La presse pointe du doigt les escroqueries israéliennes en France
Sous le titre « Virement à l’étranger : attention danger », « Ouest-France » écrit : « Sous couvert d’urgence, des réseaux organisés contraignent les entreprises à effectuer d’importants virements ». Les escrocs disent opérer au nom du patron de l’entreprise qu’ils abusent et, manipulant leurs interlocuteurs, arrivent à les convaincre qu’il y va de leur intérêt et de celui de la firme. L’argent disparaît ensuite. « Il transite sur des comptes européens avant de partir vers HongKong pour être blanchi puis d’arriver au final en Israël », dit le commissaire Hippert, patron de l’antenne caennaise de la Police judiciaire. Il ajoute : « Nous suivons trois affaires actuellement sur Caen. En France, ce sont des dizaines de dossiers ». Nous avons déjà signalé ces comportements mafieux implicitement protégés par les autorités israéliennes. La nouveauté c’est que la presse française à grand tirage commence à en parler, brisant le tabou qui invite au silence concernant tout ce qui touche la communauté juive et Israël. On reste néanmoins à des articles ne dépassant pas la taille d’un entrefilet.
Lire « Ce que l’on oublie sur Claude Isaac Khayat et Éric Yann Robic »

Exécutions de déserteurs par Daech en Syrie
Une centaine de combattants de Daech cherchant à rejoindre la Turquie pour fuir les combats ont été exécutés par l’organisation radicale islamique. Cela confirme les informations obtenues de nos sources qui affirment que des dizaines d’hommes qui ont rejoint le mouvement jihadiste souhaitent rentrer au bercail. Les conditions de combat sont en effet très dures et passés les premiers moments de l’exaltation guerrière ou religieuse, les recrues sont nombreuses à déchanter. Vue du terrain, la propagande de Daech ne peut occulter les atrocités commises par les jihadistes. La peur de la mort et le mal du pays font le reste.

Mexique : Le Père Gregorio Lopez Gorostieta a été assassiné dans l’État de Guerrero. Âgé de 39 ans, il a été retrouvé le jour de Noël.

Irak : Certaines églises et des édifices religieux chrétiens sont transformés en prisons par Daech à Mossoul.
C’est le cas notamment de l’église chaldéenne de l’Immaculée Conception. C’est le cas aussi du monastère Saint Georges. On craint que ces lieux ne deviennent des cibles pour la coalition qui bombarde Daech.

96 allumages de Hannouka par les Loubavitch
Ce ne sont pas moins de 96 allumages du chandelier de la Hannouka organisés par les Loubavitch qui ont eu lieu sur la voie publique dans la région parisienne du 16 au 23 décembre(Les Loubavitch sont une secte ultra-intégriste juive. Lu dans « Actualité Juive » du 18 décembre). À celle du Champs de Mars, le 21, Jean Daubigny, Préfet de Paris, et Anne Hidalgo, le maire, étaient présents. Dans le même temps, des cours de justice interdisent les crèches dans certains lieux publics. Cela devient insupportable.

Inde : Le 1er décembre, un incendie criminel ravage l’église catholique de Saint Sébastien à Delhi. Les foyers ont été simultanés dans plusieurs parties de l’édifice. La police a mis des heures avant d’arriver sur les lieux.

La faille informatique de la police nationale
La France s’est équipée d’un logiciel surnommé Cheops qui regroupe toutes les informations permettant d’identifier les contrevenants depuis les plaques de voitures volées jusqu’aux individus soupçonnés de terrorisme. Un précieux outil pour les contrôles d’identités, singulièrement au passage des frontières. Problème, en activité depuis 2000, Cheops tombe en panne deux ou trois heures tous les deux jours dit un policier. En d’autres termes, comme on ne peut pas retenir les personnes contrôlées pendant deux ou trois heures, les vérifications se révèlent impossibles. Ceci explique que des jihadistes rentrant de Syrie passent parfois au travers du dispositif. Si vous êtes un délinquant, il suffit de passer au bon moment.

Inde :Un prêtre hindouiste et parlementaire du parti ultra nationaliste du Premier ministre Narendra Modi, a annoncé son projet de convertir des centaines de chrétiens et de musulmans à l’hindouisme le jour de Noël. Le recours à la force sera indispensable.

Israël condamné à payer 850 millions de dollars au Liban
Encore une information passée sous silence dans la presse nationale ! L’assemblée générale des Nations Unies, à la majorité des 170 pays, a condamné Israël à payer 856,4 millions de dollars d’indemnité au Liban pour dédommager ce pays de la marée noire provoquée par Tsahal en 2006. Pendant la guerre lancée par Israël cette année là contre le Liban, l’aviation juive avait bombardé la centrale électrique de Jiyeh dont le fuel s’était répandu dans la mer provoquant une marée noire sur tout le littoral. Sans doute le début d’une offensive juridique touchant Israël là ou cela fait mal.

Soudan du Nord : Les forces de police pénètrent dans une église évangéliste de Khartoum et arrêtent 37 jeunes gens en prière. Ces derniers ont été astreints à des amendes pour « trouble de l’ordre public » et les murs extérieurs de l’église détruits à l’aide bulldozers.

Hamas se réfugie en Turquie
Le quartier général du Hamas s’est installé à Istanbul, bien sûr avec le feu vert des autorités turques. Basé à Damas depuis plusieurs décennies avec l’onction du régime des Assad, le mouvement islamiste palestinien a pris position pour le soulèvement et contre ses protecteurs. Qu’il ait choisi la Turquie pour s’implanter est révélateur du nouveau positionnement politique d’Ankara. Les Israéliens, dont le seul allié militaire était la Turquie, ont déposé une plainte contre ce pays auprès de l’OTAN.

Palestine : Le mur de séparation entre Israël et les Palestiniens doit traverser les terres agricoles de l’ordre des Soeurs salésiennes. Les soeurs réclament que le mur place les biens de leur communauté, en particulier le couvent et le monastère, du côté palestinien du mur.

