Israéliens ont largué ce type de bombes au-dessus du Sud Liban, en juillet 2006.

Al Qaïda appelle les armées arabes à entrer en guerre contre Kadhafi
Ayman Zawahiri, bras droit de Ben Laden, dans une vidéo
diffusée par la chaîne américaine ABC, fait cet appel qui brouille un peu plus la compréhension de l’opinion. Zawahiri, se contente généralement de messages audio. Cet enregistrement, pour la première fois sur support vidéo depuis un an, met une fois de plus en évidence la stratégie d’Al-Qaïda. Nous savons quelques uns des hommes de l’organisation terroriste mêlés aux insurgés en Égypte et en Libye. Ne disposant pas de la force nécessaire pour prendre le pouvoir par les armes, ils comptent sur le désordre et le pourrissement de la situation pour recruter des volontaires, puis agir sur le cours des événements dans ces pays. Les ordres émanant des réseaux d’Al-Qaïda au Pakistan, et dont nous avons eu connaissance, vont dans ce sens. Ainsi comprend-on mieux le message de Zawahiri : le commandement d’Al-Qaïda voudrait voir tomber les régimes arabes sans l’intervention des Occidentaux. Il craint en effet que ces derniers, prenant pied en Libye, n’entravent ses plans.

L’État viole votre vie privée sous couvert de sécurité
Par décret passé au mois de mars, les commerçants vendant leurs produits sur Internet, devront conserver les moyens d’identification de leurs clients, y compris, en clair, les codes secrets
. En théorie, ces données devront être conservées pendant un an, pour être remises à toutes réquisition de la police. Mais un an après le dernier achat, obligeant le commerçant à conserver les données relatives aux achats précédents. Ce procédé se révèle particulièrement dangereux, car il donne aux autorités un moyen de surveillance sur la vie privée des citoyens. A cela s’ajoute un autre risque : la plupart des paiements sont effectués sur Internet par carte bancaire. En cas de piratage des données par des individus malhonnêtes, vous risquez de voir votre compte en banque utilisé par des malfrats. Enfin, votre ordinateur se verra exposé à des intrusions sur vos courriels ou à des utilisations illégales à distance comme celles des pédophiles. Mais tout va bien ! « Big Brother » veille sur vous.

Frictions entre communautarismes
Le CRAN* met Olivier Jay, directeur de la rédaction du JDD, en demeure de retirer ses propos
. Ce dernier, interrogé sur France 3 le 5 mars 2011, avait estimé « l’antisémitisme » plus grave que le racisme. « Le CRAN demande à Olivier Jay de retirer ses propos qui instituent une concurrence inacceptable entre les souffrances des victimes du racisme et les souffrances des victimes de l’antisémitisme ».* Conseil Représentatif des Associations Noires. Construit sur le modèle du CRIF.

Une rente à vie pour les Bosniaques des Pays-Bas
Le gouvernement néerlandais offre 450 € par mois, 670 € pour les couples, aux Bosniaques de plus de 45 ans qui acceptent de rentrer chez eux
. De quoi vivre sans se préoccuper du lendemain dans un pays comme la Bosnie. Et nous qui pensions qu’aux Pays-Bas, comme en France, l’immigration était un bien !

Poussée islamiste d’origine étrangère au Tadjikistan
Un correspondant au Tadjikistan nous signale l’implantation en force, dans ce pays, du Hezb Ut-Tahrir ou Parti de la liberté, parmi les milieux estudiantins
.Il s’agit d’un travail de pénétration s’inscrivant dans la durée, de la part de ce parti salafiste, qui va jusqu’à financer les études des élèves qui le souhaitent, afin d’en faire des obligés. Le Hezb Ut-Tahrir, a été fondé en 1953 à Jérusalem. Il veut installer un califat mondial à la tête des musulmans, s’oppose à la démocratie, mais préconise l’élection du calife par les musulmans. Dans sa littérature, ce mouvement ne suggère pas la violence comme un moyen d’accès au pouvoir.

10 avril 2011, plus d’une centaine de chrétiens sont arrêtés par la police à Pékin. Chassés de leur lieu de culte dont le bail n’était pas renouvelé par le propriétaire sous pression des autorités, les pratiquants de « House Church » priaient sur la voie publique au moment de leur interpellation.

Atrocités contre atrocités
Dans la nuit du 11 mars, à Itamar (Cisjordanie), un commando du Hamas assassinait une famille de colons juifs : les parents et trois enfants, dont un bébé de trois mois.
Ces meurtres n’ont pas fait grand bruit en France. On pèse à ce demi silence la lassitude de l’opinion hexagonale, à l’égard d’un conflit dans lequel Israël ne fait pas beaucoup pour obtenir la paix.Ceci néanmoins ne justifie pas les crimes. Aussi, quand sur un échantillon de 1200 Palestiniens des territoires occupés, 32% disent approuver ce carnage, on ne peut qu’éprouver un malaise.Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Les 8 et 9 avril, les Israéliens multipliaient les attaques aériennes contre le réduit de Gaza. Ils menaient ainsi une opération de représailles à la suite d’un tir de missile anti-char contre un bus d’écoliers israéliens.
Ce faisant, ils tuaient 12 Palestiniens, dont plusieurs civils. La presse française ne s’est pas non plus étalée sur cet autre carnage. Toujours cette lassitude qui nous gagne aux nouvelles venant de l’ancien pays de Canaan. D’un point de vue humain, cela ne plaide pas en notre faveur. Mais sur le plan sécuritaire, cela est suicidaire car, qu’on le veuille ou non, le conflit israélo-palestinien apparaît comme l’épicentre principal du terrorisme islamique.

Les pays de l’OTAN divisés sur la guerre en Libye
Les ministres des affaires étrangères des pays de l’OTAN se réunissaient à Berlin le 14 avril 2011
. Quand la France et la Grande-Bretagne insistaient sur la « nécessité » de dépêcher d’autres moyens, les autres pays traînaient des pieds. Pire, l’Allemagne et la Turquie, restant sur leurs positions, dénonçaient l’intervention militaire alliée. Bientôt un mois après le début des opérations, commencées le 19 mars, on mesure encore une fois l’impréparation politique de cette affaire.

WikiLeaks fait encore des dégâts
C’est le camp chiite du Liban, cette fois qui paye la note
. Nabih Berry, président de l’Assemblée nationale et chef du parti Amal allié du Hezbollah, recevrait 400 000 $ par mois de la République islamique d’Iran. Le quotidien Al-Akhbar a fait cette révélation. Toujours selon l’article, la famille Berry figure aujourd’hui parmi les plus grands propriétaires terriens du Sud Liban quand, à la fin de la guerre civile, en 1990, Berry en était encore réduit à loger dans un appartement loué. Cependant, comme beaucoup de dépêches attribuées à la diplomatie américaine par WikiLeaks, cette information n’est pas confirmée par ailleurs. En revanche, ce qui donne de la crédibilité au papier d’Al-Akhbar, nous savons l’Iran travaillant activement à acheter des terres et immeubles au Liban pour assurer l’emprise chiite sur le pays.

