Tariq Ramadan :« Nous sommes ici pour changer la société... »
Les 27 et 29 décembre derniers, Tariq Ramadan se produisait dans un colloque islamique baptisé « Reviving the Islamic Spirit » (Revivifiant l’esprit islamique). Lors de sa conférence du premier jour, Ramadan a dit : « Je suis désolé de voir qu’il y ait désormais trop de musulmans qui souhaitent une vie tranquille, qui désirent être reconnus et être acceptés mais qui ne sont pas prêts pour le combat... » Et de marteler : « Nous ne sommes pas ici (en Occident) pour être acceptés. Nous sommes ici pour changer la société ». Ramadan n’en fait pas un secret, il veut islamiser nos sociétés, les rendre conforme à ce en quoi il croit, aux dépens de nos coutumes, de notre histoire, de nos valeurs. Dans cette perspective, il a pris la direction du « Centre de recherche sur la législation islamique et l’éthique » financé par le Qatar et basé à Doha. Il est aussi très actif en Afrique où il participe à des colloques islamiques discrètement financés par les fonds qataris, comme cet été à Dakar (Sénégal). Il y défend son projet de société islamiste, certes plus civilisé que le projet pur et dur des salafistes, mais néanmoins proche de celui des Frères musulmans que l’on a vus à l’action en Égypte. De plus, avec méthode, il travaille dans cette région du monde à faire douter les Africains du bien fondé de nos interventions, comme par exemple au Mali et en Centrafrique. Finalement, il ouvre la voie aux salafistes, peut-être incons-ciemment, en appelant à l’islamisation de la société, favorisant ainsi la montée du djihadisme.

25 décembre, au moins 44 personnes sont tuées
par l’explosion d’une voiture piégée à proximité d’une église de Bagdad.

La chasse aux vierges, dans les camps de réfugiés syriens
Dans le camp d’Al-Zataari, à la frontière jordano-syrienne, près de 2000 réfugiés arrivent chaque jours pour fuir les combats. Des Arabes du Golfe viennent y chercher des jeunes filles, certaines de 13 ou 15 ans pour un montant de 2000 à 5000 dollars. Mariées, elles sont répudiées au bout de quelques mois et renvoyées à leurs parents. Là, pour une somme moins importante, leurs parents espèrent leur trouver un nouveau mari étranger qui acceptera la disparition de leur virginité. Une certaine Um Mohammad joue le rôle d’entremetteuse pour ces mariages dans le camp d’Al-Zataari. Les acheteurs se présentent comme de charitables musulmans venus aider les familles en détresse.

20 décembre, une Femen a profané l’église de La Madeleine de Paris. Devant le maître autel elle s’est produite dépoitraillée tenant deux morceaux de foie de boeuf sanguinolent dans les mains en « symbole du petit Jésus avorté », a-t-elle déclaré. Selon le clergé catholique, elle aurait aussi uriné sur les lieux de son forfait.

Victoire Ingabire condamnée en appel au Rwanda
Le 13 décembre, Victoire Ingabire a été condamnée en appel à 15 ans de prison ferme, accusée de conspiration contre le pouvoir et d’avoir « minimisé » le génocide de 1994. Elle avait rendu hommage aux victimes de toutes les ethnies refusant de ne tenir compte que des Tutsis assassinés comme le veut le régime en place. Sa libération ne semblait pourtant qu’une formalité. En effet, depuis l’ouverture du procès en appel en mars 2013, d’une part les principaux témoins à charge sont revenus sur leurs déclarations, d’autre part un nouveau témoin a mis en évidence les collusions entre certains témoins à charge et les services de sécurité du pays. À cela on mesure le despotisme de la minorité tutsie au pouvoir au Rwanda. Mais n’en est-il pas toujours ainsi quand une minorité s’empare des commandes d’un pays ?

Un costume pare-balles fabriqué par les Canadiens
Le couturier Garisson Bespoke, maison de couture de Toronto, a créé un costume trois pièces résistant aux balles. Seul problème, il coûte 14000 €. Mais quand on a peur, on ne compte pas !

15 décembre, un crucifix datant de 1880 est réduit en morceaux dans la nuit au coeur d’un faubourg de Bombay (Inde).

Al-Qaïda présente des excuses après l’attaque d’un hôpital
Le 5 décembre, une attaque d’Al-Qaïda perpétrée contre un hôpital du ministère de la Défense à Sanaa causait la mort de 56 personnes. Les caméras de vidéo-surveillance ont permis de voir un combattant jetant une grenade sur des médecins et des infirmières. Qassem Al-Rimi, chef de l’AQPA (Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique) diffusait une vidéo le 21 décembre pour confesser une faute de son organisation à la suite de la désobéissance de l’un de ses hommes. Il a promis des dédommagements financiers pour les familles des victimes. À première vue, cela semble surréaliste. Cependant, à l’analyse, la démarche met en évidence la volonté d’AQPA d’apparaître comme un belligérant légitime. En d’autres termes, l’AQPA cherche à se donner l’apparence d’une structure capable de gérer un État dont elle aurait chassé l’autorité en place. On ne mesure pas encore la dimension de cette nouvelle menace. Représentant un premier pas vers la prise de contrôle des États musulmans par Al-Qaïda, l’installation de l’organisation terroriste à la tête d’un pays lui conférerait une légitimité inquiétante sur le plan international.

En Afrique : Racket des forces de sécurité sur les routes du Niger
Une enquête de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), au Niger, révèle les prélèvements illégaux des forces de sécurité sur l’axe Agadès-Madama en direction de la Libye. Ce déplacement, sur une distance d’environ 900 kilomètres, revient à chaque véhicule 230 000 francs CFA (environ 345 €) et à chaque passager 17 500 francs CFA (environ 28 €), prélevé sans reçu par les gendarmes, la police, voire les communautés locales. Cet argent est ensuite redistribué entre les représentants de l’ordre des différents postes concernés. À ces coûts, reportés sur le prix des denrées ou sur les voyageurs, s’ajoute le prix du transport. Sur des routes, voire des pistes défoncées, de plus quand beaucoup d’Africains survivent avec 50 000 à 100 000 francs CFA (75 à 150 €). Écrit avec l’aide des informations d’Ibrahim Diallo.

L’Arabie Saoudite pourrait s’équiper de bombes atomiques en quelques semaines
L’information a été lancée par la BBC le 6 novembre dernier et semble bien réelle. L’affaire remonte aux années 80. À l’époque, l’Arabie Saoudite a acquis plusieurs douzaines de missiles CSS-2 en Chine. Cela paraissait étrange car ces engins, très imprécis, ne permettent pas de s’assurer de toucher une cible à longue distance. Portant des têtes d’explosif conventionnel, ils sont donc peu efficaces. En revanche, chargés avec des têtes nucléaires, compte tenu de la plus grande étendue des destructions, la précision perd de son importance. Or, la BBC vient d’annoncer que l’Arabie Saoudite, finançant le programme nucléaire pakistanais a aussi conclu un accord avec Islamabad. Sur demande des Saoudiens, les têtes nucléaires pourraient être importées du Pakistan. Afin de les recevoir, des sites ont été aménagés à Al-Sulayyil (450 km au sud de Riyad), à Al Jufayr (80 km au sud-ouest de Riyad) et à Al Watah à 400 km au nord-ouest de Riyad. Les photos de deux pas de tir ont été publiées par la revue de Défense britannique Jane’s. L’un est orienté vers l’Iran, l’autre vers Israël.

« Ça gaze à Gaza » lit-on dans un bulletin du CRIF
On imagine la réaction unanime si un élu du Front National s’était amusé à un jeu de mot aussi douteux.

12 décembre, à Nanle, dans le Henan (Chine) un groupe d’avocats chinois est frappé par des hommes du gouvernement pour avoir demandé à voir des chrétiens emprisonnés. Ces derniers, des fidèles protestants, ont été arrêtés le 16 novembre dans leur église avec leur pasteur. Aucune charge n’a été notifiée.

Les Frères musulmans déclarés organisation terroriste en Égypte
Le 25 décembre, le gouvernement égyptien, sous contrôle de l’armée, a décrété les Frères musulmans organisation terroriste. L’autorité prenait argument d’un attentat qui s’est déroulé la veille à Mansoura, dans le delta du Nil, tuant 16 personnes. La décision interdit aux Frères toutes activités politiques et manifestations publiques. Arrivés au pouvoir à la suite des élections de janvier et juin 2012, ces derniers ont été renversés en juillet 2013 à la suite de manifestations populaires soutenues par l’armée. Or, si on peut leur reprocher une tentative de monopolisation des institutions, rien ne permet de les accuser de terrorisme. Du reste, l’attaque de Mansoura, et d’autres qui se sont déroulées depuis, ont été revendiquées par des salafistes proches d’Al-Qaïda. La démarche des Frères musulmans reste essentiellement politique. Aussi, leur mise au ban du pays et l’accusation injustifiée de terrorisme portent-elles ombrage à la démocratie que l’on prétendait ré instituer en Égypte. On s’oriente dans ce pays vers une nouvelle phase de gouvernance tyrannique qui sera, un jour, suivie de nouvelles turbulences. En clair, les révoltes arabes du printemps 2011 n’auront servi de leçon à personne.

Isolement croissant de l’État hébreu
Début décembre, les Hollandais ont mis un terme à leur collaboration avec Mekorot, la société israélienne de distribution d’eau. La société hollandaise concernée, Vitens, estime « extrêmement difficile » de travailler avec Mekorot « parce que cela ne peut pas être séparé du contexte politique ». Il est reproché à Mekorot, qui distribue l’eau aux Juifs des colonies de Cisjordanie, d’en bloquer l’accès aux Palestiniens. Selon la Banque Mondiale, un tiers des Palestiniens des territoires occupés est coupé du système d’approvisionnement d’eau exclusivement entre les mains des Israéliens. Les Juifs reçoivent une proportion du précieux liquide dépassant de loin la part qui leur a été accordée par les accords d’Oslo signés en 1995.

Hassâne Lakkis, cadre militaire du Hezbollah assassiné au Liban
Hassâne Hawlo Lakkis était l’un des hommes coordonnant les opérations entre le Hezbollah et les autorités syriennes. Son fils a été tué lors des combats contre Israël au moment de la guerre de 2006. Lakkis a été tué le 5 décembre dans la région de Hadath, près de Beyrouth. Un groupe surnommé la « Brigade des sunnites libres de Baalbeck » a revendiqué sa mort. Etrange, car nul n’a jamais entendu parler de cette prétendue organisation, de plus dans une région, Baalbeck, où l’on compte les sunnites sur les doigts d’une main, ou presque. Peut-être avec quelques raisons, le Hezbollah a accusé Israël qui, conformément à ses usages, a formellement démenti.

11 décembre, l’archevêque de New Delhi, des évêques, des prêtres et des pasteurs sont arrêtés par la police, lors d’une manifestation pacifique en faveur de l’égalité des droits pour les sans castes chrétiens et musulmans.

« De plus, c’est un grand ami d’Israël »
Gilles-William Goldnadel, avocat ultra-sioniste, a dit à propos de la candidature de Charles Beigbeder dans le VIIIème arrondissement de Paris : « C’est pour moi un candidat plus que légitime, et il est de surcroît un grand ami d’Israël ». On sait Beigbeder créant une liste face à Nathalie Kosciusko-Morizet pour la conquête de la mairie de Paris. Dans le conflit entre Fillon et Copé, il avait opté pour ce dernier. Le 10 décembre, le Crif recevait du reste Jean-François Copé. Goldnadel était là, de même qu’Élisabeth Lévy. « On » a planché sur la montée du Front National. Après avoir pris l’engagement de ne jamais s’allier au parti frontiste, Copé a assuré que, pour lui, « la sécurité d’Israël était fondamentale ». « On » nage en plein communautarisme.

13 novembre, au matin, sur une église parisienne, un graffiti proclame : « La seule église qui illumine est celle qui brûle ». Il s’agit de Notre Dame des Coptes, située dans le XXème arrondissement de Paris.

Des agents iraniens entraînent des jihadistes somaliens
Moubarak Ahmad Al-Bandir, agent des services de renseignement soudanais qui a fait défection, a parlé sur la chaîne satellitaire Al-Arabiya (chaîne en langue arabe)le 10 novembre. Selon lui, des officiers de renseignement iraniens sont présents au Soudan, dans une base des services soudanais, à Wadi Sidna, à 20 km au nord de Khartoum, à proximité de l’aéroport international. Ils y entraînent des hommes des Chebabs, organisation somalienne classée terroriste. Celle-ci a organisé une attaque spectaculaire contre un centre commercial de Nairobi, le 21 septembre dernier, faisant une centaine de morts. L’étude de l’interview en arabe donne à penser qu’il s’agit d’une information authentique : l’interviewé n’en a pas rajouté et quand l’intervieweur lui tendait la perche pour exagérer les faits, il restait modeste et confessait ne pas en savoir plus. Si elle est confirmée, cette collaboration entre les services iraniens et un groupe jihadiste sunnite apparaît préoccupante.

Mort de Yasser Arafat : les Français et les Suisses tirent des conclusions divergentes
L’affaire a éclaté le 12 octobre dernier, quand la revue médicale britannique, « The Lancet », a évoqué la « possibilité » d’un empoisonnement de Yasser Arafat qui aurait causé son décès. Le Lancet s’appuyait sur les conclusions du CHUV, un laboratoire suisse. La polémique liée à la mort du leader palestinien repartait. Les Français se mobilisaient à nouveau sur décision de Justice. Normal, Arafat a expiré entre leurs mains. Après de nouvelles analyses, nos experts concluaient à « une mort naturelle » suite à « une infection généralisée ». Pourquoi pas ! Mais il y a ce polonium en quantité inhabituelle. Les Français le disent le résultat de la mutation du radon, un gaz radioactif présent dans l’environnement, qui se transforme en polonium et en plomb avec le temps. Soit dit en passant, à ce compte, nous constaterions la présence de polonium dans tous les cadavres. Les Suisses se sont néanmoins donné la peine de vérifier : le polonium était treize fois moins important sur le linceul que dans le cuir chevelu du défunt. Il était aussi 17 fois plus concentré dans la terre touchant le corps que dans celle éloignée de 80 cm des pieds. En clair, la thèse de l’empoisonnement au polonium reste très sérieuse. Dernier indice pouvant inciter à croire à un assassinat, s’appuyant sur les conclusions lui convenant apparemment le mieux, la presse juive titrait début décembre : « Yasser Arafat n’a pas été empoisonné ». Mais s’il y a eu empoisonnement, pourquoi les Français ne l’admettent-ils pas ? Il y aurait une bonne raison : les négociations de paix que John Kerry tente de ressusciter. Paris ne souhaite certainement pas se voir accusé d’avoir été la cause d’un échec.