La guerre Hezbollah contre Israël continue
Mohammad Chawraba, chef de l’unité 910, responsable des « actions extérieures », en clair les assassinats hors d’un champ d’opérations militaires, a été arrêté et inculpé pour trahison par le Hezbollah. Recruté depuis plusieurs années par le Mossad israélien, il fournissait des informations sur les actions en cours. Il aurait reçu un million de dollars sur la durée de sa collaboration. Mais le Hezb n’a pas à s’inquiéter pour son recrutement à venir. Dans sa publication destinée aux enfants, il a remplacé les fées et les princesses par des combattants barbus ou des jeux pour apprendre à traverser les champs de mines. Des contes mettent même en valeur des « héros » commettant des attentats suicides contre les Israéliens. Conclusion, le Hezbollah et les Israéliens se valent bien.

Chine : La répression s’accentue contre les chrétiens dans la région du Xinjiang. Non seulement les responsables religieux sont arrêtés mais leurs familles sont de plus dépouillées de leurs biens.

Visite obligée en Israël
Le 14 novembre, Maria Angela Holguin, ministre des Affaires étrangères de Colombie voulait rencontrer son homologue palestinien à Ramallah. Arrivant de Jordanie et traversant le territoire israélien, les autorités de ce pays ont exigé qu’elle rencontrât auparavant le ministre israélien, Avigdor Lieberman. Confrontés au refus de la Colombienne, les Israéliens l’ont refoulée jusqu’à la frontière jordanienne.

Insécurité dans l’Afrique du Sud laissée par Mandela
L’usage est de croire l’Afrique du Sud devenue un exemple pour le continent depuis la fin de l’apartheid. La note du consulat de France, envoyée aux résidents français le 19 décembre dément ce mythe. On lit : « En ce qui concerne les contrôles de police, si vous avez un doute sur la réalité du contrôle (un véhicule isolé la nuit par exemple) ralentissez en utilisant les feux de détresse, faites signe que vous avez l’intention de vous arrêter, et roulez jusqu’à la prochaine station-service ou un lieu public éclairé et gardé. Les contrôles de police, notamment la nuit, se font à plusieurs véhicules sérigraphiés avec des dispositifs lumineux... Soyez vigilants aux tentatives de vous faire arrêter par des passants. Conservez les vitres fermées, particulièrement en ville, les agressions à la portière n’étant pas rares... »

Vous êtes fiché par Orange
France-Télécom, devenue Orange, prend des allures de société de surveillance. Depuis novembre 2013, sous le nom de Flux Vision, la compagnie a généré un nouveau service. Elle suit les déplacements de ses clients grâce à leurs téléphones potables, enregistre le temps passé dans les hôtels ou dans les musées etc... Elle revend ensuite ces données aux professionnels du tourisme, aux collectivités locales et aux sociétés marchandes. Carrefour a encore affiné le système. Il « géolocalise » les téléphones dans ses magasins et envoie des messages SMS afin de provoquer des réactions d’achats compulsifs.

Erreur du G20 à l’endroit de Poutine
Les 15 et 16 novembre, se déroulait à Brisbane (Australie) le sommet du G20. Il regroupe les 20 pays de la planète les plus influents économiquement et se réunit au rythme d’une à deux fois par an. Bien sûr, Vladimir Poutine était là, représentant la Russie. Européens et Anglo-Saxons de la terre entière, de l’Australie aux États-Unis et au Canada, se sont crus malins de tancer Poutine pour son action en Ukraine. Ils ont exigé la sortie des forces russes de ce pays. Le patron de la Russie ne s’est pas démonté, et contre toute évidence, il a soutenu que les Russes « ne peuvent pas sortir d’Ukraine, parce qu’ils n’y sont pas ». À la limite de la faute diplomatique, le camp occidental joue l’épreuve de force quand il faudrait jouer la subtilité. Ce d’autant plus que, pour régler le problème en Syrie avec le moins de casse possible, nous avons besoin de la coopération de la Russie. Poutine a quitté les lieux en affirmant que le G20 s’était bien passé. Mais il est parti avant la fin, laissant sa place vide au déjeuner.

Entre escroquerie et islamisme radical
Le 6 novembre 2014, sept personnes ont été placées en garde à vue à Toulouse pour escroquerie à la Banque postale. Banal ! Moins banal apparaît le profil des sept interpellés. La plupart des éléments du groupe sont fichés par la DGSI pour leurs liens avec l’islamisme radical. Comme nous l’avons déjà mis en évidence (Lire: « La prison pépinière de l’islamo-délinquance »), les liens se développent entre délinquance et banditisme d’une part, islamisme radical d’autre part.

L’UOIF classée terroriste aux Émirats Arabes Unis
Le 15 novembre, les EAU ont déclarés l’UOIF (Union des Organisations islamiques de France) organisation terroriste. Petit problème car, s’il est légitime de ne pas apprécier la politique de l’UOIF, elle n’a en revanche ni organisé, ni prôné, des actions terroristes.

Gilles Munier en Iran
Nous avons déjà parlé de Gilles Munier et de ses engagements. Mis en examen en octobre 2005 supecté d’avoir violé la résolution de l’ONU mettant l’Irak de Saddam Hussein sous embargo, il a été relaxé le 8 juillet 2013. Entre temps, il a été traîné dans la boue et s’est vu interdit de quitter le territoire français pendant 4 ans. Défenseur acharné de l’Irak, quelle ne fut pas sa surprise de se voir invité à Téhéran pour participer à une conférence sur les actions inspirées par Israël contre l’Iran. À sa surprise, le discours pour être ferme était néanmoins mesuré. Il a même entendu l’organisateur iranien, Reza Montazani dire qu’il ne tolérerait aucun dérapage anti-juif. Cela n’a pas empêché les media pro-israéliens de parler de rencontre « antisémite ».