6 avril 2011, les aborigènes du Bangladesh, en majorité catholique, manifestent contre les discriminations dont ils sont victimes. Le gouvernement les expulse de leurs terres.

En Irak, nouveau drame chez les Moudjahidine du Peuple iranien
Le 8 avril 2011, l’armée irakienne pénètre dans la zone d’Achraf, occupée depuis Saddam Hussein par les Moujahidine du Peuple, organisation armée d’opposition à Téhéran, dirigée par Maryam Rajavi
. Les soldats ont pour mission de récupérer des terres pour les rendre aux paysans irakiens. Les Moujahidine s’opposent à leur action. 34 de ces derniers sont tués. Selon l’armée irakienne, la plupart seraient morts tués par leurs compagnons, en tentant de s’enfuir pour échapper à l’organisation à la faveur du désordre. Quelle que soit la vérité, les Américains portent une lourde responsabilité dans l’affaire. En 2003, à la suite du renversement de Saddam, ils avaient accordé le statut de « protégés » au gens résidant au camp d’Achraf. Après avoir extrait ceux qui les intéressaient pour leurs activités de renseignement sur l’Iran, ils ont abandonné le dossier aux Irakiens. Aucun pays n’acceptant de recevoir ces hôtes encombrants, leur présence en Irak est devenue un problème ingérable. En France, les services s’inquiètent. Si rien n’est fait, les Moujahidine tendront à rejoindre notre pays où ils disposent de résidences, en particulier à Auvers sur Oise. Outre l’aspect sécuritaire, la problématique de cette organisation présente aussi un côté humanitaire. Si les groupes de Rajavi ont eu recours au terrorisme pendant plus de trente ans, et à ce titre méritent le titre de terroristes, nombreux sont parmi ses membres les gens séduits et trompés, plus victimes de leurs dirigeants que criminels.

2 avril 2011, trois églises ont été attaquées par des extrémistes musulmans en une semaine au Pakistan. Dont l’église catholique de St Thomas à Wah Canntt.

Mars 2011

Marine Le Pen interviewée sur une radio israélienne
Le 30 mars, la radio privée israélienne 90 FM a longuement fait passer Marine Le Pen sur le grill.
L’information a été occultée dans la presse française. A propos du groupe l’Oeuvre française dont certains membres se sont inscrits au Front national, elle a dit : « Inutile de vous dire qu’ils ne sont pas dans mes petits papiers. Ceux qui font la promotion d’une idéologie nauséabonde seront exclus du Front National ». Concernant les relations franco-israéliennes, elle a déclaré ne ressentir « aucune hostilité à l’égard d’Israël (...) Si l’intérêt de la France va dans le sens de l’intérêt d’Israël, c’est très bien. Si ce n’est pas le cas, je ferais d’abord passer l’intérêt de la France ». Plus explosif, elle considère que « Jérusalem est presque une ville qui appartient au patrimoine de l’humanité » et qu’en conséquence elle pourrait être placée « sous un mandat particulier, international ». Sur ce point, c’était exactement le principe décrété par les rédacteurs du « plan de partage » des Nations Unies en 1947. Bien sûr, Israël ne veut pas en entendre parler.

26 au 27 mars 2011, dans la nuit, l’église syriaque Ste Marie, à Zahlé au Liban, est touchée par l’explosion d’une bombe.

Les chiens, nouvelle phobie de l’Iran intégriste
38 députés iraniens ont déposé un projet de loi afin d’interdire les chiens dans les appartements et les lieux publics
. Si la loi passe, les contrevenants seront passibles d’une amende de 100 à 400 €, une somme considérable en Iran ou un très beau salaire tourne autour de 400 €. Motif invoqué, le chien est un animal impur, au regard de l’islam, et les mollahs considèrent que l’habitude d’élever ces animaux en ville est importée de l’Occident.

L’appel de la France à la guerre, du chef de la diplomatie israélienne
Les 24 et 25 mars derniers, Avigdor Lieberman a effectué une visite officielle en France. Au cours de son déplacement, il a rencontré Alain Juppé
.
Il a reproché à la France d’être « sélective » dans son approche des mouvements de revendication dans les pays musulmans. Avec aplomb, il a demandé à notre pays d’agir en Syrie et en Iran, pays qui « continuent à éliminer quotidiennement les opposants au régime », comme en Libye.
A son tour sélectif, Lieberman a oublié de signaler le Yémen, le Bahreïn, voire la Jordanie. Il est vrai que ces pays ne soutiennent pas les Palestiniens avec la même ferveur que la Syrie, l’Iran ou la Libye.

15 mars 2011, Qamar David, chrétien incarcéré au Pakistan en 2006 pour blasphème, meurt dans sa cellule.

La communauté juive n’aime pas Alain Juppé
« Actualité juive » du 3 mars reproche à Alain Juppé d’avoir écrit : « Israël est en train de s’isoler, de se mettre en dehors de tout ce que souhaite la communauté internationale », dans la Revue Défense de juin 2010.

23 mars 2011, l’église orthodoxe Ste Marie, à Poddivatuvialla, (État du Kérala, en Inde) est incendiée. Puis des militants hindouistes ont maltraité le pasteur du lieu.

France 2 ampute l’information sur un trafiquant d’organes
Le 8 mars dernier, à la suite du journal télévisé, France 2 présentait un reportage relatif au chirurgien turc Yusuf Erçin Sönmez, accusé de trafic d’organes humains. Les journalistes n’oubliaient qu’une chose : le Kosovo où Sönmez a sévi quand nos forces et nos fonctionnaires y sont présents
. L’homme est inculpé par la Justice turque pour le même délit, commis dans son pays. Ceci explique peut être cela : Bernard Kouchner était à la tête de l’administration européenne au Kosovo au moment des faits. Or, pour un ancien responsable canadien de cette administration, le capitaine Stu Kellock, Kouchner ne pouvait pas ignorer ce qui se passait.
Lire:« Un chirurgien turc soupçonné d’avoir participé au trafic d’organes au Kosovo »

30 mars 2011, un rapport de « Human Rights Watch » dénonce les persécutions contre les chrétiens des minorités montagnardes du Vietnam. Ils sont chassés de leurs terres, emprisonnés et empêchés de fuir au Cambodge où ils cherchent asile.

