BREVES DU MONDE

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Décembre 2009

Thierry Herzog, l’avocat « de Sarkozy », mouillé
L’avocat accrédité par Nicolas Sarkozy pour descendre Dominique de Villepin dans l’affaire Clearstream, Thierry Herzog, est accusé d’avoir remis illégalement des dossiers contenant des procès-verbaux d’audition de l’instruction, au principal accusé d’une escroquerie.
L’affaire elle-même remonte à 1999, quand 28 personnes furent mises en examen, pour fraude à la TVA. Profitant de la législation en vigueur, les escrocs avaient fait des déclarations d’exportations fictives, pour se faire rembourser la TVA afférente par l’État. En l’espace de quatre ans, la bande aurait coûté 23 millions d’euros au Trésor public.
Désigné par la Justice chef du réseau, Rubens Lévy se dédouanait, si l’on peut dire, en désignant Christophe Lebesque, homme d’affaires havrais, comme l’organisateur de l’arnaque. Ce dernier vient de répondre : à son tour, il accuse Lévy d’avoir reçu illégalement des auditions de l’instruction des mains d’Herzog. Cette remise des pièces aurait été effectuée à Londres, selon Lebesque, où s’était enfui Lévy. Plus tard, ce dernier a pris la direction d’Israël d’où, en raison de ses origines, il était « inextradable ».
D’après nos informations, montré du doigt pour l’asile accordé à plusieurs prévenus Français juifs, l’État d’Israël a prié Lévy de rentrer en France. De même source, lors de l’arnaque, le prévenu aurait agi de connivence avec des services secrets étrangers. Reste à savoir lesquels. Reste aussi à savoir comment Herzog aurait obtenu les documents et pourquoi il aurait agi ainsi.
Herzog était l’associé de Nicolas Sarkozy dans leur cabinet d’avocats commun. En 2009, il a été élevé au grade d’officier de la légion d’honneur des mains du Président.

Avec Lavrov, les Russes renforcent leur position internationale
Le 16 décembre, Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, recevait Anders Fogh Rasmussen, secrétaire général de l’OTAN.

Ce dernier avait une demande inattendue. En plus d’un renforcement de la coopération entre Moscou et l’organisation Atlantique, il venait demander des hélicoptères, du carburant et du personnel pour former les forces de sécurité afghanes. La demande représente une petite victoire pour les anciens maîtres de l’Union Soviétique, en leur temps vertement critiqués pour leur intervention armée en Afghanistan. Par ailleurs, les 20 et 21 décembre, Lavrov se rendait en Égypte, pour renforcer l’influence de son pays chez les Arabes. COMMENTAIRE : Né en mars 1950 de parents arméniens de Géorgie, Lavrov a été formé à « l’Institut d’État des Relations Internationales de Moscou » ou IERIM. Fondée en octobre 1944, l’IERIM est l’une des meilleures écoles de politique internationale du monde, en particulier pour l’apprentissage de langues étrangères. Sous le régime soviétique, elle privilégiait la formation des enfants de la nomenklatura. Lavrov parle anglais et français. Négociateur froid, c’est un vrai professionnel des Affaires étrangères, l’homme d’une seule politique, celle de la Russie. Puissions-nous avoir en Occident des ministres des Affaires étrangères de cette trempe au lieu, trop souvent, d’aventuriers plus préoccupés de leur image que de la place de leur pays parmi les nations

La France éjectée des champs pétroliers et gaziers d’Iran et d’Irak
Le 6 décembre, la télévision iranienne a annoncé l’éjection de Total, compagnie nationale française, des champs gaziers Pars Sud. Ceci est le résultat de la politique de notre gouvernement. Il veut plaire aux Américains, quand ces derniers voient en nous des concurrents et nous barrent la route. D’un côté, nous nous aliénons les pays peu ou prou en délicatesse avec Washington. De l’autre, ceux qui servent les intérêts de Washington se moquent de nous. Résultat, la France perd sur tous les tableaux. Nous avons besoin d’une politique indépendante, conforme aux intérêts de la France. Et pour parler de l’Iran, nous n’avons pas à suivre les États-Unis mais, nous alignant sur la communauté des nations, à éviter de monter seuls au créneau.

15 décembre 2009, l’évêque auxiliaire de Medellin (Colombie), Mgr Victor Manuel Ochoa Cadavid, a reçu des menaces de mort, apprenons-nous. Ces menaces sont prises très au sérieux. En mars 2002, dans le même pays, l’évêque de Cali avait été assassiné par deux tueurs à gage.

Mort mystérieuse de l’ancien patron des services secrets jordaniens
Saïd Saad Bashir Kheir, ancien patron des services jordaniens, a été retrouvé mort dans une suite d’hôtel à Vienne (Autriche)
. Son corps a été découvert par une femme de chambre de l’Hôtel Impérial vers neuf heures. L’homme était âgé de 56 ans. Les Autrichiens le présument mort d’une crise cardiaque. Les circonstances du décès restent néanmoins obscures, compte tenu de la personnalité de Kheir, proche conseiller du roi Abdallah de Jordanie.

Un double attentat vise les chrétiens de Mossoul (Irak). Le 15 décembre 2009- Le 1er, contre une église catholique, a été suivi d’un lancer de grenades sur une école voisine, le second a touché une église orthodoxe. Le 26 novembre, des terroristes avaient détruit l’église St Efrem, à Bagdad. Le 9 décembre 2009, deux frères chrétiens du village de Batnaya ont été assassinés. Ils s’étaient rendus à Mossoul pour faire le plein de leur camion. Ils ont été retrouvés une balle dans la tête.

Une voix juive contre le communautarisme
Répondant au courrier d’un autre lecteur, Simon Dray dit dans « Actualité Juive » du 10 décembre : « Nous vivons dans un pays d’obédience chrétienne parce que nous l’avons choisi. On ne peut demander aux membres de notre communauté de choisir leur travail, leurs études, leurs fréquentations et leurs lieux de vacances en fonction de leur judéité, afin d’éviter d’être tenté par un mariage mixte... » Ce n’est pas la première fois que nous entendons s’élever une voix juive réagissant contre les appels au communautarisme israélite.

Le WWF déplore l'échec de la conférence de Copenhague sur le réchauffement climatique

20 décembre 2009, agression contre les chrétiens à Gwalior (Inde). Comme tous les ans, la communauté chrétienne de cette ville joue des scénettes de la Nativité. La scène et les décors sont détruits par des individus hurlant des slogans hindouistes.

André Glucksmann reçoit une distinction honorifique du Vatican
Le 9 décembre, André Glucksmann a reçu des mains de Benoît XVI le prix « Auschwitz pour les droits de l’homme – Jean-Paul II »
. « Le but de ce prix est d’honorer et de choisir comme modèles ceux qui, dans leur vie ou dans leurs activités publiques, protègent et défendent les droits de l’homme selon l’enseignement et le témoignage de Jean-Paul II », a commenté l’agence Zénit, proche du Vatican. Décidément, les voies de Dieu, sinon celles du Vatican, sont bien impénétrables.

13 décembre 2009, le monastère Notre-Dame de la Lumière, à Muresa, est attaqué par des hommes armés. Situé dans les environs de Bukavu (Congo RDC), ce monastère avait déjà subi un assaut le 6 décembre. Une religieuse avait été assassinée.

Une école d’espionnage en France
Cette école, qualifiée d’académie du renseignement sera ouverte aux cadres de six services français : DCRI, DGSE, DRM, DPDS, Tracfin et la DNRED
. Étrangement, les services de renseignement de la gendarmerie et la SDIG n’en font pas partie. En revanche, Tracfin et la DNRED (les renseignements des douanes) y sont intégrés quand leur mission relève plus du domaine de la surveillance économique des citoyens que de celui de leur sécurité. Le profil de cette école devrait être défini dans six mois.

6 décembre 2009, une église catholique au nord de Colombo (Sri Lanka) est attaquée par des bouddhistes extrémistes. La messe de 7 heures s’achevait dans l’église de Crooswatta, quand plusieurs centaines d’extrémistes bouddhistes sont arrivés armés de bâtons et de sabres. Ils ont brisé les statues, l’hôtel et le mobilier liturgique avant de s’en prendre au curé qui n’a eu la vie sauve que grâce à l’intervention d’un paroissien. Depuis 2007, la communauté bouddhiste de l’endroit s’oppose à la reconstruction d’une église par les chrétiens. Les violences sont encouragées par le monastère bouddhiste voisin.

Panique au CRIF
Un projet de loi a été déposé à l’Assemblée nationale pour la mise en place d’une structure judiciaire gérant les génocides et les crimes contre l’humanité.
Immédiatement, le CRIF s’est saisi de l’affaire et a communiqué avec le garde des Sceaux. Ce dernier a rassuré le regroupement des associations juives en affirmant « que ce projet n’avait aucun lien avec le Proche-Orient ».

Al-Qaïda accuse les Américains de commettre les attentats au Pakistan
Le 12 décembre 2009, l’Américain Adam Gadahn, converti à l’islam et membre d’Al-Qaïda, créditait les services américains des attentats commis au Pakistan. Quelques semaines plus tôt, c’était Mustafa Abou Yazid, considéré comme le numéro trois d’Al-Qaïda, qui tenait les mêmes propos.
Depuis l’été 2007, les attentats ont fait 2 700 morts au Pakistan. Les affirmations des hommes d’Al-Qaïda ne sont pas crédibles. Dans la zone tribale pakistanaise, à la frontière de l’Afghanistan, des hommes sont formés comme kamikazes. Le site se trouve dans l’agence du Waziristan et est dirigé par Qari Hussain, lui même sous l’autorité du Tehrik-e-Taliban, mouvement de Taliban pakistanais lié à Al-Qaïda. Les démentis de cette dernière ne prouvent qu’une chose : la population reçoit mal ces attentats, destinés à affaiblir la détermination du gouvernement pakistanais. Le terrorisme finit toujours par se retourner contre ses auteurs.

Multiplication des fronts terroristes
La tentative d’attentat perpétrée le 25 décembre 2009 a, selon toutes probabilités, été préparée au Yémen
. Les autorités de ce pays font face à un soulèvement chiite, soutenu par l’Iran, et à une installation d’Al Qaïda. Rached Al-Alimi, le ministre de la Défense, estime ces deux tendances collaborant au Yémen pour enlever des Européens. Il demande une aide en formation et en armement auprès des États-Unis mais estime contrepro-ductif une intervention militaire de Washington. Après l’Afghanistan des Taliban et la Somalie, un nouveau pays sert de base au terrorisme islamiste profitant de la faiblesse du pouvoir central. Il va falloir, pour l’Occident, mettre sur pied des procédures permettant de lutter contre les radicaux islamistes sans intervenir directement dans les pays refuges.

Notre armée préfère un missile américain à son équivalent français
Pour ses hommes engagés en Afghanistan, l’armée de terre va recevoir 76 postes de tir et 380 missiles anti-char Javelin de fabrication américaine.
Ceci en dépit du fait qu’en France, on produit le Milan-ER, successeur du missile anti-char Milan, qui équipait jusqu’ici nos forces terrestres. Encore avons-nous échappé au pire. Les militaires préféraient le missile Spike ER, fabriqué par l’entreprise israélienne Rafael. Cédant à leur demande, nous aurions rendu notre armée dépendante des caprices politiques de l’État hébreu. Le choix du matériel américain s’est fait sans appel d’offre, sur décision de la DGA (Direction générale de l’armement) et du cabinet du ministre. A MBDA, fabriquant du Milan-ER, on enrage de se voir ainsi trahi. MBDA est pourtant un groupe réunissant des industriels de l’armement de quatre pays européens : la France, la Grande-Bretagne, l’Italie et l’Allemagne. Il est considéré comme le leader mondial en matière de missiles. Jusqu’où nos responsables iront-ils dans l’abandon de nos intérêts ? Même entre l’Europe et les États-Unis, ils préfèrent ces derniers.

«Si les salariés musulmans sont nombreux, ils dictent la norme... »
Dounia Bouzar, fait ce constat de bon sens dans son livre « Allah a-t-il sa place dans l’entreprise ? » (Albin Michel).
Il en est de même au niveau national.

Un parti pro-israélien en France
« L’alliance pour les Libertés », présidé par François Touzé, conseiller régional d’Île de France, est née le 26 octobre 2009
. Ce nouveau parti proclame dans sa charte « son attachement à la communauté euro-atlantique et sa totale solidarité à l’égard de l’État d’Israël ». Selon la presse juive qui se réjouit de l’avènement de ce parti, « son bureau comprend de nombreux Juifs ». Dans le bureau politique, on remarque les noms de l’avocat Philibert Lepy et de Guillaume Faye, connu pour ses diatribes racistes et autrefois pour sa haine déclarée des Juifs. « Dans la droite ligne des contacts qu’il a noués avec certains milieux juifs depuis 2004, précise « Actualité juive » du 5 novembre, G. Faye dénonce les négationnistes et les obsessions antisémites de sa famille de pensée ». Comprendre par « famille de pensée », le Front national dont il est issu avec ses amis avant de changer de bord.

ASSEMBLÉE NATIONALE
Le nucléaire iranien : pas une menace pour l’Europe ou Israël
Remis par les députés Jean-Michel Boucheron et Jacques Myard, ce rapport dit : « Un Iran doté de la technologie nucléaire militaire ne modifiera pas les stratégies d’usage de la bombe. Il ne représentera aucune menace militaire pour la sécurité de l’Europe, des États-Unis ou d’Israël, dans la mesure où les dirigeants iraniens savent qu’ils se heurteraient à des représailles massives en cas d’utilisation de la bombe ».

CNN accuse Donald Rumsfeld de s’enrichir grâce à l’épidémie de grippe A
La chaîne de télévision américaine CNN a révélé que Donald Rumsfeld, ancien secrétaire à la Défense de George Bush, détenait un gros paquet d’actions dans la société pharmaceutique Gilead, qui possède le brevet du Tamiflu
. Ce médicament réduit les effets des virus de la grippe. Fabriqué sous le nom d’Oseltamivir, le Tamiflu est commercialisé par les laboratoires Roche, qui versent 10% de royalties à Gilead. Rumsfeld est devenu président de cette entreprise en janvier 1997. Figurait avec lui au conseil d’administration George Shultz, secrétaire au Trésor sous Richard Nixon et secrétaire d’État sous Ronald Reagan. En 2001, Rumsfeld a rejoint l’administration Bush. En 2003, Gilead perdait de l’argent. En 2004, éclatait la pandémie de la grippe aviaire. On se souvient de l’alarme diligentée par tous les gouvernements de la planète, et plus particulièrement des États-Unis, pour appeler les populations à la prudence. On se serait cru dans le film « Les Oiseaux » d’Hitchcock. Pour Rumsfeld, c’est plutôt « Jackpot » à Las Vegas. Le Tamiflu se vend en masse et plusieurs pays, dont les États-Unis, constituent des stocks de sécurité. Le chiffre d’affaire de Gilead est multiplié par trois. Les actions quadruplent. Rumsfeld vend alors une partie de ses actions et gagne 5 millions de dollars. Ce n’est pas la fin. Aujourd’hui, la grippe H1N1, ou grippe A, produit le même effet : l’enrichissement de Gilead et de Rumsfeld. Avec le même moyen, la peur diffusée par les médias.

Les Américains fatigués de faire la guerre
Selon un sondage d’opinion, 32% des citoyens américains soutiennent la décision de Barack Obama d’envoyer de nouvelles troupes en Afghanistan
. 49% des Américains pensent que les États-Unis devraient « plus s’occuper de leurs affaires » et « laisser les autres s’occuper des leurs ». Ils n’étaient que 30% à afficher cet état d’esprit en 2002.

Crise de violence
Dans la nuit du 23 au 24 novembre 2009
, un commando armé attaquait l’équipage d’un pétrolier dans le golfe du Bénin, au large des côtes d’Afrique de l’Ouest.
Le 5 décembre, un officier américain entrait dans un centre médical de l’armée et tuait
13 personnes. D’origine palestinienne et musulman de naissance, l’auteur de l’attaque, Nidal Malik Hasan, était psychiatre militaire.
Le 8 décembre, un groupe maghrébin se réclamant d’Al-Qaïda disait avoir kidnappé un Français au Mali et trois Espagnols en Mauritanie.
Quoi de commun entre ces trois faits divers ? Leur appartenance à la catégorie des violences non maîtrisées. Avec le terrorisme et le saccage des villes par des groupes extrémistes, on peut craindre ce phénomène montant en intensité jusqu’à rendre notre quotidien invivable.
Faute de pouvoir régler le problème par la seule répression, il convient d’agir sur les causes de cette violence : carences de l’éducation, effondrement de l’autorité, injustices intolérables, comme les délocalisations d’usines et l’occupation du sol palestinien, ou migrations massives et incontrôlées.

Sarkozy vole en A 330 !
Début décembre, les députés ont voté un crédit de 185 millions d’euros pour acheter un nouvel avion présidentiel, un A 330
. Cette emplette nous apparaît bien dispendieuse en période de récession et quand, nombre de Français, se retrouvant au chômage, doivent se serrer la ceinture.
Mais il y a plus grave ! Avec ce montant de 185 millions d’euros, l’armée française aurait pu acheter six hélicoptères de combat Tigre ou, plus modestement, 12 NH90, tous deux produits par Eurocopter.
On se souvient, en août 2008, dix de nos soldats sont morts en Afghanistan, principalement parce leur unité manquait d’hélicoptères. On peut se demander si les 185 millions d’euros de l’A330 de Sarkozy ne trouveraient pas là un meilleur usage.

Novembre 2009

Les islamistes pakistanais en renfort des Taliban
en Afghanistan
Nous apprenons la tenue d’un important meeting rassemblant les Taliban et l’organisation radicale pakistanaise du Lashkar-e-Taiba au Pakistan
. La rencontre s’est déroulée le 16 novembre à Balimang, dans le Cachemire pakistanais. Quatre respon-sables du Lashkar ont été accrédités pour conduire des opérations avec plus de 2000 hommes contre le gouvernement afghan et les forces étrangères.

Juifs mais opposés à la politique d’Israël
Du 25 au 28 octobre, s’est tenu le premier congrès de « J Street », organisation de juifs américains dénonçant la politique suicidaire d’Israël.
La rencontre s’est tenue à New York, soutenue par 148 membres du Congrès américain. 1500 personnes ont participé à l’événement. Habituellement présent à toutes les festivités organisées par les associations de la communauté juive américaine, l’ambassadeur d’Israël, Michael Oren, a brillé par son absence. A ce propos, Jeremy Ben-Ami, directeur exécutif de J Street a dit : « J’aurais aimé qu’il (l’ambassadeur) vienne, même pour dire son désaccord. Nous aimons Israël. Mais nous nous interrogeons quant à sa politique ». Il a aussi déclaré J Street « la voix des Juifs américains et des autres Américains qui croient qu’il est de notre intérêt, comme de celui d’Israël, de mettre un terme au conflit avec les Palestiniens, de travailler à l’émergence de deux États et à la mise sur pied d’un processus de paix le plus large possible au Moyen-Orient ». Dommage que les Juifs de J Street ne soient qu’une minorité au sein de leur communauté !

8 novembre 2009, dans la nuit, l’église catholique de Kavalbyrasandra, dans la banlieue de Bangalore (Inde), est vandalisée et profanée. Le matin, avant l’office du dimanche, le sacristain découvre le tabernacle fracturé et les hosties jetées au sol. Les vases sacrés, en or, ont disparu. Cette agression fait suite à une autre, perpétrée contre une église, dans le même État indien de Karnataka, le 10 septembre. Le ministre de l’Intérieur de l’État a qualifié ces profanations d’incidents mineurs.

En Irak, le pétrolier français Total continue d’être marginalisé par les intérêts anglo-saxons
En septembre 2008, Christophe de Margerie, patron de Total, paradait en annonçant au Figaro le retour prochain et « de manière durable » de sa compagnie en Irak
. Plus d’un an après, la compagnie française n’a tou-jours pas décroché un seul contrat. Gifle d’autant plus cuisante que le 5 novembre, la major américaine Exxon-Mobil-Shell obtenait un nouveau champ d’exploration à West Qurna. Trois autres compagnies ont récemment signé des contrats équivalents avec les Irakiens : Royal Dutch/Shell, BP, ex-British Petroleum, et ENI, pour l’Italie. Total, très présent en Irak sous Saddam Hussein, est banni dans ce pays par les autorités américaines. Les courbettes de Nicolas Sarkozy n’y ont rien changé.

Propos criminels d’un rabbin israélien
Yitzhak Shapiro, un rabbin israélien, justifie le meurtre des non-juifs, y compris leurs enfants et leurs bébés, quand ils représentent une menace pour la nation juive
. Plus loin dans son livre, « La Torah royale », il écrit : « Il est permis de tuer les justes parmi les non-juifs, même s’ils ne sont pas responsables de la menace qui pèse » sur nous. Il ajoute : « Si l’on tue un Gentil (NDLR : non-juif) qui a violé l’un des sept commandements (NDLR : de Dieu)... ce meurtre n’est pas critiquable ». Shapiro, pour écrire son ouvrage, s’appuie sur les textes de l’Ancien Testament. Des rabbins éminents, comme Yitzhak Ginzburg ou Yaakov Yosef, ont recommandé le livre à leurs étudiants et disciples. Cette information a été publiée par le journal israélien « Haaretz » du 9 novembre 2009. Il convient de dire que des citoyens de l’Etat hébreu ont vivement attaqué les propos de Shapiro.Quelle différence entre lui et Ben Laden ?

15 novembre 2009, le Père Miguel Angel Hernandez, est retrouvé mort au Guatemala. Il exerçait son ministère au Honduras voisin. Il a été tué de plusieurs coups de couteau. Un autre prêtre vient d’être assassiné au Brésil. Le quatrième en cinq mois.

Israël pratiquement intégré à l’Union européenne, selon Solana
Il ne suffisait pas à un communiqué du Conseil européen, du 27 octobre 2009, d’affirmer : « Israël est plus proche de l’Union européenne que n’importe quel pays du monde, en dehors de l’Europe, avec de profonds liens culturels, historiques et commerciaux et une participation active à tous ses programmes »
. Il a fallu que Javier Solana se laisse aller à dire devant des officiels israéliens qu’ « il n’y a aucun pays en dehors du continent européen qui a les relations qu’Israël a avec l’Union européenne ». Et d’ajouter : « Israël est un membre de l’Union européenne sans être membre de l’Institution ». Tout cela sans consulter les peuples concernés et sans tenir compte des risques pris par nos pays à s’associer à Israël. (Pour mémoire, ancien secrétaire général de l’OTAN, Solana est, entre autres fonctions, le secrétaire général du Conseil de l’Union européenne).
* Cette information a été révélée par le CRIF dans son bulletin du 17 novembre. Elle a été confirmée par un proche de l’équipe de Solana qui a précisé : « Ce n’est pas la première fois qu’il dit quelque chose comme ça. En plus, tout le monde sait que c’est vrai ».

13 novembre 2009, un adolescent chrétien arménien est assassiné devant sa maison à Mossoul (Irak). A partir d’une voiture, trois hommes lui ont tiré dessus. « Human Rights Watch » signale dans un rapport les privations de liberté religieuse des minorités d’Irak. Les attaques et les actes d’intimidation, parfois du fait des forces de sécurité, se multiplient, afin de leur faire quitter le pays.