L’armée française entre le marteau du Budget et l’enclume des opérations extérieures
Les opérations en Afghanistan et au Mali ont mis à rude épreuve les véhicules de combat. Rentrant de ces pays, 2000 doivent être remis en état, dont 109 qui ont « subi des dommages de guerre lourds » et 18 hélicoptères touchés par des tirs directs. D’après le député Philippe Vitel, « 300 camions et 140 véhicules blindés légers sont aujourd’hui totalement immobilisés ». Entrant chez les industriels, ils n’en ressortiront que dans deux à quatre ans. Pendant ce temps, ils vont cruellement manquer aux unités de combat, pourtant sollicitées pour de nouvelles missions. La raison voudrait que des équipements de remplacement soient budgétés afin d’assurer la permanence des moyens. Oui, mais le budget de l’armée est révisé à la baisse... Ainsi, dans « Le Monde », on lisait : « La défense, qui a vu ses effectifs baisser d’un quart en dix ans, assume 60% des réductions de postes de l’État » (In « Le Monde » des 16 et 17 novembre 2014.). « Le Monde » n’a pourtant rien de militariste. Dans le même temps, les interventions extérieures sont à la hausse.

Pakistan : Le 4, un couple de chrétiens accusé de blasphème est battu à mort par la foule et leurs corps brûlés dans un four à briques.

Un autre jihadiste d’origine juive dévoilé
Il s’appelait Raphaël Amar, était âgé de 22 ans et de père juif. Mort en Syrie, il laisse sa famille dans l’incompréhension. Étudiant en informatique, il s’est converti à l’islam puis au radicalisme.

« La France est-elle antisémite ? »
C’est sous ce titre injurieux pour la France et les Français qu’est publié un article du CRIF, à la suite d’un passage au mois de novembre de Roger Cukierman sur Radio Shalom, radio communautaire juive. Monsieur Cukierman aimerait-il lire dans un jour-nal « la communauté juive est-elle anti-française ? » Il dirait la question « stigmatisante, empreinte d’une suspicion intolérable etc... »

Un ami du prince Harry aux mains de Daech en Syrie
Retenu en otage depuis novembre 2012, John Cantle est un photographe de presse britannique. Ce n’est cependant pas sa qualité principale. Depuis qu’ils se sont rencontrés pendant une course de moto en 2008, il est très ami avec le prince Harry. On dit ce dernier se sentant d’autant plus coupable que les autorités britanniques se sont fait une règle de ne pas négocier avec les ravisseurs.

Belgique : L’église de la commune de Molenbeek-Saint-Jean est retrouvée saccagée à la veille de la Toussaint. Des portes sont arrachées, des vitraux brisés, des vases sacrés renversés. C’est la quatrième fois en peu de temps que cette église est ainsi dévastée.

Un terroriste français arrêté au Liban
Riad Abou Ghida, juge d’instruction militaire à Beyrouth, a émis le 7 novembre un acte d’accusation pour terrorisme à l’encontre de Faez Youssef Boucheran, 24 ans, Français d’origine comorienne vivant à Trappes dans les Yvelines. Arrêté le 20 juin dernier, à l’Hôtel Napoléon, dans le quartier d’Hamra de Beyrouth, il devait commettre un attentat à l’aide d’une ceinture d’explosif. Il dit avoir été incité à « faire le jihad » par les cheikhs Moustafa et Abou Balkis qui habitaient Trappes. Il est alors parti pour la Turquie et a rejoint Raqqa, place forte de Daech en Syrie. Là, un certain Abou Chahid lui a demandé quelle sorte de jihad il voulait faire. A sa réponse, « mourir en martyr dans une opération », l’autre lui a dit : « Tu vas pouvoir le faire au Liban, en donnant une bonne leçon aux chiites qui combattent les sunnites en Syrie ».

L’Américain qui a tué Ben Laden parle
Membre des Navy Seals, Robert O’Neill a dit le 7 novembre être celui qui a tué Oussama Ben Laden d’une balle dans la tête le 2 mai 2011. Le patron des Navy Seals, le contre-amiral Brian Losey, s’est énervé. Les soldats de cette unité sont en effet supposés ne jamais faire de révélation sur les opérations dont ils ont été les acteurs. Néanmoins, maintenant que les langues se dénouent, la seule et bonne question est : le Président des États-Unis a-t-il donné l’ordre d’exécuter Ben Laden ? En d’autres termes, sa capture et son jugement par un tribunal étaient-ils une solution envisagée par l’exécutif américain ?

Un drone israélien au-dessus de Notre-Dame
Un jeune Israélien a été interpellé fin octobre, guidant un drone équipé d’une caméra au-dessus de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le jeune homme a prétendu ne pas savoir que la législation sur le survol des zones sensibles interdisait celui de la capitale, encore plus celui de sites qui pourraient constituer des cibles pour les terroristes. Reste à se demander quelle était la motivation de cet Israélien

Une jeune juive convertie à l’islam radical voulait faire sauter le magasin de ses parents
Une jeune française de confession juive, née dans une famille très religieuse, a été arrêtée alors qu’elle s’apprêtait à embarquer dans un avion afin d’aller faire le jihad en Syrie. Agée de 17 ans, elle s’est auto-radicalisée et a manifesté le
désir de faire sauter le magasin de ses parents.
L’information a été rapportée par Channel 2, télévision israélienne en hébreu. C’est l’émotion dans la communauté juive qui se sent menacée de l’intérieur. Pour cette communauté, ce genre
d’incident devrait pourtant servir à se remettre en question. En effet, comment être une jeune fille sensible et vivre sereinement un soutien inconditionnel à Israël quand défilent sur les écrans les images des bombardements de Gaza?
Preuve que l’application des lois n’est pas la même pour tous, la jeune fille a été ramenée à ses parents. Dans la même situation, les jeunes nés dans des familles musulmanes, voire dans certains cas chrétiennes, sont livrés à la justice. La presse à grand tirage n’a pas dit un mot de ce cas d’école.

L’affaissement économique de la Tunisie
Les dernières élections ne doivent pas occulter la crise économique traversée par la Tunisie. Ce pays a vécu pendant des années des retombées bien gérées du tourisme. La révolution de 2011 et les événements qui ont suivi ont engendré une très forte désaffection des Occidentaux. Résultat, les hôtels sont quasiment vides. Faute d’écouler
la marchandise, au «duty-free», à l’aéroport, on nous a vendu des cigarettes au papier piqué par l’humidité et des boites de pâtisseries gâtées par des parasites. Quant aux Tunisiens,faute de travail, ils sont de plus en plus nombreux à voir dans les arnaques un
moyen de subsistance.