Montée de la haine anti-chrétienne et anti-juive dans la foulée du printemps arabe
Un prêtre polonais, Marek Rybinski, était égorgé à Manouba, près de Tunis, le 18 février dans l’école où il travaillait, au service de 700 élèves, pour la plupart musulmans
. Une lettre a par ailleurs été postée à la même adresse portant les mots : « Attention les Juifs. On a mis des caméras et des micros chez vous. Mettez tout ce que vous avez d’argent dans un sac rouge et donnez-le à un ouvrier de chez vous avant midi... »
Autre terrain, la Libye. Dans « Actualité juive » du 17 mars, on lit : « Revenu très enthousiasmé par le vent de liberté qu’il a perçu sur place, Bernard-Henri Lévy a relativisé les slogans anti-israéliens, voire antijuifs, entendus dans les manifestations en estimant qu’il s’agissait de séquelles de l’héritage Kadhafi ». Comme si ce pauvre BHL voulait se rassurer !

Mars 2011, depuis le 20 mars, au cours d’une vague de violence anti-chrétienne, 69 églises ont été détruites dans le sud-ouest de l’Éthiopie.

25 février 2011, le directeur chrétien d’un hôpital de Gaza reçoit une grenade sur sa maison. Une lettre anonyme lui reprochait de prétendues activités missionnaires.

Le Pakistan s’incline devant les États-Unis
Raymond Davis, agent américain accusé de l’assassinat de deux Pakistanais, a été acquitté le 16 mars dernier
. Nous avions évoqué la tension entre les États-Unis et le Pakistan en raison de la mort des deux hommes le 27 janvier 2011. Conformément aux coutumes et à la loi islamique, une compensation financière a été versée aux familles des disparus. Elle s’élève à 2,4 millions de dollars. Problème cependant, les extrémistes musulmans sont mécontents et avaient invité les plaignants à ne pas accepter un dédommagement : ils voulaient la tête de Davis. Parions qu’ils ne sont pas près d’oublier. Des attentats prenant excuse de cette « injustice » risquent d’éclater quand les attaques politiques contre le gouvernement vont monter en puissance. Signe palpable, Nawaz Sharif, ancien Premier ministre et leader de l’opposition, a pris ses distances de la décision en déclarant : « Nous ne sommes pas concernés par l’accord qui a pris place » entre le pouvoir et les Américains. La tension s’est déplacée, d’un conflit diplomatique entre Washington et Islamabad, à un risque supplémentaire d’affrontements intérieurs au Pakistan.

21 au 22 février 2011, pendant la nuit, 18 personnes sont tuées dans l’attaque d’un village chrétien au Nigéria. L’attaque se passait à Barkin Ladi, au sud de Jos. Les victimes, immobilisées à terre, ont été découpées à coups de machettes. Une nouvelle attaque fait 4 morts à Dabwak, le 27 février. Le 14 mars, à Barkin Ladi, on compte à nouveau 5 morts, auxquels s’ajoute un autre autre meurtre à Kai, village lui aussi à proximité de Jos.

« Le Figaro » donne le moyen de confectionner une bombe dans un avion
Dans son édition du 13 mars, « Le Figaro » fait une imprudente révélation
. Les experts américains, apprend-on, estiment dangereux le système de génération d’oxygène dissimulé dans le faux plafond des toilettes d’avions de ligne. Cet équipement est destiné à alimenter les passagers en oxygène si la cabine venait à être dépressurisée en altitude. Non sans raison, les Américains pensent que des terroristes pourraient mettre à profit ces générateurs d’oxygène pour réaliser un explosif, éventuellement à l’aide d’autres produits importés à bord. Si la désactivation de ces équipements et leur remplacement nous semble une mesure de prudence, nous nous étonnons en revanche qu’un média à grande diffusion se fasse le révélateur d’une faille exploitable par d’éventuels terroristes. Certains pilotes de ligne ne se montrent pas plus responsables. Convoquant une conférence de presse, le SNPL Alpa, principal syndicat de pilotes en France, a menacé de faire voler ses avions à 25 000 pieds, au lieu des 29 000 à 40 000 pieds habituels, tant qu’un système de substitution, aux actuels générateur d’oxygène, en voie de démantèlement, n’aura pas été installé. Certes, à 25 000 pieds, on réduit les risques pour la santé des passagers en cas de dépressurisation. Cependant, problème, si tous les avions volent à cette altitude, nous serons confrontés à de dangereux encombrements aériens et la consommation en carburant sera plus importante. N’aurait-il pas mieux valu, se donnant du temps, de gérer ce problème dans la discrétion. Après tout, depuis septembre 2001, aucun terroriste n’avait songé à cette ressource. Maintenant, leurs « experts » savent.

Manoeuvres US pour obtenir le départ de Moubarak
Le 1er février, Washington dépêchait Franck Wisner, son ancien ambassadeur au Caire, dans la capitale égyptienne. Puis Mike Mullen, chef des armées américaines prenait le relais par téléphone auprès des généraux égyptiens
. Après s’être vu fermer la porte des bureaux de Moubarak furieux des appels au départ que lui lançait Barack Obama, Wisner a pourtant dit devant des journalistes, le 5 février à Munich : « Le Président (Moubarak) doit rester aux affaires, le temps de gérer les changements en cours ». Jouait-il un double jeu ? Il est en effet associé au cabinet d’avocats américains Patton Boggs, qui défend les intérêts des autorités égyptiennes. En tout cas, le 10 février, Moubarak déclarait à la télévision : « Je refuse les ordres de l’étranger. Je continuerai d’exercer mes responsabilités ». Washington a alors eu recours à un autre moyen de pression : les militaires. Dans la nuit du 10 au 11, le patron du Pentagone, équivalent de notre ministère de la Défense, a appelé trois fois son homologue égyptien, le maréchal Mohammad Hussein Tantawi. Mullen, pour sa part, a parlé cinq fois au chef d’état-major, Sami Hafez Anan. Le 11 février, deux hélicoptères décollaient du Caire emportant Moubarak et sa famille. Tantawi est devenu de facto chef de l’État égyptien par intérim. Comme en Tunisie, où le général Rachid Amar avait reçu un coup de fil d’Hillary Clinton à l’ambassade des États-Unis avant de laisser tomber Ben Ali, les Américains passent pour les donneurs d’ordres. On peut douter que ce soit seulement, si ça l’est, dans l’intérêt des populations locales et du reste du monde.

Coup d’essai iranien
Le 22 février, deux navires de guerre iraniens entraient en Méditerranée via le canal de Suez.
Après avoir touché un port syrien, ils sont retournés sur leurs pas le 2 mars. C’était une première. Provocation ou reconnaissance ?