Un réseau de fourniture d’armes au Hezbollah est découvert aux États-Unis
Le 24 novembre, le grand jury de Philadelphie (États-Unis) a inculpé quatre hommes, dont deux cherchaient à se procurer 1200 fusils d’assaut Colt M4.
Selon les enquêteurs, ces derniers voulaient acheminer les armes vers la Syrie pour les introduire ensuite au Liban. En liaison avec cette affaire, treize personnes ont été mises en examen et onze sont recherchées pour trafic de biens volés et de marchandises contrefaites. Les bénéfices devaient permettre l’achat des armes.

15 novembre 2009, un village des États-Unis renonce au « défilé de Noël », pour éviter les poursuites judiciaires d’autres communautés. A Amélia, village de l’Ohio de 3500 habitants, on avait pour coutume d’organiser une telle manifestation annuelle depuis 28 ans. Il conviendrait de s’interroger, en Occident, à propos des pressions exercées sur les chrétiens, afin de réduire leur visibilité, quand musulmans, bouddhistes ou juifs obtiennent de plus en plus de droits dans l’espace public.

Menace israélienne contre le Liban
« En cas de conflit, le Hezbollah ne sera pas notre cible, notre objectif sera l’État du Liban »
, a dit Ehoud Barak, le ministre israélien de la Défense, le 24 novembre.

Les Américains payent les Taliban
C’est ce qu’affirme le journal pakistanais « The Nation », dans un article très documenté du 11 novembre 2009.

Octobre 2009

Conflit autour du voile islamique au Kenya
Le 14 juillet, une circulaire du ministère de l’Éducation a ordonné aux écoles chrétiennes, d’autoriser le port du hijab dans leurs enceintes, pour les jeunes filles musulmanes qui le souhaitent
. Depuis, la situation a dégénéré, les Églises s’estimant le droit de « déterminer la tenue vestimentaire appropriée » dans leurs écoles. Cheikh Mohammad Dor, chef du Conseil des imams et des prédicateurs musulmans du Kenya, a ordonné le retrait des élèves musulmans des écoles chrétiennes à partir du 26 octobre. Dans tous les pays, les écoles chrétiennes reçoivent les pratiquants d’autres religions et même les athées. Leur enseignement est apprécié en raison de sa qualité.

Un journaliste est roué de coups par un homme d’affaire et ses gardes du corps en Albanie
Mero Baze, journaliste d’investigation, a été battu et transporté à l’hôpital après avoir perdu connaissance. Ses agresseurs étaient conduits par Rezart Taci, à la tête de ses gardes du corps
.
Taci a acquis la compagnie pétrolière de l’État albanais, Armo, en octobre 2008, en s’appuyant sur un consortium de sociétés fictives. D’après des sources locales, cet achat s’est déroulé de manière illégale et Taci n’a pas versé le prix fixé au moment de l’achat. C’est seulement après avoir pris la direction de la compagnie qu’il a payé l’État albanais en ponctionnant les capitaux d’Armo.
En octobre dernier, Taci s’est porté acquéreur du Milan AC, club de football italien appartenant à Silvio Berlusconi, se disant prêt à débourser 700 millions d’euros à cette fin.
Il est le protégé de Sali Berisha, actuel Premier ministre d’Albanie et ancien Président de la République. Taci appartient à cette classe de nouveaux riches intouchables, entre mafieux et hommes d’affaires, qui détiennent les plus grosses compagnies dans nombre d’anciens pays communistes européens.
Commentant l’agression dont il a été victime, Mero Baze a dit dans la presse : « Quand la société se dégrade, quand la liberté est menacée, le journalisme l’est aussi. Nous sommes condamnés à vivre dans le risque... Malheureusement notre gouvernement est l’allié du banditisme ».
Protégée des États-Unis, l’Albanie est candidate à l’entrée dans l’Union européenne

Importante visite de Dmitri Medvedev en Serbie
Le 20 octobre, le voyage du Président russe en Serbie est passé inaperçu en France. Il prend pourtant une signification importante face à une Europe dépassée par les événements et quasi absente sur la scène internationale.
En 1999, pendant la guerre déclenchée par l’OTAN contre la Serbie, la Russie fut pratiquement le seul État à défendre les droits de celle que l’on appelait encore la Yougoslavie dans les instances internationales. Les Serbes n’ont pas oublié et Moscou en profite pour avancer ses pions.
Le 20 octobre, Medvedev est arrivé avec un chèque d’un milliard de dollars de prêt. Il a aussi signé six accords bilatéraux très centrés sur les approvisionnements en gaz de la Serbie. Ainsi, l’un des contrats concerne les investissements des deux pays pour la construction de réservoirs de gaz souterrains à Banatski Dvor quand, du même coup, Medvedev paraphait le protocole de création d’une société commune pour l’exploitation du gazoduc « South Stream »
*.
Le Russe a aussi annoncé un projet de modernisation de la compagnie NIS, serbe à l’origine mais rachetée par Gazprom, le géant russe du gaz. Il s’est aussi intéressé aux communications avec la Russie, confirmant l’intention de Moscou d’investir dans les chemins de fer serbes et dans de nouvelles facilités portuaires sur le Danube.
On pourrait croire l’intérêt de Moscou pour la Serbie dirigé contre l’Europe. Les choses s’avèrent plus subtiles. Medvedev a en effet souligné son souhait de voir la Serbie s’intégrer dans l’Union européenne. Ce que veut Moscou, c’est transformer la Serbie en zone de transit vers l’Europe.
Certes, ce pays, entrant dans l’Union, pourrait devenir le Cheval de Troie de la Russie, mais si nous devons nous garder des ambitions de cette dernière, nous avons aussi intérêt d’entretenir de bonnes relations avec elle.
Or, ce qui vaut pour l’ensemble des pays européens, donc pour la Communauté européenne, vaut aussi pour la France. Encore, pour faire face, avons-nous besoin d’une Europe débarrassée de sa soif de régulations tatillonnes, se tournant vers le vaste monde et respectant l’indépendance des États. Nous en sommes loin.
* Le « South Stream » est un projet de gazoduc, initié par les Russes afin de livrer du gaz à l’Europe, passant par la mer Noire, la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie, la Slovénie et l’Italie. Le flux gazier russe pourra ainsi contourner l’Ukraine avec laquelle la Russie est en délicatesse. Le projet américain de gazoduc Nabucco évitera la Serbie, passant par la Roumanie et se dirigeant vers l’Autriche.

22 octobre 2009, on apprend l’enlèvement et la crucifixion de sept jeunes chrétiens, en août, au Sud-Soudan.

Un imam est arrêté en Albanie
Artan Kristo, mieux connu sous le nom de Mohammad Abdullah, a été arrêté à Durrës
(Albanie) le 12 octobre. Il avait constitué un réseau de musulmans radicalisés d’obédience salafiste. D’après les services de son pays, il appelait ses coreligionnaires à commettre des actes terroristes et les invitait au « djihad » sur le site AlbSelafi.net. En Albanie, la pratique musulmane apparaît plus affaire de coutume que de croyance. Mais, depuis le milieu des années 90, des milliers de jeunes sont partis étudier l’islam dans les pays du Moyen-Orient et du sud asiatique. Beaucoup d’entre eux, gagnés par l’idéologie salafiste, cherchent à convertir l’Albanie à leur nouvelle croyance. Résultat, Salih Tivari, avocat et dirigeant de la communauté musulmane albanaise, a été abattu de deux balles dans son bureau de Tirana, le 13 janvier 2003. Les salafistes lui reprochaient sa « tiédeur ». Kristo avait été interrogé par la police à propos de ce meurtre avant d’être relâché.

11 octobre 2009, six hommes armés enlèvent le Père Michael Sinnot à Mindanao (Philippines). Âgé de 79 ans, il a subi un pontage coronarien il y a deux ans et doit prendre des médicaments. Il n’avait sur lui qu’un jour de traitement.

Un soutien chiite à l’opposition iranienne à Beyrouth
Sayedd Ali Al-Amine, mufti chiite de Tyr, a célébré l’anniversaire de Hussein Moussavi à Beyrouth
. Moussavi, qui aurait perdu les élections présidentielles en Iran, apparaît comme la figure de proue de l’opposition au régime. Al-Amine s’oppose pour sa part au Hezbollah au Liban.

Des footballeurs musulmans refusent de rencontrer une équipe homosexuelle
« Désolé, mais en raison du nom de votre équipe et conformément aux principes de notre équipe, qui est une équipe de musulmans pratiquants, nous ne pouvons jouer contre vous, nos convictions étant, de loin, plus importantes qu’un simple match de foot »
. Par ces mots, écrits dans un courriel, les joueurs de Créteil-Bébel, ont manifesté leur refus de rencontrer le Paris Foot Gay (PFG). Communautarisme contre communautarisme : à force de valoriser les tendances au repli sur soi des uns et des autres, nos dirigeants favorisent l’éclatement du pays en groupes ennemis. Ils favorisent la dislocation de la France au lieu de préserver son unité.

4 octobre 2009, Imad Elia Abdul Karim, infirmier chrétien, est assassiné à Kirkuk en Irak. Âgé de 55 ans et père de deux enfants, il a été blessé et enlevé devant sa maison par trois hommes armés. Il a été retrouvé mort portant des traces de tortures, à l’endroit où des terroristes avaient déjà abandonnés les corps de trois autres chrétiens.

Les élus juifs confessent leur priorité
Conviés par les institutions juives de Rhône-Alpes, les élus juifs de Lyon ont fait part de leurs sentiments. Daniel Aknin
, conseiller municipal de Sainte-Foy-les-Lyon a dit : « Je suis pour défendre la communauté (NDR : juive) et Israël. Il faut s’investir pour être représentatif et pouvoir affirmer notre point de vue ». Evelyne Haguenauer, adjointe au maire de Lyon, a précisé : « Je fonctionne, certes, pour la ville de Lyon, mais je fonctionne aussi, en tout et pour tout, en tant que juive ». Même discours chez Emmanuelle Haziza, conseillère municipale à Villeurbanne, qui a déclaré : « Dans tous les dossiers que j’ai pu soutenir, j’ai défendu la communauté et c’est ce que je recherche à travers mon mandat ». Idem chez Prosper Kabalo, adjoint au maire de Villeurbanne, qui estime que « Lorsqu’on est élu et qu’on est juif, on est, qu’on le veuille ou non, le représentant de la communauté ». Quant à Fabienne Lévy, conseillère régionale, elle a affirmé : « Ce qui est important pour moi, c’est de défendre les valeurs juives »*. C’est cela une société qui se communautarise.
*
D’après « Actualité juive » du 8 octobre 2009.

Le 10 octobre, l’extrême-gauche est passée à l’attaque à Poitiers
Tout a commencé par une manifestation annoncée par l’extrême-gauche contre le transfert de détenus
. La police attendait 60 personnes, elle s’est retrouvée, en sous-effectif, confrontée à 300 manifestants armés de fusées, de cocktails Molotov, de masques à gaz et de longs bambous épointés : des armes de guérilla urbaine. Pour se protéger des tirs de flash-ball des policiers, les semeurs de troubles se déplaçaient derrière de grandes bâches tendues. Brisant les vitrines et les abris-bus sur leur passage, ils ont fait régner la terreur pendant plusieurs heures. S’il s’agissait de menaces lancées par des nazillons, phénomène des plus résiduels, l’autorité aurait mobilisé en masse. Mais quand l’extrême-gauche descend dans la rue, continue de dominer en sa faveur un sentiment de sympathie émanant de la gauche. Résultat, on ne fait que peu de chose, pour empêcher cette mouvance de nuire. Quant à nos élus, de José Bové à Daniel Cohn Bendit, ils servent de garants à ces dangereux prédateurs de notre société. Quand le pouvoir fera-t-il le nécessaire ? Sans doute à la veille des élections, pour resserrer les rangs de la droite autour de Sarkozy auto-proclamé sauveur de la Nation.

Israël boudé par la Turquie
A la mi-octobre, la Turquie a exclu Israël à la dernière minute des manoeuvres aériennes conjointes, que les deux pays devaient réaliser
. La Turquie est le seul pays musulman qui ait conclu une alliance stratégique avec l’État hébreu. A partir du 21 octobre, en revanche, les États-Unis entamaient des manoeuvres anti-aériennes avec Israël. D’une part, ceci trahit l’isolement grandissant de l’État juif. De l’autre, cela retire encore de la crédibilité aux États-Unis quand ils affirment vouloir jouer les arbitres dans la région.

3 octobre 2009, le quotidien turc « Millyet » révèle qu’un projet d’attentat contre le patriarche orthoxe Bartholomée 1er a été déjoué par la police. Ce projet d’attentat a été découvert lors d’une opération contre une bande de trafiquants de drogue qui se livrait aussi au chantage et aux attaques à main armée.

Kagamé dénigre l’Occident
Le chef de l’État rwandais, Paul Kagamé, dans une interview au journal allemand Handelsblatt, se demande « si les exigences de pays européens en matière de droits de l’homme ont véritablement contribué au développement du continent africain »
. On comprend son discours compte tenu de ses médiocres résultats en matière de droits de l’homme. Mais, quand, à titre de comparaison, il dit que « les Chinois apportent à l’Afrique ce dont elle a besoin : des investissements et de l’argent pour les gouvernements et les compagnies », on s’étrangle de rire. Les Africains constatent les effets pervers de l’avancée chinoise sur le continent. Mais, comme souvent dans cette région du monde, pour les gouvernements, c’est le dernier qui a donné de l’argent qui est le meilleur.

Jacques Attali pour l’ouverture de conversions au judaïsme
« La survie d’Israël nécessite 200 millions de juifs à travers le monde », a-t-il déclaré dans le journal israélien « Haaretz » du 16 octobre.
Pour lui, les juifs doivent faciliter les conversions à leur religion à cette seule fin. On appréciera la générosité de « son geste ». Les chrétiens et les musulmans veulent convertir les autres hommes pourpartager leur foi. Lui, Attali, ne songe qu’à l’intérêt d’un pays. Les Juifs sont aujourd’hui 13 millions dans le monde et leur nombre ne cesse de décroître.

La Russie relève sa garde armée
Pour la troisième fois depuis 1993, la Russie prépare une troisième doctrine militaire et envisage l’utilisation de « frappes nucléaires préventives ».
Le 22 octobre, le chef du Conseil de sécurité nationale de défense, Nikolaï Patrouchev, a dit : « Nous devons comprendre que la situation dans le pays et dans le monde change. Si en 1993, nous pensions que tout conflit militaire était exclu, aujourd’hui, nous devons nous rendre compte que des conflits de grande envergure ne peuvent être exclus ».
Patrouchev avait déclaré il y a une quinzaine de jours que, dans la nouvelle doctrine militaire, Moscou voulait inscrire la possibilité de recourir aux frappes nucléaires préventives. Depuis 1993, la Russie ne se réservait l’usage de l’arme nucléaire que pour répondre à une attaque aux armes de destruction massive ou en cas d’attaque conventionnelle importante mettant en danger la sécurité du pays.
Cette décision de Moscou, certes déclaratoire, relance la course aux armements. On comprend la proposition de Barack Obama, de dénucléarisation militaire totale de la planète, devenant de moins en moins crédible après les propos de Patrouchev.

Marek Edelman a toujours refusé de s’installer en Israël
Ancien combattant du Ghetto de Varsovie, Marek Edelman est décédé le 2 octobre à Varsovie.

La nouvelle n’est pas là, puisque toute la presse a évoqué sa disparition. Dernier chef vivant du Ghetto de Varsovie, il habitait Lodz et n’a jamais voulu s’installer en Israël, parce qu’il se considérait Polonais. Il a milité contre le communisme dans les rangs de Solidarnosc et critiquait durement la politique d’Israël à l’égard des Palestiniens. L’État hébreux ne lui a du reste jamais décerné de décoration. Et pour cause, d’extrême gauche, il était anti-sioniste. La récupération de ce farouche « partisan », par les institutions juives proclamées sionistes, est étonnante.

Alexandre Adler fait étalage de son ignorance et de son mépris pour nos armées
Dans sa chronique du 17 octobre publiée dans « Le Figaro », Alexandre Adler qualifie les Baloutches et les Pachtouns, populations vivant au Pakistan, en Afghanistan et en Iran, d’iranophones
. Erreur grossière. Le pachtoun et le baloutche sont deux langues, certes indo-européennes, mais différentes du persan, idiome officiel de l’Iran. Plus loin, il évoque « la lâcheté des forces occidentales en Afghanistan ». Propos choquant de la part d’un homme que l’on voit mal fréquentant les champs de bataille. Pour notre part, sur le terrain, nous avons remarqué le dévouement et le sang froid de nos soldats. Ils sont en revanche victimes de la pingrerie de nos politiques, en matière de moyens, et de l’incompétence de ces derniers, en matière stratégique. Les voilà, de plus calomniés par un stratège de salon.

Elie Barnavi craint la ghettoïsation culturelle
On peut être ancien ambassadeur d’Israël et faire preuve de bon sens.
Dans une interview publiée dans « Le Monde » du 10 octobre, il dit : « La diversité culturelle n’est pas une valeur, c’est un fait. Quand on en fait une valeur, on prend le risque de ghettoïser la société ». En tant que juif, il sait de quoi il parle et la référence au mot ghetto n’en prend que plus de poids. Sans doute sans le savoir, il dénonce ainsi le danger qui menace la France.

De hauts responsables du Hezbollah victimes d’un Bernard Madoff chiite
Salah Ezzedine, chiite du Sud Liban était devenu un homme d’affaires prospère. Selon le même modèle que Madoff, il promettait de gros intérêts sur l’argent qu’on lui confiait. Les nouveaux venus dans le système payaient pour ceux dont le capital avait été dilapidé.
Avec la crise financière internationale, cependant, les entrées se sont faites plus rares. Ezzedine a alors augmenté les taux d’intérêt promis allant jusqu’à 60%. Néanmoins, ne parvenant pas à honorer ses engagements, il a été obligé de se déclarer en faillite. Il est intéressant de noter que ce financier était proche du Hezbollah. Dans l’organisation, il comptait même plusieurs clients auxquels il versait des intérêts en échange de leur argent.
Cela en dit long sur le double jeu d’une organisation qui, officiellement, réprouve le prêt contre un intérêt, conformément aux règles de l’islam.

Syrie : s’essuyer les mains avant de passer à table
L’Union européenne doit décider en octobre d’un accord d’association avec la Syrie.
L’accord attendait l’approbation des gouvernements européens depuis 2004. Aujourd’hui, les diplomates du Vieux Continent présentent sa résurrection comme un remerciement à Damas, à la suite de son intervention auprès de l’Iran en faveur de la chercheuse française Clotilde Reiss. C’est faire bon marché de la vie des victimes du régime syrien. Pour commencer celle de Louis Delamarre, ambassadeur de France exécuté à Beyrouth le 4 septembre 1981 à quelques mètres d’un barrage syrien. Sans parler de centaines d’autres meurtres non-élucidés, au Liban, pour lesquels Damas passe pour l’auteur. Quelques noms : Béchir Gemayel, Président du Liban, Rafic Hariri, Premier ministre, René Moawad, Président etc... Peut-on réhabiliter un régime sans exiger que des comptes soient rendus ? Au moins par respect de soi-même, sinon pour la mémoire des victimes.

Le mariage sert, de plus en plus, à obtenir la nationalité française
Au ministère de l’Immigration on comptabilise près de 50 000 personnes par an obtenant la nationalité française par mariage avec une Française ou un Français
. Ces épousailles sont souvent contractées grâce à des unions arrangées, entre personnes venues du « bled » et détenteurs d’un passeport français. Elles le sont aussi grâce à des mariages de complaisance ou par des hommes, voire des femmes, usant de la technique de « l’escroquerie sentimentale ».

Les suicides à France Télécom
23 personnes appartenant au personnel de France Télécom se sont suicidées depuis le début de l’année 2008. La direction est incriminée. Elle aurait provoqué cette « spirale infernale » en durcissant les conditions de travail. Patrick B. travaille depuis plus de vingt ans dans l’entreprise. Il fait une analyse différente
. « Au cours des dernières années, c’est vrai, dit-il, que les conditions de travail ont beaucoup changé. Nombreux sont ceux d’entre nous qui ont dû apprendre un nouveau métier au service des Télécom. Ces transformations, cependant vécues par tous comme incontournables, engendrent un sentiment de précarité. Mais je ne vois pas là la raison profonde des suicides. Je crois la mauvaise ambiance qui prévaut surtout imputable au personnel lui-même. En effet, plutôt que de s’entraider pour faire face aux difficultés, je vois au contraire le plus souvent mes collègues se replier sur eux-mêmes, travaillant à sauver leur place aux dépens des autres. A ce jeu, les plus forts gagnent. Les moins solides perdent pied et s’enfoncent. Au travail, on remarque bien ces derniers. Mais on les évite. Ils font peur, ils gênent. Voilà ce que je voudrais dire : nous, les employés des Télécom sommes les premiers responsables, quand un collègue commet l’irrépara-ble. Parce que nous l’avons laissé sombrer, sans même lui jeter une bouée ». Allo ! Il y a quelqu’un au bout du fil ?

Septembre 2009

Début septembre 2009, 90 pierres tombales sont détruites dans le cimetière chrétien de Valukli, à Istanbul. Ces profanations tombent au moment de l’anniversaire des 6 et 7 septembre 1955, quand au cours de persécutions anti-chrétiennes, une partie de la population d’Istanbul avait attaqué et pillé les quartiers grecs-orthodoxes de la ville, détruisant de nombreuses églises et des synagogues.

Le procès Clearstream déserté pour cause de fête juive
Nous reproduisons les propos d’ « Actualité juive » du 8 octobre
: « L’audience du procès Clearstream du lundi 28 septembre s’est tenue, en raison du Yom Kippour, en l’absence de nombreux avocats et de l’un des principaux prévenus... Imad Lahoud. D’origine libanaise, chrétien maronite, l’informaticien suspecté d’être à l’origine de la falsification des fameux listings s’est en effet converti au judaïsme il y a quelques années »*. Et le respect de la laïcité dont on nous parle tant quand il s’agit du christianisme dans tout cela ?
* Imad Lahoud a épousé Anne-Gabrielle Heilbronner, elle-même de confession hébraïque et fille de François Heilbronner, l’ancien directeur de cabinet du Premier ministre Jacques Chirac.

13 septembre 2009, dans la nuit, la police et des volontaires cernent une école catholique dans le but de la détruire à Loan Ly, dans la province de Hué, au Vietnam. Les paroissiens ont d’abord opposé une résistance passive mais les provocations ont fini par déclencher des violences. Il a fallu trois jours aux autorités pour prendre le contrôle des lieux.

Aux États-Unis : l’arme laser bientôt aux mains des soldats
Le 30 août, les Américains ont réussi à frapper une voiture immobile avec un rayon laser tiré d’un avion gros porteur C-130.
L’avion a décollé de la base aérienne d’Edwards et le tir effectué dans le désert de Californie. Ce programme militaire, dit ATL (Advanced Tactical Laser), devrait servir à conduire des « frappes chirurgicales ». Il permettra de tirer 100 coups à la minute faisant des trous de 10 cm de diamètre et de 25 cm de profondeur, sur du métal. Une puissance de 100 kW, qui pourrait être atteinte dans six à huit mois, lui permettrait de tirer à 10 km de distance, donc hors de portée des missiles capables de détruire l’avion porteur. Si le laser constitue une arme redoutable par sa précision et son efficacité, son utilisation n’en dépend pas moins de la qualité des renseignements. Un domaine dans lequel les Américains manifestent quelques faiblesses. D’autre part, on n’en est pas encore au laser de poche ! L’équipement utilisé le 30 août et embarqué à bord du C-130, pesait 6 tonnes. Étrangement, la presse française n’a pas dit un mot d’un test qui va révolutionner l’évolution de la guerre. Une fois encore, nous suppléons aux carences des médias à grand tirage.