Radicalisation islamiste dans les prisons de l’Hexagone
Guillaume Larrivé, député UMP de l’Yonne, a rendu un rapport dénonçant la «radicalisation islamiste» dans les prisons. Il leur faut du temps à nos bons députés avant de se réveiller ! Nous avions parlé de ce phénomène dans les articles intitulés : Sergents recruteurs en septembre 2005 et "La prison, pépinière de l'islamisme" en avril 2012.
Larrivé note : « Alors qu’environ 60%de la population carcérale en France, c’est à dire 40000 détenus, peuvent être considérés comme de culture ou de religion musulmane, la radicalisation islamiste est aujourd’hui susceptible de concerner plusieurs centaines de détenus ». Compte tenu des témoignages collectés auprès de membres du personnel pénitentiaire, ce n’est pas de centaines d’éléments en voie de radicalisation mais de plusieurs milliers qu’il conviendrait de parler. Le phénomène apparaît d’autant plus dangereux que s’ajoutent à ces gens des hommes, voire des femmes, revenant du jihad syrien, arrêtés à leur retour et envoyés dans les mêmes centres de détention. En clair, nous ajoutons aux erreurs accumulées la maladresse. Nos responsables politiques et nos hauts fonctionnaires sont des criminels par imprudence.

Une chrétienne libanaise épouse du nouveau Président d’Afghanistan
Dans un pays ultra conservateur musulman en pleine guerre civile contre les Taliban, l’information n’est pas sans importance. Roula Ghani, la femme d’Ashraf Ghani, de confession grecque-orthodoxe, est née au Liban dans la famille Saadé. Les deux époux se sont connus à l’Université américaine
de Beyrouthdans les années 70. Ils ont rejoint les ÉtatsUnisen 1977pour entrer dans l’enseignement supérieur. Ils ont alors tous deux rapidement adopté la nationalité américaine. En 1991, Ashraf a rejoint le service de la Banque Mondiale. Sous l’égide américaine, on voit monter à la tête des
pays une caste de hauts fonctionnaires internationaux, proches des courants mondialistes, mais aux attaches fluides avec les peuples qu’ils gouvernent.

Moshé Yaalon se rend en Azerbaïdjan
Ministre de la Défense d’Israël, Moshé Yaalon ne peut pas passer pour un touriste ordinaire. À la miseptembre, il s’est rendu très discrètement en Azerbaïdjan. Ce pays est souvent cité comme une possible base d’attaque aérienne de l’aviation israélienne contre l’Iran. Aussi, après l’offensive estivale contre Gaza, craint-on une
nouvelle et folle intervention d’Israël.

Les guerres entre Arabes et entre juifs
Dans l’affaire de l’ABCD de l’égalité en faux nez de la théorie du genre, on voit Farida Belghoul monter au créneau contre Vallaud-Belkacem. C’est la guerre des Arabes. Le livre d’Éric Zemmour nous vaut une autre guerre... Entre juifs. Attali qualifie Zemmour de « juif antisémite ». Mais peut-être, après tout est-ce un compliment. Zemmour en fait peut-être un peu trop pour dédouaner Pétain de toute complicité dans le massacre des juifs français. Cela a au moins le mérite de rappeler que les Français ont sauvé la grande majorité de leurs compatriotes juifs : 74% des adultes et 87% des enfants. Il fallait du courage pour le faire. Aux Pays-Bas, la proportion est inversée avec 80% de morts.

Une radio pour « Libération », une fréquence sioniste dans le PAF
Pierre Fredenraich, surnommé « Freden Reich» par les journalistes récalcitrants du quotidien, est en discussion avec le CSA (Conseil supérieur de
l’audiovisuel) pour obtenir une fréquence et créer « Radio Libé». En soi, la décision, si elle est prise par le CSA, serait choquante, car elle est refusée à d’autres, il est vrai classés à l’extrême droite, pour les punir de critiquer la politique d’Israël. Il faut savoir : Fredenraich a été embauché par Patrick Drahi, un Israélien, entre autres nationalités, devenu le propriétaire de « Libération » sous prétexte de le sauver de
la faillite. Or, Drahi, qui a racheté SFR est aussi le propriétaire de i24 News, une télévision à la ligne éditoriale sioniste basée enIsraël.
Nous entrons dans la dernière phase du sionisme
triomphant. À visage découvert et s’appuyant sur la toute puissance de l’argent, il impose son discours comme le seul recevable.

Allemagne : Le 4 octobre, une tentative d’incendie est signalée contre l’église copte Saint Antoine à Berlin.

Philippines : Le 8 octobre, des inconnus ont lancé une grenade dans l’église de Pikit où priaient une quarantaine de personnes.

Une femme en voile intégral virée de l’Opéra Bastille
L’histoire a été gardée secrète pendant 15 jours. Elle s’est déroulée le 3 octobre pendant une représentation de La Traviata de Verdi. Depuis, elle alimente la colère des réseaux islamistes.
Le spectacle venait de commencer quand une femme
voilée de noir et le visage totalement couvert a été vue au premier rang, derrière le chef d’orchestre, sur les écrans de contrôle. La direction a alors pris la décision de lui demander de sortir. Pour dire combien la sécurité est assurée, à l’entrée, lors des contrôles, personne n’avait rien remarqué. La femme et son mari sont repartis sans demander le remboursement de leurs billets qui s’élevait quand même à 231 €chacun. Ils venaient d’un pays du Golfe. D’un côté, il y a le respect de la loi et, dans une période de risques accrus, la facilité avec laquelle des explosifs peuvent être dissimulés sous des vêtements amples, l’anonymat protégé par un voile intégral. De l’autre, le respect humain et la nécessité de ne pas blesser des touristes venant en France sans intentions agressives. Peut-être est-ce à la frontière ou à la remise des visas
qu’il faudrait faire l’indispensable travail d’information. L’intégrisme existe aussi chez nous... Mais il est laïcard.