Février 2011

Israël enlève un ingénieur palestinien en Ukraine
Le 19 février, le Mossad enlevait en Ukraine Dirar Abou Seesi, un Palestinien de Gaza
. Les Israéliens ont procédé au kidnapping dans un train à destination de Kiev. Abou Seesi, l’un des anciens directeurs de la centrale électrique de la bande de Gaza, s’était rendu en Ukraine pour y obtenir la citoyenneté ukrainienne, nationalité de sa femme. Le couple était accompagné de ses six enfants. Abou Seesi serait détenu à la prison de Shikma, à côté d’Ashkelon, en Israël. Depuis la capture du Palestinien, la Justice israélienne interdit à la presse de son pays de rendre publiques les circonstances de l’enlèvement. Courant mars, cette interdiction a été renouvelée pour un mois supplémentaire. On ignore aussi le motif de cette arrestation, entachée d’irrégularités au regard du droit international.

17 février 2011, nouvelle agression contre l’église Ste Marie de Trébizonde (Turquie). Un groupe de personnes s’est rassemblé dans la cour de l’église et a lancé des cocktails Molotov en exigeant le retrait de la croix. Au même endroit, le père Andrea Santoro avait été tué le 5 février 2006.

Hosni Moubarak comptait s’offrir le Monténégro
L’affaire a capoté de peu, en raison de la démission forcée du Raïs égyptien
. Celui-ci comptait pourtant bien faire du Monténégro une dépendance pour milliardaires égyptiens.
Le 11 octobre dernier, Milo Djukanovic, alors Premier ministre du Monténégro*, rendait visite à Hosni Moubarak au Caire. Les deux hommes n’avaient pas que des affaires politiques à discuter, affaires par ailleurs fort réduites entre les deux pays.Quelques jours après cette rencontre, Djukanovic recevait un certain Samih Sawiris, grand ami de Moubarak, dans la magnifique cité balnéaire de Tivat, au creux d’une anse située au bord de la mer Adriatique. Or, outre ses relations, Samih Sawiris n’est pas n’importe qui. Lui et ses frères, Naguib et Nassef, et leur père, Onsi, détiennent la plus grosse fortune du continent africain et la 62ème à l’échelle mondiale.La famille Sawiris, des chrétiens coptes, avaient quitté l’Égypte sous le régime de Nasser, fuyant les persécutions dont étaient alors victimes les non-musulmans. Elle a bâti sa fortune avec la société Orascom, entreprise téléphonique implantée en Afrique et au Moyen-Orient, et d’importants investissements dans le domaine touristique. Avec le concours de cette entreprenante famille, Moubarak voulait créer un luxueux complexe touristique à Tivat sous le nom de « Lustica Development ». Djukanovic ne tarissait pas d’éloge sur les projets de ses partenaires et évoquait un investissement de plus d’un milliard d’euros, destiné à faire du Monténégro une place renommée à l’échelle mondiale. Or ce montant, il faut le savoir, représente pratiquement le PIB du Monténégro.
Les frères Sawiris assuraient la liaison avec la famille de Moubarak par l’intermédiaire de Gamal, le fils du Raïs déchu. En outre président de la chambre de commerce germano-arabe, un avocat allemand, Florian Amereller, ficelait les contrats.Certes, les affaires sont les affaires, mais on s’étonne que, chef de l’un des États où les habitants sont parmi les plus pauvres de la planète, Moubarak ait préféré investir au Monténégro plutôt que dans son propre pays. A cela s’ajoute l’ambiance mafieuse prévalant dans ce petit morceau de l’ancienne Yougoslavie, qui n’en fait pas le meilleur endroit pour d’honnêtes investisseurs.
* Milo Djukanovic a quitté ses fonctions de Premier ministre le 21 décembre 2010. Il a aussi été Chef de l’État.

17 février 2011, un village de minorités religieuses, dont des chrétiens, est brûlé par plus de 300 musulmans au Bengladesh, dans la région de Chittagong. Les colons musulmans de ce secteur chassent les minorités pour s’emparer des terres.

Un « ami » de la Russie à la tête du Kosovo !
Cette information apparaît étonnante à première vue quand on se souvient du soutien russe à Belgrade, lors de l’attaque de l’OTAN, et de l’opposition de Moscou à la sécession du Kosovo. Et pourtant !
On sait Hashim Thaçi, l’actuel Premier ministre du Kosovo, affaibli politiquement par les accusations d’implication dans un trafic d’organes de prisonniers. Résultat, aux élections de décembre dernier, son parti, le PDK, a été lâché par ses alliés du LDK, l’autre grande formation indépendantiste. Du coup, Thaçi se retrouvait en difficulté et a été obligé de conclure une nouvelle alliance pour conserver le pouvoir.Un homme qui ne semblait pas avoir beaucoup de chance s’est présenté : Behxhet Pacolli. Homme d’affaire jouissant de la double nationalité kosovare et suisse, en mars 2006, il a fondé un nouveau parti, l’AKR ou « Alliance pour un nouveau Kosovo ». On lui attribue aussi la plus grosse fortune du pays. En échange de son soutien, il a obtenu la Présidence du Kosovo.Pacolli sévissait en Russie au début des années 90. Avec sa société Mabetex, basée en Suisse, il avait obtenu le contrat de la reconstruction du Kremlin et de plusieurs bâtiments officiels grâce à ses relations avec Boris Eltsine et à son amitié avec un certain Pavel Borodine, un haut fonctionnaire russe.À la demande de la Suisse, ce dernier a été intercepté par le FBI le 18 janvier 2001 à l’aéroport JFK de New York, puis libéré contre une caution d’environ trois millions de dollars.Les Suisses accusaient Borodine et Pacolli de blanchiment d’argent et de corruption. Le Kosovo tend à devenir une république mafieuse sous protectorat européen.

Les Français piégés en Côte d’Ivoire
Le 11 janvier, Henri de Raincourt, notre ministre chargé de la Coopération, a eu une entrevue avec les investisseurs français en Afrique
(Il s’agit du CIAN ou Conseil français des investisseurs en Afrique). Il s’est fait poliment remettre à sa place à propos de la Côte d’Ivoire. On sait les entreprises françaises dans ce pays assurant 40% des revenus de l’État. Raincourt a eu l’idée, qu’il croyait géniale, de demander aux investisseurs français présents en Côte d’Ivoire d’exercer des pressions sur Gbagbo, en usant de leur position économique. Ils ont répondu que cela n’était pas possible, car trop risqué pour leur avenir dans le pays. Très impliquée économiquement en Côte d’Ivoire, la France a-t-elle eu raison de s’exposer, en s’alignant sur les États-Unis pour soutenir Alassane Ouattara contre Gabgbo ?