2 septembre 2009, le Vietnam refuse d’amnistier un prêtre condamné à 8 ans de prison pour « propagande » contre le régime communiste. 37 sénateurs américains sont intervenus en vain en sa faveur. Sa famille signale qu’il est partiellement paralysé et a besoin d’aide pour se déplacer dans la pièce où il est détenu.

Échanges de tirs au sud Liban et au nord d’Israël
Le 12 septembre, deux roquettes partaient du village de Qlailé, au sud Liban, touchant l’ouest de la Galilée.
L’armée israélienne a répliqué tirant « au moins seize roquettes » contre Qlailé. Une organisation inconnue a revendiqué les tirs côté libanais. Tous les regards se tournent néanmoins du côté du Hezbollah, qui exerce une autorité clandestine sur la région. L’agenda du Parti de Dieu est lardé de coups de chantage. En mai 2008, par exemple, il avait attaqué ses adversaires politiques en plein Beyrouth, causant la mort de 80 personnes, pour obtenir le maintien de l’un de ses proches dans les services de sécurité de l’aéroport. Aujourd’hui, défait aux élections, le Hezbollah est engagé dans une partie de bras de fer pour obtenir à tout prix des postes au sein du gouvernement. L’attaque lancée contre le nord d’Israël ressemble à un message envoyé par « le Parti de Dieu » au camp du vainqueur, celui de Saad Hariri, pour dire : « Si nous n’obtenons pas ce que nous voulons, nous sèmerons le désordre... » A méditer pour ceux qui croient possible l’intégration du parti chiite dans un jeu démocratique.

6 septembre 2009, le Père Cecilio Lucero est assassiné aux Philippines. Il enquêtait sur ordre de son diocèse sur de nombreux assassinats politiques non-élucidés.

5 septembre 2009, annulation d’une fatoua (avis juridique islamique) déclarant que financer la construction d’une boîte de nuit, d’un élevage de porc ou d’une église était un péché. Cette fatoua avait été prononcée cinq jours plus tôt en Égypte par le grand mufti Ali Gomaa. Ce dernier a présenté des excuses « à ceux qu’il aurait pu offenser ».

Guerre des communiqués entre Téhéran et Abou-Dhabi ? Le 4 septembre, Hussam Ahmed, un officiel de Hamas à Gaza, accusait les Émirats Arabes Unis (EAU) d’avoir expulsé des centaines de Palestiniens. Sans attendre, l’ambassadeur palestinien auprès des Émirats, Khaïri Lâaridi, démentait qualifiant l’information de « mensonge sans fondements ». Pourtant, à Gaza on n’en démordait pas, parlant d’une « opération de transfert massif de Palestiniens, principalement pour ceux originaires de Gaza ». Hamas n’était pas le seul à tempêter contre Abou-Dhabi, capitale des Émirats. Au même moment, un responsable du Hezbollah accusait ces derniers d’avoir expulsé 45 Libanais de confession chiite. Qui croire ? Étrangement, quelques jours plus tôt, des communiqués iraniens se plaignaient « des pressions sans précédents » exercées sur ses citoyens vivant aux Émirats. Il faut savoir le nombre de ressortissants de l’Iran installés dans ces derniers considérable. Mieux, les plus grosses compagnies sont aux mains de familles iraniennes, comme celle des Galadari, qui contrôle même le principal journal local. Un contact sur place nous a donné le fin mot de l’affaire. Inquiets de l’activisme des services secrets iraniens sur leur sol, les Émiratis ont prié des agents identifiés, souvent sous couverture commerciale, de quitter le pays. Certes, ce nettoyage inclut des Libanais du Hezbollah et des Palestiniens du Hamas, deux mouvements aux ordres de l’Iran. Mais il vise aussi des agents venus de Téhéran. Invoquant une chasse aux Palestiniens ou aux Libanais, le Hamas et le Hezbollah comptaient émouvoir les populations et faire céder les autorités des Émirats. Une fois de plus, les deux organisations islamistes n’ont fait que mettre en valeur leur alignement sur la politique de l’Iran.

11 septembre 2009, une centaine de personnes attaque l’église catholique du village de Sambrial, au Pakistan. Les agresseurs accusent un jeune chrétien d’avoir profané le coran. Ils ont mis le feu à des matelas et aux livres religieux rendant le bâtiment inutilisable. L’intervention de la police a permis d’éviter un drame. Le gouvernement a promis de reconstruire l’église.

 La province de Kunduz, dans le nord de l’Afghanistan, aux trois quarts sous le contrôle des Taliban
Cette information provient de l’un de nos correspondants en Afghanistan.
Celui-ci a dénombré quatorze maquis, aux ordres des Taliban, qui encerclent la capitale provinciale dans une périphérie de dix à vingt kilomètres de rayon. Le nombre de combattants passés à la rébellion s’élève pour cette seule province, à au moins 1500 hommes.
La partie de population hostile aux Taliban s’étonne d’une arrivée aussi massive de combattants, alors que la province était relativement calme. La rébellion, pour s’implanter à Kunduz, a joué de la proximité tribale. On sait en effet les Taliban recrutant presque uniquement dans les tribus pachtounes. Or, dans cette province du nord, même s’ils sont minoritaires, les Pachtouns représentent une forte proportion de la population.
L’affaire est grave pour le gouvernement afghan et les forces d’occupation. Car la route venant de Russie et menant à Kaboul passe par la province de Kunduz, frontalière du Tadjikistan (ex-Union Soviétique).
Or, comme on le sait, cet itinéraire est devenu un substitut à la route venant du port de Karachi, le grand port pakistanais, à la suite des nombreuses attaques de Taliban sur cet axe.
C’est à une véritable manoeuvre d’encerclement que se livrent les Taliban. Sauf prise en considération de l’état réel de la situation d’une part, à la mise sur pied d’une stratégie et de tactiques efficaces, d’autre part, l’occupation de l’Afghanistan va tourner au cauchemar.

Assassinats des moines de Tibehirine : on retrouve les dossiers classés secret-défense
Une vingtaine de documents,classés secret-défense, ont été identifiés dans trois ministères. Ils ont été remis vers le 15 septembre à la commission consultative du secret défense de la Défense nationale. Cette dernière se prononcera avant deux mois sur l’opportunité de les déclassifier ou d’en interdire l’accès aux juges. Les autorités françaises et la Justice doutent de plus en plus de la version officielle algérienne. Cette dernière affirme que les moines ont été égorgés par les hommes du GIA au printemps 1996. Des fuites et certaines analyses donnent à penser que les moines pourraient avoir été tués par l’armée algérienne à la suite d’une bavure. Une autre hypothèse voudrait les services algériens auteurs de ces crimes ou ayant manipulé les GIA.

Un albanais du Kosovo arrêté pour terrorisme islamique aux États-Unis
Un Albanais du Kosovo âgé de 24 ans, Hysen Sherifi, est passé devant la Justice américaine le 25 septembre, avec six autres inculpés musulmans, pour préparation d’une opération terroriste sur le territoire des États-Unis
. Ses coaccusés sont tous américains, mais de confession musulmane, et à part un converti, originaires de pays islamiques. Dans la maison de l’un des accusés, ont été retrouvés plusieurs pistolets, des fusils d’assaut et une réserve de 27 000 cartouches. Des munitions capables de percer des véhicules blindés faisaient aussi partie de l’arsenal. Vivant aux États-Unis depuis dix ans, Sherifi était en situation régulière. Originaire de la ville de Gnjilan (Kosovo), où il se rendait tous les ans en vacances, il avait brusquement changé d’habitudes au cours des dernières années. Alors qu’il aimait à s’habiller en rappeur et passait pour « occidentalisé », il s’est laissé pousser la barbe et s’est mis à porter des tenues islamiques. Il était pourtant né dans une famille connue pour ne pas avoir de pratiques religieuses. Dans cette affaire comme dans d’autres, nous voyons des jeunes gens nés musulmans brusquement tomber dans le fanatisme. Ils construisent leur colère sur une certaine perception de l’environnement politique et finissent par voir dans l’islam radical la seule solution aux injustices dont ils estiment les seuls musulmans victimes. Que Sherifi vienne du Kosovo, devrait amener nos dirigeants à réfléchir.

Le rapport de l’ONU sur l’attaque contre Gaza publié le 15 septembre
La commission d’enquête était dirigée par un juge sud-africain du nom de Richard Goldstone. Dans un rapport de 574 pages il dénonce les méthodes employées par Israël en décembre et janvier 2008 et 2009 contre la bande de Gaza. Il parle d’« actes assimilables à des crimes de guerre (...) commis par les forces armées israéliennes ». L’une des filles de Goldstone, Nicole, a été interviewée par le « Jerusalem Post » à Toronto où elle vit. De confession juive, son père est sioniste, selon Nicole. « Il aime Israël et ce n’était pas facile pour lui de voir et d’entendre ce qui s’est passé », lors de l’attaque de Gaza. Il faudrait plus de Goldstone dans la diaspora juive pour faire comprendre à Israël les errements de sa politique à l’égard des Palestiniens.

Iran : annulation des célébrations de la mort de l’Imam Ali
Cousin et gendre du prophète Mahomet, Ali est considéré comme le fondateur du chiisme. Tous les ans, l’anniversaire de sa mort donne l’occasion de célébrations dans le mausolée de l’imam Khomeiny. Le pouvoir a décidé de les annuler. Il veut éviter ainsi que les partisans de Moussavi n’en profitent pour manifester devant les caméras de télévision.

Quatre anciens de l’armée bosniaque arrêtés pour crimes de guerre
Nedzad Hodzic, surnommé John Wayne, Mensur Memic, Dzevad Salcin et Senad Hakalovic sont suspectés d’avoir participé au massacre de 19 civils en attaquant le village de Trusina en Bosnie, le 16 avril 1993
. L’attaque était menée par des éléments de l’unité Zulfikar, du nom de l’épée d’Ali, cousin et gendre de Mahomet, et de la 45ème brigade motorisée de l’armée bosniaque. Montrant la volonté exterminatrice des attaquants, contre 19 morts, on comptait quatre blessés. La proportion est généralement inverse, les blessés étant, dans les opérations militaires, plus nombreux que les morts. Parmi les victimes, figuraient deux enfants âgés de deux et quatre ans.

Août 2009

25 août 2009, des autocollants de couleur sont apposés sur les résidences des chrétiens de certains quartiers d’Istanbul. On ignore qui a apposé ces signes verts, pour les arméniens, rouges, pour les orthodoxes. On évoque le risque de pogroms.

Le 25 août, à Pristina, les militants du mouvement Vetëvendosje ont saccagé 28 véhicules d’EULEX, une mission internationale au Kosovo, au cours de violentes manifestations. Aucun média français n’en a parlé.La création d’EULEX a été approuvée par le Conseil de l’Europe en décembre 2007. Cet organisme a pour mission d’aider les autorités du Kosovo en matière de justice, de police et de douane. Forte de 1900 expatriés, la mission disposait d’un budget de 205 millions d’euros pour les seize premiers mois.
Vetëvendosje, « autodétermination » en langue albanaise, est apparu en 2007. Recrutant dans les rangs des Albanais du Kosovo trop jeunes pour avoir participé à la guerre contre la Serbie, le mouvement multiplie manifestations et dénonciations de la présence sur son sol d’organisations internationales, comme l’OTAN ou même les Nations Unies.
Dirigés par un certain Albin Kirti, les membres de Vetëvendosje, bénéficiant d’un soutien croissant de la population, reprochent aux Européens de ménager les Serbes du Kosovo au détriment des Albanais de souche. Une affirmation inconsidérée quand on sait la manière dont les villages serbes sont assiégés et harcelés par les populations albanaises.
En réalité, selon nos contacts sur place, les Albanais du Kosovo souhaitent voir partir les étrangers, qui ont permis la séparation de la province du reste de la Serbie, pour se livrer sans frein à l’épuration ethnique des Serbes qui s’accrochent à leurs villages et à leurs églises.
Cette raison en cache elle-même une autre. Les mafias locales ont fait du Kosovo la plaque tournante des trafics en tous genres : tabacs, armes, drogue etc... Elles rêvent de gouverner sans partage sur un pays qu’elles transformeraient en centrale internationale du banditisme.
On comprend le silence des médias français, dont le plus grand nombre a soutenu l’attaque contre la Serbie au printemps 1999. Difficile pour eux de révéler au grand public la violence d’une certaine culture albanaise du Kosovo et, surtout, les risques que représentent, pour le reste de l’Europe, cette « gangstérocratie ».

Dix hélicoptères ont été livrés aux forces françaises en Afghanistan en moins d’un an
Enfin une bonne nouvelle ! Il y a un an, lors de l’embuscade tendue le 18 août 2008 à nos troupes dans le secteur d’Ouzbin, dix de nos soldats avaient été tués parce que nos troupes manquaient d’hélicoptères pour reconnaître, assurer des appuis feu, satisfaire rapidement aux demandes de renforts et permettre les évacuations sanitaires.
Si nous envoyons nos soldats combattre dans un terrain aussi difficile que l’Afghanistan, la moindre des choses est de leur donner des moyens suffisants. Néanmoins, même si les hélicoptères envoyés représentent un progrès, il faudrait que nos responsables politiques ne s’endorment pas car les besoins sont encore considérables.

Massacre silencieux au nord-est de la République démocratique du Congo
Pour la seule période du mois de juillet 2009, environ 12 500 habitants de l’Ituri (nord-est de la République démocratique du Congo, RDC) ont été contraints d’abandonner leurs maisons en raison des attaques perpétrées par la LRA, ou Armée de Résistance du Seigneur (Lord’s Resistance Army).
Organisation armée, créée en 1988 en Ouganda, la LRA affirme vouloir renverser l’actuel Président de l’Ouganda, Yoweri Museveni. Fondée sur une base fanatique, elle se réclame d’une interprétation sanguinaire du christianisme. D’après les Nations Unies, ses effectifs sont formés à 80% d’enfants, le plus souvent contraints à combattre après avoir été enlevés à leurs parents. La LRA ne se contente pas de semer la terreur dans les campagnes de l’Ouganda. Elle lance aussi des opérations au Soudan et en RDC. Dans ce pays, en un mois, elle a mené 55 attaques, rapporte le HCR (Hauts comité aux réfugiés, agence des Nations Unies). Fin juin, les Nations Unies avaient à nouveau tiré le signal d’alarme. Depuis le début de l’année, signalaient-elles, 1200 civils congolais avaient été assassinés par la LRA et 1500 autres enlevés. Cela n’a pas beaucoup ému les consciences d’habitudes si promptes à se mobiliser pour le Darfour ou le Tibet. Il est vrai : il n’y a en Ituri, ni pétrole, ni minerais rares.

Les Croates refusent l’installation d’un centre d’entraînement à la guerre chimique et bactériologique de l’OTAN
Le quotidien Jutanji List du 24 juillet signale le refus du ministère de la Défense croate de laisser ouvrir un centre de guerre chimique et bactériologique sur la côte dalmate.
Le centre aurait eu pour mission de permettre l’entraînement des armées de l’OTAN contre les attaques terroristes à l’arme chimique ou bactériologique. Selon les experts, la douceur du climat de cette région aurait permis de procéder à des essais huit mois par an. On lit : « Si la proposition avait été acceptée, le centre aurait été le plus grand d’Europe avec de vaste entrepôts pour les produits chimiques et bactériologiques »*
* Cette information nous laisse perplexe. En effet, le 13 janvier 1993, la Convention sur l’interdiction des armes chimiques ou CIAC a été signée à Paris. Signée à ce jour par 171 pays, elle a été ratifiée par les États-Unis et la Chine en avril 1997. La CIAC stipule la disparition de toutes les armes chimiques de la surface du globe avant 2007. En clair, l’interdiction des armes chimiques et biologiques ne veut pas dire la disparition de ces armes. Leur détention était pourtant la principale raison déclarée de la guerre contre Saddam Hussein en 2003. Que d’hypocrisie !

L’usine de fabrication des Kalachnikov russes en cessation de paiement
L’usine Molot, principal site de production des Kalachnikov, située dans la région de Kirov (en Russie), couverte de dettes et a été contrainte de cesser sa fabrication.
En dépit des 439 millions de roubles (10 millions d’euros) versés par l’État en juin, l’usine Molot a besoin d’urgence de 40 millions de roubles pour couvrir ses dettes. En attendant, sur une dizaine de milliers d’employés, la moitié se retrouve au chômage pendant que l’autre moitié a trouvé un emploi dans le secteur public pour 4330 roubles par mois, soit l’équivalent d’une centaine d’euros.
La Kalachnikov, de conception soviétique, a été l’arme fétiche de toutes les guérillas marxistes et, non sans ironie, de la résistance afghane contre Moscou. Robuste et d’un fonctionnement simple, elle se prête parfaitement à des conditions de combat difficiles. Elle est aujourd’hui fabriquée dans de nombreux pays dont la Chine et l’Égypte.
La faillite de l’usine Molot révèle une mauvaise gestion plutôt qu’une situation de mévente.

Une base russe au Kirghizstan inquiète l’Ouzbekistan voisin
Cette base se dresse dans le nord du Kirghizstan, à quelques kilomètres d’un aérodrome militaire américain utilisé comme soutien à la guerre en Afghanistan.
Néanmoins, si les Américains ne semblent pas s’en inquiéter, en revanche, l’Ouzbékistan voisin s’en alarme. Ce pays, fort de ses réserves d’hydrocarbures et le plus peuplé de la région, se voit assumer le rôle de puissance régionale. Pour lui, la Russie revient en Asie centrale et lui fait de l’ombre.
Mais, la réalité n’est pas aussi simple. D’une part, Moscou s’est implanté militairement au Kirghizstan sous couvert de « l’Organisation du Traité de Sécurité Collective », une structure politico-militaire regroupant l’Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Tadjikistan, le Kirghizstan, la Russie et... l’Ouzbékistan.
D’autre part, la Russie semble pour le moment beaucoup plus se préoccuper des risques liés à la poussée des mouvements islamistes en Asie Centrale. Les accords passés avec Washington permettant aux États-Unis le transfert de ses armes à destination de l’Afghanistan par le territoire russe, semblent le confirmer.

1er août 2009, au Pakistan, sept chrétiens sont massacrés par des centaines de musulmans en colère. Après qu’une nouvelle accusation de profanation du coran ait été lancée, outre les morts, on compte 75 maisons chrétiennes et deux églises incendiées dans l’État du Punjab. Le gouvernement a promis de dédommager les victimes.

Impérialisme chinois contre nationalisme vietnamien
Les Chinois lancent un chantier d’exploitation de mines de bauxite au Vietnam, provoquant de fortes réactions dont celles du général Giap, ancien chef du soulèvement contre les Français puis de la guerre face aux Etats-Unis
. Le 24 avril, le politburo du Parti communiste vietnamien publiait sa décision de confier l’exploitation les sites de bauxite du centre du pays à la compagnie chinoise Chalieco. D’après les estimations, situées principalement dans cette région, les réserves de bauxite vietnamiennes placent le pays au troisième rang mondial et représenteraient 5,4 milliards de tonnes. La décision du Parti a soulevé une vague de contestation. La population reproche pêle-mêle aux Chinois de menacer l’écologie de la région concernée, de porter atteinte au mode de vie des minorités ethniques y habitant et de n’employer que des Chinois au détriment de la main d’oeuvre vietnamienne. Le général Vo Nguyen Giap soutient les contestataires. A 98 ans, il a rédigé plusieurs lettres ouvertes allant dans ce sens. Outre les raisons, voire les prétextes avancés, dans les propos tenus par les opposants au projet, ressortent des arguments anti-chinois qui trahissent une haine ancestrale. Contrairement à une croyance répandue en Occident, la Chine a souvent démontré des intentions expansionnistes. Le Vietnam a été occupé par son puissant voisin du IIème siècle avant Jésus-Christ au Xème de notre ère, puis quelques années au XVème siècle. La menace d’une nouvelle invasion chinoise ne sera écartée qu’avec l’arrivée des Français au XVIIIème siècle.

13 août 2009, un évêque du Nicaragua est menacé de mort.
Mgr Juan Abelardo Mata, évêque d’Esteli, a reçu un courrier électronique disant : « Cette fois tu ne vas pas t’échapper, et nous allons te faire dormir ! » Mgr Mata a répliqué qu’il ne cesserait pas pour autant ses critiques à l’égard du Président du pays, Daniel Ortega, issu d’une organisation d’extrême-gauche.

La loi islamique appliquée en Grande-Bretagne
Depuis un an, les tribunaux islamiques ont force de loi en Grande-Bretagne.
On en compte environ 80 qui appliquent la charia en matière de droit privé, voire de dispute d’ordre commercial. De cette manière, Outre-Manche, la polygamie, la répudiation islamique ou la conception réduite, en islam, de la liberté religieuse sont légalisées. Cette situation est née d’un précédent : l’existence depuis plus de cent ans de « Beith Din », les tribunaux appliquant la loi juive. Impossible, en effet, de refuser aux uns ce que l’on a donné aux autres. Se penchant sur le problème, la revue jésuite du Vatican, « La Civilita Cattolica », s’est interrogée sur la relation entre islam et démocratie. Elle conclut : « L’islam et la démocratie peuvent devenir compatibles à condition que l’élément religieux, avec toute sa richesse de contenus et d’expériences, serve de simple point de référence éthique et moral à l’action de l’interprète de la science sociale, sans prétendre dicter des normes à l’État et à la politique ». Or, en Grande-Bretagne, les musulmans les plus religieux ne dictent-ils pas leurs normes à l’État et à la politique ? Une situation à laquelle aspirent aussi certains musulmans français ou vivant en France. Or chez nous aussi, il existe déjà des Beith Din ou tribunaux juifs.

Le Pen a-t-il dérapé ?
Le 20 août, Jean-Marie Le Pen a déclaré sur RTL : « 90% des faits divers ont à leur origine, soit un immigré, soit une personne d’origine immigrée ».
Le quotidien « Le Monde » montait au créneau en publiant les commentaires de Christophe Soullez, présenté comme le directeur de l’Observatoire national de la délinquance. « En France, soutenait-il, il est interdit de faire des statistiques ethniques. Les chiffres de M. Le Pen sortent de nulle part ». Si nous nous en tenons à ces propos, Le Pen invente. Mieux, Soullez précise qu’en 2005, « les étrangers représentaient 13,7% des mis en cause pour atteinte aux biens et 14,2% des mis en cause pour atteintes volontaires à l’intégrité physique ». Bien sûr, Soullez ne donnait aucun chiffre concernant les « jeunes » nés en France de parents étrangers, puisqu’ils sont français. Nous avons fait des recherches et retrouvé un article publié dans « The Washington Post » du 29 avril 2008. A propos de la prison de Lille-Sequedinn nous lisons : « Cette prison est en majorité musulmane, comme le sont virtuellement tous les centres d’incarcération en France. Environ 60 à 70% des détenus des prisons du pays sont musulmans, d’après les responsables musulmans, les sociologues et les chercheurs ; ceci en dépit du fait que les musulmans ne représentent que 12% de la population du pays ». Certes, la catégorie « musulman » n’est pas exactement superposable à la catégorie « étrangers ou d’origine étrangère ». Pourtant, on le sait, le plus grand nombre des musulmans sont, en France, « étrangers ou d’origine étrangère ». Il existe néanmoins des « étrangers ou des gens d’origine étrangère » non-musulmans et délinquants. Ces derniers font monter un peu plus le pourcentage de détenus « étrangers ou d’origine étrangère » emprisonnés. Nous ne savons pas si Le Pen a exagéré le chiffre. En tout cas, il ne semble pas être si loin du compte.
*
L’Observatoire national de la délinquance a été créé en 2003 par Nicolas Sarkozy alors ministre de l’Intérieur. Son conseil d’orientation est dirigé par Alain Bauer, qui se présente comme criminologue. Il est surtout un proche de Sarkozy et ancien grand maître du Grand Orient de France. C’est au pied du mur que l’on voit le maçon.