Liban : Dans la nuit du 12 au 13 octobre, un autel portant des statues religieuses chrétiennes a été saccagé à Zghorta. Au cours des dernières semaines, plusieurs villages du Liban ont subi des actes de vandalisme contre des symboles religieux chrétiens.

Le député Meyer Habib en délicatesse avec la police
Franco-israélien élu député des Français de l’étranger depuis juin 2013 sous l’étiquette UDI, Meyer Habib est en outre directeur général du groupe Vendôme, joaillier de luxe. Au cours de l’été, quand ses compatriotes de l’autre côté de
la Méditerranéepilonnaient Gazacausant le bain de sang que l’on sait, lui, à Paris, multipliait les déclarations de soutien à l’agression israélienne. Les menaces verbales se multipliant contre lui, une protection rapprochée de quatre policiers de la SDLP (Service de la protection» des personnalités)lui a été accordée. Problème, le brave homme semble confondre activités professionnelles et politiques. Il comptait utiliser l’escorte de
la police pour transporter des diamants. Les policiers ont prétexté «ne pas être formés à ce genre de mission». Habib s’est défendu en prétextant qu’il s’agissait de « produits factices». L’autorité a été saisie. Désormais
Habib bénéficie toujours de la protection de la SDLP mais ne peut plus monterdans ses véhicules.

Pakistan : Quatre jeunes musulmans de Sialkot violent une chrétienne de 15 ans et filment leur délit. Plus de 1000 jeunes filles,appartenant aux minorités hindoues ou chrétiennes, sont violées chaque année au Pakistan par des musulmans qui veulent ainsi affirmer leur domination sur les nonmusulmans. Très peu des cas remontent en justice

Inde : Le 27 octobre 2014, une douzaine de chrétiens
ont été attirés dans une embuscade et battus dans le village de Madota, dans l’État du Chhattis-garh. Ils étaient supposés discuter de leurs conditions de vie dans une région où « toute cérémonie ou tout discours non-hindous sont interdits ».

Communautarisme islamique
Dans une annonce publiée sur la très respectable publication islamique Saphir News, une jeune femme des Ulis (91) propose de louer des robes de mariage sur lesquelles on peut adapter le voile. Détail, la mention « mariage non mixte uniquement » est ajoutée. Bien sûr, ce n’est pas un appel au mariage pour tous mais le refus de louer à celles qui contracteraient une union avec un non-musulman. Le même sectarisme d’un Européen d’origine serait sanctionné par la justice.

Rapprochement entre FN et sionistes
Souhaité par les dirigeants de la communauté juive et par certains dirigeants du Front national, le rapprochement rencontre des résistances. Marine Le Pen est obligée d’en tenir compte. À l’avancée de son conseiller, Aymeric Chauprade, qui sur son blog invitait le FN à adopter une ligne pro-israélienne, la présidente du Front a répliqué : « Le Front national n’a pas changé ses vues en matière de relations internationales. Chauprade a exprimé sa vision personnelle... Cela n’engage pas le FN »

NIGERIA : Fin octobre, les jihadistes de Boko Haram s’emparent de la ville de Mubi. Des milliers de chrétiens s’y étaient réfugiés pour échapper aux islamistes. Boko Haram multiplie ses attaques contre les villages, ciblant ceux à majorité chrétienne et emmenant les jeunes filles.

Dieudonné chassé hors de l’espace Internet de YouTube
L’information tombait le 12 septembre 2014 dans les colonnes de Rue 89. À la suite de sa vidéo, faut-il avoué de mauvais goût, sur l’assassinat de James Foley par les radicaux islamistes en Syrie, le compte de Dieudonné sur YouTube s’est retrouvé annulé.On peut comprendre l’accumulation des provocations de Dieudonné ayant suscité la colère des censeurs. Oui, mais en démocratie, peut-on priver ouvertement quelqu’un de sa liberté d’expression s’il est connu ? En théorie oui, à condition de lui faire un procès et de le gagner. De manière révélatrice, quelque temps plus tard, le compte de Dieudonné était rétabli et toutes les vidéos avec. Certes, nous ne sommes pas des zélateurs de la confusion des clowneries et de la politique. Néanmoins, nous voyons que dans la dictature molle où nous vivons, la renommée vous protège des interdits de paroles.

Mosquée : petit problème de communication ?
Le 2 septembre 2014, un permis de construire a été délivré pour l’édification d’une nouvelle mosquée à Rouen, au 19, rue de Lessard, dans le quartier Grammont, par l’association Unis-Cités. Sur le site Internet de celle-ci on voyait il y a peu encore un message à propos des fêtes de Noël : « Il n’est pas permis au musulman et à la musulmane de participer aux fêtes des chrétiens, juifs et autres mécréants. Il est même obligatoire de délaisser cela, car quiconque imite un peuple en fait partie ». Le site présente un aspect ouvert, appelant à l’intégration. Les jeunes filles dont les photos sont publiées ne portent pas de voile. Il semble que la phrase citée plus haut ait été envoyée en message de l’extérieur. Il existe en France des individus de religion musulmane qui voient dans les chrétiens et les juifs des « mécréants », ceci en opposition avec les préceptes coraniques. Il faut savoir l’accusation de « mécréance » une raison invoquée par les radicaux islamistes pour égorger les non-musulmans.

Burundi : Trois religieuses italiennes sont violées et assassinées dans la périphérie de Bujumbura. Ces crimes se sont déroulés au couvent de Kamenge les 7 et 8 septembre. La plus jeune des sœurs avait 75 ans. Deux ont été égorgées, la troisième la tête écrasée à coup de pierre.