« Charlie Hebdo » pris à son propre piège
Dans une tribune du « Monde » datée du 21 novembre, Charb, le directeur, et Fabrice Nicolino, un journaliste, pleuraient presque. « Charlie Hebdo a mal aux tripes et au coeur ». Selon une « calomnie » l’hebdo « serait devenu une feuille raciste ». « Nous serions islamophobes, disent nos diffamateurs », ce qui veut dire, ils l’ont compris, racistes. Encore un effort, et à Charlie Hebdo on va comprendre que contrairement aux clichés que ce journal véhicule, on peut être contre l’immigration massive sans être raciste ou contre les excès de certains juifs, sans être « anti-sémites ». Voire même opposés à la politique d’Israël sans pour autant vouloir sa destruction. Eh oui ! Cela fait mal d’être calomniés. Nous en savons quelque chose.

Nouvelle touche d’islamisation forcée dans la Turquie d’Erdogan
Filles et garçons « ne peuvent pas vivre dans une même maison, c’est contraire à notre structure qui est conservatrice démocrate » a décrété Tayyip Erdogan, le chef du gouvernement turc, dans deux publications du pays, « Zaman » et « Radikal ». Il parlait des résidences d’étudiants. De restriction en restriction, c’est l’héritage d’Atatürk qui disparaît petit à petit.

Le communautarisme juif, modèle repris par les musulmans
Le 25 novembre, le conseil régional du culte musulman en Rhône-Alpes a organisé un dîner, sur le modèle de ceux mis en vogue par le CRIF, au restaurant « La Belle Colombe » de Villeurbanne, pour célébrer le Nouvel an musulman. Étaient invités plusieurs personnalités politiques et religieuses locales et le préfet de la région, Jean-François Carenco.

15 novembre, les chrétiens ne figurent plus dans les structures de la Coalition syrienne rebelle au régime de Bachar Al-Assad. La coalition est de plus en plus dominée par les mouvements islamistes radicaux.

Pas assez de juifs aux émissions de Drucker
Actualité Juive demande à Michel Drucker : « En préparant vos émissions, repensez-vous à votre mère, sioniste convaincue qui vous reprochait de ne pas inviter suffisamment de juifs ? » Il répond : « Chaque fois que je peux faire un clin d’oeil, je le fais pour Israël, en hommage pour mes racines et pour ma maman. Je reçois beaucoup de lettres d’Israël où mon émission est reçue ».

92 immigrants nigériens retrouvés morts dans le Sahara algérien
C’était le 30 octobre. Originaires de Kantché (à côté de Zinder dans le sud du Niger), ils ont quitté Arlit, leur dernière étape, le 2 octobre. Deux véhicules les transportaient. En mauvais état, les crevaisons de pneus se succédant, à 150 km d’Arlit, ils sont tombés définitivement en panne, de plus avec leurs provisions d’eau épuisée.Les hommes les plus solides sont alors repartis à pied vers le sud afin de trouver des secours et de rapporter de l’eau. Au bout de deux jours, ils ont enfin trouvé un puits. Retournant sur leurs traces, ils ont découvert la plupart de leurs compagnons morts de soif. Parmi eux, 33 femmes et 52 enfants.Ces malheureux avaient pour destination finale Tamanrasset, ville du désert algérien, où ils comptaient mendier pour fuir la misère de leur village. À cela on mesure que les drames de l’immigration causés par la pauvreté sont loin de se limiter à la Méditerranée. Qu’en d’autres termes nous n’avons pas beaucoup de responsabilité en la matière.En revanche on voit le développement de ces pays du sud le seul moyen de mettre un terme à ces drames... et à l’immigration massive vers nos pays. Cette nouvelle tragédie, note-t-on, n’a suscité aucun écho chez nous.Écrit avec l’aide des informations d’Ibrahim Diallo

Le Premier ministre turc annexe le Kosovo
On en est à la déclaration que l’on veut symbolique, mais qui sait... En visite officielle au Kosovo fin octobre, Recep Tayyip Erdogan a déclaré : « La Turquie, c’est le Kosovo, et le Kosovo, c’est la Turquie ». Il a ajouté qu’il considérait le Kosovo comme sa deuxième patrie. L’empire ottoman a occupé la région du XIVème au XXème siècles.

Fin octobre, à Raqqah, dans le nord-est de la Syrie, des islamistes ont procédé à un autodafé de bibles et livres chrétiens. Auparavant, les églises et les biens des chrétiens ont été pillés. Les informations, confirmées de plusieurs sources, mettent en cause des jihadistes d’Al-Qaïda regroupés sous le nom d’« État islamique d’Irak et du Levant ».

Cocasse : « Europe Israël » appelle au boycott
Bien sûr, pas d’Israël, mais d’une ONG française, « Action contre la faim », qui a fait un film d’information sur le conflit israélo-palestinien. « Europe-Israël », association de soutien à l’État hébreu a publié un article dans « Actualité Juive » reprochant en particulier aux auteurs du film de parler de « territoires occupés » et de « colonisation ». Alors pour punir l’ONG de dire la vérité, « Europe Israël » « appelle tous les donateurs français amis d’Israël à stopper les dons à Action contre la faim et à le faire savoir ». Il y a le mauvais boycott, contre Israël, et les bons boycotts, contre ceux qui ne s’alignent pas sur les positions de l’État juif.

Fabius oublie le devoir de mémoire quand il s’agit
de nos soldats
Laurent Fabius a écrit : « J’ai appris avec émotion le décès du général Giap. Ce fut un grand patriote vietnamien, aimé et respecté par tout son peuple pour le rôle éminent et fondateur qu’il a joué dans l’indépendance de son pays... Je salue la mémoire d’un homme exceptionnel... » L’art de la diplomatie n’excuse pas tout. De nos soldats prisonniers, un sur quatre est revenu vivant des camps de la mort mis en place par le général Giap.

Propagande en faveur du radicalisme islamiste
En France, dans la presse musulmane, on lit des encadrés publicitaires appelant à assister aux conférences de l’Institut Ibn Taymiyya au Bourget (93). Parmi ces dernières, une session est intitulée « Les fondements du Tafsir d’Ibn Taymiyya ». Le tafsir, ce sont les commentaires du Coran et Ibn Taymiyya, un théologien musulman du XIVème siècle dont les théories servent aujourd’hui de base aux salafistes, dont Al-Qaïda et consort...

21 au 28 octobre, un massacre se déroule à Sadad, ville chrétienne au nord de Damas (Syrie)
Des milices islamistes ont tué 45 civils, dont des femmes et des enfants. La population, forte de 15000 habitants, a fui massivement vers d’autres villes et les camps des pays limitrophes.

Une opinion juive sur l’immigration africaine
« La Forte concentration de migrants africains dans certains secteurs porte atteinte à la qualité de vie et à la sécurité de la population » d’Israël. C’est mots n’ont pas été prononcés par un membre du Front national mais sont imprimés en guise de chapeau dans un article publié par « Actualité Juive » du 10 octobre. Plus loin, on lit : « Soucieux de préserver le caractère juif du pays, les autorités (israéliennes) cherchent à empêcher ces mouvements migratoires. La construction d’une barrière à la frontière égyptienne a notamment permis d’enrayer le flot des arrivants ». Nous nous demandons pourquoi le MRAP, la LICRA, SOS Racisme et compagnie ne saisissent pas la Justice pour ces propos quand émanant d’autres ils seraient qualifiés « d’effroyables ».

Machinations pour jeter le Liban dans la guerre civile
Sur sept alaouites de Tripoli accusés d’avoir commis des attentats meurtriers dans leur ville en août dernier, trois ont été arrêtés à la mi-octobre les autres étant en fuite. Au même moment, la Sûreté générale libanaise annonçait l’interpellation d’un Palestinien « membre d’un réseau terroriste ». Il est accusé d’avoir « tenté de provoquer des conflits interconfessionnels au Liban ». Le 15 octobre, c’était une nouvelle voiture piégée bourrée d’explosif qui était découverte dans la banlieue sud de Beyrouth et désamorcée par l’armée.

Israël candidate au Conseil de Sécurité
Pays qui a violé le plus de résolutions des Nations Unies, Israël brigue un siège de membre non permanent au Conseil se Sécurité. Ce n’est pas tout, Israël sera en compétition avec l’Allemagne et la Belgique pour les deux sièges attribués à l’Europe occidentale. En effet, la répartition des sièges de membres non permanents se fait sur la base de régions planétaires. Or, les pays arabes n’ont pas voulu d’Israël dans la région Moyen-Orient.

20 Octobre, fusillade contre un mariage copte à la sortie de l’église au Caire (Egypte). 4 personnes sont tuées.

Les États-Unis vont-ils perdre leur allié saoudien ?
À la mi-octobre, au cours d’une rencontre avec des diplomates européens, le prince Bandar Bin Sultan a déclaré que l’Arabie Saoudite allait « prendre ses distances des Etats-Unis ». Le prince est le chef des services de renseignement du royaume saoudien. Il a aussi été ambassadeur auprès des États-Unis pendant plusieurs années et passait alors pour un proche de la famille Bush. On sait aussi les Saoudiens très liés, politiquement et économiquement, aux Américains. On peut dire que le même pétrole coule dans leurs veines. Alors comment interpréter ce coup d’éclat de Bandar ? Il l’a dit, il reproche aux États-Unis de ne pas intervenir pour renverser le régime syrien et, surtout, de fléchir face à l’Iran où le nouveau Président recherche une conciliation avec le reste du monde. Or, Bandar est tout à sa haine du chiisme et de l’Iran. Néanmoins, comment imaginé une véritable rupture entre Riyad et Washington ? D’abord Bandar n’est pas toute l’Arabie Saoudite. Ensuite, son geste pourrait être calculé pour servir d’avertissement. On n’en mesure pas moins l’étendue de la haine entre sunnites et chiites.

L’écologiste Al Gore vendu à un roi du pétrole
Un temps vice-Président des États-Unis, Al Gore, on le sait, se veut une référence de la lutte contre le changement climatique. Il s’était déjà fait épingler pour l’extravagance de ses factures d’énergie dans sa maison de Nashville. Il y dépense près de 2500 $ pour l’électricité et le gaz, soit 20 fois la consommation de l’Américain moyen. Plus fort encore: il vient de vendre sa compagnie de télévision, « Current TV », achetée en 2004 pour la coquette somme d’un demi milliard de dollars, à la chaîne satellitaire Al-Jazeera. Or, comme chacun le sait, Al-Jazeera appartient à l’émir du Qatar, important exportateur de gaz et de pétrole et, par là même, l’un des agents de la pollution de l’atmosphère les plus actifs.

7 octobre, se déroule une marche de chrétiens dans Jérusalem pour dénoncer les profanations perpétrées par des colons juifs contre les lieux de culte chrétiens et musulmans.

8 octobre, 2 coptes égyptiens travaillant en Libye sont détroussés puis assassinés sur un chemin de campagne. Ils avaient refusé de prononcer la profession de foi islamique comme le leur demandaient leurs agresseurs.

Octobre, recrudescence des attaques anti-chrétiennes dans l’État de Karnakata (Inde). Dans la nuit du 28 au 29 septembre, l’église en construction, à Tiptur, a été incendiée.

Dominique Strauss-Kahn conseiller du gouvernement serbe
DSK s’est rendu en Serbie fin septembre pour prendre des fonctions de conseiller à l’économie et aux finances du gouvernement. Il sera chargé de reprogrammer la dette du pays.Cette nomination fait suite à son entrée au conseil de surveillance de deux institutions financières russes au mois de juillet : la Banque russe de développement des régions et le Fonds russe des investissements directs.

Israël contraint à suivre la Route de Damas ?
L’information est rapportée par la publication américaine « Foreign Policy ». Elle révèle qu’un rapport de la CIA déclassifié a été amputé de la page concernant le stock d’armes chimiques d’Israël. Manque de chance, une copie non expurgée a été remise à la Bibliothèque de Ronald Reagan où un lecteur vigilant en a pris connaissance. Le texte affirme qu’Israël a commencé à s’équiper d’armes chimiques à la fin des années 60 et détient des gaz innervants de type sarin. Une unité militaire chargée du stockage aurait entreposé ces gaz de combat dans une base secrète du Néguev. Ces révélations viennent à un mauvais moment pour Israël : quand la Syrie a été forcée de remettre ses propres armes chimiques à la communauté internationale.

Le Quai d’Orsay prend le contrôle de la DGSE
Christophe Bigot, diplomate de carrière qui vient de quitter le poste d’ambassadeur de France en Israël, a été nommé directeur de la stratégie de la DGSE à compter du 1er septembre.Il se retrouve aux côtés de Bernard Bajolet, lui aussi ancien ambassadeur, qui a été nommé le 10 avril à la tête de la DGSE. Tous deux sont présentés comme des spécialistes du monde arabe et musulman. Bigot nourrit de plus une grande affection pour Israël.
Nommé par Nicolas Sarkozy dans ce pays, il a beaucoup travaillé à plaire aux autorités juives. A l’ambassade, on lui doit, par exemple, d’avoir supprimé la revue de presse quotidienne de l’État hébreu qui, distribuée par E-mail sur simple demande, était révélatrice des dérives politiques d’Israël.En clair, on assiste à une prise de contrôle de la DGSE par les Affaires étrangères, de plus avec une forte sensibilité pro-israélienne.

En Pologne aussi, la colère gronde
Où est la belle époque de Solidarnosc, quand le moindre coup de gueule de Lech Walesa valait un étalage de bons sentiments dans la presse française ! Fait pratiquement passé sous silence dans les médias fran-çais, le 14 septembre, plus de cent mille manifestants défi-laient dans les rues de Varsovie pour dénoncer la politique du gouvernement et l’appauvrissement de la population.Comme en Grèce, de la Bulgarie à la Hongrie, en passant par la Roumanie, après l’embellie de la fin du communisme c’est la rigueur d’un système assujetti aux grandes banques qui prend les pays de l’Est européen à la gorge.