L’Iran entre tyrannie intérieure et manipulation extérieure
« Le Figaro » du 3 février faisait à nouveau la place belle à un « opposant » iranien, Amir Jahanchahi. Il était présenté comme le fondateur de la Vague verte
. Une désignation qui prête à confusion, faisant passer son mouvement pour l’organisateur de la contestation électorale de 2009 en Iran. A l’entendre, les soulèvements en Égypte et en Tunisie seraient organisés par l’Iran. Certes, Téhéran aimerait bien prendre le contrôle de ces jacqueries mais, n’en déplaise à Jahanchahi, il n’y est pas parvenu. Dans son délire, il va du reste jusqu’à faire passer Mohammed El Baradei, l’ancien responsable de l’énergie atomique, pour « un agent au service de la stratégie de la République islamique ». De tels propos ne mériteraient pas d’être relevés s’ils n’étaient publiés dans l’un des premiers journaux français. Il faut comprendre. Il existe dans cette affaire trois camps. D’une part, celui du régime iranien, tyrannie intolérable, d’autre part le mouvement vert, soutenue par une grosse partie de la population sinon la plus importante, et enfin Israël et ses réseaux. Dans ce jeu complexe, Jahanchahi s’inscrit dans la troisième tendance. Il ne travaille pas pour son pays mais pour l’intérêt mal compris de l’État hébreu.

Le cousin de Barbara Streisand interdit en Israël
Dale Streisand, comme sa cousine Barbara, est Juif. A ce titre, il a cru pouvoir se réclamer de cet héritage pour demander à s’installer en Israël
. En août 2010, il déposait son dossier. Au mois de novembre, il apprenait le rejet de celui-ci parce qu’il considère que Jésus-Christ est le messie. On voit comment la liberté religieuse est respectée en Israël.

5 février 2011, un jeune chrétien pakistanais torturé à mort par son employeur. Imran Masih, du district de Gujranwala, au Punjab, s’est absenté la veille de son travail pour raison médicale. Son patron, un riche propriétaire musulman le fait rouer de coups et torturer et livre le corps sans vie au père de la victime en affirmant que le jeune homme, âgé de 24 ans, s’est suicidé. La police n’a accepté de recevoir la plainte qu’après des manifestations déclenchées dans la ville.

Le modèle américain pour les musulmans
Dans le média en ligne Saphir News à destination des musulmans, un journaliste de la publication pose une question
: « Le marketing ethnique, dit-il, vient des États-Unis. Dans quel contexte socio-économique s’ancre-t-il ? » Chantal Ammi, une universitaire, répond : « Il repose sur une population ayant différentes origines ethniques. Celles-ci sont recensées, localisées et bénéficient de médias spécialisés. La société est subdivisée en ethnies, qui habitent dans des quartiers spécifiques et consomment des médias, des publicités, des marques, des produits et services destinés à leur communauté. La société américaine est faite de communautés qui se revendiquent comme telles ». Dans une autre interview, Mai Lam Nguyen-Conan, auteur du livre « Le Marché de l’ethnique , un modèle d’intégration ? » Affirme pour sa part : « C’est cette révolution du marketing ethnique que je voulais mettre en avant car, pour moi, c’est le même phénomène qui existe aujourd’hui avec le halal en France. Ce sont les musulmans eux-mêmes qui s’approprient la définition de ce qu’est être musulman en France et de ce qu’est l’orthodoxie du halal... C’est du marketing tel qu’il existe aux États-Unis, du marketing identitaire ». Faut-il appeler cela « Révolution ethnique à l’américaine » ? En tout cas, on comprend le communautarisme trouvant un support dans le « business ».

Le cri du coeur de Richard Prasquier, président du CRIF
Christian Jacob, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, a estimé que Dominique Strauss-Kahn ne représentait pas « l’image de la France des terroirs et des territoires »
. Piqué au vif, on ne sait pourquoi, Prasquier s’est cru obligé de répondre par le biais de l’AFP. « Je n’ai pas de lien particulier avec le terroir, a écrit le président du CRIF, je crois que le président de la République n’en a pas non plus. Le terroir, c’est formidable, c’est magnifique, il ne faut pas pour autant en faire un critère essentiel » d’appartenance à la Nation. C’est étrange cette tendance de certains à toujours vouloir diminuer ce qui fait l’identité des Français.

Coup d’État sous apparences démocratiques au Liban
Ou comment un groupe minoritaire peut prendre le contrôle d’un pays
. Auparavant nous avons décrit le renversement du gouvernement libanais par le Hezbollah. Nous avons aussi expliqué l’enjeu : le TSL (Tribunal spécial pour le Liban), chargé de désigner et condamner les auteurs de l’assassinat de Rafic Hariri, mettrait en cause le Hezbollah dans l’exécution du crime. Depuis l’émergence de cette rumeur, le Parti de Dieu, avec une véhémence bien étrange pour un innocent, s’est attaché à décrédibiliser le TSL. Puis, comme le gouvernement issu de la majorité élue, dirigé pas Saad Hariri, le fils de Rafic, continuait de légitimer ce tribunal, le Hezbollah provoqua la chute du Premier ministre. La manoeuvre ne lui suffisait pas. Il voulait le contrôle du futur gouvernement. Le 21 janvier, au cours d’une conférence de presse, Walid Joumblatt, principal leader de la communauté druze, annonçait son changement de camp. Abandonnant l’alliance dite du 14 mars, principalement les sunnites d’Hariri et les chrétiens des Forces libanaises, il apportait son soutien à la coalition dirigée par le Hezbollah. Ses dix députés faisant basculer la majorité, donnaient à une formation minoritaire, le Hezbollah, la capacité de former le gouvernement avec ses alliés. Joumblatt est connu pour les apparences fantasques de son comportement. En réalité, sous des dehors brouillons, il agit toujours dans le souci de protéger les druzes. Face aux menaces susurrées par le Hezbollah contre lui et sa communauté, il a choisi la prudence. Ce recours à la terreur remet en cause le fonctionnement démocratique du Liban et l’expose à une reprise de la guerre civile.

5 février 2011, incendie d’une église égyptienne à la frontière de Gaza. Un témoin affirme avoir entendu une explosion et avoir vu des hommes armés, à moto devant l’église.

Les aveux de prisonniers sans valeur juridique
« Les aveux de prisonniers ne sont pas valables et si un juge utilise de tels aveux pour prononcer un verdict, ce juge perd sa légitimité »
. On croira ces mots sortant de la bouche de quelque censeur occidental. Ils ont pourtant été prononcés à Téhéran, par l’ayatollah Hossein Vahid Khorasani, devant ses étudiants, il y a quelques semaines. En Iran, la hiérarchie religieuse exerce aussi la fonction judiciaire, expliquant la prise de position de Khorasani. Il ne faudrait pourtant pas croire l’Iran touché par une vague de libéralisme en la matière. Ainsi, l’ayatollah Ali Khamenei, « le Guide de la Révolution », l’instance suprême du pays, reconnaît les aveux de prisonniers pour leurs propres fautes. D’autre part, le régime islamiste a fréquemment utilisé des confessions télévisées à des fins de propagande.