Réduction des effectifs de police et de gendarmerie
En 2007, Matignon a programmé la suppression de 5000 postes de policiers.
3 000 sont en cours de disparition pour 2009. Dans cinq ans, on en prévoit 8 000 autres, soit 10% des effectifs pour la police en tenue. Dans la gendarmerie, 3 500 postes doivent disparaître. D’autre part, une note du cabinet du Premier ministre, rédigée par le préfet Stéphane Bouillon et datée du 25 juillet 2008, envisage la fermeture de plusieurs écoles de gendarmerie, la suppression de 15 escadrons de gardes mobiles, sur 125 existant, et de 175 brigades sur les 1 700 implantées à travers le territoire français.

Les petits commerçants chinois en difficultés à travers le monde
Comme l’a rapporté la presse à grand tirage, le 4 août, à la suite d’une altercation entre un commerçant chinois et un Algérien, un quartier chinois de la banlieue d’Alger sombrait dans la violence.
Les faits se sont déroulés à Bouchaki, dans la commune de Bab Ezzouar. Les affrontements entre Chinois et Algériens ont fait une douzaine de blessés graves. Des boutiques asiatiques ont été pillées. En réponse, dans la capitale, une pétition circule pour demander le départ des Chinois d’Algérie. Ces incidents apparaissent comme la conséquence de l’implantation de ceux-ci dans le petit commerce. Leur concurrence porte un coup redoutable à leurs collègues algériens, remettant en question tout un pan de l’économie traditionnelle du pays. Mais le petit commerce chinois n’est pas en butte à l’animosité locale uniquement en Algérie. Le même phénomène se produit en Afrique noire ou dans les Balkans. En bref, dans des pays où l’État ne gère pas dans le détail les petits métiers de la rue. Au Kosovo, par exemple, le journal « Gazeta Express » écrivait récemment : « Pristina n’a pas encore sa Chinatown, mais les petits commerces tenus par des Chinois se multiplient au Kosovo, comme dans tous les Balkans. Ces boutiques vendent généralement des articles de piètre qualité, à des prix défiant toute concurrence. Les commerçants albanais se plaignent d’une concurrence déloyale, tandis que l’administration dénonce les fraudes fiscales dont beaucoup de commerçants chinois se rendent coupables... » Dans certains pays, il faut s’attendre à une animosité montante contre les Chinois et à l’émergence d’une vague de racisme à leur endroit. Encore une conséquence du mondialisme.

« Sans papiers », victimes en France et délinquants en Israël
Sous le titre « Un Juif caché en 1942 sauve un musulman sans papier en 2009 », le 2 juin, le CRIF évoquait avec émotion le comportement de Georges Gumpel
, septuagénaire qui « avait échappé lui-même à la Shoah grâce à des familles de résistants qui le cachaient chez eux ». Depuis un an, il héberge un jeune Marocain de 20 ans sans permis de séjour. Gumpel revoit dans « le fichage des étrangers, les quotas d’arrestation et les prisons pour étrangers », les méthodes « utilisées par le gouvernement de Vichy contre les Juifs ». Cruel hasard du calendrier, deux mois plus tard, jour pour jour le 2 août, « Guysen International News », publication sioniste, annonçait la volonté d’Israël d’ « expulser 300 000 immigrés illégaux ». Pour cette dernière information, on n’a pas entendu d’allusions au gouvernement de Vichy.

3 août 2009, un Turc converti au christianisme est menacé par un compatriote. À l’aide d’un couteau posé contre la gorge, Yasin Karasu a menacé Ismail Aydin de mort en pleine rue d’Istanbul. Il lui reproche de s’être converti et de distribuer des Bibles.

Le pouvoir iranien accusé de recourir à la torture et à l’assassinat
Lancées par des religieux issus du sérail, les accusations remontent sans que l’autorité ne parvienne à les faire taire
. Le 22 août, l’information venait d’un site iranien de l’opposition. D’après des ouvriers travaillant dans le cimetière Behesht-e-Zahra de Téhéran, 28 corps ont été enterrés, dans le secteur N° 305, entre le 12 et le 15 juillet. Tout le monde conclut qu’il y a eu beaucoup plus de morts que les 30 déclarés par les autorités au cours des manifestations. Mehdi Karoubi, un religieux de haut rang, a pour sa part déclaré que plusieurs prisonniers avaient « été sauvagement violés » et « Torturés à mort ». Au cours des années, rompant avec les habitudes de la période révolutionnaire, la torture avait perdu en ampleur dans les centres de détentions. Son retour en force donne la dimension de la panique qui s’est emparé du pouvoir.

22 août 2009, nous apprenons qu’un jeune Bengali converti au christianisme est menacé de mort. Il s’était rendu en Australie pour étudier et s’est converti à cette occasion. A son retour, d’abord exclu de la société musulmane qui l’entoure, sa famille reçoit maintenant des lettres promettant la mort au jeune homme. L’une de ces lettres a même appelé son père à le « sacrifier » pour se purifier. C’est une demande de retour aux sacrifices humains en somme.

Juillet 2009

Un islamiste tunisien, coupable d’un vol à main armée, échappe à l’incarcération en Bosnie-Herzégovine
Karay Kamel Bin Ali, avait été arrêté en 2007 et condamné à 47 mois de prison pour vol à main armée.
Bin Ali avait rejoint les forces combattantes islamistes bosniaques pendant la guerre de 1992-1995. Avec quelques centaines de ses camarades, venus de tous les horizons du monde musulman, il est resté en Bosnie après le conflit, a épousé une jeune femme du pays et obtenu la nationalité. Le 3 juillet dernier, il quittait la prison, bénéficiant d’une permission de 16 jours. Il devait réintégrer sa cellule le 26 juillet. Soupçonné d’entretenir des relations avec les réseaux « jihadistes » internationaux, il n’a pas donné signe de vie. Tout donne à penser, estiment sur place les personnes informées, que Bin Ali a bénéficié de complicités au sein de l’administration pénitentiaire.

31 juillet 2009, les chrétiens sont les principales victimes des émeutes islamistes au nord du Nigeria.
Au moins 600 personnes sont tuées en cinq jours, dans le nord du Nigeria au cours d’affrontements entre l’armée et un groupe de radicaux islamistes du nom de Boko Haram, surnommé les « Taliban nigérians ». Les violences ont commencé le 26 par des attaques contre les bâtiments publics et les églises de Maiduguri. Puis elles se sont étendues aux États de Yobe, Bornou et Kano. 3000 personnes, pour la plupart des chrétiens, se sont réfugiées dans les casernes de l'armée

25 juillet 2009, des lettres de menaces sont envoyées aux chrétiens du Népal, apprenons-nous. Cette information provient de Mgr Anthony Sharma, vicaire apostolique du Népal, pour les catholiques, et des églises protestantes. Leurs prêtres et religieux, informent-ils, ont reçu des avertissements du NDA (Nepal Defense Army) laissant aux clergés chrétiens un mois pour quitter le pays. La NDA est un mouvement ultra-nationaliste hindouiste.

Le Président pakistanais Ali Zardari se comporte en marchand de tapis devant l’émissaire spécial des États-Unis
Fin juillet, Richard Holbrooke, l’émissaire spécial des Etats-Unis pour l’Afghanistan et le Pakistan, effectuait un nouveau déplacement dans la région.
Présent du 21 au 23 au Pakistan, il était accompagné d’une délégation de journalistes américains. Devant ces derniers, le Président Ali Asif Zardari a dit d’entrée de jeu que le Pakistan avait besoin de 50 milliards de dollars pour continuer la guerre contre les Taliban.
L’ensemble de la délégation a très mal pris une demande choquante dans le fond et dans la forme.

20 juillet 2009, des catholiques construisant un abri provisoire pour célébrer le culte, sont violemment agressés au Vietnam. L’affaire se déroule à Tam Toa, dans la province de Quang Bin. L’église y a été détruite pendant la guerre et les fidèles de l’endroit célèbrent le culte à ciel ouvert. Le 20 juillet, assemblés pour construire un abri sur l’ancien parvis, ils sont attaqués par la milice locale. Plusieurs sont blessés. En guise de réponse, la police intervient et arrête 19 chrétiens.

Une musulmane voilée poignardée dans une cour de Justice allemande
Au palais de Justice de Dresde, le 1er juillet, une Égyptienne de 32 ans a été poignardée par l’homme contre lequel elle avait porté plainte pour diffamation
. Marwa El-Sherbini est née en Égypte et a été membre de l’équipe nationale de handball du pays pendant ses études. Diplômée en pharmacie, elle s’est installée en Allemagne en 2005 avec son mari, lui-même diplômé en biologie. Précisons : elle portait le voile. Un jour d’août 2008, dans une zone de jeu pour enfants de la ville de Dresde, une dispute éclata entre elle et un homme à propos de l’usage d’une balançoire par les gosses qu’ils accompagnaient. L’homme, d’origine russe, recourut à l’injure, traitant la jeune femme d’ « islamiste », de « terroriste » et de « catin ». L’agression verbale a duré plusieurs minutes, jusqu’à ce qu’un policier intervienne. Marwa El-Sherbini ayant porté plainte, son adversaire a été condamné à 780 € d’amende. Passant en appel le 1er juillet dernier, les deux parties se sont retrouvées devant la Justice. Les choses ont alors tourné au tragique. Prenant tout le monde au dépourvu, soudain, l’accusé franchit l’espace qui le séparait de la plaignante et, se jetant sur elle, lui planta un couteau dans le corps à 18 reprises. Appelé à la rescousse, un policier en surveillance dans un autre procès arriva enfin. Dégainant son arme, dans la précipitation, il prit le mari de la plaignante pour le coupable, tira et le blessa à la jambe. Le mari de Marwa El-Sherbini, en outre blessé par le meurtrier de sa femme en cherchant à la défendre, est resté pendant deux jours dans le coma. En Allemagne, pendant plus de dix jours, médias et élus n’ont pratiquement pas parlé de cette affaire avant qu’elle n’éclate sous la pression des « lobbies » musulmans. Il suffisait pourtant de lui donner sa juste importance : un homme qui se conduit de manière aussi cruelle et stupide ne saurait jouir de toutes ces facultés mentales. Mais il faut aussi interpréter cette tragédie dans toute sa dimension sociale. À vouloir nier la sensibilité identitaire des pays réceptacles de l’immigration ; à favoriser l’installation sans limite de nouveaux migrants ; enfin, à laisser se développer le communautarisme religieux et ethnique, on suscite des phobies qui finissent par fasciner, parmi nous, les plus fragiles sur le plan psychologique. Quand nos responsables politiques comprendront-ils ?

12 juillet 2009, au moins quatre chrétiens sont tués et 15 autres blessés lors de l’explosion d’une bombe contre une église irakienne. Il s’agit de l’église chaldéenne Notre-Dame du Sacré Coeur, à Bagdad. Au moins onze personnes sont blessées le même jour par des attentats conduits contre quatre autres églises de Bagdad et dans le district de Dora, au sud de l’Irak.

Le Président égyptien accuse les Israéliens d’avoir fait capoter la libération de Guilad Shalit
Guilad Shalit, soldat israélien, est captif du Hamas depuis trois ans. Le Président Hosni Moubarak s’efforce de le faire libérer
. Le 9 juillet, il a déclaré au journal israélien « Yedioth Aharonot » : « Il existe des conditions pour mettre fin à la détention de Gilad Shalit et nous étions sur le point d’y parvenir mais les Israéliens ont retardé le processus ». Depuis le début de cette affaire, on a le sentiment, que pour les autorités israéliennes, priment leurs objectifs politiques et non pas la libération du captif.

Le Liban, pays de tous les risques
Le 22 juillet, 17 personnes étaient inculpées au Liban pour « complot visant à mener des attaques contre la Force intérimaire des Nations Unies », la FINUL.
Les suspects, dont sept sont en fuite, appartiennent à un réseau dirigé par un Syrien et compte sept Palestiniens contre seulement deux Libanais. A nouveau, est évoqué le nom de Fatah Al-Islam, organisation manipulée par les services secrets syriens et un peu vite assimilée à Al-Qaïda. Ces derniers, ou au moins certains de leurs éléments, ne sont pas les seuls à vouloir déstabiliser le Sud-Liban. Le Hezbollah est lui aussi très actif. Le 17 juillet, des villageois libanais franchissaient la frontière en masse et occupaient brièvement le poste d’observation de l’armée israélienne à Kfarchouba. Parmi eux, on comptait des enfants. Pour une fois, les Israéliens ont su faire preuve de retenue et, constatant que les manifestants ne portaient pas d’armes, se sont abstenus de faire feu.
Le lendemain, c’était au tour d’une patrouille française de la FINUL enquêtant sur la présence de munitions illicites, de se faire caillasser par une centaine de personnes dans le village libanais de Kherbet Selm. 14 d’entre eux ont été légèrement blessés et plusieurs véhicules endommagés. Cette affaire faisait suite à l’explosion, le 14 juillet, d’un dépôt d’explosifs du Hezbollah dans le même village.
Qu’Israël prenne argument de ces provocations pour mettre le Sud-Liban à feu et à sang, et certaines factions à Damas s’en réjouiront en même temps que le Hezbollah qui, sacrifiant ses jeunes gens, jouera au sauveur de la « patrie ». Un bon moyen pour lui, de compenser son échec aux élections.

5 et 7 juillet 2009, trois attentats à la bombe éclatent à proximité immédiate de lieux de culte chrétiens aux Philippines. Le 5 juillet une bombe explose à proximité de la cathédrale de Cotabato, dans l’île de Mindanao, faisant un mort. Le 7, sur le même mode, une bombe explose à côté de l’église Notre-Dame du Mont Carmel, cathédrale du diocèse de Jolo, dans l’archipel de Sulu, provoquant le décès d’une autre personne. La police affirme avoir désamorcé un autre engin. Jolo compte 25 000 chrétiens pour une population d’un million d’habitants majoritairement musulmans.

Un imam agressé pour sa dénonciation de la burqa
Mahmoud Doua, enseignant à l’université de Bordeaux et imam de la mosquée de Cenon (Gironde), s’était exprimé le 29 juin sur France 2. S’il se disait contre l’interdiction de la burqa, il estimait néanmoins que « cette tenue vestimentaire n’est pas du tout conforme à sa lecture de l’islam »
. Le 5 juillet, sortant de la salle de prière où il officie, il a été interpellé par deux islamistes partisans du port de la burqa pour leurs coreligionnaires féminines. Ils lui ont reproché « un discours trop intégré, trop républicain ». Frappé, il s’est retrouvé à terre. Faisant de la burqa une affaire d’Etat, en l’évoquant le 22 juin à Versailles devant le Parlement réuni cérémonieusement en Congrès, Nicolas Sarkozy n’a fait qu’amplifier les problèmes. Il pouvait gérer discrètement l’affaire au niveau de l’exécutif et éviter ce tintamarre. A moins qu’il ne veuille détourner l’attention des Français de l’essentiel.

Sarkozy a donné l’ordre de faire appel au verdict du procès des Barbares
Suite au procès du gang dit des Barbares, la communauté juive ayant jugé le verdict trop indulgent, le Président de la République a demandé au Garde des Sceaux de faire appel
. On se souvient de ce crime crapuleux, accompagné de tortures, dont le jeune Ilan Halimi est mort le 13 février 2006. Le 11 juillet dernier, suite au procès, le principal accusé, Youssouf Fofana, écopait d’une peine de prison à perpétuité, les auteurs des sévices de 18 ans de détention pour l’un et de 15 ans pour les deux autres. 14 autres inculpés étaient condamnés à des peines de trois à treize ans d’incarcération. Le 13 juillet, pourtant, à la sortie du conseil des ministres, la nouvelle de la mise en appel du verdict émanait du procureur de la République. Aucune concertation n’a eu lieu. L’ordre venait directement du « Château » et était incontestable.

Jean Faure, sénateur UMP jugé pour acte pédophile, est acquitté
Faisant suite à un procès de trois jours, du 1er au 3 juillet, et après six heures de délibération, Jean Faure, sénateur de l’Isère, a été acquitté. Il était accusé de viols et agressions sexuelles sur la fille, mineure au moment des faits, de son ancienne maîtresse
. Selon la plaignante, aujourd’hui âgée de 29 ans, lorsqu’elle avait six à onze ans, le sénateur lui avait imposé des attouchements et des fellations. Sa mère, esthéticienne de profession, était alors la maîtresse de Faure. Il lui louait même un studio à côté du Sénat, dans le VIème arrondissement de Paris. Faure a démenti les accusations. Néanmoins, pour se défendre, il a parlé d’un complot ourdi par la jeune femme et sa mère pour ne pas rembourser une dette que cette dernière lui devrait. Étrange, car la mère a tenté de décourager sa fille d’entamer des poursuites judiciaires, arguant que Faure, acculé, pourrait se suicider. Difficile de croire, dans ces conditions, à une complicité des deux femmes contre le sénateur. La décision de Justice n’en apparaît que plus surprenante, mais sans doute, la cour en sait-elle plus qu’elle ne le dit. Du moins, nous l’espérons, n’osant croire qu’un citoyen ordinaire n’aurait pas bénéficié de la même mansuétude. Néanmoins, si d’aventure la cour s’était trompée, nous n’osons pas imaginer l’état de confusion dans lequel se trouve la plaignante.

6 juillet 2009, appel à la libération d’un prêtre catholique emprisonné au Vietnam pour « propagande » contre le régime communiste. 37 sénateurs américains ont lancé cet appel en faveur du Père Nguyen Van Ly. Il a déjà purgé 14 ans dans les prisons vietnamiennes. De nouveau arrêté, il a été jugé en mars 2007 et condamné cette fois à huit ans de prison. Les sénateurs dénoncent la brièveté du procès, trois heures et demie, et l’absence d’avocat pour défendre l’accusé. Ils exigent sa « libération immédiate et inconditionnelle ».

Juin 2009

Julien Coupat et Yildune Lévy n’étaient pas à leur mariage
Les deux jouvenceaux poursuivis pour l’affaire des sabotages de lignes TGV en novembre 2008, devaient se marier le 16 juin à la mairie du 20ème arrondissement
. En dépit du contrôle judiciaire auquel ils sont soumis et de l’interdiction qui leur est imposée de se rencontrer, le juge d’instruction, Thierry Fragnoli, ne s’est pas opposé au mariage. Pourtant, encore annoncée la veille, la cérémonie était annulée à la dernière minute. S’agissait-il d’une nouvelle provocation du couple gauchiste, pour poser en victimes tablant sur le refus du juge, ou les deux jeunes gens ont-ils trouvé un autre moyen de se rencontrer plus discrètement ? Il se pourrait en effet qu’ils aient beaucoup d’informations à échanger. L’enquête s’oriente en effet Outre-Rhin où, deux jours après l’opération anti-TGV, un groupe l’avait revendiquée. Cela disculpe-t-il pour autant les deux Français ? Ils n’en étaient pas moins sur les lieux la nuit même du sabotage. En outre, d’après les services de Berlin, Sandra G., elle-même allemande et suspecte, est une relation de Julien Coupat. Il y a du reste un autre point commun entre le réseau français et celui des Teutons : l’usage de la dérision comme arme de propagande. L’un des prévenus allemands s’est présenté devant le juge déguisé en singe.

Gérard Chaliand dit quelques vérités sur la guerre en Afghanistan
Chaliand, auteur spécialiste des guérillas, a participé à la création du Centre d’étude des conflits à Kaboul
. Dans « Le Monde » du 5 juin, il dit : « La majeure partie des troupes américaines comme de l’OTAN quittent rarement leur cantonnement et n’occupent pas le terrain (...) La proportion de ceux qui sortent des « bases avancées d’opération » n’atteint pas 10%. La crainte d’essuyer des pertes, compte tenu des opinions publiques occidentales, est telle qu’on fait systématiquement appel à l’intervention aérienne, quitte à multiplier les victimes civiles ». Il poursuit : « On ne peut pas mener une contre-insurrection en restant cantonnés et en étant paralysés par l’idée d’essuyer quelques pertes ».

L’islamisme radical et le rôle de l’Algérie en Afrique sub-saharienne
Un correspondant, revenu de la région, nous a confié que « les hommes du Tabligh y fréquentent les mêmes mosquées que celles utilisées par les gens d’Al-Qaïda pour établir leurs contacts »
. Le Tabligh est une organisation islamiste d’origine indienne aujourd’hui installée au Pakistan près de la ville de Lahore. Jusqu’à la fin des années 90, en Occident, ses réseaux s’adonnaient au prosélytisme, auprès des musulmans installés chez nous, pour les appeler à la ferveur religieuse. Au début de la décennie, le discours des Tabligh s’est radicalisé. Aussi ne sommes-nous pas surpris d’assister à son implantation dans une région touchée par l’islamo-terrorisme. Plus grave, d’après notre correspondant,les services algériens ont étendu leurs relations aux organisations islamistes à celles de la région sub-saharienne. Ils les manipulent et leur assignent des missions. Ainsi se voit confirmé le double jeu d’Alger dans les prises d’otages, dont la dernière au cours de laquelle un touriste britannique a été exécuté le 31 mai.

Le réseau satellitede l’armée française vendu au privé !
A la mi-mai, Nicolas Sarkozy avait pris la décision de mettre en vente le réseau de satellites militaires de la France, connu sous le nom de « Syracuse »
. L’opération est prévue pour 2011 et Astrium, filiale d’EADS, ou Thales devraient être les acquéreurs. Une fois l’affaire conclue, pour obtenir des renseignements ou assurer leurs communications, les militaires devront payer les services d’une société privée. Cette décision se révèle en opposition avec le principe d’indépendance de nos communications militaires. Pourtant, le Parlement n’a pas été consulté et aucun débat organisé. Une fois de plus, on voit des décisions remettant en question l’indépendance nationale et sa Défense prises en catimini au mépris des règles démocratiques.

Le Hezbollah dans son délire tyrannique
Le 17 juin, s’adressant à ses adversaires libanais, Hassan Nasrallah, le patron du Hezbollah, les a invité à ne pas commenter les élections en Iran.
Selon lui, les gens « du 14 mars », l’alliance regroupant la majorité derrière le fils du défunt Rafic Hariri, ne sont « pas assez cultivés » pour comprendre. On retrouve là une caractéristique du discours des despotes : ils s’estiment seuls capables de comprendre et se donnent le droit de décider pour tous. Au passage, les propos de Nasrallah trahissent l’importance stratégique de l’Iran des ayatollahs pour le Hezbollah. La fin du régime de Téhéran tarirait la principale source de revenus du parti de Dieu et mettrait un point final à sa captation de la communauté chiite du Liban.