Ehud Barak conseiller d’une banque suisse
Retiré de la politique après avoir été Premier ministre puis ministre de la Défense, Ehud Barak vient d’être embauché comme consultant de la banque privée suisse Julius Baer. En 2012, cette banque a acquis le réseau de gestion de fortune de Bank of America et de Merrill Lynch hors États-Unis.Bank of America a absorbé Merrill Lynch à la fin de l’année 2008

Que s’est-il passé en septembre 2011 ?
« Le Matin Dimanche », journal helvétique, dans son édition du 22 septembre 2013, révèle qu’une attaque informatique de grande ampleur a visé la Suisse en septembre 2011. Plusieurs entreprises et sites étatiques ont été pénétrés, des informations confidentielles pillées. Le virus informatique n’a été identifié qu’en décembre de la même année. L’enquête a permis de remonter à une société indienne du nom d’Appin. Le commanditaire semble néanmoins être un Américain. Semble, car à part un compte bancaire désactivé, l’homme, Steven S., n’apparaît nulle part ailleurs. Impossible de savoir d’où vient cette cyber attaque.

« Nous ne voulons pas tuer des Français ! »
Ce sont ces mots étranges qu’a entendus Pauline, une française de 35 ans vivant au Kenya lors de l’attaque du centre commercial de Naïrobi le 21 septembre dernier. À l’heure du déjeuner, les lieux étant noirs de monde, un commando islamiste venu de Somalie a surgi et pris la foule sous le feu de ses armes automatiques. Pauline parvient à récupérer ses deux enfants qui l’attendaient pendant les courses. À proximité de la sortie, un tueur en faction lui demande : « D’où venez-vous ? Je suis française rétorque-t-elle ». Et là, la réponse a de quoi interloquer : « Nous ne voulons tuer que des Kényans et des Américains, pas des Français... Vous devriez vous convertir à l’islam. Nous ne sommes pas des monstres. Pardonnez-nous » Impossible de pardonner. Mais il faut aussi chercher à comprendre les raisons de cette violence.

Révélateur d’une mutation ethnique en cours en Grande-Bretagne
Après Harry, le nom de Mohammad est le prénom désormais le plus donné aux jeunes garçons en Grande-Bretagne. Il arrive même en tête à Londres où l’on voit une forte concentration musulmane.

Arnoud Van Doorn a créé un parti islamiste aux Pays-Bas
Van Doorn est un ancien du Parti pour la Liberté (PVV) dirigé par Geert Wilders. Pendant des années, il a épousé les thèses de ce dernier concernant l’islam. Puis il a retourné sa veste et, en février 2013, s’est converti à l’islam. Aujourd’hui il veut les musulmans présents au Parlement hollandais.

Une diplomate française mutée pour complaire à Israël
Le 20 septembre, accompagnant un convoi humanitaire en zone occupée par l’armée israélienne en Cisjordanie, Marion Fesneau-Castaing a été sortie de force et plaquée au sol par les soldats en dépit de son immunité diplomatique. Dans un geste d’autodéfense, elle a giflé l’un de ses agresseurs. Mme Fesneau-Castaing est attachée au consulat de France à Jérusalem. Pour ne pas déplaire à Israël, Paris a ordonné la mutation de sa diplomate. « Le Figaro » titrait très consensuel à l’égard de Tel-Aviv : « Paris écourte la mission d’une diplomate qui a giflé un soldat israélien ». La méchante ! Plus proche de la vérité, le « Monde Diplomatique » préférait dire les choses : « Paris se couche... »

Le Conseil suisse des religions présidé par un musulman
Hisham Maizar, le président de la Fédération des organisations islamiques de Suisse a reçu la direction du très officiel Conseil des religions (SCR) en Suisse le 4 septembre dernier. Médecin d’origine palestinienne, il prend la suite de Herbert Winter, lui-même président de la Fédération suisse des communautés israélites. Un musulman succède à un juif.

Angela Merkel parle d’Israël
Au cours d’une interview rapportée avec délectation par le bulletin du CRIF du 18 septembre, la chancelière allemande a déclaré : « Cela signifie que nous ne serons jamais neutres et qu’Israël peut être certain de notre soutien quand il s’agit d’assurer sa sécurité. C’est la raison pour laquelle j’ai également dit que le soutien de l’Allemagne dans la sécurité de l’État d’Israël faisait partie de notre éthos national, notre raison d’exister ». Le CRIF titrait sa propre interprétation des choses : « Merkel : l’antisionisme n’est pas légitime ». Une manière de désinformer puisque Merkel n’a pas été jusque-là ! * Ethos : caractère commun des membres d’un groupe.

4 septembre, deux membres d’une structure humanitaire catholique sont enlevés à Basilan, île à majorité musulmane du sud des Philippines.

4 septembre, la police tire à balles réelles contre une manifestation pacifique de chrétiens au Vietnam. 40 personnes auraient été grièvement blessées.

9 septembre, nouvelle offensive islamiste dans le sud des Philippines. Deux prêtres et des civils ont été pris en otages pour servir de boucliers humains.

13 septembre, 11 églises ont été attaquées par les islamistes en Égypte depuis le limogeage du Président Mohammed Morsi. Il avait promis de forcer les chrétiens à la conversion ou à payer un impôt spécifique. Une fatoua des Frères musulmans invite les musulmans égyptiens à agresser les chrétiens.

Depuis début septembre, trois communes du Morbihan ont subi des dégradations de leur patrimoine religieux : calvaires mutilés, statues de la Vierge brisées etc...

Cet été, a éclaté une vague antireligieuse au Québec, contre les anglicans, les catholiques et les musulmans. Les graffitis, destruction d’objet religieux et insultes se sont multipliés.

22 septembre, un double attentat-suicide perpétré devant l’église de Peshawar (Pakistan), tue plus de 80 personnes. L’attaque a été programmée à la sortie de la messe dominicale.

30 septembre, une fatoua appelle à confisquer les biens des minorités religieuses dont ceux des chrétiens. La fatoua a été prononcée par des oulémas de l’aile radicale de la rébellion syrienne.

30 septembre, le cheikh Abdul Aziz Ibn Abdallah, grand mufti d’Arabie Saoudite, appelle à la destruction des églises de la région. Il a dit : « Il est nécessaire de détruire toutes les églises de la région ».

La JAT serbe se vend à l’Etihad émiratie
Début août, on apprenait l’achat par Etihad, compagnie aérienne émiratie, de la Jat, la compagnie serbe. Débaptisée, la Jat va désormais s’appeler Air Serbia. Etihad détient maintenant 49% des parts de la Jat et va financer 10 nouveaux Airbus.

Mutinerie de sans-papiers à Amygdaleza en Grèce
Le 10 août, détenus au camp d’Amygdaleza, les 1600 immigrants illégaux se sont rebellés et certains se sont échappés. L’Union européenne verse 120 000 € par jour pour les entretenir, selon le maire de Menidi, commune proche du camp.

Netanyahou ne voulait pas recevoir Fabius
Laurent Fabius s’est rendu en Israël en août en raison du contexte explosif de la région. Haaretz, journal israélien, a révélé que Benyamin Netanyahou, le Premier ministre, ne voulait pas interrompre ses vacances pour le rencontrer. Les efforts de Christophe Bigot, alors encore ambassadeur de France en Israël, ayant été vains, les diplomates ont fait appel à Meyer Habib, député de la 8ème circonscription des Français de l’étranger, qui jouit de la double nationalité franco-israélienne, et est ami de longue date de Netanyahou. Il a fini par décider le Premier Israélien à amputer ses vacances de quelques heures. D’autres, en d’autres temps, n’auraient pas toléré pareil camouflet.

1er août, l’armée ouvre le feu dans une église au Sri Lanka. Les habitants de Weliweriya, agglomération au nord de Colombo, manifestaient contre la pollution d’une rivière par une usine. Pourchassés par l’armée, les manifestants se sont réfugiés dans une église. Les soldats ont tiré tuant trois personnes.

4 août, des militants d’Act Up versent une imitation de sang sur la façade de la Fondation Jérôme-Lejeune. Act Up est une association de défense des homosexuels.

4 août, le Père Song Wanju, prêtre dans le diocèse de Xiwansi (Chine), est arrêté par les autorités. Le même jour, le pasteur Tan Wen est arrêté à Urumqi, dans le Xinjiang. Il leur est reproché de pratiquer leurs religions « illégalement ».

8 août, ces derniers jours, les attaques contre les églises et les habitations des coptes se sont succédées dans toute l’Égypte. Les villes d’Assiout et de Sohag ont été touchées. Les cas les plus graves concernent les villages de la zone de Minya, comme Bani Ahmed. Le 3 août, des bandes d’islamistes ont incendié au moins 9 maisons et 24 commerces de chrétiens.

19 août, un cocktail molotov contre un sanctuaire chrétien de Bethléem. Ce lancer de projectile enflammé visait le monastère des soeurs de Bethléem. Des graffitis en hébreu ont aussi été peints sur les murs. Ils disaient : « Mort aux goys » (les non-juifs) et « vengeance ».

24 août, nous apprenons que les conditions d’existence des chrétiens sont de plus en plus difficiles dans certains États de l’Inde. Quelques exemples : Le 19 août, un garçon de 7 ans étant mort d’une crise cardiaque dans une école de Jésuites au Jharland, une foule a attaqué les prêtres et les religieuses pour exiger un dédommagement financier. Le 13 août, la mère d’un pasteur protestant a été tabassée et menacée de mort si elle ne se convertissait pas à l’hindouisme.

Le Sénat pour une armée européenne au service de l’Otan
C’est ce qui ressort d’un rapport d’information produit par le Sénat le 3 juillet 2013. Constatant que « l’Europe ne parvient plus à susciter l’adhésion des citoyens... (que) les Européens ont perdu leurs repères car le projet européen n’a plus de direction claire ... (que) l’Union européenne n’est pas un État, que ses symboles ont du mal à convaincre car ils n’entrent pas en résonance avec les sentiments profonds des citoyens. Au contraire, ils effraient car les Européens ont peur de perdre leur identité nationale ». Aussi, estiment les auteurs du rapport, « Afin de sortir l’Europe de sa langueur, de réconcilier les citoyens avec l’Europe, il est impératif de redonner un sens au projet européen ». D’où l’idée d’une armée européenne. Oui, mais pour quoi faire sur le plan militaire ? Pour « disposer d’une capacité militaire autonome, afin de pouvoir intervenir militairement hors de son territoire... Cette capacité pourra être utilisée indifféremment au service de l’Union européenne ou de l’Otan ». On voit les errements européocentristes continuant d’un bon pas. Plus grave, vice-président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, Jean-Pierre Chevènement a abondé dans le sens de la proposition des auteurs du rapport. Ceux qui ont cru en ses positions anti-Maastricht en seront pour leurs frais.

Vague d’attaques anti-musulmanes en Grande-Bretagne
En douze ans, la moitié des mosquées et centres islamiques ont été touchés par des attaques en Grande-Bretagne. Début juillet, des inscriptions célébrant le Ku Klux Klan ont été trouvées sur la mosquée de Redditch. Des têtes de porcs ont été par ailleurs déposées devant les maisons de plusieurs familles musulmanes de la ville.

Déferlante contestataire en Bulgarie
Les mouvements de foules ont commencé le 14 juin dernier, à la suite de la nomination de Delyan Peevski à la tête de l’Agence d’Etat pour la Sécurité Nationale, le DANS, le service de renseignements bulgare. Magnat de la presse, l’homme jouit en effet d’une mauvaise réputation que son appartenance à la minorité turco-musulmane n’arrange pas. Si Peevski a été limogé, les manifestations ont cependant continué tout l’été sous une chaleur caniculaire. Les manifestants réclament la démission du gouvernement dirigé par le socialiste Plamen Oresharski qui entretiendrait des liens avec les milieux d’affaires corrompus. Début août se mettait en place le « Réseau de la colère » qui s’appuie sur Internet autant que sur la mobilisation de rue.

Quand les espions russes se moquent des espions américains
Le FSO, héritier du KGB, s’est vanté d’avoir acquis de vieilles machines à écrire pour déjouer les manoeuvres d’espionnage électronique des services concurrents depuis les révélations d’Edward Snowden, cet Américain agent de la NSA, l’agence qui surveille les communications informatiques et téléphoniques du monde entier. En réalité, il suffit de ne pas connecter un ordinateur à un réseau pour qu’il soit inviolable à distance. De s’en servir comme d’une machine à écrire en somme !

Une Femen héroïne de la République française
Les socialistes sont-ils bien conscients de ce qu’ils font ? Dessiné par David Kawena et Olivier Ciappa, le nouveau timbre postal à l’effigie de Marianne « est un mélange de plusieurs femmes, mais surtout d’Inna Shevchenko, fondatrice des Femen », a dit Ciappa.Nos lecteurs connaissent les Femen.Ils savent aussi qu’elles se sont, seins nus, livrées à des comportements provocateurs et outrageants pour les croyants dans l’enceinte de la cathédrale Notre-Dame de Paris. On doit aussi à Inna d’avoir scié à la tronçonneuse une croix chrétienne érigée en monument à la mémoire des persécutions religieuses soviétiques et de la famine, orchestrée par Staline dans les années 30, en Ukraine. La jeune femme commettait cet acte pour dénoncer la condamnation des Pussy Riot, elle même coupables de provocations anti-religieuses dans une cathédrale de Moscou. Il faut bien comprendre ce que signifie la reproduction des traits de la jeune femme sur le timbre de Marianne : il devient légitime, et même digne de félicitations, d’insulter des gens dans leurs croyances, voire de détruire les monuments auxquels ils sont attachés. Seulement s’ils sont chrétiens, bien sûr ! François Hollande a inauguré le timbre le 14 juillet à l’Élysée.

Derrière le masque de la Pakistanaise « Burka Avenger »
En juillet 2013, surgissait un nouveau dessin animé sur la chaîne pakistanaise Geo TV. L’héroïne est une jeune enseignante, surnommée « Burka Avenger », qui lutte pour le maintien de son école de filles menacée par un méchant islamiste. Elle porte une sorte de burka pour dissimuler son identité et protéger son combat mené avec des livres et des stylos. Le scénario s’avère en adéquation avec le climat politique local.La série est produite par le studio Unicorn Black (la licorne noire). « Nous nous efforçons de combiner éducation et distraction », dit la plaquette de présentation de l’entreprise. « Ce qui inclut la diffusion de messages sociaux positifs... et de vidéos promouvant la paix et la tolérance dans la société ».L’idée serait d’un certain Aaron Haroon Rashid, une star de la pop-musique née en Grande-Bretagne mais d’origine pakistanaise. Ombre au tableau : le financement du projet a été assuré par un donateur anonyme. Certes, l’initiative est plaisante et utile, même si elle sent un peu la manipulation. Craignons néanmoins qu’elle ne véhicule autre chose que des concepts de tolérance, mais aussi de la propagande américaine et mondialiste.