5 février 2011, des milliers de chrétiens manifestent à Bangalore (Inde) pour obtenir la reconnaissance de leurs droits. Ils protestent contre un rapport sur les violences antichrétiennes qui ont éclaté en 2008 dans l’État du Karnataka. Ce document nie toute responsabilité des groupes extrémistes hindous et du gouvernement local, exposant les chrétiens à de nouveaux drames, les coupables n’étant pas désignés et encore moins condamnés.

Une prise de position de pratiquants musulmans contre le terrorisme
Dans Salamnews de février, le directeur de la publication, Mohammed Colin, né de mère musulmane, écrit :
« En tant que musulmans, il nous est impossible de garder le silence (...) nous nous sentons la responsabilité d’agir contre les frissons pervers qui tentent d’amalgamer l’islam et la violence politique ». De poursuivre : « En nous référant au texte du Coran, dans ses lectures multiples, y compris les plus rétrogrades, aucun argument ne peut légitimer l’assassinat d’innocents. C’est pourquoi, en tant que musulmans, nous affirmons que ce « terrorisme islamique » est une imposture abjecte, qui puise dans l’ignorance et la frustration pour servir des desseins sans rapport avec notre religion ». Nous voyons-là encore une preuve que nos meilleurs alliés contre l’islamo-terrorisme sont des musulmans. Ne nous trompons pas de cible.

Les accusés de Tarnac se dévoilent dans « Le Monde »
Cette confession, certes à mots couverts, a été publiée dans la page « Débats Décryptages » dans le journal « Le Monde », du 25 février.

Elle est signée par les dix personnes mises en examen dans l’affaire de Tarnac, pour avoir posé des crochets sur les caténaires du TGV afin d’en interrompre la circulation.
On lit : « Quant à nous, nous plaignons d’ores et déjà le tribunal qui aura à faire passer pour du terrorisme la pose de quelques innocents crochets, maintenant que bloquer les flux (NDLR : en l’occurrence de chemin de fer) est devenu le moyen d’action élémentaire d’un mouvement de masse contre la réforme des retraites ».
D’une part, l’action imputée à Julien Coupat et à ses amis remonte à novembre 2008, une époque à laquelle Nicolas Sarkozy n’avait pas encore procédé au remaniement du système des retraites. Il s’agit donc d’une récupération a posteriori.
D’autre part, les auteurs de l’article publié dans « Le Monde » font l’amalgame entre le mécontentement rampant des Français, l’insubordination des banlieues aux lois de la République et les mouvements insurrectionnels dans les pays arabes.
Forts de cette association de situations sans relations, ils laissent poindre dans leur conclusion leur désir de voir éclater le « Grand Soir », annonçant le prélude à l’anarchie, puis au règne de l’ultra-gauchisme sur nos pays. En une extrême droite hâbleuse et une extrême-gauche à l’action, qui est le plus dangereux ?

Janvier 2011

Graves tensions entre le Pakistan et les États-Unis
Le 27 janvier, un citoyen américain du nom de Raymond Davis était arrêté par la police pakistanaise à Lahore, après avoir tué deux Pakistanais en pleine rue
. A la suite de la tragédie, Davis avait appelé le consulat américain qui lui avait envoyé un véhicule de secours. Dans la fuite, un 3ème Pakistanais avait été écrasé et tué. Davis, s’avère-t-il, fait du renseignement pour les États-Unis tout en travaillant pour les services diplomatiques de son pays. Il affirme qu’il a tué en état de légitime défense. Les Américains font courir le bruit que les deux premières victimes travaillaient pour l’ISI, le service pakistanais. Mais les Pakistanais affirment que ces deux hommes étaient des terroristes. En réalité, tout donne à penser qu’agissant dans une campagne conjointe, l’ISI et les organisations islamistes pakistanaises cherchent à nettoyer le pays des gens trop curieux. Sur place, l’affaire Davis prend des proportions. Le général Hamid Gul, ancien patron de l’ISI a déclaré : « Si le gouvernement fait preuve de la moindre hésitation dans le cas de Raymond Davis, les anciens officiers de l’armée pourraient jouer leur rôle dans la défense des intérêts de la Nation ». Or, on connaît le général Gul, autant pour le réseau d’amis qu’il entretient au sein de l’armée, que pour sa proximité des islamistes radicaux. En jouant sur la fierté nationale, Gul pourrait provoquer le renversement d’un gouvernement civil jugé trop proche des Américains. Pour Washington le dilemme est difficile. S’ils font de la récupération de leur homme une priorité, ils risquent de susciter une vague de colère de l’opinion pakistanaise contre eux. Les amis de Gul et les islamistes chercheront alors à en profiter pour prendre le contrôle du pays. Or, un Pakistan penchant un peu plus du côté islamiste rendrait la conduite de la guerre encore plus difficile en Afghanistan.

Fraudes électorales massives au Kosovo
Zlatko Vujovic, chef de la mission européenne de surveillance des élections au Kosovo, estime le processus de consultation totalement faussé par la fraude
. Selon lui, l’indice le plus incontestable de ces fraudes apparaît à la comparaison entre le nombre d’inscrits sur les listes et le total de votants. 30% des bulletins viennent d’on ne sait où, trahissant un bourrage des urnes. Vujovic dit aussi avoir vu des hommes voter d’autorité pour toute leur famille. Aujourd’hui, les dérives constatées au Kosovo prennent corps dans un contexte de protectorat international et européen. Le pouvoir une fois remis aux seules autorités locales, le pays pourra-t-il devenir autre chose qu’une zone de non droit au coeur de l’Europe ?

Violée, flagellée pour la punir et morte sous les coups
Hena Begum, une jeune fille de 14 ans, habitait Chamta, village de Shariatpur, au centre du Bengladesh
. Dans la nuit du 30 janvier, son cousin Mahbub, âgé d’une quarantaine d’année, l’a contrainte à une relation sexuelle. Hena a hurlé, alertant les familiers. La femme de Mahbub et son frère ont accouru. Mais au lieu de secourir la jeune fille, ils l’ont battue, la considérant fautive. Le lendemain, une cour de Justice improvisée par les villageois a condamné le violeur à un châtiment de 200 coups de fouet et à verser une amende. Hena, selon l’interprétation de la loi coranique dominant dans le sous-continent indien, a été soumise elle aussi à une peine de 100 coups de fouets administrés en public. Perdant connaissance au 60ème coup, elle a été emmenée à l’hôpital où elle est morte. Une loi promulguée en 2010 interdit l’application de la charia au Bengladesh. Néanmoins, elle reste une pratique habituelle dans les zones rurales.

23 janvier 2011, un soldat montant la garde devant une église du Nigeria est assassiné. L’affaire se déroule à Maiduguri, ville du nord du Nigeria. On soupçonne la secte islamiste des Boko Haram d’être l’auteur de ce crime.