L’Albanie consacrée dans son rôle de terminal pétrolier
La guerre menée par l’OTAN contre la Serbie paraissait si incongrue, faute de motivations compréhensibles, que le prétexte humanitaire a paru à beaucoup plausible. Maître mot des récentes guerres des États-Unis, l’enjeu pétrolier est désormais évident
. Sali Berisha, Premier ministre albanais, a dit le 4 décembre 2008 lors d’une conférence de presse : « Mon objectif est que l’Albanie devienne la puissance énergétique des Balkans ». Dans la baie de Vlora, en Albanie, le terminal pétrolier est pratiquement terminé. Il recevra l’or noir livré par les pétroliers au port de Burgas, sur la Mer Noire en Bulgarie, puis acheminé par oléoduc à travers la Macédoine. Construit au Kosovo à Urosevac, devenu Ferizaj depuis la séparation du Kosovo de la Serbie, le camp militaire américain de Bonsteel se trouve à 80 Km du passage de l’or noir. Une raison de plus d’unir le Kosovo à l’Albanie, comme le réclament les autorités de la jeune République.

Le Monténégro terre d’asile pour criminels
On remarque, installés au Monténégro, de nombreuses personnes sur lesquelles pèsent des mandats d’arrêt internationaux.
Exemples parmi d’autres d’individus dans cette situation : Thaksin Shinawatra, ancien Premier ministre thaïlandais, a obtenu un passeport monténégrin. Il a été vu récemment au Monténégro quand il renouvelait ce document. Stanko Subotic, recherché pour contrebande de cigarettes, a été vu en mai 2007 à un cocktail donné en son honneur pour sa contribution au développement du tourisme en présence du Premier ministre, Milo Dukanovic. Il vit sur l’île de Sveti Stefan où il est propriétaire d’une villa. Jovica Stanisic, ancien chef des services secrets serbes, alors assigné à résidence à Belgrade (Serbie) a été vu en 2005 au Monténégro, dans un centre de thalassothérapie d’Igalo.

La folie des grandeurs semble avoir gagnée certains dirigeants israéliens
Les journaux israéliens « Maariv » et « Hareetz » (2 juin 2009), se font l’écho de propos tenus par Shimon Peres : « Les hommes d’affaires israéliens investissent dans le monde entier. Israël connaît des succès en affaires sans précédents. Nous avons gagné notre indépendance économique. Nous sommes en train d’acheter Manhattan, la Pologne et la Hongrie ».

Ces mots ont été prononcés au cours d’un forum économique, à Tel-Aviv, le 10 octobre 2007, selon le « Maariv ». Peres était Président de l’État d’Israël depuis le mois de juillet.
Arrivée en Hongrie, cette citation fait des ravages dans l’opinion, suscitant une vague de colère quand Gyorgy Suranyi, qui brigue le poste de Premier ministre, quand il est aussi, « par malchance un Juif », dit le « Haaretz ».
En fait, les Hongrois lui reprochent ses liens avec Israël et surtout avec Peres.

« Human Rights Watch » exhorte le Tribunal sur le Rwanda à inculper le camp tutsi
L’organisation des droits de l’homme, « Human Rights Watch » (ou HRW) a écrit au TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda) chargé de juger les assassinats à grande échelle perpétrés en 1994 au Rwanda
: « Le fait que le tribunal ne se préoccupe pas des crimes de guerre commis par le Front patriotique rwandais (ou FPR) risque de donner l’impression qu’il rend la justice seulement pour le vainqueur ». Le Front patriotique rwandais est une structure tutsie, aujourd’hui au pouvoir, qui a mené une guérilla de plusieurs années contre le gouvernement aux mains de la majorité hutue. Selon les Nations Unies, le FPR a tué 25 000 à 45 000 personnes entre avril et août 1994. HRW remarque que les exactions commises par les hommes du FPR ont été considérées par le Tribunal comme « des réactions spontanées de soldats submergés par le chagrin ». Un étrange concept, qui laisse pensif quand il émane d’une cour de Justice. HRW précise que seuls, ont été entendus, « les témoins soutenant cette version des événements, en dépit des éléments que vous avez transmis au parquet rwandais indiquant que les tueries entraient dans le cadre d’une opération militaire planifiée impliquant de hauts responsables » tutsis. Une nouvelle fois, se voit remise en question l’approche d’un Bernard Kouchner, sur la même ligne que le TPI pour l’affaire du Rwanda.Lire:Quelle justice? et Rwanda : l’armée française trahie

14 juin 2009, nous apprenons la situation de plus en plus inquiétante des chrétiens au nord du Pakistan. Parmi les réfugiés de la vallée de Swat, où opère l’armée contre les Taliban, ils sont quelques milliers. Avec les familles chrétiennes vivant dans la zone tribale, ils subissent des pressions pour se convertir à l’islam. Récemment, les Taliban ont détruit l’église du « Saint Nom de Jésus » à Bannu.

Des juifs américains contre la politique d'Israël
Un récent sondage de Zogby révèle que 71% des partisans de Barack Obama souhaitent une politique plus dure à l’égard d’Israël pour obliger ce pays à mettre un terme à la colonisation des terres palestiniennes
. Cette opinion est partagée par des Juifs. Ceux-ci commencent à s’organiser, pour faire contrepoids à l’AIPAC, comme disent les Américains, le « lobby pro-israélien » qui soutenait la politique de Georges W. Bush. Parmi ces organisations juives critiques à l’égard d’Israël, figure J. Street, créée il y a un an et dirigée par Jeremy Ben-Ami. J. Street a publié une vidéo sur You Tube pour dénoncer la campagne électorale « raciste » d’Avigdor Lieberman, le ministre des Affaires étrangères israéliennes. D’autres structures juives sont apparues avec la même intention de donner une autre image de la communauté : « Les Américains pour la Paix Maintenant », Israël Policy Forum, Ameinu et Brit Tzedek v’Shalom (Alliance juive pour la justice et la paix). Cette dernière, qui se dit la plus importante, compterait 45 000 membres à travers le territoire américain. D’une part, on ne peut que se réjouir de la prise de conscience des Juifs américains à l’égard de la politique d’Israël. De l’autre, on s’étonne du temps qu’il leur a fallu pour ouvrir les yeux.

4 juin 2009, les autorités de Long Xuyên (Vietnam) détruisent, sans en informer les intéressés, le couvent des Frères de la Sainte-Famille de Banam. Le bâtiment est confisqué par le pouvoir depuis 1987.

La Serbie n’est pas rancunière
Les ventes d’armes, y compris vers les États-Unis et l’Europe occidentale, sont en expansion.

En 2008, les ventes d’armes serbes ont atteint le chiffre record de 400 millions d’euros. Les prévisions pour 2009 sont de 500 millions d’euros.
La fabrique d’armes de Zaztava Oruzje, prévoit un accroissement de ses ventes de 30%. Elle approvisionne, entre autres, les forces alliées en Irak et en Afghanistan. Elle envoie aussi des armes de chasse, de sport et de défense aux États-Unis. L’usine de munitions de gros calibre de Krusik, livrera cette année pour 32 millions de dollars en Irak.

Exception musulmane en Pologne
Le gouvernement polonais de Donald Tusk a annoncé une série de mesures en faveur des musulmans qui représentent 30 000 personnes
. Ils bénéficieront des jours fériés du calendrier islamique et les mariages célébrés dans les mosquées seront reconnus. La communauté musulmane espère que les autorités abrogeront aussi la loi les obligeant à prier « pour le président, la nation et l’armée polonaise » au cours de la prière hebdomadaire du vendredi.

1er juin 2009, le gouvernement fédéral annonce le retrait des forces paramilitaires du district de Khan-dhamal, en Orissa, où en août 2008, 90 chrétiens ont été tués et 50 000 déplacés. Plusieurs milliers vivent encore dans des camps. Un jour avant l’annonce des autorités, le 31 mai, à 3 km d’un casernement des forces fédérales, des extrémistes hindous ont attaqué cinq maisons de chrétiens et brûlé trois d’entre elles. D’autre part, les hindouistes coupables des attaques perpétrées en 2008 contre les chrétiens n’ont pas été inquiétés par la Justice.

Ce n’est pas la fin du secret bancaire en Suisse !
Le 12 juin 2009, la France et la Suisse ont signé une convention fiscale engageant la Confédération helvétique à répondre aux demandes du fisc français
. Associé gérant de la banque suisse Lombard Odier, Patrick Odier, dans « Le Figaro » du 16 juin, explique dans quelles mesures le secret bancaire reste néanmoins garanti en Suisse. « Pour demander des renseignements, le fisc français devra fournir des indices fondés et documentés, mentionner le nom du client et celui de la banque. Il n’y aura aucun contact direct entre une banque suisse et le fisc français. C’est l’administration suisse qui jugera de la recevabilité de la requête. Les banquiers ne répondront pas à des demandes globales, portant par exemple sur tous les citoyens d’une ville, ou encore à des demandes nominatives insuffisamment justifiées. Il ne suffira pas de fournir un nom, une adresse, une indication des renseignements demandés ou une période visée (...) Il existe en Suissse un rapport de confiance entre les citoyens et l’État, qui fait partie de notre code génétique. Les lois fiscales sont soumises au référendum et le secret bancaire, qui est un secret professionnel au même titre que celui du médecin ou de l’avocat, est constitutif de ce que nous sommes. C’est ce que recherchent ceux qui nous confient des capitaux. Une partie d’entre eux protègent leurs avoirs non du fisc local, mais de la confiscation pour des raisons politiques, religieuses ou de sécurité personnelle. C’est la source du secret bancaire et nous continuerons à tout faire pour protéger la sphère privée ». Petite leçon de démocratie offerte à la France !

Mai 2009

La 57ème rencontre du Groupe Bilderberg a eu lieu en Grèce du 14 au 17 mai
La réunion s’est déroulée au Palace Astir, dans la localité de Vouliagmeni, à une trentaine de kilomètres au sud d’Athènes.

Aucun média français ne s’en est fait l’écho. Seule la presse anglo-saxonne a osé évoquer l’événement sur un ton sarcastique. Un envoyé spécial du quotidien britannique « The Guardian » a longuement relaté la rencontre mais de l’extérieur, si l’on peut dire. Le journaliste, Charlie Skelton, raconte dans le détail comment il a été suivi par des policiers en civil afin de le surveiller. Des milliers de policiers étaient présents, renforcés par des commandos- marines soutenus par les gardes-côtes. Deux avions de combat F-16 patrouillaient dans le ciel.
Le Premier ministre grec, Kostas Karamanlis, a honoré la rencontre de sa présence. Étaient aussi visibles Steinberg et Holbrooke, envoyés par le Département d’État des États-Unis, et le général Keith Alexander, de l’Agence de sécurité national. Tous trois voyageaient aux frais du contribuable américain et représentaient Obama.
Pour la France, Christine Lagarde, Thierry de Montbrial (directeur de l’IFRI), Denis Olivennes du « Nouvel Observateur » et Frédéric Ouvéa, de la Société générale, ont aussi fait le déplacement.
Aucun communiqué final n’a été livré à la presse. Comment ne pas s’inquiéter de ces cachotteries quand les tenants du mondialisme se retrouvent entre eux ?

23 mai 2009, une bombe explose dans la cathédrale de Katmandou (Népal) tuant trois personnes. L’attaque était perpétrée par la NDA (Nepal Defence Army), un groupe insurrectionnel qui, semble-t-il, reçoit des aides de l’Inde voisine. L’attaque contre la cathédrale a été perpétrée par une femme, Sita Thapa Shrestha.

La France ridiculisée aux Comores
Le 19 mai, un référendum prolongeait d’un an le mandat du Président en place, Ahmed Abdallah Mohammed Sambi. Officiellement, le texte insistait sur la nécessité de simplifier le système politique, dispendieux pour ce pays pauvre, d’un gouvernement et d’un président pour chacune des trois îles réunies dans une fédération
. Dans les faits, il s’agit pour Sambi de mettre un terme à la présidence tournante qui l’aurait obligé à céder sa place à l’un des deux autres présidents pour diriger l’État. On s’achemine vers une dictature. La France a exercé pendant des années une forte influence sur le pays. Puis en 2006, les élections ont porté Sambi à la tête des Comores. Le pire des candidats pour Paris. Formé en Iran, dans la ville de Qom par l’ayatollah Mesbah Yazdi, à l’Institut Imam Khomeiny, il y a obtenu le titre d’ayatollah. A peine arrivé au pouvoir, il a conclu un accord de défense avec l’Iran et, lors de sa visite dans l’archipel, Mahmoud Ahmadinejad a tenu un discours d’une grande violence contre notre pays. En Occident, on évalue mal les effets néfastes de l’avancée de Téhéran en Afrique noire sous prétexte de religion.

« Charlie Hebdo » à la tête de la tête de la radio française Cela pourrait passer pour une farce. Pourtant, Jean-Luc Hees et Philippe Val ont bien été nommés, à la demande de Nicolas Sarkozy, aux plus hauts postes de Radio France. Le premier a reçu sa nomination comme président de Radio France le 5 mai. Le second l’a rejoint le 12 mai pour diriger France Inter. Hees tient une chronique dans Charlie Hebdo. Val, jusqu’à sa nomination, dirigeait la même publication, dite satirique, en fait d’extrême-gauche de sensibilité pro-israélienne. Le 12 août 2008, Richard Labévière était licencié de Radio France Internationale pour non-conformisme. Marc Edouard Nabe, un écrivain lui aussi de gauche, écrivait le 20 septembre 2008 : « C’est un vrai honneur aujourd’hui, c’est même un devoir, d’accepter d’être accusé d’antisémitisme pas des gens tels que Val, Askolovitch, Adler, Joffrin, Slama, Jean-Luc Hees etc... »

« Les espions de l’or noir » Gilles Munier
Éditions Koutoubia (dépôt légal 2009, 330 pages, 22,90 €)
On connaît Gilles Munier pour son engagement aux côtés de Saddam Hussein, courageusement, jusqu’au bout. Cela mérite du respect.
Remontant le temps, dans ce dernier ouvrage, Munier nous fait découvrir un autre « Grand jeu », celui des luttes d’influence et des coups bas pour s’emparer de l’or noir.
Il n’est pas sans intérêt de voir les Anglo-Saxons, mais aussi les Allemands et, à l’époque les réseaux juifs du Stern, précédant Israël, se livrant une bataille sans pitié pour s’emparer de cette richesse du Moyen-Orient. A lire pour mieux comprendre les enjeux actuels.

La France se dégage d’Iran et l’Allemagne s’y renforce
Sous la pression des autorités françaises, Total et d’autres entreprises se retirent d’Iran pour complaire aux États-Unis et à Israël. Pendant ce temps, de 2007 à 2008, l’Allemagne a accusé une hausse de 10,5% de ses exportations vers la République islamique.
Le « Linde group », spécialiste allemand du gaz, met sur pied un projet gazier en Iran pour un montant de 91 millions d’euros par an. Quant à la société bavaroise Bayengas, elle vient de signer un accord avec Téhéran. Angela Merkel joue un double jeu. En mars 2008, devant les Israéliens, elle déclarait vouloir isoler l’Iran. Dans les faits, ce pays est le quatrième importateur de biens allemands et les deux tiers du parc de machines de l’industrie de la République islamique sont allemands. En France, on continue de se nourrir de mots pendant qu’à Berlin, on fait de la realpolitik.

Un centre d’hébergement pour clandestins en Grèce
La Grèce fait face à un afflux de migrants clandestins qui met en danger sa sécurité intérieure
. Afin d’endiguer ce flot, le ministère de l’Intérieur est en négociation pour acquérir une ancienne base de l’Otan de 100 000 mètres carrés. La police affirme que faute d’une solution rapide, on ne pourra plus pénétrer dans le centre d’Athènes. « On arrête chaque jours des dizaines d’immigrés clandestins, dit-elle, Mais nous ne savons plus où les mettre. Les maisons d’arrêt de la direction de l’immigration sont pleines (...) Faute d’avoir un lieu où mettre tous les gens qu’on arrête, les clandestins vont retourner (...) dans tous ces coins du centre historique d’Athènes transformés en ghetto où la drogue circule librement ». Actuellement, dans la plupart des cas, les personnes interpellées restent trois mois en détention puis retournent à la rue en raison de la faible proportion d’expulsés vers les pays d’origine. L’Union européenne a mis en service des places sur des vols partant d’Espagne pour l’Afghanistan et le Pakistan. Mais les clandestins refusent d’embarquer et, en raison de leurs cris, provoquent la réaction des équipages qui, à leur tour, s’opposent à leur installation dans l’appareil.

La rébellion tamoule est-elle morte ?
Le 24 mai, les Tigres tamouls du LTTE, reconnaissaient la mort de leur chef, Velupillai Prabhakaran
. Ils confirmaient l’information lancée une semaine plus tôt par l’armée sri-lankaise. Cette guerre, commencée en 1972, a fait plus de 7000 morts au cours des derniers mois. L’armée du Sri Lanka pavoise. Elle a tort. Le potentiel émotionnel est très fort dans la population tamoule et dans l’importante diaspora dispersée de par le monde. A Paris, les Tamouls ont décrété une journée de deuil et accusent la communauté internationale « de ne rien avoir fait pour arrêter le carnage ». Le chef de la guérilla est présenté comme un « martyr » de la cause. Clamé partout, son dernier voeu aurait été « que la lutte continue jusqu’à ce que nous obtenions la liberté pour son peuple », disent ses proches. En d’autres termes, il faut s’attendre à une vague de terrorisme tamoul qui pourrait prendre pour cible la majorité cinghalaise au Sri Lanka, mais aussi des objectifs occidentaux. Une fois encore, nous risquons de voir la preuve qu’une nation ne peut être amenée à la reddition par la seule force des armes. Un projet politique doit toujours accompagner les guerres modernes.

24 mai 2009, se rendant à l’office du dimanche, les chrétiens du village de Jiffna, près de Ramallah en territoire palestinien, découvrent leurs deux cimetières profanés. L’un est grec-orthodoxe, l’autre catholique de rite latin. 70 tombes ont été endommagées et les croix renversées à terre. Une statue de la Vierge a été retrouvée décapitée. L’autorité palestinienne a envoyé le chef de la police sur place, promettant de découvrir les coupables. Le curé de la paroisse ne se souvient pas que des tensions aient eu lieu entre chrétiens et musulmans de la localité.

Nouvelle tentative de pénétration iranienne au Liban ?
Des membres du département politique de l’institut Imam Khomeiny, de Qom, effectuent un voyage au Liban
. Manoutchehr Mohammadi, le directeur du département, est à la tête de la délégation. Il convient de rappeler que l’institut Imam Khomeiny est dirigé par l’ayatollah Mohammad Taghi Mesbah Yazdi, le maître à penser du Président Ahmadinejad. L’institut a pour fonction principale de former à la religion chiite des étudiants étrangers sunnites convertis par les soins des missionnaires iraniens. L’actuel Président des Comores, Ahmad Abdallah Mohammed Sambi, est passé par cet institut qui recrute très activement en Afrique noire. En Syrie, nous savons les religieux iraniens actifs à pousser des sunnites à la conversion. Au risque de susciter des troubles graves, on peut craindre l’Iran entreprenant la même opération au Liban.

Les forces françaises piégées en Afghanistan dans la province de Kapisa
Selon un correspondant, depuis l’attaque d’Ouzbin, en août 2008, les Français étaient parvenus à rétablir la sécurité et à développer de bonnes relations avec la population dans la province de Kapisa. La situation tendrait à se détériorer
.
D’après un membre du Parlement de cette région, ayant intérêt au maintien de l’insécurité pour leurs affaires de contrebande et autres trafics, des notables de cette région travaillent à déstabiliser les Français.Certains d’entre eux ont transmis des informations erronées sur les positions de l’opposition armée, provoquant des attaques qui ont causé des pertes dans la population civile. Résultat, un temps favorable à l’action des Français, cette dernière refuse dorénavant de collaborer avec eux.
Nous touchons-là la difficulté d’une guerre basée sur le renseignement et notre faiblesse quand nous sommes pris dans les conflits d’intérêts locaux.

Cinq militants du Front national condamnés à la prison pour agression d’un jeune Noir
C’était le 10 mai à la sortie d’un meeting de Jean-Marie Le Pen
. Cinq jeunes gens âgés de 17 à 25 ans s’en sont pris à un cuisinier noir de 28 ans, qui prenait un café devant la boutique d’une station service. Ils se sont jetés sur lui en hurlant : « La France aux Français ! Le Pen président ! A mort les Noirs ou les Arabes ! Heil Hitler ». Une retraitée niçoise de 68 ans les encourageait de ses vociférations. Le 12 mai, deux jours plus tard, quatre des coupables étaient condamnés par le tribunal correctionnel de Draguignan à 18 mois de prison dont 15 avec sursis. Mineur, le cinquième prévenu ne comparaîtra que le 10 juin. Lydia Schénardi, député européenne et secrétaire du Front national pour les Alpes-Maritimes, a adressé des excuses à la victime. En revanche, le tribunal n’a pas entendu un client de la station qui est intervenu pour défendre le jeune Noir. Or ce client, Jean-Michel Muller, est le responsable de la propagande du Front national à Nice. Dans cette affaire, nous remarquons la célérité de la Justice, d’habitude si lente quand vous vous faites agresser. Cependant, nous craignons que la politique de préférence aux minorités, pratiquée par le pouvoir aux dépens de la majorité, ne suscite un climat de violence croissant, engendré par la rancoeur et la frustration de jeunes Français par le sang à la psychologie fragile.

Sans le génocide nazi,les Juifs formeraient une communauté de 32 millions d’âmes
Professeur à l’Université hébraïque de Jérusalem, Sergio Della Pergolla estime que la population juive formerait une communauté de 32 millions d’individus si Hitler n’avait pas procédé à leur extermination
. On compte aujourd’hui 13 millions de Juifs de par le monde. Avant la guerre, ils étaient huit pour mille habitants de la planète. Aujourd’hui, on n’en compte plus que deux pour mille.

Un ancien Premier ministre du Kosovo manque d’être arrêté en Colombie
Le 6 mai, Agim Çeku, ancien commandant de la guérilla albanaise du Kosovo et ancien Premier ministre, a été localisé en Colombie où il participait à un séminaire sur le désarmement
.
Les autorités serbes ont demandé son extradition, suite à l’accusation de Çeku par leur Justice, pour le meurtre de 669 Serbes et 18 membres d’autres communautés du Kosovo pendant la guerre. À la suite d’une intervention de Bernard Kouchner, les autorités colombiennes ont expulsé Çeku vers la France, qui a refusé de le livrer à la Serbie. Prétexte invoqué : les autorités judiciaires françaises n’auraient aucune charge contre lui.
Cette fois, Çeku s’en sort avec une interdiction de séjour de dix ans en Colombie. Au passage, on voit Kouchner, et avec lui la France, assurer l’impunité à une personne soupçonnée de meurtre par la Justice d’un État souverain, la Serbie.

Les parlementaires européens acceptent l’exception
de l’abattage religieux des animaux
Le 6 mai, les parlementaires européens se soumettaient à une demande de la Synagogue.