18 églises ont été détruites en France depuis l’année 2000
Parmi elles, l’église des Chalets dans l’Aude, l’église de la Contrie à Nantes a été vendue à une société imobilière, l’église Saint François d’Assise à Vandoeuvre-lès-Nancy, aurait dû finir en fast-food. Dernière en date, l’église de Saint Pierre aux Liens, à Gesté dans le Maine-et-Loire. Pour ordonner sa démolition, le maire l’a estimé « en situation de péril ». Et pour cause, la municipalité a résilié le contrat d’entretien signé avec une entreprise locale. Deux choses nous tracassent. D’une part, depuis la loi dite de 1905 la plupart des églises ont été confisquées par l’Etat qui laisse détruire ce qu’il n’a pas entretenu. D’autre part, imaginons la destruction de mosquées ou de synagogues. Personne n’oserait.

Plus de 1000 morts en Irak en juillet
1057 Irakiens, dont 928 civils, ont été tués par la violence terroriste en juillet 2013. C’est le bilan le plus élevé depuis juin 2008.

3 juillet, à Marsa Matrouh, en Égypte, une église est attaquée à coups de cocktails Molotov. À Dabawiya, près de Louxor, 4 chrétiens sont assassinés, 25 maisons de chrétiens sont détruites. En Égypte, les Frères musulmans se vengent sur les chrétiens de leur expulsion du pouvoir.

5 juillet, les évêques congolais lancent un nouvel appel en faveur de trois religieux enlevés depuis le 19 octobre. Il s’agit des Pères Pierre Ndulani, Anselme Wasikundi et Edmond Bamutupe disparus dans le diocèse de Butembo-Beni.
5 juillet, on apprend que trois chrétiennes du Punjab (Pakistan) ont été dénudées et rouées de coups en public. Le fils d’un grand propriétaire terrien musulman leur reprochait l’empiètement de leurs bêtes sur ses terres. Protéger par sa position sociale, le jeune homme n’a pas été inquiété par les autorités ou la Justice.

6 juillet, un prêtre copte est assassiné dans le Sinaï (Égypte). Le Père Mina Aboud Charouine a été sorti de force de sa voiture et exécuté froidement.

13 juillet, accusé de blasphème, un chrétien pakistanais est condamné à la réclusion à perpétuité. Il semble qu’il soit victime d’une machination ourdie par un mari jaloux. Aucune preuve n’a pu être produite contre l’accusé, Sajjad Masih Gill, qui a refusé de signer des aveux.

29 juillet, au moins quatre attaques perpétrées contre un quartier chrétien de Kano (Nigeria) font 24 morts. Ces attaques à la bombe sont attribuées au groupe islamiste radical Boko Haram.

Les sanctions contre la Syrie contournées
Les États-Unis se sont aperçus que des ordinateurs Dell, un fabriquant américain, étaient vendus en grand nombre au régime syrien. L’affaire s’avère d’autant plus gênantes que la Syrie est soumise à des sanctions des Nations Unies en raison des excès du pouvoir contre la population civile. BDL Gulf, une société saoudienne déclarée « redistributeur officiel » de Dell, a revendu les équipements à Anas Hassoon Trading, une compagnie basée à Damas qui avait une commande du gouvernement syrien. Par la voix de son porte-parole, la direction de Dell dit enquêter sur ce détournement des sanctions internationales.

Le Hamas et le Hezbollah devenus frères ennemis
Tous les deux sont des mouvements islamistes radicaux agissant militairement au nom du djihad. Tous les deux ont un ennemi commun, Israël. Tous les deux enfin ont été financés par l’Iran pendant des années. Mais, différence de taille, le premier est sunnite et le second chiite. À Beyrouth, dans les années 90, on pouvait rencontrer Khaled Mechaal, le chef extérieur du Hamas, dans le quartier réservé aux hommes du Hezbollah*. Il y était leur protégé même s’il séjournait le plus souvent à Damas en Syrie. C’est justement ce pays la cause du différend. Avec le déclenchement, en 2011, de la révolution syrienne, principalement sunnite, on a vu le pouvoir syrien, se réclamant du chiisme, recevoir le soutien de l’Iran chiite. Avec le Hamas, Mechaal a pris position en faveur des rebelles syriens et a quitté Damas. Quant au Hezbollah, il s’est rangé derrière son maître, Téhéran. Les deux mouvements frères se retrouvent dans des camps ennemis. Le 17 juin, la tension entre eux est montée d’un cran. Alors que le Hezbollah enterrait Khader Nasrallah, le frère de son chef tué au combat en Syrie, le Hamas accusait le mouvement chiite d’alimenter les tensions interre-ligieuses dans la région et l’exhortait à retirer ses combattants de Syrie.
* Alain Chevalérias a rencontré Khaled Mechaal à Beyrouth à cette époque.

Le Qatar insulte Hollande... et la France
Fin juin, François Hollande s’est rendu en voyage officiel au Qatar. C’est un simple ministre qui l’attendait au pied de l’avion. On peut espérer mieux comme protocole pour le chef d’État d’un pays soit disant ami. Les vexations n’allaient cependant pas s’arrêter là. Le repas privé avec l’émir et le prince héritier n’a duré qu’une heure montre en main. Drôle de manière de remercier la France pour l’intégration du Qatar, (à quel titre ?), à l’Organisation internationale de la francophonie comme membre associé.

Conflit sur l’immigration à la tête de l’Europe
L’immigration engendre « des coûts additionnels considérables, spécialement en écoles, environnement sanitaire et logements» dans les villes d’Allemagne, du Royaume Uni, d’Autriche et des Pays-Bas, ont déclaré les ministre de l’Intérieur de ces quatre pays au cours d’un débat ouvert avec leurs collègues des 23 autres pays de l’Union européenne au Luxembourg (* Information du journal espagnol « El Pais » du 7 juin 2013). Le ministre britannique a été jusqu’à évoquer « les abus en matière de libre circulation » citant les mariages de complaisance. La Commission a immédiatement réagi avec le soutien de la plupart des autres pays au nom du principe de « libre circulation ». En fait, deux fronts apparaissaient. D’une part les pays les moins touchés par la crise et jouissant d’un PIB par habitant élevé. D’autre part, les plus appauvris par la crise, comme l’Espagne et le Portugal, dont la population part chercher du travail dans les États les plus riches. On comprend qu’il s’agit donc d’immigration intra-européenne et non des mouvements de populations venant de pays non-européens. On remarque que, dans ce débat, la France est restée quasi silencieuse, un peu comme si elle n’était ni dans un camp, ni dans l’autre. De fait, alors qu’elle jouit encore d’un PIB par habitant relativement élevé, elle voit de plus en plus de ses jeunes partir travailler hors de ses frontières.

Des soldats kurdes désertent massivement de l’armée irakienne
Au mois de juin, environ 1070 soldats kurdes de la 16ème brigade de l’armée irakienne ont refusé de partir en opération. L’offensive portait contre les villes de Suleiman Bek et de Tuz Khurmatu, deux agglomérations à majorité turkmène. Après avoir déserté, les soldats ont expliqué leur décision en disant « ne pas vouloir exacerber les tensions inter-communautaires » en Irak. Ils ont demandé à être intégrés au corps des Peshmergas, noyau de l’armée kurde du nord de l’Irak. Le nombre des Turkmènes, population de langue turque, est largement sous-estimé en Irak. À entendre les statistiques officielles, ils ne seraient pas plus de 1%. Pourtant, lors du recensement de 1957, ils formaient 9% de la population. Derrière la sous-évaluation de cette ethnie se cachent des intentions malsaines. Arabes, sunnites ou chiites, et Kurdes revendiquent en effet les terres où se concentrent les Turkmènes.

Recrutement de soldats colombiens par les Émirats Arabes Unis
L’affaire inquiète au plus haut point les autorités de Bogota. Depuis quelques mois, on assiste à un afflux de soldats colombiens qui s’engagent dans les forces armées des EAU. Ils y trouvent une solde deux à trois fois supérieure à celle qu’ils recevaient dans leur pays. Du côté de leurs employeurs on confesse qu’ils sont bien entraînés, qu’ils jouissent d’une expérience notable, après plusieurs années de guerre contre les FARC, et qu’ils connaissent bien l’armement américain utilisé aux Émirats. Surtout, ils coûtent beaucoup moins cher que les Occidentaux.

Abou Dhabi réduit ses investissements en Europe
Le principal émirat des EAU a décidé de faire passer sa part d’investissement en Europe de 25 % à 20%. Notre continent, avec la crise, est considéré comme trop peu productif en termes d’intérêt. Désormais, Abou Dhabi va privilégier des investissements dans des pays plus rentables, comme ceux de l’Asie.

La jeunesse communiste d’Angela Merkel révélée
Un livre vient de sortir en Allemagne sous le titre « Das erste Leben der Angela M. » (« La première vie d’Angela M. ») qui retrace la jeunesse de la Chancelière. De quoi donner à réfléchir...D’après les bonnes feuilles publiées dans la presse allemande, lors de ses études à l’Académie des sciences de Berlin, Angela Merkel était « secrétaire à l’agitation et à la propagande », la bonne vieille agit-prop, au sein des jeunesses communistes.Élue du syndicat officiel, donc communiste, de l’université, elle ira poursuivre ses études de physique en Russie. Un mois avant la chute du mur de Berlin, en octobre 1989 elle rejoignit le Parti « Demokratischer Aubruch » (« Départ démocratique ») qui ne se prononcera pour le rattachement des deux Allemagne qu’en décembre de la même année.Encore aujourd’hui, elle dit ne pas se souvenir de la date à laquelle elle rejoignit ce parti. Est-ce bien prudent de confier les affaires d’un pays aussi important à une personne qui manque autant de mémoire ?

Starbucks est interdit en Tunisie
La célèbre marque américaine de débits de café s’est vue interdire l’accès au territoire tunisien par le gouvernement. Les autorités tunisien-nes reprochent en effet à Starbucks de représenter la reine Esther dans son logo. Or cette dernière, héroïne du judaïsme, est à l’origine d’un massacre destiné à protéger les juifs des non juifs. Reste à se demander pourquoi les dirigeants de Starbuck ont fait le choix d’un tel logo et pourquoi ils ont tenu à faire savoir le nom du personnage figurant sur leurs produits.

Conflit entre l’Église serbe et le gouvernement
Le gouvernement serbe, cédant aux pressions de l’Union européenne sur le Kosovo, a fini par s’incliner. L’Église, en revanche, refuse. Résultat, on assiste à une véritable guerre de tranchées entre les deux principales institutions de Serbie.

Visite du patron du Mossad en Turquie
De source israélienne, on apprend que Tamir Pardo, le patron du Mossad, s’est rendu secrètement le 10 juin à Ankara sur l’invitation de Hakan Fidan, son alter ego turc. Les deux hommes se rencontraient pour évoquer la guerre civile en Syrie et parler du soutien de l’Iran au régime des Assad. En dépit du récent réchauf-fement des relations israélo-turques, les autorités israéliennes restent néan-moins sur leurs gardes face à Ankara. Ancien sous-officier dans l’armée, Hakan Fidan est en effet considéré comme très lié aux milieux islamistes et affiche sa proximité avec le régime iranien. Pardo, de son côté, était venu pour l’informer que les Pasdaran iraniens travailleraient contre les intérêts de la Turquie. Qui abuse qui ?

Des renseignements à la banque
À Londres non plus on ne craint pas le mélange des genres ! Sir Jonathan Evans va rejoindre la banque HSBC le 6 août prochain en tant qu’administrateur. Il a fait sa carrière au MI5, les services du contre-espionnage britannique, et à 55 ans se reconvertit dans le privé. On doute qu’il entre à HSBC en raison de ses com-pétences en matière bancaire. On l’imagine plus en mission de contrôle d’une banque qui, dans un passé récent, s’est illustrée dans le blanchiment d’argent.

En Suisse, la procureure va toucher au grisbi
Démissionnant de sa place de procureure générale au ministère public de la Confédération helvétique, Maria-Antonella Bino est entrée le 1er juin à la direction générale de BNP Paribas en Suisse. Petit problème, cette banque est l’une de celles qui accueillaient les fonds dépo-sés par les fils Moubarak, le président égyptien déchu. Or, quand Bino servait dans l’administration helvétique, elle s’est étrangement refusée à chercher l’origine illicite de l’argent placé en Suisse par les Moubarak en levant le séquestre.

L’information en retard de deux ans
À la mi-juin, on lisait dans la presse : « Les Taliban ouvrent un bureau au Qatar, les États-Unis prêts à les rencontrer ». Depuis au moins deux ans, ce bureau est ouvert et les États-Unis ont noué des contacts avec les Taliban dans l’émirat du Qatar. Tout le monde le savait, apparemment pas la presse occidentale. Personne ne remarque au passage l’étrangeté de cette situation : le Qatar héberge aussi la base américaine d’Al Udeid : pas moins de 10 000 soldats et près de 1000 aéronefs

Les Télécoms du Kosovo vendus à une compagnie fantôme
Il y a cinq ans, la société PTK, les Télécoms du Kosovo, était vendue pour 277 millions d’euros à Axos Capital Partners, une firme dont le siège est à Hambourg en Allemagne. Néanmoins, son capital déclaré n’est que de 25 000 € et aucune circulation importante de fonds n’a été signalée au cours des dernières années sur ses comptes en banque. Le paiement de PTK a été effectué par une autre société, Axos Limited, dont la réalité physique s’arrête à une boîte postale louée aux îles Caïmans. On s’étonne que des cessions des biens publics aient pu se faire dans une telle opacité, faisant craindre le recyclage d’argent sale, quand le pays était sous administration des Nations Unies et de l’Union européenne.

210 moujahidine-e-Khlaq iraniens sont acceptés en Albanie
À la demande des États-Unis, Tirana a accepté d’accueillir 210 de ces opposants armés au régime de Téhéran. Même s’ils ont été retranchés de la liste terroriste, à ce jour, l’Albanie est le seul pays à accepter d’en recevoir quelques-uns. Personne ne veut s’encombrer chez lui de gens entraînés à poser des bombes*.
*Alain Chevalérias a publié un livre sur ce groupe : « Brûlé vif ».

Tous les droits : les services de sécurité israéliens légalement autorisés à fouiller le courrier électronique des voyageurs
Si vous vous rendez en Israël ou dans les territoire palestiniens, par exemple en pèlerinage, pensez-y.Quand vous débarquez à l’aéroport international Ben Gourion de Tel-Aviv, les officiers du Shabak, ou Shin-Beth, peuvent légalement vous demandez d’ouvrir votre boîte de courriels et la visiter.Bien sûr cette violation de l’espace privée n’est légale que pour la loi israélienne. Néanmoins, si vous refusez, les services de sécurité sont autorisés à vous remettre dans l’avion non sans vous avoir longuement interrogé.