La mort de Steven Sotloff
Steven Sotloff a été exécuté par égorgement au début du mois de septembre. Travaillant pour plusieurs médias américains, il avait été capturé et remis au prétendu État islamique, à la frontière syrienne, en août 2013.Dans les médias, avec raison compte tenu de la situation, on le présentait comme un journaliste américain. En réalité, de confession juive, il était aussi Israélien, ayant fait son « alyah » (Faire son alyah signifie, pour un juif, s’installer en Israël et prendre la nationalité israélienne)à la fin des années 2000.
Né à Miami en 1983, Il avait poursuivi des études sur le Moyen-Orient au Centre interdisciplinaire d’Herzliya, en Israël. Il semble que sa judéité, comme sa nationalité israélienne, aient été ignorées de ses geôliers et qu’il ait été assassiné en tant qu’Américain pour « punir » Washington d’avoir effectué des frappes aériennes sur les troupes de l’État islamique.Pour jeûner conformément à la pratique juive sans attirer l’attention le jour du Yom Kippour, il s’est fait passer pour malade devant ses geôliers.
Le 2 septembre, la vidéo de sa décapitation à l’aide d’un couteau a été publiée par ses assassins sur Internet.
Des photos publiées par ses assassins montrent Sotloff quand, posant la lame sur son cou, son exécuteur va l’égorger. D’autres exposent son corps allongé, sa tête sanglante posée sur son ventre. Nous préférons ce cliché plus conforme au souvenir que sa famille veut sans doute conserver de lui. Même si certains accusent le jeune homme d’avoir travaillé pour les services de renseignement israéliens, cela ne justifie en rien la mort qui lui a été infligée.

« Les Juifs sont les sentinelles de la démocratie »
Ces mots ont été dits au Figaro par Roger Cukierman, président du CRIF. Il n’a pas dit où. À Gaza peut-être...

Poignardé pour une cigarette...et au nom du Coran
Un jeune lui demande une cigarette, se jette sur lui et le poignarde. C’était à Lyon, en plein jour, le 6 septembre. Restant prostré sur les lieux, l’attaquant maîtrisé par la police a été alors entendu disant « Allah ou Akbar ». Dans son sac on découvre un Coran, un tapis de prière et des documents d’information sur la compagnie aérienne turque. Un calicot couvert de slogans en faveur du mouvement jihadiste Al-Nosra est aussi saisi. S’il est connu de la police pour des cambriolages et des outrages à magistrat, « le jeune » ne paraît pas jouir de toutes ses facultés. Néanmoins influencé par la propagande jihadiste, il prouve combien cette idéologie peut être dangereuse pour des esprits faibles.

Aymeric Caron reçoit des menaces
Suite à son altercation avec Bernard-Henri Lévy à propos du conflit israélo-palestinien sur le plateau de « On n’est pas couché », Aymeric Caron a reçu de nombreuses menaces. De plus, son adresse personnelle a été divulguée sur Internet. La police, qui évoque la responsabilité de réseaux « pro-israéliens », a mis le journaliste sous protection.

Visite d’un ministre israélien à Paris
Shai Piron, ministre israélien de l’Éducation, était en France du 17 au 20 septembre à l’invitation de Marc Eisenberg, président mondial de l’Alliance israélite universelle. Il a visité plusieurs écoles juives de Paris et s’est dit très soucieux d’améliorer la qualité de l’enseignement juif en France. À quand une visite de l’imam Khamenei dans les écoles musulmanes de France ?

Silence dans la presse : le général Pierre de Villiers, s’est rendu en Algérie
Le chef d’état-major des armées françaises, Pierre de Villiers, s’est rendu à nouveau en Algérie du 13 au 15 septembre. Pas un mot dans la presse française.Sa visite fait pourtant suite à celle du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Ces déplacements ne sont pas sans importance. Les autorités françaises cherchent en effet à constituer une coalition militaire pour intervenir en Libye. Or, l’Algérie n’est pas chaude pour une telle opération.Outre sa méfiance traditionnelle à l’égard de notre pays, elle ne tient pas à servir d’auxiliaire à notre armée et se verrait au contraire maître d’oeuvre d’une opération en Libye, comme elle a vainement tenté de le faire au Sahel, en regroupant les États africains de la région.

Une bande de jeunes juifs attaque des Noirs et des Maghrébins
Le monde à l’envers penseront certains. En attendant, le 7 septembre, une bande d’une trentaine de jeunes juifs s’en est pris à d’autres jeunes, noirs et maghrébins, à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne. Deux mineurs de confession hébraïque ont été mis en examen. La presse à grand tirage s’est montrée très réservée sur cet événement.

Un propagandiste jihadiste se joue de la police helvétique
Il se fait appelé Mohammed et publie des commentaires et de la propagande favorables à la constellation jihadiste sur Facebook. Les autorités suisses le surveillent mais ne parviennent pas à l’identifier.Étonnant, car, dans le même temps, on le dit originaire du Daghestan (Russie), arrivé en Suisse à l’adolescence et ayant appris le français en deux ans. Il aurait fréquenté une école d’arts appliqués du canton de Neuchâtel où il vivrait.Pour expliquer leurs difficultés, les autorités helvètes expliquent qu’elles ne peuvent pas faire de perquisitions, installer des écoutes ou obtenir des informations des fournisseurs d’accès à Internet sans motif juridique. En Suisse, glorifier l’action de criminels ne semble pas suffisant pour être traduit en justice.

Les enfants palestiniens n’existent pas...
Sous la plume d’une certaine Nadine Schpigel *, psychothérapeute vivant en France qui a passé son mois de vacances en Israël au lendemain de l’attaque contre Gaza, on lit ces mots : « J’ai rencontré les voisines (NDLR : de sa famille) dont les jeunes enfants ont souffert de la menace de roquettes ainsi que de la découverte de la présence de tunnels terroristes souterrains durant l’opération Bordure Protectrice. Le fait d’être exposé à une accumulation d’évènements traumatiques répétés dans le temps représente un traumatisme complexe. Les sirènes à répétition, l’anticipation des alertes, le qui-vive des parents, les délais très courts pour courir dans les abris exacerbent les peurs infantiles... Pour certains enfants, s’éloigner de leur mère est angoissant, même pour aller dans une autre pièce. Ils sont nombreux à faire des cauchemars... » Nous ne doutons pas un seul instant du choc traumatique vécu par les jeunes Israéliens. Néanmoins, il ne s’agit là que de réveils brusques, de hurlements de sirènes, de propos tenus par les parents devant la marmaille. Qu’est-ce au regard des bombardements massifs, du spectacle des maisons détruites, des morts que tous les enfants palestiniens de Gaza ont vus ? Pas un mot sur ces souffrances, bien supérieures pourtant, vécues par ces autres enfants, tout aussi innocents pourtant que les enfants juifs. À force de se replier sur eux-mêmes, un nombre croissant de Juifs finit par ne plus voir la souffrance des autres, même si elle est d’un niveau plus élevé que la leur. C’est cela l’aboutissement de l’esprit communautariste.
* Lu dans « Actualité Juive » du 11 septembre 2014.