Selon les règles européennes, avant abattage, les animaux doivent être « étourdis », afin de leur éviter toute souffrance au moment de la mise à mort, et tués debout.Maintenant ses obligations de tuer les animaux sacrifiés debout et après étourdissement, le Parlement européen a précisé dans le nouveau texte à propos de l’abattage : « Sauf dans le cas de rites religieux pour lesquels on demande le maintien de l’exception générale actuelle au lieu d’une possibilité de dérogation à établir au niveau national ».
Cette exception, demandée par les religieux juifs, bénéficie aux membres de leur communauté, mais aussi aux musulmans qui pratiquent des rites similaires. Une fois encore, on voit le judaïsme militant dégageant la voie à l’islamisme par effet d’entraînement.

Avec Rockefeller, une discrète réunion entre onze milliardaires à New York
Participaient à cette rencontre : David Rockefeller, George Soros, Julian Robertson, John Morgridge, Bill Gates, Michael Bloomberg, Warren Buffett, Oprah Winfrey, Eli Broad, Ted Turner, Peter Peterson.
La réunion a commencé à trois heures de l’après-midi, le 5 mai, pour finir par un dîner à l’Université Rockefeller. Rien n’a filtré des échanges, sinon qu’il s’agissait, selon un assistant de ces influents personnages, de discussions privées, « essentiellement une réflexion au cours de laquelle des gens très généreux ont parlé de la charité dans l’actuel climat économique ». En français, on appelle cela se moquer du peuple.Ces conciliabules secrets montrent bien qu’il existe des concertations pour utiliser la mondialisation à des fins mondialistes.

Anouar Sadate était Frère musulman
La veuve du Président égyptien Sadate, Jihane Sadate, vient d’admettre l’appartenance de son mari à l’organisation des Frères musulmans
. Le centre de recherche sur le terrorisme avait déjà donné cette information dans son dossier sur l’organisation islamiste des Frères. Interrogée sur son livre « Mon espoir dans la paix », le 8 mai sur la chaîne arabe « Al-Arabiya », elle a dit: « Oui, Sadate a été membre des Frères musulmans, et même moi, adolescente, je croyais beaucoup en eux ». Leur donnant son argent de poche, elle avait le sentiment d’accomplir « un grand acte patriotique ».

Intégrisme musulman contre intégrisme juif
À Bahad 1, école d’officiers de l’armée israélienne, on s’adapte à l’évolution du recrutement.
Depuis un an, Bahad 1 a été rénové afin de répondre aux besoins des officiers pratiquants la religion juive avec assiduité. A cet effet, à la piscine, des horaires séparés vont être aménagés pour les hommes et pour les femmes. Autre exemple de la montée de l’intégrisme religieux en Israël, le 23 avril, 2000 personnes manifestaient à Jérusalem pour exiger de nouvelles lignes de transport en commun séparant les femmes des hommes au nom des règles religieuses hébraïques. À se demander pourquoi les Israéliens et le Hamas se font la guerre : ils se ressemblent tant !

L’intégrisme musulman aux Pays-Bas
Faisant écho à l’information précédente, Eberhard van der Laan, ministre de l’Intégration des Pays-Bas, s’est vu obligé d’interdire l’usage de places réservées uniquement aux femmes dans les théâtres.
Un théâtre de Rotterdam avait pris l’habitude de réserver aux femmes cinquante sièges au premier rang, à l’intention des musulmanes qui refusaient de s’asseoir à côté d’un homme. Le processus de séparation des sexes est cependant fort avancé aux Pays-Bas. Dans la ville de Nijmegen, une société de taxis, « Lady Cab », n’emploie et ne transporte que des femmes. On trouve aussi aux Pays-Bas de nombreuses piscines offrant des horaires séparés pour les hommes et les femmes.

Les chrétiens empêchés de voter dans la « plus grande démocratie du monde »
En Inde, nous signale un contact au Vatican, les chrétiens réfugiés dans des camps, à la suite des massacres dont ils ont été victimes au cours de l’été dernier, n’ont pas pu voter, contrairement aux promesses du gouvernement.

Seuls 3000 réfugiés ont pu voter sur les 50 000 regroupés dans les camps. Les extrémistes hindous font peser de telles menaces sur cette population qu’elle se voit privée de tout droit.

Une loi pour la natalité en Macédoine
Depuis le 1er janvier 2009, dans les municipalités ne dépassant pas 2,1 enfants par femme, les familles de Macédoine pourront recevoir une aide financière à la deuxième naissance.

Les Albanais, minorité du pays, estime cette mesure discriminatoire parce que les habitants des villages bénéficiant de cet aide se trouvent tous dans la région ethniquement macédonienne. Elle a déposé une requête devant la Cour constitutionnelle. La dictature des minorités s’impose à travers l’Europe.

Au Kosovo, plus de la moitié des médicaments sont d’origine illicite
Près de 60% des médicaments importés au Kosovo sont issus de la contrebande, estime le ministère de la Santé.

Les boîtes, entrant illégalement dans le pays, reçoivent une étiquette, vraie ou contrefaite, pour donner l’apparence d’un produit authentique. Les trafiquants parviennent à obtenir des étiquettes de l’AKPM (Agence kosovare pour les produits médicaux), ou les achètent au marché noir. Les prix avoisineraient 15 € par lot de mille. Cette situation met en danger la vie de la population puisque les médicaments ne peuvent pas être contrôlés par le ministère de la Santé, laissant en libre circulation des produits périmés ou des placebos.

Les marchands d’armes israéliens en difficulté au Kazakhstan
Les Israéliens sont accusés de corruption et de vente d’armes défectueuses au Kazakhstan.

Au cours des dernières années, L’État hébreu a pénétré le marché des armes des anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale, en particulier dans le domaine de la remise en état des armements anciens. Le contrat en cause a été signé en 2006 entre Soltam et l’IAI (Industries Aéronautiques Israéliennes) pour un montant de 190 millions de dollars. D’autres scandales seraient en gestation. Les Israéliens se défendent en disant qu’en Asie centrale on ne peut pas signer de contrat sans verser des pots de vin

Avril 2009

Le malentendu de la départementalisation de Mayotte
Tout le monde a pris note du référendum du 29 mars, limité aux seuls Mahorais et sans consultation donc des autres Français. Acquis avec plus de 95% des suffrages exprimés, le oui est cependant sujet à caution
. En effet, le passage au statut de département suppose la suppression du droit coutumier permettant, entre autres, la polygamie et l’application des règles traditionnelles de l’islam en matière de succession. Saïd Omar Oili, président du Conseil général de l’île du 8 avril 2004 au 19 mai 2008, fait remarquer qu ‘aucun élu n’a osé l’expliquer aux Mahorais. Selon lui, s’ils l’avaient fait le non l’aurait emporté. Nous nous préparons des réveils douloureux dans cette bonne île de Mayotte.

Des agents de sécurité détroussent les voyageurs dans les aéroports !
Un chirurgien dentiste parisien s’est fait dérober sa montre Rolex lors du passage à un contrôle de sécurité à l’aéroport de Zurich
.En transit à Zurich, le 12 avril dernier, s’apprêtant à embarquer dans l’avion, il s’était délesté dans un bac de tous les objets métalliques qu’il portait, y compris sa montre, avant de subir le contrôle aux rayons X.Le signal se déclenchant malgré tout, un agent de sécurité procéda alors à une fouille au corps dans une cabine fermée, comme il est d’usage en Suisse. Avant de quitter la file d’attente, le chirurgien dentiste demanda à sa femme de récupérer le bac contenant ses objets personnels.La procédure terminée, et au moment de monter dans l’avion, son fils, interloqué, lui fit remarquer que ce n’est pas sa montre qu’il portait au poignet. Il s’agissait d’une vulgaire copie. Le chirurgien dentiste voulut retourner en arrière. Impossible « pour raisons de sécurité ». En outre, toutes démarches pour porter plainte lui auraient fait manquer son avion et perdre son billet.
Le coup a été bien monté. Pendant qu’il subissait une fouille au corps, la femme du chirurgien dentiste avait l’attention détournée par une jeune femme, membre de l’équipe de sécurité, la complimentant sur sa coiffure et l’entretien de ses cheveux.Une enquête a été lancée à la demande de la victime à son retour de vacances. Néanmoins, la compagnie aérienne refuse toute responsabilité, les contrôles étant effectués par une compagnie privée.En dehors du vol par lui-même, cet incident inspire les plus grandes craintes en matière de sécurité. En effet, quand, en bande organisée, des individus se révèlent malhonnêtes au point de dépouiller des voyageurs, on peut les croire capables, en échange d’une rétribution, d’introduire des explosifs ou des armes sur les avions pour le compte d’un groupe terroriste.

Le Premier ministre monténégrin compromis dans un assassinat
Sreten Jocic, dit Joca Amsterdam, mafieux serbe, a été arrêté le 27 avril. Il est soupçonné d’avoir organisé le meurtre, le 24 octobre dernier, du journaliste Ivo Pukanic
. En pleine affaire, le Premier ministre monténégrin, Milo Djukanovic, a cru bon de déclarer que Jocic était son ami et Pukanic, le journaliste, un maître chanteur. Djukanovic est accusé par la presse locale de diriger la mafia de la contrebande du tabac. Il n’est pas la seule personnalité touchant de près Jocic. Ce dernier a été arrêté à Belgrade, dans une villa du quartier chic de Dedinje, louée à Mairjana Markovic, la veuve de Slobodan Milosevic, ancien maître de la Serbie. C’est du reste l’ancien avocat de ce dernier, Maître Zdenko Tomanovic, qui assure sa défense. Le monde est-il donc aussi petit ?

Un religieux iranien prône une alliance avec la Russie contre les États-Unis
L’hodjatoleslam Zolnouri, représentant de l’ayatollah Khamenei auprès des Pasdaran, a tenu une conférence spéciale le 29 avril à l’école théologique de Massoumiyeh
.Il a dit : « Les Russes ont besoin de nous pour contrôler le bassin de la Caspienne, mais aussi comme alliés dans leur lutte contre les États-Unis ».

22 avril 2009, une foule de plusieurs centaines d’islamistes barbus attaque le quartier chrétien de Taiser Town, à Karachi (Pakistan). Quatre personnes sont grièvement blessées et un enfant de onze ans tué par balle. Les attaquants ont détruit plusieurs maisons en hurlant « Vive les Taliban » et « Chrétiens convertissez-vous à l’islam ».

La tension monte entre l’Égypte et l’Iran
Le 8 avril, les autorités égyptiennes ont annoncé l’arrestation de 49 personnes, Égyptiens, Palestiniens et Libanais, qu’elles accusent de préparer des attaques sur leur sol pour le compte du Hezbollah
. Hassan Nasrallah, le chef de ce mouvement au Liban, a reconnu l’affiliation de l’un des hommes arrêtés à son organisation. Il a aussi admis la présence d’une dizaine de militants de son parti en Égypte, chargés d’acheminer des armes vers Gaza. En revanche, il a nié planifier des opérations contre l’Égypte. Pendant l’attaque de Gaza par les Israéliens, en décembre et janvier derniers, Nasrallah avait accusé Le Caire de complicité avec « l’agresseur ». La presse égyptienne est à son tour entrée dans la danse. Mohamed Ali Ibrahim, le rédacteur en chef du quotidien « Al-Gomhouria », a écrit à l’adresse de Nasrallah : « Nous ne vous permettons pas, ô cheikh à la face de singe, de vous moquer de notre justice, parce que vous êtes un bandit, un criminel endurci qui a tué ses compatriotes ». Les autorités égyptiennes ont pour leur part convoqué le représentant de l’Iran au Caire, considérant avec quelques raisons, Téhéran responsable des agissements du Hezbollah. Nous voyons se développer sous nos yeux la crise que nous avions annoncée entre l’Iran et le monde arabe*.
*
Voir : La Peur arabe de la révolution iranienne

26 avril 2009, trois chrétiens sont tués de sang froid par des islamistes à Kirkouk, en Irak. Vers 19 heures 30, un commando de radicaux islamistes s’est introduit dans deux maisons chrétiennes pour tuer les habitants. A leurs funérailles, outre la communauté chrétienne, de nombreux représentants de la communauté musulmane étaient présents pour « montrer leur indignation ».

Des Israéliens face au négationisme de leur pays
Association de droit israélien, Zochrot s’est donné pour mission de retrouver les traces des villages arabes dont la population a été chassée en 1948.
Elle a effectué cette tâche dans une trentaine de lieux. Yoav Becher affirme : « Tout le monde, mes parents, mon école, les chansons, la radio... Toute l’histoire était que nous, les Juifs, sommes rentrés après la Shoah sur nos terres d’il y a 2000 ans ». Guidant des curieux à travers les ruines du village de Simsim, il raconte avoir fait son service militaire dans le kibboutz voisin. Il a invité quelques-uns de ses anciens amis à visiter Simsim. « Personne n’est venu, confesse-t-il, Ils ne veulent pas le voir. Ils ne veulent pas avoir affaire à ça », insiste-t-il en montrant les murs éboulés. Pourtant, en mai 1948, 1500 personnes habitaient là. Elles ont fui, chassées par l’armée israélienne. Pour les Israéliens, la thèse officielle a longtemps été que les Palestiniens avaient fui en 1948 à l’invitation des armées arabes. Les études réalisées sur cette époque montrent qu’en réalité des centaines de milliers de Palestiniens ont été chassés de chez eux pour permettre aux Juifs de former la majorité de la population en Israël. Concernant un autre pays que l’État hébreu, les bien-pensants appelleraient cela un nettoyage ethnique. La poignée d’Israéliens de l’association Zochrot sauve l’honneur de son pays.(Zochrot=mémoire en hébreu) adresse du site: www.nakbainhebrew.org

Le retour de l’Allemagne en Afrique...
L’Allemagne se crée un réseau d’amis à travers l’Afrique noire
. Sous le nom de « African Good Governance Network » (Réseau africain de bonne gouvernance) ou AGGN, elle coopte des pays africains, leur décernant des brevets de démocratie et de gestion du patrimoine national. Parmi les derniers venus au club, le Kenya, le Sénégal, l’Ouganda, le Togo, le Malawi, la Zambie, le Cameroun, l’Ethiopie et, tenez-vous bien, la Côte d’Ivoire. Le pays où le gouvernement fait chasser des Français et tuer nos soldats ! Il ne manque plus que le Zimbabwe au tableau de chasse de Berlin. L’AGGN a été fondé en 2007, à l’initiative de l’Office allemand d’échanges universitaires. Par ce moyen, les Allemands veulent, disent-ils, « promouvoir la bonne gouvernance chez les dirigeants africains ». Trois fois par an, ils réunissent des universitaires venus des pays sud-sahariens et formés en Allemagne pour les « préparer » à la lourde tâche qui les attend en Afrique. Surtout, croyons-nous, pour se ménager des points d’appui dans les futurs gouvernements. Les Allemands préparent l’avenir. Pendant ce temps, sur le continent noir, nos dirigeants politiques gardent l’oeil fixé sur le rétroviseur.

L’Iran a financé le programme nucléaire syrien...
Hans Ruehle, ancien haut fonctionnaire du ministère de la Défense allemand, a déclaré au « Neue Zuercher Zeitung », journal zurichois, que l’Iran a donné un milliard et demi de dollars à la Syrie pour un programme nucléaire secret avec la Corée du Nord.
Les États-Unis en sont informés depuis février 2007 par Ali Reza Asghari (sur la photo), un ancien ministre adjoint de la Défense iranienne passé à l’Ouest à cette époque.

13 avril 2009, attaques d’islamistes contre les chrétiens, au cours des fêtes pascales au Nigeria.
A Gwada, ils ont brûlé trois églises. A Minna, en revanche, les jeunes chrétiens sont parvenu à protéger leurs lieux de culte. On compte de nombreux blessés. Les autorités ont procédé à l’arrestation d’une centaine de personnes.
19 avril 2009, on apprend la fuite des chrétiens de la vallée de Swat (Pakistan), par peur des Taliban. A la suite d’un soulèvement organisé par les islamistes, la vallée est régie par la charia depuis février 2009.

Nous, journalistes, sommes tous des espions
Roxana Saberi, journaliste irano-américaine en poste à Téhéran, a été condamnée à la mi-avril, à huit ans de prison, pour espionnage.

Depuis janvier, les autorités la harcelaient. Elles l’avaient alors arrêtée, l’accusant d’avoir acheté une bouteille de vin. Certes un acte illicite, au regard de la loi iranienne, mais si commun que nul ne doute qu’il s’agissait d’un prétexte.
Pour l’inculpation d’espionnage, semble-t-il pas plus sérieuse, il faut quand même le dire aux Iraniens, Chinois, Israéliens et autres maniaques de l’espionite : oui, nous journalistes, sommes tous des espions.
Je ne plaisante qu’à demi ! Il faut savoir, les journaux, la presse en général, sont la première source des services de renseignement. J’ai cru comprendre que 90% des informations récoltées et gérées par les barbouzes, qu’elles soient américaines, russes, chinoises ou iraniennes provenaient des articles que nous écrivons.
Sachant qu’un James Bond se cache derrière chaque journaliste, il conviendrait donc, que les autorités de Téhéran prennent les devant et arrêtent toute personne se réclamant d’un métier lié, de près ou de loin, à la presse.
Mais cela ne suffirait pas. Comme chacun sait, les journalistes sont des gens rusés. Usant de leurs charmes, ils savent aussi obtenir des informations des citoyens iraniens, eux-mêmes toujours prêts à trahir.
Aussi, à la place d’Ahmadinejad, prendrions-nous une mesure radicale : l’internement de tous les Iraniens. A cette condition, ce brave homme pourrait enfin dormir sur ses deux oreilles.

12 avril 2009, au Vietnam, des autorités des hauts plateaux interdisent aux chrétiens de célébrer Pâques.
La communauté de Son La, comme à Noël, s’est vu opposer un couvre-feu décrété par l’autorité à cette fin. L’armée, sur réquisition des autorités, est entrée dans la maison où le prêtre célébrait la messe pour mettre fin à l’office.

L’émir d’Abou Dhabi protège son pétrole d’un conflit avec l’Iran
L’émirat d’Abou Dhabi construit un terminal pour les super pétroliers dans le port de Fujairah
. Le pétrole sera transporté par oléoduc d’Abou Dhabi jusqu’à Fujairah où il sera stocké dans des réservoirs géants. A première vue, on se demande pourquoi les autorités de l’émirat se lancent dans d’aussi onéreux investissements, quand il exporte aisément son pétrole de ses actuelles facilités portuaires. La réponse est politico-militaire. Partant d’Abou Dhabi, les pétroliers doivent passer par le détroit d’Ormuz. Celui-ci, en cas de conflit entre l’Iran et les États-Unis, pourrait se voir fermé et les navires menacés par les risques de guerre ou au moins gênés dans leurs mouvements. Situé dans le Golfe d’Oman, hors du Golfe arabo-persique donc, le port de Fujairah permettra aux pétroliers d’échapper au passage obligé du détroit d'Hormuz

Le désarmement du Hezbollah et l’étrange politique de Aoun
Le Président Michel Sleiman quittait la France le 18 mars après une visite d’État de trois jours
. Au cours de la conférence de presse il a tenu des propos pleins de subtilité libanaise à propos du Hezbollah : « Il ne s’agit pas de désarmer le Hezbollah, a-t-il dit, car la Résistance a joué un grand rôle dans la défense du Liban (...) Il s’agit de mettre à profit la force de la Résistance dans le cadre d’un dispositif adéquat. Le désarmement du Hezbollah n’est pas le terme adéquat, car il s’agira d’une remise par la Résistance de son armement dans le cadre d’un dialogue... »Michel Aoun et Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah
De son côté, le général Michel Aoun, allié du Hezbollah, a soutenu que son camp remporterait les prochaines élections législatives. Il a cependant ajouté que si aucune des deux alliances n’emportait les deux tiers des suffrages, les vainqueurs devraient faire participer les vaincus au pouvoir. Tenant de tels propos, le général Aoun montre qu’il n’est pas si sûr que cela de l’emporter avec ses amis pro-Iraniens. On remarque au passage son étrange conception du jeu démocratique

Séparation des ethnies dans un lycée de Macédoine
Les autorités de Macédoine ont décidé de séparer les élèves macédoniens et albanais du lycée Niko Nestor à Struga.
La population de Macédoine compte 65% de Macédoniens et 25% d’Albanais, sans parler de groupes très minoritaires comme les Roms ou les Turcs. Les Albanais vivent mêlés aux Macédoniens principalement dans le nord-est du pays.
Cette année encore, au lycée Niko Nestor, des bagarres ont éclaté entre lycéens des deux ethnies le 21 janvier et le 4 février. Les cours ont désormais lieu à des heures différentes pour éviter aux Albanais et aux Macédoniens de se rencontrer. Les autorités envisagent d’étendre ce « modèle » à tous le pays.
(Commentaire : Voilà ce que l’on gagne à encourager le mythe de la multiethnicité et à nier les droits de la population de souche).

9 avril 2009, on apprend l’assassinat de cinq chrétiens, en Irak, entre la fin du mois de mars et début avril.
Sabah Aziz Soaiman (de 71 ans), Nimroud Khodir Moshi (propriétaire d’un restaurant à Bagdad), Abdul Aziz Elias Aziz (réparateur électrique) et deux soeurs de 47 et 60 ans.

Le double jeu de la Bosnie-Herzégovine entre Israël et les Palestiniens
Côté face, ce sont les bons sentiments. Sous le nom de « Prière pour le peuple de Palestine, Gaza dans mon coeur »,
le 15 février se tenait un concert caritatif à Sarajevo. Le conseil des ministres a pour sa part fait un don symbolique de 50 000 € pour financer l’aide humanitaire à Gaza.
Côté pile, la Bosnie-Herzégovine vend des armes à Israël. En 2005, sous la référence 9306, le pays a délivré cinq permis d’exportation de munitions destinées à l’État hébreu. En 2007, le nombre de permis est passé à 17. Les livraisons représentaient 2 251 000 €. Le ministre du Commerce extérieur refuse de donner les chiffres pour 2008, année sensible puisque c’est celle de l’attaque israélienne contre Gaza.

Un Rothschild à la tête du conseil de surveillance de « Libération »
Édouard de Rothschild détient 38,8% des actions du journal « Libération ». Ce n’était pas assez. Le voilà maintenant élu à la tête du conseil de surveillance
. Quand on connaît sa fortune et les positions des Rothschild à l’égard d’Israël, comment ne pas voir là une prise de contrôle de cet ancien journal d’extrême-gauche pour le grand capital et l’État hébreu.

Un postulant à la direction des renseignements américains forcé au retrait car jugé critique à l’égard d’Israël
Charles Freeman, diplomate américain chevronné, a été forcé de retirer sa candidature au poste de président du Conseil national du renseignement (CNR), une organisation chargée de superviser les 16 agences de renseignement du pays.

Choisi par Barack Obama pour assumer ce poste de responsabilité, il faisait face à une fronde de parlementaires, démocrates comme républicains, favorables à Israël qui s’opposaient à son accréditation. Ils lui reprochaient d’être « volontiers critique envers Israël ».
Pour donner une meilleure apparence à leur rejet de Freeman, ils demandaient une enquête sur les « conflits d’intérêt potentiels» entre la position de président du CNR et « ses liens avec l’Arabie Saoudite et la Chine », pays où il a été ambassadeur. En d’autres termes, ils laissaient entendre que cet ancien ambassadeur aurait pu avoir trahi les États-Unis au profit de puissances étrangères.
Face à une telle hostilité, Freeman a préféré se désister. Une nouvelle fois, la dépendance de l’appareil législatif américain face à Israël est mise en évidence. Les limites de Barack Obama sont là.