Six ans de prison pour une conversion
En Arabie Saoudite, un Libanais a été condamné à six ans de prison et 300 coups de fouet pour avoir encouragé une musulmane de nationalité saoudienne à se convertir au christianisme. Un Saoudien qui a aidé la jeune femme de 28 ans à quitter le pays pour le Bahreïn, puis le Liban avant de rejoindre la Suède, a lui écopé de deux ans de prison et de 200 coups de fouet.

L’ancien patron des flics de Monaco meurt dans
des conditions troubles
Il s’appelait André Muhlberger. Ancien de la SRPJ de Marseille puis d’Ajaccio, il a aussi commandé la sûreté urbaine de la cité phocéenne. Les Monégasques l’ont recruté en 2006 pour sa connaissance des mafias russes qui s’implantent sur la côte. Puis il rencontre une superbe Biélorusse du nom de Katsiaryna Hanaha. Elle voyage beaucoup et est déjà mariée. Lui vit avec une magistrate. Puis le 12 octobre 2012, il quitte le Rocher, « pour raison familiale ». Le 23 juin dernier, il batifole à Monaco avec sa Biélorusse en compagnie d’un groupe de Russes à l’abri du besoin. Ils sont au restaurant et rejoignent le yacht sur lequel ils vont continuer la fête à bord d’un bateau-taxi. Muhlberger, en sportif accompli, part à la nage pour effectuer le trajet. Il n’arrivera pas au yacht. On le tirera de l’eau une jambe sectionnée et deux entailles sur le crâne. De toute évidence, il a été blessé à mort par l’hélice d’un bateau. Mais on ne parvient pas à savoir lequel. Personne n’a rien vu.

La collusion entre les écologistes et l’extrême gauche
Lors de la manifestation de masse organisée par les communistes et Jean-Luc Mélenchon le 5 mai, Eva Joly était présente avec plusieurs membres de EELV, le parti écologiste. Le porte-parole d’EELV, Jean-Philippe Magnen, avait cependant informé que son parti ne serait pas présent en tant que tel.

Soutien au prêtre d’Avignon agressé par des voyous
Violemment agressé le 13 mai au soir, le 16, le Père Grégoire n’avait toujours pas reçu d’appel ou de visite des autorités françaises. « Seuls les députés Jacques Bompard et Marion Maréchal-Le Pen m’ont envoyé un mail... » Pas seulement, des représentants de la communauté musulmane d’Avignon sont venus témoigner leur soutien.

Richard Attias vole au secours de Karim Wade, le fils de l’ancien Président du Sénégal
Ce secours s’appelle Richard Attias. Ce judéo-franco-marocain, pour faire court, est un homme d’affaire et surtout le nouvel époux de Cécilia ex-Sarkozy.Quant à Karim Wade, le fils d’Abdoulaye Wade, il a été écroué le 15 avril à Dakar, accusé d’enrichissement illicite en profitant de la position de son père lorsque celui-ci était à la tête du Sénégal, de 2000 à 2012.Attias a dit à propos de l’affaire Wade : « Je peux comprendre qu’il y ait de la volonté de transparence, mais il ne faudrait pas que cette histoire, comme ça s’est passé ailleurs, occulte la marche en avant d’un pays qui est en train de se reconstruire ». En d’autres termes, il faudrait fermer les yeux pour le bien de tout le monde.
À moins qu’il ne s’agisse que du « bien » d’Attias. En 2008, il a géré la communication du sommet de l’OCI ((Organisation de la coopération islamique:Cette organisation basée à Djeddah, en Arabie Saoudite, regroupe 57 États islamiques, mais compte aussi des pays observateurs comme la Russie)) qui se déroulait à Dakar et installer des tentes au palais présidentiel.Pour cela, entre le 8 janvier et le 4 mars 2008, il a reçu plus de 600 millions de francs CFA (environ 915 000 €) du fils Wade. Le service n’a pas été soumis à appel d’offres et dépasse de beaucoup, de l’aveu des observateurs, le coût normal d’une telle prestation. En clair, il y a toutes les raisons de penser que Karim Wade a touché une rétro commission de la main d’Attias, un dédommagement illégal en d’autres termes.
Tout cela n’a pas dégoûté Attias de l’Afrique. Il a organisé le « New York Forum Africa » qui s’est déroulé à Libreville (Gabon) du 14 au 16 juin. Bien sûr, pour aider les Africains à développer leur continent.

1er juin, des graffitis en hébreux sont tagués dans la nuit sur l’église du Dormition à Jérusalem. Ils comparent les chrétiens à des singes.

Juin, dévastation de villages chrétiens par les rebelles en Syrie. Plusieurs morts sont à déplorer et la population a dû fuir.

Début juin, un homme décapite son gendre chrétien parce qu’il refusait de se convertir à la religion locale. Le drame s’est déroulé à Teliamura, en Inde, à la frontière du Bangladesh.

Mi-juin, 37 étudiants chrétiens sont arrêtés en Erythrée dans la ville d’Adi Kihe. Les persécutions contre certains groupes de chrétiens s’intensifient dans le pays.

16 juin, un chrétien de 20 ans, Irfan Masih, décède au Punjab (Pakistan) suite aux tortures de la police.

25 juin, l’archevêque de Bangui en France pour déclencher l’alerte. Mgr Nzapalainga a été reçu à Paris au ministère des Affaires étrangères. Il dénonce les exactions répétées contre les chrétiens par la Séléka, le mouvement qui a fait tomber le gouvernement précédent et s’est emparé du pouvoir au nom de l’islam.

28 juin, l’église Sainte-Sophie de Trébizonde (Turquie) est transformée en mosquée. La Turquie connaît une période de réislamisation accompagnée de transformations d’églises orthodoxes en mosquées.

Des musulmans se posent des questions
Journaliste musulmane de nationalité française, Mérième Alaoui remarque dans Saphir News du 13 mai: « Si la prière n’est pas observée de façon quotidienne par la majorité des musulmans (61%, IFOP 2007), l’interdiction du porc fait presque l’unanimité (74% achètent de la viande halal systématiquement ou la plupart du temps, IFOP 2009) ». Pourtant, remarque-t-elle, l’interdit du porc est secondaire comparé à l’obligation des cinq prières. En revanche, dans la même publication, à la date du 17 mai, Hamza Braiki, condamne l’esclavage au nom de l’islam. Certains arguments sont de fait conciliables avec la tradition musulmane, mais il est comique quand il écrit : « « Nous sommes venus pour libérer les hommes de la tyrannie de leurs semblables pour leur proposer la servitude de Dieu » répétaient les pionniers de l’islam aux différents peuples rencontrés » ». Braizi ferait sourire les esclaves noirs razziés par les marchands arabes, ou les Européens capturés par les Barbaresques au XVIIIème siècle.

54 000 enfants forcés au travail salarié en Albanie
D’après un rapport publié en mai par l’Organisation internationale du travail (OIT), 54000 enfants sont contraints au travail en Albanie, pour 35 000 d’entre eux dans des conditions dangereuses pour leur sécurité ou leur santé. Il s’agit d’enfants âgés de 5 à 17 ans. Ces 54000 enfants représentent 8,2% de la population âgée de moins de 17 ans. Certains travaillent dans les champs de cannabis qui produisent 900 tonnes de cette drogue par an générant un chiffre d’affaire de 4,5 milliards d’euros. Au mois de juillet, la police albanaise a saisi 1,2 tonnes de cannabis qui devait être revendu en Italie. Le 28 avril 2009, l’Albanie a déposé sa candidature officielle à l’entrée dans l’Union européenne.

Une preuve de la collusion entre les mondialistes et les ultra-mondialistes à Bruxelles
Arancha Gonzalez exerce la fonction de directrice de cabinet de Pascal Lamy. Celui-ci est l’actuel directeur général de l’OMC (Organisation mondiale du commerce) qui travaille à supprimer les barrières douanières sous prétexte de « libre concurrence ».Espagnole née en 1969 au Pays basque, Gonzalez a rejoint la Commission européenne en 1996. En 2002, elle est devenue la porte-parole de Lamy, alors commissaire européen au commerce. En 2005, elle l’a suivi à l’OMC.
Cette année là, elle connut son baptême du feu dans ses nouvelles fonctions, à la conférence ministérielle de Hongkong, sorte de grand-messe de l’OMC. Dans une interview accordée au « Monde », elle se révèle au détour d’une réponse. Alors qu’elle oeuvre principalement à l’installation « d’une gouvernance mondiale » elle avoue, par la même occasion, avoir travaillé « à la libération de José Bové, que sa participation aux manifestations alter-mondialistes a conduit en prison ». José Bové et ses amis ne sont pas des ennemis du mondialisme mais les instruments de celui-ci. Comme les liens entre Goldman Sachs et le WWF nous l’ont montré*, pour certains à leur corps défendant, les écologistes et leur mouvance sont les idiots utiles de la finance mondiale.
* In « La face cachée du WWF »

Le Qatar reçoit Macias et Lellouche
Du 20 au 22 mai, pour le 13ème Forum économique de Doha, structure créée par le Qatar pour valoriser son image, plus de 70 Français avait invités.
Parmi ces derniers figuraient Michèle Alliot-Marie, Malek Boutih, Eric Woerth, Jean-Luc Drapeau (député PS), Chantal Guittet (Député PS), François Fillon et, de manière significative, Patrick Balkany, Enrico Macias et Pierre Lellouche.Macias a même été mis à l’honneur à l’occasion d’une fête célébrée pour de l’anniversaire de Muhamad Kuwari, l’ambassadeur du Qatar en France. On lui a fait pousser la chansonnette avec son ancien succès « Le mendiant de l’amour ».Lui aussi présent, Lellouche s’est, lui, fait le laudateur de l’événement en disant devant la presse en extase : « Enrico est interdit dans plusieurs pays arabes, c’est un geste politique fort... » Certes, mais aussi un double jeu quand, d’une main le Qatar soutient des groupes islamistes armés, hier en Libye et au nord du Mali, aujourd’hui en Syrie, et que de l’autre main il flatte le gotha sioniste de la communauté juive de France.

Le patron de l’armée syrienne libre déclare son animosité à l’endroit d’Israël
Salim Idriss, le chef d’état-major de l’Armée Syrienne Libre (ASL), les opposants armés au régime de Bachar Al-Assad, a dit : « Israël est un pays ennemi ». Il a tenu ces propos le 8 mai 2013 sur la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera. « Israël est un pays ennemi, a-t-il martelé, il occupe des terres syriennes (le Golan). L’ASL ne fera pas évoluer sa position à l’endroit de ce pays tant qu’il ne quittera pas ces terres syriennes et tant qu’il ne reconnaîtra pas le peuple arabe palestinien dans tous ses droits ». Salim Idriss a rejoint l’ASL en juillet 2012. Il était général, formé en électronique par l’Allemagne. Il n’a rien d’un homme assoiffé de sang ou aveuglé par la haine. Il ne fait qu’exprimer ce que pensent 99% des Arabes et un peu moins de musulmans. Ne pas l’admettre revient à produire des analyses tronquées de la situation du Moyen-Orient.

La problématique des islamistes libérés
Le 12 mai, Saïd Arif a disparu de son lieu d’assignation à résidence en Auvergne. Cet Algérien, ancien militaire, est un jihadiste confirmé organisateur de réseau et expert en explosif. La prison ne l’a pas fait changer d’état d’esprit. Le 21 mars, il déclarait : « Les attentats suicides sont le meilleur moyen de lutte. Avec une voiture piégée vous tuez 150 à 200 personnes ». C’est irresponsable de laisser ces gens en liberté. Mais quoi faire ? Puisqu’ils s’estiment en guerre contre nous, une fois leur peine accomplie, considérons-les comme des prisonniers de guerre... jusqu’à la fin de la guerre.

Un retour de Flam révélateur
En 1999, le magistrat Gilbert Flam, alors en poste à la DGSE, avait été accusé d’enquêter sur d’hypothétiques comptes bancaires japonais qu’aurait détenus Jacques Chirac, alors Président de la République. L’affaire a fini en queue de poisson. Son nom figurait aussi sur la liste Clearstream, les clients français de la banque luxembourgeoise qui auraient dissimulé des fonds au Grand-Duché. Le retour de ses amis socialistes au pouvoir lui est très faste : il a été promu à la l’inspection générale des services judiciaires. Il s’est déjà saisi d’une enquête sur les effets collatéraux de l’affaire Bettencourt au tribunal de Nanterre. En France, il n’y a pas de police politique... alors il faut bien se débrouiller.

Un accord entre le fisc britannique et Goldman Sachs, contre toute raison jugé légal
Le 16 mai, la Justice britannique a rejeté une plainte contre un accord conclu entre le fisc de sa très gracieuse majesté et la banque Goldman Sachs. Goldman Sachs, usant de pratiques litigieuses, était parvenu à réduire le montant de ses impôts dus en Grande-Bretagne. Après une négociation, la banque américaine avait certes été obligée de payer ses arriérés mais avait aussi évité les pénalités, rapporte « UK Uncut Legal Action » (Action légal contre les remises) qui lutte contre l’évasion fiscale des grands groupes.
Le juge a admis que « l’accord passé avec Goldman Sachs n’est pas un épisode très glorieux de la saga » du service des impôts britanniques. Il a dénoncé la mauvaise gestion de ces derniers mais conclu que la démarche était légale. Des pressions ont-elles été exercées ? On est tenté de le croire quand on sait que Mark Carney est à la tête de la Banque d’Angleterre, équivalent en Grande Bretagne de la Banque de France, depuis le 26 novembre dernier. Or Mark Carney est un ancien de Goldman Sachs.

La peur du départ des Américains d’Afghanistan
Le 9 mai, Washington démentait les affirmations d’Hamid Karzaï, le Président afghan, qui disait avoir répondu favorablement à une demande américaine pour maintenir 9 bases militaires après 2014. Barack Obama voulant se débarrasser du fardeau afghan, le départ des forces américaines en inquiète plus d’un dans la région. D’abord Karzaï qui craint pour sa place. Mais surtout, goûtons le paradoxe, la Russie qui supplie ouvertement l’OTAN et les pays occidentaux de ne pas « abandonner » l’Afghanistan. Sergueï Shoïgou, le ministre russe de la Défense l’a dit le 23 mai à Jean-Yves Le Drian. Tête de file de l’OTSC, organisation de Défense qui regroupe quatre pays d’Asie centrale anciennement soviétiques, Moscou craint avec ses alliés qu’un retour des Taliban ne favorise la contamination islamiste chez eux.