Une bombe contre la paix
Les documents divulgués par Wikileaks sèment le trouble.
En janvier, l’organisation qui s’est fait une spécialité de divulguer des documents secrets, en particulier américains, lâchait dans la nature des informations diplomatiques sur les récentes négociations avortées entre les Palestiniens et les Israéliens.Al-Jazeera TV, la chaîne arabe basée au Qatar, les répercutait dans ses émissions.Problème, selon ces documents, les responsables de l’Autorité palestinienne auraient accepté le principe de laisser aux Israéliens toutes les colonies installées dans Jérusalem Est, à l’exception de Har Homa.Résultat, très remontée, la population palestinienne a mis un peu plus en doute la légitimité de ses leaders, quand ces derniers, publiquement, affirment Jérusalem capitale de la « Palestine ». Ceux-ci ont démenti. Les deux principaux négociateurs, Saeb Erekat et Ahmed Qorei ont même assuré qu’il s’agissait « d’un paquet de mensonges » affirmant de nombreux documents fabriqués pour les besoins de la cause.
Reste à savoir quelle cause. En effet, cette affaire déconsidérant les chefs palestiniens, semble servir les intérêts mal compris d’Israël.
Or, l’on remarque que sur les 1600 documents de Wikileaks qui émaneraient des communications entre ses ambassades et Washington, aucun ne porte préjudice à Israël. Est-ce bien un simple hasard ?
Semant décidément le doute, on remarque que le financement de l’énorme réseau mis en place par Wikileaks reste ignoré. On s’étonne aussi de l’extrême facilité avec laquelle cette organisation a pu pénétrer autant de réseaux sécurisés. On ne prête qu’aux riches et l’on sait les Israéliens très en avance en matière informatique. Ce n’est qu’une hypothèse, mais elle est renforcée par l’explosion de cette nouvelle bombe contre a paix.

Le vautour espion des Saoudiens
Les services saoudiens ont affirmé avoir intercepté un vautour chargé d’espionner leur pays pour le compte du Mossad. Les journaux du pays parlent d’un complot sioniste et le volatile, rapportent-ils, est retenu en détention.
En réalité, l’oiseau portait un code d’identification dit R65 et un transmetteur GPS destiné à le localiser afin d’étudier les habitudes de migration des vautours, dans le cadre d’un programme de l’Université de Tel-Aviv.
Les Saoudiens n’en démordent pourtant pas. Pour eux aucun doute : les Israéliens entraînent des oiseaux pour espionner les pays arabes.
De la même veine paranoïaque, un officiel égyptien déclarait il y a quelques semaines, que le requin tueur de touristes, dans la région touristique égyptienne de Sharm el Sheikh, était lui aussi un animal entraîné par les Israéliens.

Un aveu d’attaques terroristes israéliennes sur le sol Iranien
Dans « Actualité Juive » du 30 décembre, Bernard Abouaf signe un article dans lequel il clame la responsabilité d’Israël dans deux assassinats et dans l’implantation de virus informatiques en Iran.
Rebondissant sur l’attentat perpétré contre Majid Shahriari et Fereydioun Abassi Davani, deux scientifiques travaillant sur le programme nucléaire iranien, le 29 novembre 2010, Abouaf a écrit : « L’attaque contre les deux chercheurs iraniens porte effectivement la marque du Mossad ». Shahriari, on se souvient, a été tué et Davani, grièvement blessé. Décidément en veine de confidence, Abouaf continue pour expliquer que Shahriari « était spécialiste de virus informatiques et luttait contre ceux envoyés par le Mossad pour infecter le système informatique de la centrale de Bouchehr ».
Premier constat : Comme à Dubaï ou au Liban, en lançant des opérations terroristes sur un territoire contre lequel il n’est pas officiellement en guerre, Israël se retire tout droit de se plaindre d’attaques du même type dirigées contre lui. Mais Abouaf dit aussi de l’un des auteurs de l’attaque contre les deux scientifiques iraniens, un certain Ali Akbar Siadat, pendu à Téhéran le 28 décembre 2010 : « En fait, selon toute évidence, l’intéressé ne serait pas un agent israélien à proprement parler mais un indicateur, un contact chargé de collecter des renseignements (...) Les véritables agents israéliens ne restent jamais sur le territoire iranien (...) Le plus souvent, ils ne sont déjà plus en Iran lorsque le gouvernement apprend le résultat de leurs agissements ».
Second constat : Pas un mot de compassion pour Siadat.
Seul cet épais mépris : il n’est pas un « vrai » agent, mais seulement un « contact ». Il est mort pour ses employeurs et méprisé d’eux. À méditer pour ceux qui seraient tenter de travailler pour l’État hébreu.

Des cabinets de nos ministres à la banque Rothschild et vice et versa
Sébastien Proto, ancien directeur de cabinet d’Éric Woerth, le ministre déchu, a obtenu l’accord de la Commission de déontologie pour entrer à la banque Rothschild
. Il ne sera pas en terrain inconnu, en tant que proche de l’ancien ministre du Travail. La femme de Woerth, Florence, a elle aussi travaillé chez Rothschild de 1997 à 2002. Tout comme Éric de Sérigny, ancien conseiller du même Woerth, dont les Rothschild ont su apprécier les services de 1968 à 1981. Ce ne sont pas les seuls cas. François Pérol, par exemple, après avoir tenu le rôle de directeur adjoint du cabinet de Francis Mer, alors ministre de l’Économie, avant de rejoindre celui de Nicolas Sarkozy, succédant à Mer, avait lui aussi trouvé refuge chez Rothschild en 2004. Que la Commission de déontologie ait donné son accord est révélateur de la perte de repères de nos « élites ». Le simple citoyen ne peut que trouver troublante la promiscuité entre cette banque privée et le pouvoir politique de notre pays, singulièrement quand il s’agit de la gestion de nos finances.

Comment Ben Ali est-il tombé en Tunisie ?
On nous parle de la « Révolution du Jasmin ». D’un peuple qui aurait fait tomber son « oppresseur » après l’avoir supporté pendant 23 ans.
La réalité est légèrement différente. Rien n’aurait pu se produire sans le basculement de l’armée tunisienne. Or, il faut savoir : quelques jours avant que, le 13 janvier, il refuse de faire participer ses hommes à la répression, le général Rachid Ammar, chef de l’armée de terre tunisienne, était à l’ambassade des États-Unis. Là, par téléphone, il a reçu l’ordre d’Hillary Clinton, émanant de Barack Obama, de ne pas protéger le régime. On peut s’étonner. Tout s’explique quand on sait qu’Ammar a reçu l’essentiel de sa formation militaire aux États-Unis, comme beaucoup d’officiers tunisiens, et qu’il entretient des relations suivies avec l’OTAN. On s’étonne, cependant, des dérapages français dans le même temps. Les Américains ne les ont pas informés de l’évolution de la situation, les laissant s’enferrer dans leur erreur en appuyant Ben Ali. Nicolas Sarkozy devrait réfléchir à la loyauté de ses prétendus amis.