Mars 2009

28 mars 2009, un incendie endommage une église à Clermont-Ferrand.
Il s’agit de l’église St Joseph. Le sinistre est « manifestement d’origine volontaire », estime le Parquet de Clermont-Ferrand.

23 mars deux bombes explosent dans la province de Narathiwat, dans le sud de la Thaïlande. La veille un engin explosif avait été désamorcé dans une voiture de police.
Le sud de la Thaïlande est victime de violences et les populations non-musulmanes, en l’occurrence les bouddhistes et les chrétiens, sont refoulées vers le nord du pays. Dans le reste du monde, personne ne s’émeut de cette épuration ethnique.

Le Maroc durcit ses positions face à l’Iran
Le 6 mars, le Maroc a rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran.
Officiellement parce que la République islamique avait jugé « inopportun » le soutien du Maroc au Bahreïn, quand Téhéran avait qualifié ce dernier de 14ème province iranienne. En réalité, comme avec les autres pays arabes, le différend apparaît bien plus profond.Le ministère de l’Intérieur marocain a donné l’ordre à ses agents de surveiller les librairies afin de confisquer les livres exprimant « la pensée chiite », parlant de l’Iran ou du Hezbollah libanais (1). Dans une interview à l’AFP, le ministre des Affaires étrangères marocain, Taeïb Fassi Fihri, a fustigé le prosélytisme d’associations implantées sur le sol marocain pour développer l’islam d’obédience chiite avec l’appui de Téhéran.
« Le Maroc ne peut pas accepter que l’on mène (sur son sol) des actions de ce genre, directement ou indirectement, ou via de soi-disantes ONG », a-t-il notamment déclaré.
Un islamologue marocain réputé, Saïd Elakhal, est venu en renfort de l’État dans un entretien accordé à la publication « Aujourd’hui le Maroc ». « La dimension religieuse est la pièce maîtresse du projet iranien expansionniste, déclare-t-il. L’Iran combine trois éléments. L’expansionnisme géographique, à l’image de ce qui arrive actuellement avec le Bahreïn ou les Émirats Arabes Unis (2). Un expansionnisme politique qui permet à l’Iran de jouer la carte de ses alliés. Et enfin un expansionnisme idéologique. L’Iran tente, à travers la propagation des idées chiites, de semer le doute au sein des sociétés. Il vise à conquérir les esprits des citoyens afin de les transformer en adeptes de la pensée chiite et par-là même du projet iranien expansionniste ».
Quasiment méconnue en Occident, l’animosité croissante entre l’Iran et les pays arabes apparaît comme un élément essentiel de la géopolitique du Moyen-Orient. Que le Maroc, situé à l’extrême ouest de cet ensemble, réagisse avec autant de force face à l’Iran, positionné à l’extrême-ouest, donne une idée de l’importance prise par ce phénomène.
(1) D’après « Al-Arabiya », chaîne de télévision arabe sur satellite.
(2)
Lire « La peur arabe de la révolution iranienne »

4 Mars.Une femme est tuée lors de l’attaque d’une église presbytérienne par des Taliban au Pakistan.

Obama préfère le Président afghan Hamid Karzai... faute de mieux
Le Président Barack Obama et son équipe ne sont pas satisfaits de l’exercice du Président Karzai à la tête de l’Afghanistan.
Ils lui reprochent de ne pas parvenir à maîtriser les dissensions au sein de la classe politique, le haut niveau de corruption des dirigeants et le manque d’efficacité de l’administration. Ces critiques ont été émises en présence d’Afghans, dans les locaux du NDI (National Democratic Institute), un institut américain d’obédience démocrate dans la direction duquel figure Madeleine Albright.
Néanmoins, les proches d’Obama n’ayant trouvé aucun Afghan compétent à leurs yeux pour assumer les fonctions présidentielles, ils vont soutenir Karzai.Le NDI se présente comme un promoteur de la démocratie dans le monde. On s’étonne qu’il puisse aussi ingénument faire part de ses préférences quant aux choix électoraux d’un pays supposé souverain. Pire, de soutenir sa candidature au détriment... de la démocratie.

Le 16 mars un prêtre catholique, le Père Francis Gao Jianli, est passé à tabac dans le bureau du maire de la ville de Xiangaong, en Chine.
Il avait été convoqué par celui-ci parce qu’il contestait l’appropriation d’un terrain, bien de l’Église, par l’État, au moment de la Révolution culturelle. A peine eût-il franchit le seuil du bureau que deux hommes de main se sont jetés sur lui pour le rouer de coups.

Le 16 mars 2009, deux prêtres catholiques sont tués par balles dans un internat du département de Vichada, en Colombie.
Les Pères Gabriel Fernando Montoya et Jesus Ariel Jimenez appartenaient à l’ordre rédemptoriste et exerçaient leur ministère à la frontière du Venezuela.

La propagande pro-israélienne en action
Dans son éditorial du 26 mars, « Actualité juive » évoque « les témoignages de soldats israéliens dénonçant les exactions de Tsahal lors de la guerre de Gaza » pour dénoncer la courageuse initiative de cette minorité d’Israéliens.
Nous lisons : « Voilà des années que nous nous efforçons de convaincre nos interlocuteurs français, de la classes politique aux syndicalistes en passant par les intellectuels, de la légitimité de l’action de Tsahal, de son intégrité et de sa moralité. Touche par touche, nous avons réussi à repeindre le tableau d’Israël aux couleurs bleues et blanches et non plus noires, comme nos détracteurs le présentaient. C’est un travail de longue haleine auprès de ceux qui veulent encore nous écouter. Et nous réussissons souvent. Et voilà qu’à coups de scoops malvenus, de manchettes faisant les unes de la presse israélienne, tout est réduit en miettes, tout est à refaire. C’est a se demander si certains de nos confrères journalistes israéliens sont adultes
...Décidément trop de démocratie nuit ». Nous nous abstiendrons de tout commentaire.

6 mars 2009, depuis cette date des violences ont éclaté dans un village du nord de l’Égypte.
Dans la localité de Dama, Yasser, un jeune chrétien ayant déclaré sa flamme à une musulmane, le frère de cette dernière a attaqué le garçon à coups de couteaux. Le père de Yasser est alors intervenu pour défendre son fils. Il a été mortellement touché.

L’humanité compte 12 millions de réfugiés
Pour la plupart, ils vivent dans des camps. Le HCR (Haut Commissariat aux Réfugiés) gère 300 de ces camps.
Michel Augier constate que dans l’enceinte de ces derniers, « le dispositif humanitaire entretient un système d’exception permanent, extraterritorial et extralégal, fondé sur la pérennisation de l’urgence ». En d’autres termes, se met en place le « business humanitaire » dont certaines ONG font profit. Reste à se demander pourquoi ces réfugiés. 3 100 000 viennent d’Afghanistan, pays qu’eux-mêmes ou leurs parents ont quitté dans les années 80 suite à l’invasion soviétique. L’occupation américaine n’a pas résolu le problème. Les États-Unis sont en revanche directement responsables de la fuite de 2 300 000 Irakiens, principalement vers la Syrie. A cela, il faut ajouter 4,6 millions de Palestiniens, pour certains depuis 1948. Les trois quarts des réfugiés sont donc peu ou prou imputables à Washington.

Soutien des Iraniens aux Taliban en Afghanistan
Les Iraniens soutiendraient les Taliban dans la région de Panjwaee, à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Kandahar (Afghanistan)
. Les forces d’occupation et l’armée afghane ont attaqué en vain à plusieurs reprises ce secteur. Elles ont aussi tenté de couper l’eau et d’en restreindre l’acheminement de nourriture. Mais, selon un de nos correspondants sur place, les Iraniens, grâce à l’aide qu’ils font parvenir aux Taliban de cette région, ont jusqu’ici déjoué les plans des forces alliées. Une autre information confirme les relations entre les insurgés et l’Iran. D’après un autre de nos contacts, les Afghans associés aux Taliban ou au mouvement de Gulbuddin Hekmatyar *, peuvent se rendre en Iran avec une lettre de leurs organisations en guise de passeport.* Les hommes de Gulbuddin Hekmatyar ont tué les dix Français tombés dans l’embuscade d’Ouzbin en août 2008. Lire:Ingérence iranienne en Afghanistan et Subversion iranienne en Afghanistan

La Russie entre de plein fouet dans la récession
En l’espace d’un an, le produit intérieur brut de la Russie a accusé une chute de 8,8%. La production industrielle est tombée pour sa part de 16%.
Ces chiffres mettent brutalement un terme à la croissance de la Russie. Elle avait permis de multiplier le pouvoir d’achat des Russes par six entre 1999 et 2007. Révélateur de la crise, le Japon a vu plonger ses exportations vers l’ancien pays des tsars de 65%. Quant aux Jeux olympiques d’hiver de 2014, prévus à Sotchi, dans le sud de la Russie, leur budget a été amputé de 65%, passant de 50 milliards de roubles à 27 milliards de roubles. Dans les allées du pouvoir, on s’inquiète. Sous le régime de Poutine, l’État a confisqué des droits civiques. Contrat non-dit, en échange le pouvoir assurait le bien-être économique grâce au développement et à la croissance.La crise risque de susciter un mouvement de mécontentement qui se retournera contre l’autorité en place à Moscou.

L’extrême-gauche en pleine croissance en Hongrie
La France de l’extrême-gauche fait des émules en Hongrie avec l’association ATTAC.

La version hongroise de cette organisation a vu le jour en 2002. L’un de ses fondateurs, Tamás Gáspár Míklos, âgé d’une soixantaine d’années, défend ouvertement les théories marxistes. Benoîtement, il regrette qu’en Hongrie la population ait peur des idées marxistes. Pour lui, comme pour de nombreux gauchistes, l’Union soviétique ayant dévié de la doctrine de Karl Marx, le communisme n’a pas encore fait ses preuves.
Si la majorité de la population ne se laisse pas convaincre, au cours des dernières années, en Hongrie, le mouvement ATTAC n’en connaît pas moins une croissance rapide en raison des difficultés économiques.
Par ailleurs, les tendances criminogènes d’une partie de la communauté des Roms favorisent, en réaction, l’émergence de groupes violents positionnés à droite. L’arrestation de trois Tsiganes, accusés d’avoir poignardé à mort un international roumain de handball, Marian Cozma, a suscité des réactions significatives. Dans un article du quotidien « Magyar Hirlap », on a qualifié les trois assassins présumés de « bêtes qui veulent notre peau » et, plus loin,l’auteur a estimé qu’énormément « de membres de l’ethnie tsigane (...) avaient rompu avec l’humanité ». On voit la Hongrie exposée à des affrontements aux relents de guerre civile, entre extrême-gauche et droite radicale.

MANDAT D’ARRÊT CONTRE LE PRÉSIDENT
DU SOUDAN
Une faute politique...
Émis par la Cour pénale internationale le 4 mars, le mandat d’arrêt émis contre le Président Omar Al-Bachir apparaît comme une faute, pour plusieurs raisons.
1/ Comme on l’a vu avec l’expulsion de treize organisations humanitaires, cette initiative met en difficulté l’aide à la population du Darfour, qui se voit à nouveau victime d’un affrontement qui la dépasse.
2/ Omar Al-Bachir n’est pas le seul chef d’État criminel en exercice. En s’en prenant à lui et en fermant les yeux sur les exactions des autres, les instances internationales donnent à penser que la décision est politique. Au lieu d’apporter de la sérénité, cet arrêt ne fait qu’ajouter aux tensions.
3/ Enfin, prononçant un arrêt qu’elle ne peut faire exécuter, la Cour pénale internationale se ridiculise.

Installer des missiles balistiques en Albanie plutôt qu’en Pologne... C’est l’idée avancée par Dinshaw Mistry, de l’Université de Cincinnati et, plus significatif, Charles D. Ferguson du CFR Council on Foreign Relations », structure mondialiste inspirant la politique étrangère des Etats-Unis). Cela permettra

Enquête dans le lumpenprolétariat de Roumanie
Un journaliste roumain de « Gardianul », pour tester les réactions dans les milieux en difficultés, a offert aux parents d’enfants de dix ans d’envoyer leur progéniture travailler au ramassages des olives à plus de mille kilomètres. Arguant de leur pauvreté, les géniteurs ont pour la plupart accepté de livrer leurs gamins et leurs gamines sans garantie.

Février 2009

« La paix se fait toujours avec son ennemi... » Dans son éditorial de « Salam News » de janvier-février 2009, Mohammed Colin dit : « Comme l’écrivait André Malraux : « Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie ». La vie est un don précieux à préserver à n’importe quel prix. C’est pourquoi nous devons, dans les zones de conflit, faire taire au plus vite les armes et relever ensuite le défi du dialogue. La paix se fait toujours avec son ennemi ». Il fallait lire ces mots, écrits dans un journal musulman français, pour comprendre qu’en contre-jour, il existe un autre discours musulman, que celui du Hamas, à propos de Gaza.

w« Nous couperons la langue de ceux qui s’en prennent à nous... » Les élections législatives doivent se dérouler le 7 juin prochain au Liban. Elles s’annoncent déjà sous un jour inquiétant. Le général Michel Aoun, associé du Hezbollah dans une alliance contre nature, a osé dire le 2 février au cour d’une conférence de presse : « Nous couperons la langue de ceux qui s’en prennent à nous et briserons la main de ceux qui tentent de nous porter atteinte. Nul ne se mettra en travers du processus de réformes et les mensonges se retourneront contre leurs auteurs (...) Nous tenons face aux grands, mais (...) nous piétinerons les petits s’ils continuent de nous traîner dans les pattes ». Comment s’étonner que les chrétiens délaissent de plus en plus le général !

La poussée de l’islamisme officiel à Sarajevo ............. Depuis la rentrée scolaire 2008, les enfants bosniaques peuvent suivre des cours de religion musulmane en classe maternelle.
Problème, cependant, une minorité de parents s’oppose à cette intrusion de la religion musulmane, auprès de si jeunes bambins, dans un réseau d’écoles dépendant de l’État. D’abord installés à l’écart dans la salle, leurs enfants ont ensuite été rassemblés dans un couloir jusqu’à la fin du cours. Cette pratique, perçue comme un rejet, est considérée comme un moyen de pression sur les petits élèves pour les pousser à rejoindre les cours de religion.

L’extrême-gauche a le vent en poupe. Selon le baromètre mensuel de BVA, 45% des sondés veulent voir Olivier Besancenot jouer un rôle plus important dans la vie politique. A gauche, c’est même 62% qui se déclarent favorables à sa promotion. Outre la LCR (Ligue communiste révolutionnaire) remplacée aujourd’hui par le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), Besancenot est en outre militant à SUD-PTT. SUD est une galaxie de fédérations syndicales qui a tissé des liens avec ATTAC, le Comité des mal-logés, Droit au logement, les Sans-papiers et les structures dites altermon-dialistes. SUD revendique aussi la lutte des classes et prône les grèves à outrance. Montrant que l’extrême-gauche n’est pas faite de doux rêveurs, un témoin direct des manigances des membres du groupe de Julien Coupat, doit être confronté masqué à l’un des prévenus. (Pour mémoire, Julien Coupat et ses amis sont soupçonnés de sabotages contre des lignes de TGV).

Mort du gendarme Jambert, disparition de pièces à conviction. Il avait enquêté sur les « disparues de l’Yonne » et avait débusqué le tueur en série Émile Louis. En août 1997, il a été retrouvé mort, tué de deux balles dans le crâne tirées sous des angles différents. Difficile de croire à un suicide. Aujourd’hui, ce sont les parties de la boite crânienne percées ou touchées par les balles qui ont disparu. Comment croire au hasard ?

w « Cinq tonnes de munitions israéliennes volées par le HAMAS » On lisait ces mots écrits par le CRIF à la date du 18 février. D’abord, on s’étonne. Puis allant plus loin dans la lecture, on s’aperçoit qu’il s’agit de bombes et de roquettes tirées par Israël contre Gaza en décembre et janvier derniers. N’ayant pas explosé, elles ont été entreposées sous la garde de policiers palestiniens, à Gaza, en attendant leur neutralisation par les Nations Unies. Le mot « volées » semble par conséquent un peu excessif, dans la mesure où l’on peut considérer ces munitions généreusement offertes par Israël aux habitants de Gaza. Il faut savoir toutes les guérillas du monde usant de la même méthode : elles démontent les munitions, qui n’ont pas fonctionné, pour en récupérer l’explosif et confectionner bombes et roquettes artisanales.

w Israël noue des relations avec l’opposition armée du Darfour. Le 16 février, Amos Gilad, du bureau politique de la sécurité israélienne, a reçu Abdel Wahib Al-Nur, l’un des chefs rebelles du Darfour. De notoriété publique, Israël conduit une diplomatie agressive contre le Soudan. L’animosité de l’Etat hébreu, à l’égard de l’un des plus grands pays d’Afrique par la surface, remonte à la découverte de pétrole dans le Darfour.

w Croissance des exportations de matériel militaire suisse en dépit de la crise.En 2008, les Suisses ont établi un nouveau record en matière de ventes d’armes : 721,96 millions de Francs (environ 469 millions d’euros). Le Pakistan a détrôné l’Allemagne, en tant que premier acheteur, avec un montant 109,84 millions de francs (environ 72 millions d’euros). Les achats d’Islamabad concernent principalement un système de défense anti-aérien, trahissant les inquiétudes du pays face à l’Inde et ses difficultés d’approvisionnement auprès des États-Unis plus proches du voisin du sud.

w Téhéran affirme Bahreïn 14ème province de l'Iran. Ali Akbar Nateq Nouri a déclaré le Bahreïn partie de l’Iran. Tombant de la bouche du responsable du bureau du Guide, l’ayatollah Khamenei, ce propos n’a rien d’innocent. On mesure néanmoins là l’imprudence de la caste au pouvoir à Téhéran. Comme un seul homme, les États arabes se sont durcis. Un responsable saoudien a parlé d’atteinte à la souveraineté du petit émirat, le roi de Jordanie a effectué une visite de soutien à Manama, capitale du Bahreïn. Quant au gouvernement de ce dernier, il a interrompu les négociations sur l’importation du gaz iranien.

w Les Israéliens recherchent des propagandistes
pour Internet.Le ministère israélien de l’Assimilation des immigrés est chargé de recruter
des personnes parlant une autre langue que l’hébreu pour répandre une vision pro-sioniste de la réalité israélo-palestinienne sur les blogs d’Internet.

w Une mosquée construite avec de l’argent fantôme.
A Mulhouse, le 24 janvier, on posait la première pierre d’une nouvelle mosquée
. Minaret de 21 mètres de haut, terrain d’un demi hectare offert par la ville, salle de prière pour 2000 personnes, le lieu ne donne pas dans la modestie. De son coût, estimé à 7,6 millions d’euros, trois millions auraient déjà été réunis. D’où viennent ces trois millions ? Selon le porte-parole, Ayoub Abouliaqin, cette somme a été trouvée auprès « des fidèles ». 2000 « fidèles » se cotisant pour payer trois millions d’euros, cela fait 1500 € par personne. Nous ne savions pas la communauté musulmane aussi aisée ! Trêve de plaisanterie, pour obtenir le droit de poursuivre leurs travaux, et comme n’importe quels citoyens ou entreprises, les responsables de la future mosquée de Mulhouse devraient dévoiler l’origine de leurs financements. Est-ce trop demander?

w Les jeunes Israéliens de plus en plus nombreux à s’affranchir du service militaire. Révélateur d’une crise profonde, ce constat est fait par les autorités du pays : 44% des filles et plus de 25% des garçons contournent par des moyens divers l’impôt du sang. Il convient d’ajouter à ces chiffres le grand nombre de jeunes Israéliens qui ont immigré en France, et ailleurs, pour cette raison.

w L’appareil industriel de Gaza a été détruit par les Israéliens, constatent les observateurs. Sur les 27 cimenteries de la bande de Gaza, sept ont été entièrement détruites, la moitié des autres est endommagée. Au total, une soixantaine d’entreprises auraient été annihilées. On compte en outre 4 000 maisons détruites, 20 000 autres endommagées et 100 000 sans abri. Sans oublier que 50 locaux des Nations Unies, touchés par les attaques israéliennes, sont totalement ou partiellement hors d’usage.

w L’attentat du 22 février, au Caire, devrait servir d’avertisseur à la France et aux Français. D’un groupe d’élèves de Levallois en voyage organisé, une adolescente a été tuée. Les autorités disent que le groupe n’était pas la cible en tant que Français. Un rapport de la DGSE dirait le contraire. A ceux qui pensent la France peu exposée à ces attaques, cela devrait donner à réfléchir.

20 février 2009, le Vatican se plaint auprès du gouvernement israélien de propos blasphématoires prononcés à la télévision. En substance, la chaîne privée Channel 10 a prétendu avoir le droit de nier le contenu des textes évangéliques, en particulier la virginité de Marie, si des chrétiens niaient la réalité du génocide anti-juif pendant la Seconde Guerre mondiale. Pince-sans-rire, le Vatican a exprimé sa « tristesse » de voir moqués « deux enfants d’Israël », Marie et Jésus.

2 février 2009, la communauté syriaque, chrétienne orientale dite jacobite, appelle à l’aide en Turquie. Dans le sud-est de ce pays, les terres de son monastère, Mor Gabriel, sont convoitées par la population musulmane des villages environnants. Depuis longtemps, en raisons des intimidations des villageois, moines et religieuses n’osent plus franchir les murs du couvent.

w Une autre accusation de terrorisme portée contre l’extrême-gauche dont personne ne parle. Une jeune femme de 24 ans et un homme de 26 ans avaient été interpellés au cours d’un contrôle des douanes, sur un péage d’autoroute à Vierzon, le 24 janvier 2008. Avait été trouvé en leur possession un kilo de chlorate de soude. Fréquentant les squats et appartenant à la mouvance de
l’extrême-gauche, ils se sont avérés incapables d’expliquer la destination d’un produit qui entre dans la composition d’explosifs. En outre, selon la police, l’ADN de la jeune femme correspond à celle d’un cheveu retrouvé sur un engin incendiaire introduit dans un véhicule de police du commissariat du XVIIIème arrondissement le 2 mai 2007. Début février 2009, contre l’avis du parquet, la cour d’appel a ordonné la remise en liberté de la jeune femme.

w Israël aurait engagé des opérations de sabotage sur le sol iranien, d’après une dépêche de Reuters du 17 février. Ces attaques auraient pour objectif les programmes d’armement des autorités de Téhéran. Cependant, pour monter de telles opérations, les services israéliens ne disposent que de moyens humains très limités. Dès lors, on comprend leur rapprochement des Moujahidine-e-Khalq (MEK), organisation toujours classée terroriste par les États-Unis, et passée à l’opposition du régime islamique depuis 1981. Néanmoins, ce jeu s’avère dangereux. D’une part, il donne de l’importance et de la légitimité à une organisation qui échappe à tout contrôle. D’autre part, recourrant une fois de plus à des méthodes illégales, Israël perd un peu plus en crédibilité.