En Corse, une nouvelle génération terroriste
en maturation
Les 29 et 30 mai, à Bastia, éclataient des affrontements entre de jeunes nationalistes corses et les forces de l’ordre. Les trouble-fêtes avaient moins de 25 ans. Ils appartiennent donc à une nouvelle génération. Peu nombreux, avec un effectif de 80 éléments, ils ont été néanmoins très violents, blessant 21 gendarmes et policiers. Les troublions manifestaient suite à l’interpellation de 8 personnes impliquées dans une tentative d’attentat à la voiture-bélier le 1er avril 2012 contre la sous-préfecture de Corte. On assiste à une radicalisation transfrontalière des causes par contagion avec le jihadisme.

La résurrection de Mokhtar Belmokhtar
En avril, on nous claironnait l’annonce de la mort de Mokhtar Bel Mokhtar, un chef de l’AQMI. L’armée tchadienne disait l’avoir tué en mars. Elle aurait été trompée par une ressemblance. En revanche, bien moins susceptibles de commettre une erreur en raison de leur proximité du dossier, les autorités algériennes donnaient aussi le jihadiste pour mort. Le 23 mai, pourtant, il aurait organisé le double attentat perpétré au Niger contre une caserne de l’armée et un site d’Areva, société française qui extrait l’uranium dans ce pays. En décembre dernier, Bel Mokhtar a fait sécession avec l’AQMI et donné à son groupe le nom de « Les Signataires par le sang ». Donc, si l’on en croit les Algériens, ce serait un fantôme qui commanderait cette structure. Toutes les manipulations deviennent possibles dans cet univers sahélien. Et Dieu sait Alger passer maître en la matière.

L’héritier d’Hugo Chavez en bonnes mains
Un certain Stéphane Fouks a été chargé d’organiser la campagne électorale de Nicolas Maduro, l’homme désigné par Chavez pour lui succéder. Patron de l’agence de publicité Havas Worldwide, Fouks n’est pas un inconnu. Il était le principal conseiller en communication de Dominique Strauss-Kahn quand ce dernier lorgnait sur la Présidence de la République avant de glisser sur le tablier d’une soubrette au Sofitel de New York. Il a aussi « conseillé » Jérôme Cahuzac pour gérer le scandale de sa dissimulation fiscale. Ils n’ont pas peur au Venezuela !

1er mai, les représentants de la ville chrétienne de Beit Jala (territoire palestinien) écrivent au Pape. Ils ont perdu leur recours devant la Justice israélienne. Le mur de séparation en construction va leur faire perdre leurs terres, la riche vallée de Crémisan, qui sera annexée par Israël. La communauté religieuse salésienne est elle aussi touchée par cette mesure.

5 mai, les missionnaires chrétiens présents au Cachemire indien sont « invités » à quittter le territoire par les jihadistes. « Dans le cas contraire, ils en subiront les conséquences », dit le message.

Depuis le 22 avril, on est sans nouvelles de deux évêques orthodoxes, Mgr Boulos Yazigi et Mgr Yohanna Ibrahim. Ils ont été enlevés dans la région d’Alep en Syrie.

5 mai, une église d’Arusha (Tanzanie) est touchée par l’explosion d’une bombe au cours de sa cérémonie d’inauguration. On déplore la mort de deux personnes.

Depuis août 2008, sept chrétiens sont emprisonnés à Phulbani (Inde). Ils sont accusés du meurtre d’un moine hindouiste. Dès le premier jour, la guérilla maoïste avait revendiqué l’assassinat. En outre, les sept chrétiens n’ont été interrogés ni par la police, ni par la Justice.

16 mai, les chefs des Églises chrétiennes de Jérusalem dénoncent les violences de la police israélienne à l’égard des fidèles orthodoxes, lors des célébrations du Samedi Saint orthodoxe à l’église du Saint-Sépulcre. Dans le communiqué, on lit : « certains de nos fidèles ont été maltraités par des policiers israéliens présents autour des portes de la Vieille ville et des ruelles qui mènent au Saint-Sépulcre ».

Début mai, le pasteur Faye Pama Musa est assassiné par la secte Boko Haram au Nigeria dans l’État de Borno.

19 mai, la police chinoise assiège un village de la province de Hebei, pour empêcher une procession catholique en l’honneur de la Vierge.

21 mai, Mgr Tomasi, observateur du St Siège aux Nations Unies estime à 100 000 le nombre de chrétiens assassinés tous les ans pour leur croyance.

Mai, Sharofat Allamova, une chrétienne, est condamnée pour « production, stockage, importation et distribution illégale d’objets religieux », en Ouzbekistan.

Fin mai, les autorités ferment une église protestante à Téhéran, dans le quartier de Janat-Abad.

La Turquie réclame les reliques de St Nicolas à la Suisse
St Nicolas de Bari (270 à 345) est mort à Myre, dans l’actuelle Turquie. Autour de ce personnage s’est tissée une légende fabuleuse qui en fait l’un des saints les plus honorés de la chrétienté. Ses ossements, conservés dans une église de Myre jusqu’au XIème siècle seront volés, transportés à Rome puis distribués à plusieurs églises et congrégations dont la basilique de St Nicolas de Port en Meurthe et Moselle et l’abbaye cistercienne de Hauterive, dans le canton suisse de Fribourg. On goûte le mauvais goût de la Turquie. Elle réclame en effet des ossements qui n’ont de valeur que pour les chrétiens et qui appartenaient à l’empire de Byzance, dont elle a pris la place et quasiment fait disparaître la religion*. En tout cas, en Confédération helvétique, l’affaire a soulevé les passions. Oskar Freysinger, le vice-président de l’UDC, a fait remarquer que la qualité musulmane de la Turquie et islamiste de son gouvernement expliquaient l’opposition de tous à l’étrange réclamation de ce pays asiatique.
Note: L’actuelle Turquie était totalement christianisée à la conquête des Ottomans. Aujourd’hui, les chrétiens ne représentent plus que 0,26% de la population totale.

10 000 combattants font 70 000 anciens combattants
Le Kosovo en arrive à cette étrange arithmétique en appelant à l’enregistrement des anciens combattants de la lutte d’indépendance. Au 3 mars, 51 835 personnes avaient déjà déposé leur demande. Avec les familles de victimes et de combattants tués on approche donc le chiffre de 70 000.

Esther Benbassa verte de rage
Sur un plateau de France 2, la sénatrice écologiste a laissé entendre que Marine Le Pen était mêlée aux affaires d’évasion fiscale de Jérôme Cahuzac. Bien sûr sans donner la moindre preuve pour étayer cette surprenante accusation. Pour information, Benbassa est née en 1950 dans une famille juive d’Istanbul. Après avoir immigré en Israël à l’âge de 15 ans, elle s’est installée en France en 1972, ajoutant la nationalité française à ses passeports turc et israélien. Bardée de diplômes, elle se présente comme une spécialiste de « l’histoire du peuple juif et des minorités ». En d’autres termes elle travaille sur l’angle d’attaque de la destruction de la nation française par la division en communautés hostiles à notre identité collective. Elle est pourtant au Sénat.

Les British exportent du gaz à faible prix et l’importent au prix fort
Marcher sur la tête n’est pas une spécialité hexagonale. Une enquête du Guardian, un journal britannique, a mis en évidence que la Grande-Bretagne exportait du gaz à faible prix produit dans ses champs de la Mer du Nord pendant qu’elle importait du gaz au prix fort à destination des ménages de l’île. Caroline Flint, membre du gouvernement fantôme créé par l’opposition, explique : « Depuis trop longtemps les compagnies qui nous fournissent de l’énergie ont été autorisées à une liberté d’action qui leur permet de mener leurs affaires d’une manière si compliquée qu’il est pratiquement impossible pour quiconque de connaître le prix véritable de l’énergie ». Rien ne les empêche, en effet, de vendre à faible prix à une société écran, puis de revendre sur le marché britannique à un prix élevé. En effet vendant directement sur le marché britannique, les sociétés productrices d’énergie seraient obligées de le faire au prix du marché. En clair, les prix du gaz baisseraient en Grande-Bretagne. Une enquête similaire à celle menée par le Guardian mériterait d’être menée en France pour des produits que nous exportons... et réimportons.

« Le prix Genesis veut récompenser les talents juifs »
C’est ce que proclame « Actualité Juive » du 25 avril, à propos de ce prix de la Fondation Genesis, organisation principalement active dans l’espace russophone et en Israël. Imagine-t-on un prix pour récompenser « les talents catholiques ». Nous serions les premiers à trouver cela cocasse, voire contreproductif.

Un commentaire à lire
Nous lisons sur le site Internet de Saphirnews, à la suite d’un article appelant à la mobilisation contre « le mariage pour tous », un commentaire exprimant la psychologie complexe de certains musulmans installés en France. « Même si l’islam avance, lit-on, qu’il fait partie de la France et de l’Europe, et que des Français de souche sont musulmans parfois depuis plusieurs générations, la France n’est pas un pays musulman mais un pays de kouffar (Terme péjoratif signifiant impies) et la majorité des musulmans ne sont pas français ou seulement de papiers. Alors, contre la propagande contre l’islam décrit comme intolérant -- et donc de nombreux Français le croient --, il serait plus futé de ne pas s’enfoncer dans une polémique perdue d’avance et dans laquelle les musulmans ne feront que se faire remarquer et leur action réutilisée contre eux ! Il vaudrait mieux s’en prendre aux voyous des quartiers et aux incivilités de gens qui se revendiquent musulmans car (leur comportement) est beaucoup plus nocif tant pour la société que pour l’image des musulmans ». Le négatif et le positif se retrouvent ici étrangement mêlés.

Un juif condamné aux Pays-Bas pour sa pratique du shabbat
L’affaire remonte à 2011. Un officier de police avait demandé sa carte d’identité à un juif supposé, aux termes de la loi du pays, l’avoir constamment sur lui. L’homme a répondu qu’il était dans l’impossibilité de produire le document car, en ce jour de shabbat, conformément à la loi juive, il ne pouvait rien « porter » sur lui. L’affaire dépasse en gravité la simple anecdote. En effet, c’est à nouveau la question de la suprématie du droit national sur les préceptes religieux qui est mise en cause. Or, de façon surprenante, un juge a estimé l’année dernière qu’il « existe des obligations religieuses qui ont la préséance sur certaines contraintes légales ». Mais le procureur faisant appel, début mars, la Cour suprême des Pays-Bas a condamné l’homme en question à payer une amende de 60 € estimant qu’il ne pouvait y avoir d’exception à la loi au nom d’une pratique religieuse. Cependant, nous ne doutons pas que ce principe va subir de nouveaux assauts. La faiblesse avec laquelle le premier jugement a été rendu ne peut que nous inquiéter pour l’avenir car elle pourrait annoncer l’émergence de droits spécifiques accordés aux pratiquants juifs puis, au nom de la similitude de traitements, aux musulmans eux-mêmes. Ce serait la fin de la notion d’égalité en droit.

La fermeté paye...
La 30ème rencontre annuelle des musulmans de France (RAMF) s’est déroulée au Bourget du 29 mars au 1er avril. Avec ses dizaines de milliers de visiteurs et son demi millier d’exposants, l’événement pèse. Il est aussi une période de fixation des limites du « licite » républicain. En 2012, Claude Guéant, alors ministre de l’Intérieur, avait refusé l’accès à notre territoire de six personnalités islamiques aux propos parfois excessifs mais néanmoins invitées par l’UOIF(Union des organisations islamiques de France, proche des Frères musulmans.), organisatrice du RAMF. Cette année, l’UOIF s’est gardée de réinviter ces personnalités litigieuses « pour éviter des ennuis », comme ses membres l’ont admis.

William Goldnadel secrétaire national de l’UMP
Gilles-William Goldnadel est présenté comme avocat.
En fait il n’a jamais défendu qu’une seule cause celle d’un État d’Israël au-dessus des lois auxquelles sont soumis les autres pays. Nommé par Jean-François Copé, qui a en commun avec lui plus qu’un prénom composé, il vient d’être nommé secrétaire national de l’UMP. Certes, il est « un » parmi 242 autres portant le même titre. Il y sera néanmoins en excellente compagnie avec Patrick Balkany, Valérie Hoffenberg, Olivier Dassault, avec son retour aux sources, etc... Goldnadel sera chargé des médias et, nous dit-on, « sera très attentif au respect du principe de neutralité auquel le service public de l’audiovisuel est théoriquement astreint ». Cela veut-il dire qu’il demandera un reportage sur le drame palestinien pour chaque programme sur la « Shoah » ?

Canada : des musulmans dénoncent des terroristes
Le 22 avril, Chiheb Esseghaier et Raed Jaser, deux Canadiens musulmans, étaient arrêtés par la police et accusés de « complot pour commettre un meurtre, de participation aux activités d’un groupe terroriste ». Si l’on en croit l’accusation, les deux jeunes gens envisageaient de faire un attentat contre les chemins de fer afin de tuer des passagers. Banal en somme, dans la déferlante terroriste ! Un aspect des choses a néanmoins été oublié par nos médias : des membres de la communauté musulmane de Toronto ont donné l’alerte auprès de la police. Sensibilisés par les appels de leurs responsables, ils se sont inquiétés des propos tenus par les deux comparses. Salam Elmenyawi, le président du Conseil musulman de Montréal a approuvé, ajoutant : « On a toujours encouragé notre communauté à s’adresser aux autorités si des fidèles se radicalisent ». Preuve, s’il en fallait, que nos meilleurs alliés contre le terrorisme islamiste sont eux-mêmes des musulmans.

Début avril, 5 personnes tirent sur l’église de Shubra El Kheima, dans le nord de l’Égypte, puis kidnappent un garçon de 12 ans.

Depuis décembre, Li Wenxi, un libraire chinois du Shanxi, est emprisonné pour avoir vendu des livres chrétiens.

Début avril, une église du Chhattisgarh (Inde) est incendiée. Depuis plusieurs mois, les violences anti-chrétiennes se multiplient dans cet État.

12 avril, le Patriarcat de Moscou dénonce les exactions commises contre les chrétiens en Libye. Il dit : « Ces derniers mois, on a dénombré une grande quantité d’attaques, d’arrestations et même de tortures à l’encontre des chrétiens » en Libye.

9 avril, attaque contre le christianisme en Inde. Dans la publication hindouiste « Charaiveti », on lit : « L’Église est un enfer et les religieuses vivent une vie d’enfer, victimes d’abus et de mauvais traitements ».