Les pensées d’Alain Jakubowicz sur le Front national
Jakubowicz est le patron de la LICRA, la Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme. Dans une interview à « Actualité Juive » du 20 janvier, il dit
: « Si je devais aller sur le terrain de la provocation, je ferais d’une pierre trois coups. Je dirais que nous soutenions absolument Marine Le Pen parce qu’il est évident qu’il n’y a rien de tel qu’un soutien de la LICRA à Marine Le Pen pour la discréditer au sein du Front national. Cela aurait eu pour effet d’augmenter les chances de Bruno Gollnisch car, au bout du compte, la République et les démocrates auraient eu plus intérêt à ce que ce soit B. Gollnisch que Marine Le Pen, qui dirige le FN, car il est effectivement moins dangereux qu’elle ».

L’Arabie Saoudite principal soutien financier au terrorisme
Ce pays héberge 86% des organisations charitables actives dans la région du Golfe
. Or ces dernières sont les principales sources de fonds pour les organisations terroristes sunnites comme Al-Qaïda. Certes, l’État saoudien ne verse pas de fonds aux structures terroristes et tente même de tarir leurs sources de financement, mais les habitudes de libertés économiques entravent ses efforts. Aussi, paradoxe, on voit de l’argent sortir d’Arabie Saoudite pour financer les réseaux terroristes en Afghanistan et au Pakistan, puis revenir au pays et servir à organiser des attaques contre le régime.

Sionistes et militants pro-palestiniens prennent la France pour un champ clos
De l’interdiction d’une conférence contre la politique d’Israël au concert annulé de Vanessa Paradis à Tel-Aviv, même fanatisme
. Le 12 janvier, Stéphane Hessel, Leila Shahid et Élisabeth Guigou devaient participer à une conférence contre la politique d’Israël, à l’École normale supérieure. Elle a été supprimée à la dernière minute. Le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), a écrit dans son site : « Valérie Pécresse, Ministre des Universités, ainsi que le rectorat de l’Université de Paris, que nous avons contactés en urgence, ont réagi sans ambiguïté ». Par cette phrase, on comprend que le CRIF en la personne de son président, Richard Prasquier, est intervenu pour demander, et a obtenu, l’annulation de la conférence par l’École. Pourtant, le CRIF dit qu’il n’est pas responsable de cette décision, comme le répétait l’un des porte-voix de l’organisation juive, le matin du 19 janvier sur France Culture. Vanessa Paradis, pour sa part, devait se produire dans un concert à Tel-Aviv, le 10 février. Étrangement, à la mi-janvier, un communiqué de presse annonçait l’annulation du déplacement de la chanteuse pour « des motifs professionnels ». En fait, elle a reçu une lettre de BDS, une organisation pro-palestinienne, lui enjoignant de ne pas se rendre dans un pays aussi peu respectueux des droits de l’homme. Nous nous sentons de plus en plus harcelés par les « lobbies » de toutes orientations, qui nous interdisent de dire ceci ou son contraire, nous criminalisant et cherchant à nous interdire de penser.

Après l’assassinat d’un gouverneur pakistanais
Salman Taseer, gouverneur du Pendjab, a été tué par un garde du corps le 4 janvier pour son opposition à la loi anti-blasphème utilisée contre les minorités religieuses
. Au tribunal, des étudiants et des avocats ont ovationné et couvert de pétales de fleurs son assassin.

Un directeur de prison pour diriger l’AFP
Rémi Tomaszewski, actuel secrétaire général de la télévision parlementaire Public Sénat, a été nommé directeur général de l’Agence France Presse
.
Passé d’un média aussi peu journalistique pour se retrouver à la tête de la direction du principal recours de la presse française, cela apparaît déjà peu prometteur. Mais en plongeant dans le CV de l’élu, on s’étonne encore plus. Âgé de 53 ans, il a été sous-directeur de la maison d’arrêt de Fresnes de 1986 à 1988. Il a ensuite exercé ses talents comme chargé de mission à la Chancellerie pour l’administration pénitentiaire, jusqu’en 1994.Avec une pareille recrue à la tête de l’AFP, les journalistes seront bien gardés.

Olivia Zemour interdite de séjour en Israël
De gauche, pour ne pas dire d’extrême-gauche, Olivia Zemour est française, juive par la naissance, mais s’oppose avec virulence à la politique d’Israël. Elle est présidente de Capjo-Europalestine, une organisation pro-palestinienne qu’elle a créée en 2002
.
Fin décembre, elle débarquait à l’aéroport Ben Gourion, arrivant de Paris après une escale à Munich. Immédiatement interpellée, il lui a été notifié que la sécurité lui interdisait l’accès au territoire israélien. D’abord placée en rétention, elle a été évacuée de force sur un vol de la Turkish Airlines et rapatriée en France.
Les Israéliens reprochent à Zemour ses prises de position et ses appels au boycott de leurs produits. Ils n’ont rien contre elle sur le plan sécuritaire. La démocratie a des limites en Israël!

4 janvier 2011, incendie criminel dans la cathédrale de Soleure (Suisse). Un homme a vidé deux jerricanes d’essence provoquant pour 75 000 € de dégâts.

« Dumping » à la chinoise
Les Chinois réduisent leurs exportations de métaux rares indispensables à l’industrie.

Pendant des années, jouant sur le coût peu élevé de leur main d’oeuvre, ils ont pris le contrôle du marché offrant ces produits à des prix défiant toute concurrence. Aujourd’hui en position de monopole, pour les six premiers mois de 2011, ils ont annoncé la réduction de 35% des quotas d’exportation de ces produits. Résultat, les prix ont déjà augmenté de 150%.

La Chine durcit le ton et Strauss-Kahn en fait les frais
Lors du dernier G20, qui s’est tenu à Séoul les 11 et 12 novembre 2010, le ministre chinois des finances a dit à Dominique Strauss-Kahn : « La parenthèse occidentale s’est refermée »
.
Strauss-Kahn, un peu déconfit, a fait cette révélation lors d’un débriefing sur le G20 qui se déroulait à Paris. Le Chinois a ajouté que son pays n’avait pas l’intention de le garder à la tête du FMI, préférant son remplacement par un représentant des pays émergents. Dans le même temps, après la Grèce et le Portugal, on voit l’Espagne mendier auprès de Pékin. La Chine a racheté des obligations d’État à l’Espagne et promet de faire davantage. Tous les signes convergent, annonçant une dictature économique de la Chine sur le reste du monde et principalement sur l’Occident.