En Iran, la fracture entre conservateurs et réformistes divise le pouvoir
La veille de la reprise des négociations entre l’Iran et les États-Unis sur le dossier nucléaire, le guide suprême, Ali Khamenei, chef de la branche dure du pouvoir, faisait publier une infographie sur son site afin de critiquer les discussions en cours. Rédigée dans le style « la politique iranienne pour les nuls », l’infographie met en scène des représentations des intervenants avec une bulle de bande dessinée flottant au-dessus de leur tête. La conclusion, lapidaire, est sans appel. Ali Khamenei affirme que « le dialogue avec les Américains n’a pas diminué leur animosité et a été inutile » et a même été « dommageable » pour l’Iran. Grand seigneur, sans doute pour ne pas apparaître comme la cause de l’échec des négociations, Ali Khamenei ajoute néanmoins qu’il ne s’opposait pas à leur poursuite. La guerre d’usure s’amplifie entre les conservateurs, dont Khamenei est le chef institutionnel, et la Présidence de la République dirigée par le modéré Hassan Rohani. Au mois d’août, 145 députés conservateurs, quand 270 parlementaires étaient présents, ont voté en faveur du limogeage du ministre de l’Enseignement Reza Faraji Dana. Contre la volonté de la branche dure du pouvoir, il avait réintégré les étudiants exclus de l’université pour des raisons politiques sous Mahmoud Ahmadinejad, Président de 2005 à 2013.

Sur la rénovation de la synagogue de Troyes
La rénovation de la synagogue de Troyes représente une charge de « 1,5 millions d’euros rien que pour la première phase des travaux. Une somme qui dépasse largement les capacités financières de cette communauté (NDLR : juive de Troyes) qui compte à peine 150 familles. Il a fallu le soutien de l’État et des collectivités territoriales... » Lit-on dans « Actualité Juive » du 26 juin. Plus bas, on apprend que l’évêque de Troyes « a fait un don en son propre nom ». Nous aimerions savoir si cet argent vient du denier du culte, quand on sait de nombreuses églises en état de délabrement dans le diocèse. On apprend aussi que François Baroin, le maire, a « tout fait pour faciliter les choses ». Faut-il associer cette empathie de Baroin aux révélations de Michèle Laroque( « Actualité Juive » du 11 septembre 2014), son amie de coeur, sur ses origines juives ? Où en est la laïcité dans tout cela ? Ne serait-elle applicable qu’aux catholiques ?

Des cours obligatoires de Coran à l’Université...en Turquie
À la rentrée universitaire, le 14 septembre, conformément au plan de réforme décrété il y a un an par le gouvernement, les étudiants turcs ont commencé à recevoir des cours de Coran inscrits dans les programmes. On apprenait aussi que, dorénavant, les étudiants des écoles coraniques auraient accès aux facultés formant les futurs hauts fonctionnaires contrairement aux règles pratiquées jusqu’ici. On est décidément loin des principes laïcs d’Atatürk. La dérive religieuse sectaire du pays se précisait encore récemment à l’occasion de la visite du Pape François en Turquie. Le 17 septembre, Mehmet Gormez, responsable à la Présidence de la République des affaires religieuses, de façon peu protocolaire, reprochait au souverain pontife « de ne rien faire » pour défendre les musulmans contre « la violence et les discriminations » dont ils seraient victimes selon lui en Occident.

« Les Arabes continuent la seule culture qu’ils savent développer, c’est-à-dire le désert »
Ces mots, s’ils étaient de nous, nous vaudraient une assignation en justice pour racisme. Nous les avons lus dans « Actualité Juive » du 11 septembre sans que cela n’émeuve apparemment personne chez les anti-racistes. Il faut dire qu’ils faisaient partie d’un article publié sous la signature de Jacques Kupfer, co-président du Likoud mondial, le Likoud étant le parti de Benyamin Netanyahou. Qui, en France, oserait critiquer de tels personnages. Kupfer va pourtant loin dans la dépossession de « l’autre » de sa terre. Il écrit : « Proclamons clairement qu’il n’y aura jamais de 23ème État arabe sur la partie occidentale du Jourdain, peut-être en Europe mais pas sur la terre d’Israël ». Nous apprécions le cadeau ! En outre, la partie occidentale du Jourdain, c’est la Cisjordanie et Gaza, territoires palestiniens qui ont vocation, selon la résolution des Nations Unies de 1947, à constituer le territoire de l’État palestinien.

Une police de la loi islamique dans une ville allemande
À Wuppertal, dans le nord-ouest de l’Allemagne, un groupe salafiste organise des patrouilles pour inciter les musulmans à suivre la charia. Revêtus d’un gilet portant l’inscription « Shariah Police », ces patrouilles se postent à la sortie des débits de boisson et des maisons de jeu. Les autorités n’ont pas réagi.

« Que nos ennemis périssent »
Lors de la fête annuelle de Roch Hachana, pour le Seder, les juifs formulent des voeux en consommant plusieurs aliments. Mangeant le poireau, ils disent : « Que ce soit Ton désir, à toi Éternel, que nos ennemis périssent ». Avec les grains de sésame, « Que nos mérites soient nombreux ». Avec les dattes, « Que nos ennemis soient éliminés ». Avec la courge, « Que le mauvais décret soit déchiré et que nos mérites soient évoqués »(Lu dans « Actualité Juive » du 18 septembre 2014). Haine et orgueil ! À se demander si chrétiens et juifs ont bien le même Dieu.