4 avril, un jeune chrétien est assassiné dans la région de Manga Mandi au Pakistan. Un groupe de jeunes musulmans insultant de jeunes chrétiennes, Allah Ditta, âgé de 20 ans, intervient verbalement pour défendre sa soeur. La bande le suit et un dénommé Sadam lui tire une balle dans la tête.

19 avril, un couple de protestants écope d’une amende équivalant à 8 ans de salaire pour possession de bibles en Ouzbékistan.

19 avril, un ermitage appartenant au Patriarcat latin de Jérusalem est occupé momentanément par des colons juifs à des fins de provocation. Le drapeau israélien a été hissé sur les lieux.

BHL tricard en Libye
Bernard Henri Lévy n’était pas invité aux côtés de Nicolas Sarkozy pour le second anniversaire de l’intervention française en Libye en 2011. Le maire de Tripoli a dit : « S’il vient, nous lui fermerons la porte ». Les Libyens parlent du contexte sécuritaire, disant craindre la colère des milices islamistes en raison de la judaïté de BHL. Le secrétariat de ce dernier évoque des difficultés d’emploi du temps. En réalité, il ressort que BHL n’est pas le bienvenu en Libye parce qu’il est juif et entretient des relations suivies avec Israël. Nous n’allons pas pleurer tant l’arrogance de l’écrivain nous apparaît insupportable. Mais quand même ! En Libye, on faisait moins la fine bouche quand on appelait au secours.

La Chine contre-attaque !
L’armée chinoise s’est donné une capacité de guerre cybernétique en créant l’Unité 61398 (ou PLA Unit 61398) installée dans un immeuble de la banlieue de Shanghai. Plusieurs journaux en ont parlé. En Occident on s’inquiète d’autant plus que l’Unité 61398 est accusée par certains d’avoir piraté les données de 141 entreprises et organisations gouvernementales américaines. Aucun journaliste n’osera le dire mais ce danger est le résultat de la politique mondialiste. En transférant nos technologies en Chine sans exiger le démantèlement du système communiste, nous avons perdu, face aux tenants d’une idéologie qui reste notre ennemie, l’avantage qualitatif qui nous permettait de préserver notre sécurité. Mais ce n’était pas assez ! Nous avons aussi délocalisé nombre des sites de production de nos biens de consommation dans ce même pays. Résultat, la Chine peut, quand elle le veut, nous soumettre à un blocus de biens et exercer sur nous un chantage. En d’autres termes, nous avons donné la corde pour nous pendre et armé la main du bourreau. Ce danger nous apparaît plus grand que la menace du terrorisme islamiste, même s’il ne faut pas sous-estimer cette dernière.

La CIA renforce sa présence en Irak
Le « Wall Street Journal » a révélé que, depuis 2011, le Président Barack Obama avait signé plusieurs ordres afin de renforcer les troupes spéciales et la CIA en Irak. Étrangement, ces forces sont placées sous le contrôle de Nouri Al-Maliki, le Premier ministre irakien. Or, paradoxe, on sait ce même Al-Maliki inféodé à l’Iran et à ses services secrets. Certes, en Irak, les Américains fonctionnent selon une certaine logique : leurs ennemis y sont les groupes djihadistes sunnites proches d’Al-Qaïda qui sont aussi les ennemis jurés du pouvoir chiite d’Al-Maliki. Déjà il y a une dangereuse contradiction pour Washington à coopérer dans le domaine sécuritaire avec un gouvernement, celui de l’Irak, qui est allié de ceux qu’il considère comme son ennemi numéro un, les Iraniens. Mais cette contradiction prend une nouvelle ampleur avec le conflit syrien : le gouvernement irakien et celui de l’Iran soutiennent en effet militairement le régime de Bachar Al-Assad. Tandis que les États-Unis apportent une aide de moins en moins discrète à la rébellion sunnite. En d’autres termes, alors que le Moyen-Orient se polarise de plus en plus entre sunnites et chiites, Washington se retrouve du côté des chiites en Irak et de celui des sunnites en Syrie. Difficile à gérer sur la durée !

Le conflit syrien dans la banlieue de Beyrouth
Les familles de pèlerins chiites libanais prisonniers de l’opposition armée syrienne ont fermé par la force les magasins appartenant à des Syriens dans la banlieue sud de Beyrouth. Comme si tous les Syriens étaient responsables.

Pour Saphirnews, moins de 1% d’attentats commis par des islamistes !
Il faut retourner en CM2 pour revoir les pourcentages, à la rédaction de Saphirnews, média Internet créé à l’intention des musulmans. On lit en effet : « Le terrorisme est quasi systématiquement traité sous l’angle du djihadisme, tandis qu’Europol note dans son rapport de 2010 que les actes terroristes perpétrés par des terroristes islamistes représentent moins d’1% des actes » commis. Saphirnews cite l’ENAR (L’ENAR ou European Network against Racism ou Réseau européen contre le racisme) Si nous le disons, les islamistes ne sont pas les seuls à commettre des actes terroristes, il apparaît néanmoins évident que la majorité des attentats, et de loin, sont aujourd’hui commis au nom de l’islam. Nous avons fait une recherche et, évidemment, n’avons pas trouvé ce chiffre fantaisiste de « moins d’1% » dans le document d’Europol.

Un imitateur de Merah abattu en Belgique ?
Hakim Benladghem, un Français de 39 ans d’origine algérienne, a été tué le 26 mars sur l’autoroute Tournai-Bruxelles. Quand la police a voulu l’arrêter, il a immédiatement fait usage d’une arme forçant les intervenants à ouvrir le feu. Il était surveillé depuis deux ans. Son cas présente un certain nombre de similitudes avec celui de Merah. Impliqué dans un braquage, il gardait chez lui un arsenal d’armes de guerre mais aussi des drapeaux noirs portant la chahada (La profession de foi musulmane), comme y sont habitués les djihadistes. En outre, en 2008, il a pénétré au moins par trois fois dans la bande de Gaza afin de combattre contre l’armée israélienne. La police belge tient néanmoins à lui accoler l’étiquette grand banditisme quand nous voyons à nouveau s’associer délinquance et islamisme radical dans sa version djihadiste.

Du porc kacher si vous voulez !
Les kippas s’en sont soulevées de stupeur : un producteur d’aliments kachers a mis en vente des boîtes de pâté de porc kacher. La société,« Oh ! Légumes oubliés » a en effet apposé un logo kacher « BK » sur un mélange de pâté d’auroch et de porc destiné aux grandes surfaces. Pour se justifier, la société incriminée a expliqué qu’il s’agissait d’une erreur. Les vérificateurs de kacher n’on avalé ni le porc, ni l’argument invoqué. Néanmoins, prouvant que la kacher n’est plus ce qu’il était, les bouchers de la filière soutiennent qu’en aucun cas ils ne vendent de la viande de cheval, interdite selon la loi juive, sous l’appellation de boeuf. Le rabbinat ajoute : « Concernant la viande hachée utilisée pour les raviolis ou lasagnes kachères, il est possible de remonter jusqu’à l’abattage de la bête ». Apparemment, il n’y a que pour le kacher.

Voyage en Andalousie « pour les jeunes musulmans »
Il est organisé par l’Association le Message, de Lille, structure proche de l’UOIF. « Un voyage civilisationnel dans une ambiance fraternelle », dit la publicité. Sans faire un procès d’intention aux organisateurs, la volonté de manipuler de jeunes esprits nous semble évidente. Sinon, pourquoi ne pas choisir les châteaux de la Loire.

Des Turcs violent les sites Internet officiels israéliens
Pourtant un groupe de hackers turcs a divulgué sur Internet les noms et adresses électroniques de plusieurs dizaines de milliers de correspondants du Mossad. Il s’agit d’un groupe qui s’est donné pour nom le « Hack-Rouge ». Il s’est filmé procédant à la manoeuvre. Un autre, surnommé « 404 Sektor » s’en prend à toutes les institutions israéliennes et cherche à pénétrer leurs petits secrets sur Internet. En matière de cyber-guerre, il y a les grandes puissances, avec de gros moyens, et de petites unités travaillant en ambiance guérilla. Internet est bien devenu, comme les autres domaines investis par l’homme, un espace de guerre et de paix.

Une porteuse de niqab condamnée pour violence
Kenza Drider a été condamnée pour « violence en raison de la religion » par le tribunal correctionnel d’Avignon. Elle s’était battue le 19 juin 2012 avec une passante dont elle avait dénigré la tenue occidentale. Le niqab, portée par Mme Drider, est le voile intégral qu’elle avait néanmoins accepté de retirer pour entrer dans le tribunal.

Message d’Élie Semoun
Élie Semoun a dit : « S’ils pensent que le fait d’être juif est un délit, qu’être riche est un délit, et que le fait d’aimer Israël est un délit, alors qu’ils aillent se faire foutre ! » Ces mots d’une élégance discutable et un rien arrogants sont repris tous les jours en manchette de la publication JSS News. À la réflexion, nous les trouvons judéophobes et dangereux pour les Juifs puisque, d’un côté, ils font l’amalgame entre judaïté et richesse, de l’autre entre Juifs et Israéliens. JSSNews.com se dit « un webzine* d’opinion israélien... premier média israélien francophone en termes d’audience. Notre devise est « libre de penser autrement », elle a été adoptée en raison de notre attachement aux valeurs du sionisme ».

1er mars, Soeur M. Emmanuellle Helesbeux, une religieuse française, est assassinée à Madagascar. Très appréciée de la population, sa mort a suscité la colère de la population.

1er mars, des musulmans du village de Kom Ombo (Haute-Égypte) tentent d’incendier l’église copte à l’aide de cocktails Molotov. La police intervient pour protéger les chrétiens.

4 mars, un prêtre catholique est victime d’une agression à Tripoli (Libye). La semaine précédente, un groupe d’hommes armés avait attaqué une église. D’autre part, une cinquantaine de coptes égyptiens ont été accusés de prosélytisme dans le souk Al-Jareed à Benghazi.

9 mars, des émeutiers incendient une centaine de maisons de chrétiens à Lahore (Pakistan).
11 mars, 125 chrétiens ont été arrêtés en Erythrée depuis le début de l’année. Ils sont accusés de « menacer la paix et la sécurité » du pays.

Le Code d’Esther
Certains sont en train de tomber dans une folie des grandeurs paranoïde. « Le Code d’Esther » a été écrit par Bernard Benjamin et Yohan Perez. Ce livre tend à établir un lien à dimension mystique entre l’horreur nazie et l’épisode biblique de la reine Esther, au cours duquel les Hébreux exterminèrent leurs prétendus ennemis. Cet épisode est célébré tous les ans à la fête du Pourim.

La semaine anticoloniale et antiraciste, un faux-nez de l’anti-France
Cet événement était organisé du 16 février au 3 mars à l’initiative de Saphirnews, média islamique sur Internet et, plus discrètement, du CEDETIM, mouvement gauchiste passé à l’altermondialisme. Une soirée inaugurale a pris place le 15 février au siège du Parti communiste. Pendant le week-end du 16 au 17, a été attribué le Prix du colonialiste, occasion de brocarder Gérard Longuet, Gilbert Collard et le défunt général Bigeard. On donne là dans le folklore, cruel mais potache, de cette mouvance. On devrait s’inquiéter en revanche de l’assimilation par les organisateurs de l’intervention française au Mali à une offensive coloniale. Cela revient en effet à faire passer la lutte contre les terroristes islamistes pour une opération de reconquête. En attendant, au Mali, au nord comme au sud, la population a déjà répondu en célébrant les représentants de la France et en les remerciant pour l’intervention de nos troupes. Méprisant l’opinion des Maliens, ce sont eux, les gens du CEDETIM (Le CEDETIM a été créé pendant la guerre d’Algérie par des militants du PSU), les vrais racistes.

En toute humilité !
On lit dans « Actualité Juive » du 21 février : « Quand on vide une grenade, il n’y a pas de différence entre le fruit et les graines. Cela fait référence à la sainteté intrinsèque du Juif qui, même s’il semble vide de mitsvot (Chez les Juifs, obligation religieuse ordonnée par la Bible et codifiée par le Talmud), comme la grenade semble vide de fruit, renferme une partie de sainteté malgré tout ». Ceci apparaît en conclusion d’un commentaire religieux destiné à fortifier le lecteur dans sa judaïté.

 La pauvreté en Arabie Saoudite
Un quart des Saoudiens vit en dessous du seuil de pauvreté de 530 $ par mois. Le roi, avec une fortune personnelle de 18 milliards de dollars, est pourtant le troisième monarque le plus riche du monde. Certes, il existe un système de redistribution et chaque Saoudien verse 2,5% de ses biens tous les ans pour payer la « zakat », une obligation de charité ordonnée par le Coran. Mais, pour recevoir une aide, il faut être éligible, autrement dit enregistré. Or, plus de 70000 individus ne sont pas reconnus comme Saoudiens parce qu’ils appartiennent à des tribus nomades considérées comme étrangères. De plus, quand une femme se retrouve veuve, divorcée ou avec un mari malade à sa charge, même avec des enfants, elle ne peut pas faire valoir ses droits puisque, selon la loi, elle n’est pas chef de famille. Résultat, elle ne reçoit pas les prébendes de l’État.

17 février, le père José Ramon Mendoza est assassiné sur la route au Venezuela. Ce prêtre de 44 ans est le quatrième à avoir été tué en Amérique latine depuis le début de l’année.

25 février, en Arabie Saoudite, 53 migrants éthiopiens ont été arrêtés au cours d’une réunion de prière, apprend-on. En Arabie Saoudite, le seul culte autorisé est l’islam sunnite.

28 février, un pasteur protestant, Jeremiah Ian Mattix, a été expulsé de Turquie pour « exercice d’un travail illégal ». Il exerçait son ministère bénévolement ne recevant aucun dédommagement.

Une désinformation sur Che Guevara et Sharon
D’après un document circulant sur Internet et citant des informations du journal israélien « Maariv », Célia, la mère de Che Guevara, aurait révélé sa judaïté à son fils sur son lit de mort. Plus fort encore, elle aurait été la cousine d’Ariel Sharon et aurait fait disparaître son patronyme pour épouser un médecin catholique, Ernesto Guevara Linch, le père du Che. Manque de chance, la mère de Guevara s’appelait Célia de la Serna Llosa de son nom de jeune fille et son père, le grand-père du Che, d’origine espagnole, a été député et ambassadeur. Le père de Sharon, lui, venait de Pologne. En outre, Célia aurait fait la confidence de sa judaïté à son fils peu de temps avant de mourir en 1965. A l’époque, Guevara était au Congo et au Zaïre où il essayait de susciter des guérillas. Selon les informations de Maariv, le Che se serait rendu en Israël pour rencontrer Sharon et s’inscrire dans institut d’études rabbiniques. Il aurait alors suivi avec ferveur les règles talmudiques. On se demande comment il aurait pu suivre les cours en Israël et jouer en même temps au guérillero en Afrique !