4 février 2009, deux évêques palestiniens, Munib Younan et Suheil Dawani, ne sont pas autorisés par les forces israéliennes à se rendre dans la Bande de Gaza. Membres d’une délégation de responsables chrétiens de Jérusalem, ils effectuaient une visite de solidarité à laquelle participait le patriarche latin de Jérusalem. Le voyage avait été préalablement convenu avec le ministère israélien de l’Intérieur. Les soldats ont refusé l’entrée de Gaza aux deux évêques sous prétexte qu’ils sont Palestiniens.

w Ali Khamenei qualifié de chef des msulmans, « wali amr », dans un titre du quotidien iranien Kayhan. Ce rang lui est attribué en tête d’un article évoquant l’audience qu’il a accordée à Khaled Mechaal, représentant du Hamas, début février. On lisait : « Khaled Mechaal présente un rapport à propos de Gaza au chef (wali amr) des musulmans ». D’une part, les sunnites n’apprécieront pas qu’un responsable chiite, de plus iranien, soit ainsi placé à la tête de tous les musulmans. D’autre part, on voit à quel point le jeu auquel se livrent Israël et l’Iran est dangereux, tous deux ne cessant de faire monter la tension dans tout le Moyen-Orient.

Janvier 2009

Nicolas Sarkozy obligé de se rétracter sur le Rwanda...... À la mi-janvier, il avait dit « la question de l’avenir du Rwanda », pays « à la démographie dynamique et à la superficie petite » et « la question de la RDC (Congo), pays à la superficie immense et à l’organisation étrange des richesses frontalières ». Confirmant nos craintes, cela avait été perçu comme une volonté de donner une partie de la terre de la RDC au Rwanda. Sarkozy a démenti.

Qardaoui se laisse aller sur Al-Jazira, Prédicateur attitré de la fameuse chaîne de télévision arabe Al-Jazira, cheikh Yousouf Qardaoui prie Dieu de tuer « les Juifs jusqu’au dernier ». Pour lui, le génocide juif de la Deuxième Guerre mondiale est une punition infligée par Dieu lui-même. Dans une autre émission, il avait manifesté le souhait de mourir les armes à la main en combattant pour la Palestine. La chaîne a refusé de présenter des excuses.

Le clan au pouvoir s’apprête à vendre au rabais les bijoux de famille du Monténégro.
Dans les milieux bien-pensants de l’Occident, on avait trouvé beaucoup de vertus à Milo Djukanovic quand, travaillant à séparer le Monténégro de la Serbie, en 2006, il acheva le dépeçage de la République de Yougoslavie.

Il était pourtant déjà poursuivi par les douanes italiennes pour ses relations avec la mafia et pour contrebande de cigarettes à très grande échelle. Aujourd’hui, officiellement pour renflouer les caisses de l’État, il s’apprête à vendre les chantiers navals de Bijela, les manufactures de tabac Duvankomerc, les entreprises de tourisme Riviera, la compagnie nationale aérienne, la compagnie électrique Elektroprivreda etc... Seul problème, en cette période de crise, les acquéreurs ne se bousculent pas. Les bijoux de famille du Monténégro vont être bradés.
On peut faire confiance au Président du pays pour tirer son épingle du jeu. En 2004, il avait déjà donné une idée de son savoir faire. D’une main, il avait vendu pour une bouchée de pain l’usine métallurgique de Nikšic, qui appartenait à l’État, à la société russe Midland. De l’autre, il avait négocié à un prix surévalué le quotidien « Publika », propriété de ses amis, racheté par une société offshore à capitaux russes, Hadiflake, dont les liens avec Midland ne font pas de doute. L’État y perdait mais Midland, ses amis et Djukanovic lui-même se remplissaient les poches.
Aujourd’hui, le Président Djukanovic est à la tête de cinq compagnies : Universitas, Capital Invest, Primary Invest, Select Investments et, dernièrement ouvert en février 2008, Global Montenegro. Il dispose aussi d’actions dans la Prva Banka Crne Gore, la banque dans laquelle son frère détient la majorité des parts.
Or, en raison de la crise financière américaine, cet établissement financier risque la faillite. Pour éviter son effondrement, il faut de l’argent frais. Beaucoup d'argent frais...

Les rabbins italiens boycottent une journée de réflexion judéo-chrétienne
Le 17 janvier 2009, comme l’habitude en est prise depuis 1993, était organisée une journée de réflexion judéo-chrétienne
. Le grand rabbin de Venise, Elia Enrico Richetti, suivi par les autres rabbins d’Italie, a décidé de ne pas s’y rendre. Pour lui, les déclarations récentes de Benoît XVI auraient « annulé les cinquante dernières années de l’Histoire de l’Église » en matière de dialogue entre juifs et catholiques. Pour se justifier, Richetti avance des arguties sur la manière dont le dialogue se déroule. A première vue, le raidissement du clergé juif surprend quand on se remémore les concessions faites par le Pape à l’égard d’Israël et de la synagogue. En fait, depuis plusieurs mois, la relation se tend entre les représentants des deux religions parce que, aux yeux d’une certaine culture israélite, les autres n’en font jamais assez. Il est vrai, le 6 janvier, abasourdi par les excès de l’attaque contre Gaza, Mgr Renato Martino, cardinal et président de la Commission Justice et Paix au Vatican, avait été jusqu’à comparer les conditions de vie des habitants de Gaza à celles « d’un immense camp de concentration »*. Quant au Pape, plus pondéré, il a estimé que « l’option militaire n’est pas une solution » et a condamné « la violence d’où qu’elle vienne ». Ces formulations déplaisent à Israël parce qu’elles le renvoient à ses responsabilités. Le rabbinat italien, pour ne pas associer sa décision à la politique d’Israël, donne à sa justification de mauvaises raisons. On constate, chez les juifs, comme chez les musulmans, une forte implication de la politique dans la religion.

Les profiteurs de la crise montrent le nez.
Parmi eux, la société Bernard Krief Consulting. Basée au 33 boulevard Malesherbes, à Paris, elle organise des fusions-acquisitions
et se prévaut de 45 années d’expérience. Au cours des derniers mois, elle a racheté deux filiales de DMC (textile), Isotherma (isolation industrielle) et vise Morgan (vêtements pour femmes). Bernard Krief Consulting sévit aussi bien dans l’aéronautique que dans la banque ou les assurances. Son président, Louis Petiet, a longtemps travaillé avec Jean-Pierre Raffarin. Quant à l’origine de l’argent, la société se vante de gérer des centaines de millions d’euros des pays du Golfe arabo-persique. Voilà comment l’on vend la France.

Madoff et les institutions israélites.
Un plan est mis sur pied pour aider les institutions israélites à faire face aux difficultés occasionnées par l’escroquerie de Bernard Madoff.
Les pertes de ces institutions ont été révisées à la baisse révèle «Actualité juive» du 15 janvier. Hadassah *, par exemple, les estimait à 90 millions de dollars. Dans une lettre, elle a réduit celles-ci des deux tiers, 60 millions étant constitués par les profits promis par Madoff. « Technion society », par exemple, n’avait versé que 29 millions de dollars mais revendiquait 72 millions en ajoutant les intérêts. Néanmoins, 24 sociétés caritatives juives auraient subi des pertes importantes. JFN (« Jewish Funders Networks »), un réseau de philanthropes juifs, a décidé de les aider et met en place un plan de soutien. Agissant de cette manière, les juifs américains ne font qu’entretenir le climat de suspicion dont ils se disent victimes. Pour montrer les accusations de complot infondées, ce dont bien sûr nous sommes convaincus, ils devraient s’inquiéter du sort de toutes les victimes de Madoff et non pas seulement de leurs coreligionnaires.* Hadassah finance des programmes de recherches d’institutions israéliennes. En versant de l’argent à cet organisme, les donateurs aident donc directement l’État israélien.

LE COMMUNAUTARISME QUI DIVISE
Le rabbin Capers C. Funnye, cousin de Michelle Obama, a été vu au Centre communautaire juif de Paris.
Cousin par alliance du futur Président des États-Unis, Afro-américain il est membre du Comité des Rabbins de Chicago. La réunion a été l’occasion d’évoquer la création d’une synagogue réservée aux « Noirs » de confession israélite à Paris. Guershon Nduwa, leader de cette fraction de la communauté, a été entendu disant : « Une de nos adhérentes s’est convertie au Consistoire il y a vingt-huit ans mais depuis elle n’a jamais trouvé de synagogue où elle se sente bien ». Il faut craindre notre pays se parcellisant chaque jour un peu plus en une multitude de communautés et sous-communautés. Pour, un jour, à force de s’affaiblir, se retrouver à la merci de forces inamicales. A cela un seul remède : la refondation de l’esprit national dans lequel doivent se couler tous les Français, quels que soient leur race ou leur religion. Encore faudrait-il, pour y parvenir, que certains cessent de brandir leurs différences comme un défi à la majorité. Il faudrait, qu’acceptant de vivre sereinement leurs nuances religieuses ou culturelles, ils reconnaissent ce qu’ils doivent, en générosité, à la France et aux Français par le sang.

Dans la rubrique « Indiscrétions », d’« Actualité juive » du 8 janvier 2009 Nous citons mot à mot...« Le Rothschild de Sarkozy,
David de Rothschild
est le banquier « qui compte » aujourd’hui sur la place de Paris. Sa proximité avec Nicolas Sarkozy, qu’il tutoie, y est sans doute pour beaucoup. L’un des anciens responsables de sa banque, François Pérol, occupe un poste clé à l’Élysée où il supervise tous les grands dossiers économiques et financiers. De fait, Rothschild & Cie est présent dans les nouveaux deals impliquant l’État : privatisation de la Poste, ouverture du capital de la Française des Jeux, quasi-nationalisation de Dexia, cession du pôle assurance de Natixis, entrée de la Caisse des Dépôts dans Eiffage... « Je n’y peux rien si Rothschild & Cie est une bonne banque ! » plaide Pérol »
NOTRE COMMENTAIRE :
Dexia et Natixis
sont des émanations implicites du pouvoir politique français. Dexia a été fondée en 1996, à la suite de la fusion du Crédit communal de Belgique et du Crédit Local de France. Natixis est née en 2006, de la fusion du département des investissements bancaires de la Caisse d’Épargne et de la Banque populaire. Comme nous l’avons démontré pour Natixis *, ces institutions se sont mises en difficulté rachetant les fameuses « subprimes » américaines et s’aventurant sur le marché de New York à l’instigation des pouvoirs politiques. Le 30 septembre 2008, les gouvernements français, belge et luxembourgeois ont annoncé le versement de 6,4 milliards d’euros pour renflouer Dexia. Quant à Natixis, le 8 janvier, on estimait ses pertes de 1,5 à 2 milliards d’euros pour l’année 2008. Dexia survit artificiellement grâce à l’argent public. Natixis ne vaut pas mieux. Son pôle assurance s’était néanmoins mieux sorti de la crise. Pourtant, les « bons conseillers » de Sarkozy l’invitent à le vendre. En dépit de l’effondrement des bourses, il y a des réserves d’argent considérables. Il serait fâcheux de voir les Rothschild s’accaparer le pôle assurance de Natixis en profitant de sa relation privilégiée avec le Président de la République.
* Voir: Caisse d’Épargne, ils ne vous ont pas tout dit.

Délinquance : Le Figaro nous dore la pilule
Dans « Le Figaro » du 11 janvier, on lit qu’en « six ans, la délinquance a reculé de 14% »
. Chez M. Dassault, on fait ce que l’on veut avec les chiffres ! D’après le communiqué de presse du Ministère de l’Intérieur*, sur les 12 derniers mois les « infractions révélées » ont cru de 8,70% et les gardes à vue augmenté de 2,88%. Aussi, quand le journal parle d’un recul de la délinquance de 14% depuis 2003, on a l’impression d’être à Moscou sous les Soviets et de lire la « Pravda ».
* Publié le 12 décembre pour les faits de novembre. Ce décalage est imputable au délai nécessaire pour le recueil des données.

Eric Zemmour fait une analyse courageuse...
Dans le « Figaro Magazine » du 10 janvier 2009, sous le titre « Paris comme Gaza ? », il écrit : « Cette soif identitaire a miné l’assimilation à la française
, que nos élites bien-pensantes condamnaient comme une forme intolérable de néocolonialisme. C’est un fruit vénéneux de l’antiracisme des années 80 qui a exalté les différences pour mieux dénigrer une identité française assimilée au franchouillard pétainiste et raciste ; et la référence obsessionnelle à la Shoah, qui a entraîné une concurrence victimaire, dont Dieudonné restera l’emblème. Pendant des années, les « représentants de la communauté juive » transformèrent les dîners du CRIF, où se pressaient les hauts dignitaires de la République, de droite et de gauche, en tribunal de « la politique arabe de la France »... Les mêmes qui ont longtemps exalté les différences identitaires dénoncent désormais ces phénomènes de ghettoïsation ». Nous saluons ces propos, inspirés par une âme française, et d’autant plus courageux qu’ils émanent d’un homme de la même origine que ceux dont il dénonce l’excès. Reste à savoir combien de temps Zemmour va rester au Fig Mag.

w Bilan 2008, au moins 35 prêtres, religieux ou volontaires laïcs catholiques ont été tués de par le monde en 2008. C’est en Asie, principalement en Irak que les morts ont été les plus nombreux (un évêque, 16 prêtres, un religieux et deux volontaires laïcs). Il y a aussi eu des morts en Inde (4 prêtres), aux Philippines et au Népal (2 prêtres). Sur le continent américain, on compte deux prêtres tués au Mexique, un au Venezuela, un en Colombie et un au Brésil. En Afrique, 3 prêtres, un religieux et un volontaire laïc ont été assassinés au Kenya, au Nigeria et en RD Congo. L’Europe est elle aussi touchée avec le meurtre de deux Jésuites en Russie.

w 7 janvier, les attaques anti-chrétiennes continuent en Inde. James Victor Menezes, enseignant dans l’école catholique de Merlapadavu, est agressé à coups de bâton. Ses assaillants, des hindouistes, lui reproche d’avoir distribué des bibles.

w Au Liban, un chapelet chrétien à l’effigie
du chef du Hezbollah
.Le chapelet, outre l’effigie de Hassan Nasrallah, porte celles de plusieurs saints chrétiens
. Cet étonnant syncrétisme a évidemment une motivation politique. Le Hezbollah cherche à séduire les chrétiens du Liban pour s’attirer leur clientèle électorale et dominer ainsi le pays. Interrogés, les responsables du parti chiite ont affirmé ne pas être à l’origine de la fabrication de ce chapelet. Pour eux, les promoteurs de l’idée ont « probablement agi par enthousiasme ». Il n’est pas sûr que le général Michel Aoun, allié du Hezbollah, tirera profit de ce genre de mascarade.

w La majorité des Polonais qui ont immigré en Irlande se préparent à rentrer chez eux en raison de la crise économique. Sur 200 000 Polonais travaillant en Irlande, le tiers veut retourner au pays dans les semaines qui viennent, plus particulièrement en raison de la récession dans les métiers du bâtiment. Seul 9% de ces migrants déclarent vouloir rester dans l’île sur le long terme. Outre le manque de travail, deux explications à cela. D’une part l’impôt sur le revenu a baissé en Pologne, passant de 40 à 32%, et le pays a vu son chômage baisser, tombant de plus de 20% en 2004 à 12% en 2007. D’autre part, en Irlande, la faible couverture sociale rend le pays peu attrayant pour les personnes sans emploi. En d’autres termes, l’Afrique n’améliorant pas ses conditions économiques et la France restant engluée dans sa fiscalité et un système social qui profite aux masses immigrées, chez nous les courants migratoires n’ont pas les mêmes raisons de s’inverser qu’entre l’Irlande et la Pologne.

Bilan de l’attaque israélienne de Gaza
Le 20 janvier 2009, le dernier soldat israélien quittait Gaza. Le jour même de l’investiture de Barack Obama.
Difficile de ne pas lire là l’inquiétude du pouvoir israélien face au risque, pour lui, d’un durcissement de la politique américaine à son endroit.
Avec un bilan humain de 1330 morts palestiniens, dont 437 enfants de moins de 16 ans, et 5450 blessés, on se demande encore quel objectif avait cette guerre.
Affichant des buts confus, au gré de leurs communications, les Israéliens avaient dit vouloir chasser le Hamas de Gaza, détruire les tunnels reliant l’enclave à l’Égypte ou faire cesser les tirs de Qassam.
Au lendemain du repli de Tsahal, Hamas gouverne toujours Gaza, de l’aveu des Israéliens, plus de la moitié des tunnels perdurent et les roquettes tombent à nouveau sporadiquement, sans causer beaucoup de dégâts il est vrai.
En termes strictement militaires, on voit l’État juif réduit à un maigre résultat. A moins, et nous y voyons le plus inquiétant
pour ce pays, que l’étalage des morts et des blessés n’ait été pour lui la seule victoire escomptée.
Ce genre de bilan, à travers l’Histoire, d’autres l’ont cru source de prestige et, surtout, capable de réduire un adversaire à merci. Tous, faiseurs d’empires ou despotes insatiables, n’ont amassé que haine contre eux, semant les graines de leur propre défaite. Plus que d’autres, des juifs devraient le savoir.
Mais il y a plus inquiétant à nos yeux. Depuis le 24 janvier, une frégate française patrouille au large de Gaza pour interdire aux Palestiniens de recevoir des armes.
Si les instances internationales équilibraient ce blocus en empêchant Israël d’attaquer, on ne pourrait que s’en réjouir. Mais cette méthode, qui consiste à donner l’avantage au plus fort en faisant de nous les complices de l’intolérable, ne mérite que mépris. Et nous n’en remercions pas Nicolas Sarkozy.

BILAN IRAKIEN
Robert Gates, actuel secrétaire à la Défense des États-Unis, est chargé d’organiser le départ des troupes américaines d’Irak. Barack Obama lui donne 16 mois.

Pour que ce départ n’ait pas l’air d’une fuite, les Américains prennent des airs optimistes. Les attentats ayant perdu en fréquence, ils déclarent la situation revenant à la normale.
Ce n’est pourtant qu’une accalmie. Certes, par mois, on a vu les forces étrangères perdre jusqu’à une centaine d’hommes, et près de 4000 civils irakiens mourir. En revanche, en octobre, on comptait 14 Américains morts au combat et 17 en novembre. Pour les civils irakiens, les chiffres des décès, suite à des attaques, tombaient respectivement à 240 et 290.
Il ne faut néanmoins pas oublier le reste. L’offensive américaine a coûté une centaine de milliers de vies d’Irakiens, auxquels s’ajoutent au moins 53 000 civils et 4500 soldats étrangers depuis 2003. En outre, 2,4 millions d’Irakiens se sont réfugiés à l’étranger. Si une demi douzaine d’attentats éclatent chaque jour, contre le double ou le triple un an plus tôt, on se demande si les Américains verraient là une situation s’acheminant vers la normale s’il s’agissait de leur pays ?
De plus, le pays a été détruit par un embargo anglo-américain de dix ans, une guerre et cinq ans d’affrontements liés à l’occupation. Comble de tout, l’Iran a pu profiter de l’affaiblissement de l’Irak pour s’y introduire avec ses services secrets. Les Américains, pour obtenir l’accalmie actuelle, ont été obligés de s’en accommoder. En clair la situation est pire que sous Saddam Hussein.

w En Irak, 143 soldats américains se sont suicidés dans le courant de l’année 2008. En 2007, l’armée de George W. Bush avait compté 115 cas de suicides dans ses rangs.

VOITURES BRÛLÉES :À QUOI JOUE LE GOUVERNEMENT ?
Depuis le 1er octobre 2008 un nouveau dispositif a été mis en place pour défrayer jusqu’à 4000 € les victimes d’incendies de voitures.
On a envie d’applaudir. La presse, cependant, ne se faisait l’écho de l’événement que vers le 22 décembre. A la veille des traditionnels incendies d’automobiles de la St Sylvestre. A première vue, on peut penser cette annonce justifiée par la volonté d’informer les Français d’une innovation de notre législation, avant une catastrophe programmée à échéance annuelle.Puis le 2 janvier 2009, les dépêches tombent : 1147 véhicules ont été incendiés pendant la nuit du premier de l’an. Une augmentation de plus de 30% par rapport au score, si l’on peut dire, de l’année précédente.
Sans attendre Gérard Gachet, porte-parole du ministère de l’Intérieur, monte au créneau. Sur les ondes, il accuse certains automobilistes d’avoir mis le feu eux-mêmes à leurs véhicules pour profiter de l’indemnisation nouvellement accordée. Pour soutenir son affirmation, il prétend des « départements ruraux, normalement calmes » touchés par la vague d’incendies de la St Sylvestre.Manque de chance, pour la police, la quasi totalité des incendies de véhicules ont eu lieu en zone urbaine.Étonnant de voir Gérard Gachet, ancien journaliste à «Valeurs Actuelles», passer de la défense du citoyen à celle, compulsive, des décisions de l’exécutif. Inquiétant, en revanche, de voir les dégâts de la terreur montant de la rue, indemnisés par l’État comme un risque ordinaire. À cela on comprend le pouvoir acculé.

w Le 26 janvier, les Moujahidine-e-Khalq iraniens ont été rayés de la liste des organisations terroristes de l’Union européenne. Cette décision a été prise par les ministres européens des Affaires étrangères à Bruxelles. Elle suivait un arrêt de Justice du 4 décembre de la Cour européenne en faveur des Moujahidine iraniens. La France a annoncé qu’elle faisait appel et envisage de demander la réinscription de cette organisation sur la liste terroriste. Pour notre part, nous estimons dangereuse cette décision. Laissant la bride sur le cou à une structure organisée pour tuer, les dirigeants européens se préparent de durs lendemains. Quant à la France, si nous comprenons son inquiétude, elle joue un double jeu périlleux. Hébergeant l’état-major des moujahidine, à Auvers-sur-Oise, mais s’opposant à leur retrait de la liste terroriste, elle s’expose à des représailles.

w Un chien « renifleur » de la FINUL prend des détergents pour des explosifs. Au Liban-Sud, le 11 janvier, un chien formé pour détecter les explosifs a provoqué une alerte en confondant un produit destiné au nettoyage des tuyaux, jeté dans une benne, avec des explosifs. Interpellés à cette occasion, deux Libanais ont été relâchés. A ce type de détail, on voit la fragilité de nos systèmes de détection.

w Samir Kuntar est décoré le 30 janvier par Mahmoud Ahmadinejad à Téhéran. Kuntar, un Libanais membre des organisations palestiniennes, avait participé à une opération sur le territoire israélien en avril 1979. Encerclé par les forces de police, il se retrouve seul avec deux otages : une petite fille de quatre ans et son père. Il tue ce dernier d’une balle dans la tête et, selon les témoignages, assassine l’enfant en lui écrasant la tête à coups de crosse sur les rochers. Pour lui, ce sont les tirs israéliens qui ont mis un terme à la vie de la malheureuse. Sa version nous semble peu crédible. Condamné à la prison à vie, il a retrouvé la liberté en juillet 2008 profitant d’un échange au cours duquel le Hezbollah a rendu les dépouilles de deux soldats de Tsahal. Le geste d’Ahmadinejad est intolérable et révélateur de la surenchère entre Israël et l’État iranien. Aux yeux de ces deux pays, le crime de guerre devient un fonctionnement normal, pour eux et leurs amis, et un comportement blâmable s’il est du fait de leurs ennemis.