La famille Assad se met à l’abri à l’étranger
Anissa Makhlouf, la mère de Bachar El Assad, s’est discrètement éclipsée de Syrie pour installer ses pénates à Dubaï où elle a retrouvé sa fille Bouchra et ses enfants. Elle disait autre-fois à ses fils à propos du gouvernement de la Syrie par la famille : « Vous n’avez pas le droit d’abandonner l’héritage de votre père » Hafez El Assad. Ce départ est un nouveau signe de l’affaiblissement du régime et de sa chute programmée.

Élections staliniennes au Kosovo
Hashim Thaçi, le Premier ministre du Kosovo, a été réélu à la présidence de son parti à 718 voix contre une.On admire la prestation en même temps que le haut degré de probité des gens au pouvoir au Kosovo ! Les deux concurrents de Thaçi étaient absents. Le premier, Fatmir Limaj, avait été arrêté une première fois en 2003 sous l’accusation de crimes de guerre puis acquitté. Il a été à nouveau incarcéré sous la même inculpation le 24 novembre 2012.Le second concurrent s’appelle Jakup Krasniqi. Président de l’Assemblée nationale, il a aussi été Président par intérim du Kosovo, du 27 septembre 2010 au 23 février 2011. À la suite d’écoutes espionnant les discussions privées entre les responsables kosovars, Thaçi a décidé de le limoger. Krasniqi a mal pris la chose et a exigé que les élections soient reportées attendant le retour de Limaj.Quant à Thaçi, il a été brièvement arrêté, accusé d’avoir participé à un trafic d’héroïne et est accusé par le rapport du député suisse Dick Marty d’être mêlé à un trafic d’organes humains. Tout cela sous l’oeil du bienveillant « protectorat » européen.

1er février, deux communautés chrétiennes ferment leurs établissements en Cyrénaïque (Libye). La première, à Derna, avoue le faire sous la pression des islamistes. La seconde, à Beida, invoque des raisons internes. D’après le siège latin à Tripoli, la situation est calme pour les chrétiens en Tripolitaine.

11 février, on apprend l’arrestation de trois pasteurs évangélistes accusés « d’avoir diffusé la religion chrétienne » dans la province de Savannakhet, au Laos. Ils visionnaient un DVD à contenu chrétien dans une échoppe. En septembre dernier, 3 autres pasteurs ont été arrêtés pour « activités religieuses illicites » et sont toujours en détention.

«Big Brother » fait un pas de plus aux États-Unis
Déverrouiller son « smartphone » est désormais interdit par la loi américaine, passible d’un emprison-nement de cinq ans et d’une amende de 500 000 $. Les smartphones sont ces téléphones dernier cri qui permettent de localiser leurs utilisateurs. L’étonnante interdiction est destinée à empêcher les détenteurs de ces appareils de les déverrouiller pour changer d’opérateur. En effet, l’abonné change alors de numéro et échappe au traçage. La lourdeur de la peine encourue donne une idée de l’importance du traçage au regard des autorités. Jour après jour, sans bruit, notre espace de liberté se réduit comme peau de chagrin.

Un gauchiste kamikaze en Turquie
Ecevit Sanli, membre du mouvement gauchiste DHKP-C s’est fait sauter le 1er février devant l’ambassade des États-Unis d’Ankara. L’attaque-suicide devient incontournable et l’extrême gauche tend désormais à imiter les islamistes

En Israël on emprisonne pour profanation
Le lundi 11 février, des féministes juives se sont rendues au mur des lamentations * pour prier portant un châle de prière réservés aux hommes afin de dénoncer la discrimination dont elles s’estiment victimes en tant que femmes. Une profanation aux yeux des pratiquants juifs. Dix de ces femmes ont été immédiatement interpellées par la police. Selon la loi, elles sont passibles de six mois de prison et d’une amende de 3000 $, le port du châle à franges étant réservé aux hommes et interdit aux femmes par la Cour suprême. A part le côté ridicule de l’affaire, on remarque qu’en Israël les auteurs de la profanation d’un lieu de culte sont punis... si ce dernier est juif.
* Le mur des lamentations est considéré à tort comme un élément subsistant du temple de Jérusalem. C’est en fait un mur de soutè-nement de la plateforme du temple qui a été construit sous les Romains au début du 1er siècle. Il n’en est pas moins considéré com-me le lieu le plus saint de la terre par les juifs.

Les Afghans aisés s’apprêtent à quitter leur pays
Signe qui ne trompe pas, dans une région où l’on aime thésauriser sous forme de métaux précieux, beaucoup de gens vendent leur or au bazar de Kaboul afin de se procurer des devises. Ces clients ne font pas secret de leurs raisons : ils craignent, avec le départ des forces occidentales, une nouvelle poussée d’insécurité. Ils se préparent à quitter le pays et se procurent des liquidités à cette fin.

Référence religieuse d’Al Jazeera, Al-Qardawi contre la France au Mali
Youssef Al-Qardawi est Frère musulman et prêche sur la chaîne qatarie Al-Jazeera. Ses prises de positions n’en sont que plus significatives. Le 16 janvier, il a fait voter « l’Union internationale des savants musulmans » qu’il préside contre l’intervention militaire française au Mali. Selon le communiqué, « une solution pacifique et la réconciliation nationale sont la seule clé pour résoudre le problème au Mali ». Les brillants esprits signataires de ce message n’oublient qu’une chose : c’est contre des extrémistes venus pour la plupart de l’étranger que les Français se battent au Mali. Il ne peut donc pas s’agir de « réconciliation nationale » avec des non-Maliens. Le communiqué critique aussi la France pour avoir décidé de l’attaque « avant même d’avoir tenté de mettre en oeuvre tous les moyens destinés à parvenir à une solution pacifique ». Ceci apparaît faux à deux titres. D’une part la France a dû répondre dans une relative urgence pour mettre un terme à l’installation des islamo-terroristes dans les villes du nord du Mali. D’autre part, au mois de novembre, et devant reprendre en janvier, ont été entamés des pourparlers associant les interlocuteurs maliens du pouvoir et des groupes non-terroristes du nord. Les mouvements des islamo-terroristes ont provoqué le report du processus de réconciliation entre Maliens. Cette prise de position de Qardawi et de ses amis, en revanche, met en évidence les aspects pervers de la politique du Qatar. Ce pays fournit en effet des aides, au moins humanitaires et financières, aux islamistes du nord du Mali. On voit l’émir n’hésitant pas à se positionner contre la France pour asseoir son expansion en Afrique. Une bonne raison de s’inquiéter quand on sait le Qatar par ailleurs actionnaire, entre autres, du groupe Lagardère, actif dans la Défense, et de Total, stratégique s’il en est.

Abdeljalil, le bon ami libyen de Sarkozy et BHL
Mustapha Abdeljalil était le président du CNT (Conseil national de transition, la structure qui représentait la révolution libyenne). Il est accusé du meurtre du général Younès et refuse de comparaître devant le tribunal. Avant et pendant l’offensive française contre la Libye, il était considéré comme un interlocuteur crédible par Bernard Henri Lévy et Nicolas Sarkozy. Abdeljalil se déclare innocent mais refuse d’être jugé par une juridiction militaire. Il accuse « un groupe opposé à la stabilité de la Libye qui aspire à gouverner dans l’extrémisme » de l’assassinat de Younès, ancien général de Kadhafi passé à la révolution. Abdeljalil accuse le même groupe d’avoir attaqué un consulat américain et d’avoir tué l’ambassadeur Chris Stevens, le 11 septembre 2012 à Benghazi. Détail à prendre en considération, Abdeljalil se déclare lui-même salafiste mais, ce qui est original, sans recourir à la force pour imposer la loi islamique. C’est aussi lui qui, en tant que juge a condamné par deux fois les infirmières bulgares à mort. Dans une Libye troublée, son procès pourrait passer à la trappe, mais l’importante tribu de Younès, les Al-Obeidi, menace de se venger elle-même si la Justice ne passe pas. Ce serait un nouveau combustible fourni aux affrontements sous fond d’animosités tribales.

2 janvier, un incendie est allumé dans l’église copte St Georges, la plus ancienne du Caire. Aspect rassurant, c’est un jeune musulman qui a lancé l’alarme avec le haut parleur de la mosquée voisine. Les musulmans sont venus aider les chrétiens à éteindre le feu.

Le comble de la provocation de la part des Iraniens
L’administration des postes iraniennes a édité un timbre reproduisant la carte du Liban recouverte du sigle du Hezbollah kalachnikov brandie en guise de symbole du jihad.Ce geste de l’Iran, entre mégalomanie débridée et provocation caractérisée, en dit long des ambitions de Téhéran sur le Liban. Dans ce pays, chrétiens et sunnites n’ont pas apprécié d’être réduits au rôle d’habitants de la « 32ème province iranienne », comme rapporte la presse.Quand l’allié syrien s’effondre et que l’économie iranienne bat de l’aile sous la pression des sanctions internationales, on comprend les ayatollahs de Téhéran s’arc-boutant dans une logique suicidaire qui peut les amener au pire. Tout est dans les symboles.

La France appelle les Émirats à financer son intervention au Mali
Le 15 janvier, lors d’un séjour aux Émirats Arabes Unis (UAE) en compagnie du Président de la République, notre ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a sollicité une aide sous forme de matériel et/ou de financement pour soutenir notre intervention au Mali. Son appel dépassait les EAU puisqu’il a annoncé une réunion des « donateurs » à Addis-Abeba à la fin du mois de janvier. « Tout le monde doit s’associer à la lutte contre le terrorisme », a déclaré Fabius.Étrangement, la presse française n’a pas dit un mot sur cette sollicitation de Fabius. Il est vrai, faire la quête pour projeter 2 000 soldats en Afrique, cela n’est pas tellement flatteur pour la cinquième puissance mondiale !

Depuis fin décembre 2012, les agressions antichrétiennes se multiplient dans la région côtière du Maharashtra (Inde). Des agressions ont eu lieu à Malvan et à Panvel. Dans le village de Tamsai, le 13 janvier, l’office dominical s’est tenu sous la protection de la police. Celle-ci était restée passive lors de certaines agressions contre les chrétiens.

Début janvier, des vandales saccagent les fresques de l’église d’Elbasan, en Albanie. Ils ont détruit des oeuvres réalisées au XVIe siècle par le peintre Onifi.

18 janvier, le village chrétien d’El-Marashda, en Haute Egypte, est attaqué par des émeutiers musulmans. La police protège les lieux mais les cérémonies de l’épiphanie copte ont été annulées. Dans le Fayoum, l’église de Taymah, un local paroissial et un centre de rencontre chrétien ont été détruits.

Jacques Attali veut transformer Noël en «fête des enfants»
Sur son blog, le mondialiste Attali s’essaie à poursuivre son oeuvre de destruction des usages de notre pays.Il propose « d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine religieuse. Par exemple, les jours fériés ne devaient être que laïcs... Les autres, dont les noms conservent encore une connotation religieuse (...) devraient se voir attribuer des noms laïcs (« fête des enfants » pour Noël et « fête de la liberté » pour Pâques)... » À la réflexion nous trouvons les suggestions d’Attali plus drôles qu’autre chose. Mais, il est vrai, le mariage homo aussi nous faisait rire... Jusqu’à ce qu’il devienne réalité.

La famille d’un terroriste menace la France
Joseph Abdalallah, le frère de Georges Ibrahim Abdallah a dit : « Nous empêcherons tout drapeau français de flotter au Liban, même au prix de notre sang » si le terroriste n’est pas libéré. Abdallah a été arrêté le 24 octobre 1984, puis condamné plus tard à la détention à perpétuité pour complicité d’assassinat. Membre des FARL (Fraction armée révolutionnaire libanaise), une organisation d’extrême gauche, il est impliqué dans le meurtre de Charles Ray, attaché militaire américain à Paris, et Yacov Barsimentov, diplomate israélien. L’organisation bénéficiait du soutien idéologique d’Action directe. Le Parti communiste français et les autorités algériennes, qui lui ont elles-mêmes fourni des faux papiers, sont intervenus à plusieurs reprises pour obtenir sa libération. Selon les habitudes de la Justice française, Abdallah aurait pu être libéré en 2002 après 18 ans d’une période de sûreté. Néanmoins, deux difficultés apparaissent : d’une part il se rendrait dans sa famille au Liban, échappant à tout contrôle des autorités françaises. D’autre part, il affirme ne rien regretter de ses actes et s’estimer au service de la même idéologie que dans sa jeunesse. Libéré, il représenterait donc un danger. Si légalement son maintien en détention est discutable, il convient néanmoins de préciser:
1/ La loi n’oblige pas la Justice à libérer un détenu à l’issue de la période de sûreté. Ce n’est qu’une possibilité offerte.
2/ Abdallah continue de représenter un danger puisqu’il ne s’est pas repenti et qu’il dispose de plus du soutien de sa famille.
3/ Il commet en outre un délit en faisant l’apologie du terrorisme.
De surcroît, il serait utilisable par les propagandistes anti-français qui, le présentant comme un héros, se serviraient de lui pour recruter.

« La paix et la terre pour nous »
On lit dans les préceptes religieux édictés par Maïmonide des propos pleins d’actualité. Dans la mitsva (règle) positive n° 190, il est écrit : « C’est le commandement nous incombant concernant la guerre contre d’autres peuples, ce que l’on appelle la guerre facultative. Nous avons le devoir, si nous les combattons, de conclure une alliance avec eux pour épargner leur vies, à condition qu’ils fassent la paix avec nous et nous cèdent leurs terres »*. Maïmonide, connu aussi sous le nom de Rambam, est un philosophe et commentateur religieux juif du XIIe siècle particulièrement respecté. Né à Cordoue, en Espagne, il fut enterré en 1204, à Tibériade en Palestine. Son « Séfer Hamitsvot », ou livre des commandements, sert de corpus doctrinal aux Loubavitchs, membres d’une secte juive extrémiste. On remarque au passage avec quelle application l’autorité israélienne se soumet en l’occurrence à la loi religieuse : c’est exactement le principe qu’elle applique aux Palestiniens : « Épargner leurs vies à condition qu’ils fassent la paix avec nous et nous cèdent leurs terres ».
* In « Actualité Juive » du 31 janvier 2013.