Syrie : Les jihadistes du califat, à Deir Ezzor, ont détruit l’église mémorial du génocide arménien. Y étaient conservés des restes des victimes de ce génocide.

Nigeria : L’évêque de Maiduguri , Oliver Dashe Doeme, déclare que 25 villes de l’État de Borno sont passées sous le contrôle de Boko Haram. 15 paroisses ont été incendiées ou saccagées et l’hôpital de Pulka réduit en cendres. La population chrétienne fuit par centaines de milliers. L’évêque dénonce la passivité de l’armée.

Le communautarisme musulman sur les pas du CRIF
Dans un article daté du 5 septembre, le très respectable site musulman Saphir News (saphirnews.com) prend la défense de Najat Vallaud-Belkacem qui, selon lui, serait « la cible d’attaques haineuses liées à ses origines ». Tout cela simplement parce qu’elle est née au Maroc et alors que l’on ne sait même pas si elle pratique la religion musulmane. Nous sommes en plein délire ethno-centriste. Comme le CRIF et les institutions juives de France confondent religion et appartenance ethnique quand il s’agit de personnes ayant des ancêtres appartenant à cette confession, Saphir News, sous prétexte d’islam, entre dans la « défense raciale rapprochée pour cause d’origine islamique ». Ce qui est paradoxal dans le cas de Vallaud-Belkacem car elle défend des thèses et des idées en totale rupture avec les traditions musulmanes.

Le CRAN qui fait retirer des produits appelés Négro et Bamboula
Le CRAN, ou « Conseil Représentatif des Associations Noires » s’est construit sur le modèle du CRIF et ses dirigeants sont régulièrement invités aux festivités de l’organisation communautariste juive. Le 2 septembre, le CRAN s’est mobilisé pour obtenir la disparition, de la vitrine de la maison Grégory Féret, à Auxerre (Yonne), « du Bamboula et du Négro, « friandises dont l’emballage comme le nom évoquaient l’imagerie coloniale la plus rance ». D’autres marques sont dans la lorgnette du CRAN : les bijoux « style esclaves » de Mango, le thé « exposition coloniale » de Mariage Frères, les déguisements zoulous de Kiabi etc...

Le patron du CRIF au dîner annuel de la Grande Loge de France
Roger Cukierman participait au 4ème dîner annuel de la Grande Loge de France.L’invitée d’honneur s’appelait néanmoins Christiane Taubira, notre Garde des Sceaux. On remarquait aussi la présence de Pierre Joxe, de Jean-Vincent Placé, un responsable politique de la mouvance écologiste, et Pascal Legitimus, l’acteur de cinéma.

Rentré de Syrie,Ibrahim B. innocent aux mains pleines
Il a vingt trois ans. D’origine algérienne, il a été arrêté le 11 février à Mandelieu, chez son père. Les résultats des auditions remontent. Dans l’immeuble, les policiers ont découvert une arme de poing, des chargeurs et, surtout, des cannettes de soda transformées en bombe. L’une d’elle est bardée de vis pour faire plus de dégâts sur les victimes. « À quoi devaient servir les explosifs ? » L’interroge-t-on. « À rien du tout, franchement », répond-il. Sur sa tablette numérique, on remarque ses nombreuses recherches sur Internet concernant la confection des explosifs, la fabrication de détonateurs et la transformation de téléphone en engins explosifs. Sans rire, il évoque sa curiosité. Il a aussi fait des recherches sur les « masques, déguisements et perruques ». Décidément l’innocent parfait, il répond : « Pour vrai, je commençais à me renseigner sur les perruques car je commence à perdre mes cheveux ». En revanche, on s’étonne que son identité soit protégée. Tous les majeurs convaincus de délits ne bénéficient pas des mêmes attentions

Pourquoi l’arrestation manquée de trois présumés islamistes à leur retour de Turquie ?
Le 23 septembre, i-Télé, chaîne connue pour ses sentiments pro-israéliens, annonçait l’interpellation de Souad Merah, la soeur du tueur, de son mari et de deux amis, les trois hommes étant suspectés d’avoir fait le « jihad » en Syrie. Se contentant d’informations non recoupées, i-Télé a pris ses désirs pour des réalités. En fait, les Turcs ont mis les trois suspects et Souad dans un autre avion que celui prévu sans en informer les autorités françaises. D’où le cafouillage. Une nouvelle fois dans cette affaire, comme nous l’avons mis en évidence il y a un mois*, la Turquie se révèle jouant un quadruple jeux entre les jihadistes, l’Iran, l’Occident et... Israël. Le plus préoccupant demeure les facilités qu’accorde ce pays aux hommes de Daech et d’Al-Nosra, allant jusqu’à les laisser circuler librement sur son territoire.

Il était une fois...la guerre à Hollywood
La ligne de front entre Gaza et Israël semblait passer par Hollywood cet été. Le milieu des stars du grand écran était divisé entre pro et anti-Israéliens. Le feu a été ouvert par une lettre qui évoquait « le génocide de Gaza ». Elle était notamment signée par Pénélope Cruz et Javier Bardem. Jon Voight, acteur et père d’Angelina Jolie a répondu en disant : « Vous avez diffamé le seul pays démocratique du Moyen-Orient ». Ce qui prouve son ignorance en répétant l’argument de propagande d’Israël*. Il était soutenu par Steven Spielberg et Barbara Streisand. On a parlé de boycott contre les méchants anti-Israéliens. Alors leurs positions se sont assouplies. Ainsi, Rihanna, au bout de huit minutes, a retiré le logo « Free Palestine » (libérez la Palestine) en raison des agressions verbales qu’elle essuyait.
* Si la Turquie, le Liban ou l’Égypte ne sont pas des démocraties exemplaires, mais quel pays est exemplaire en la matière, le multipartisme y règne et les élections prennent place conformément à la constitution.

Les non-dits français sur le braquage d’un prince saoudien à Paris
L’agression à main armée du convoi automobile du prince Abdelaziz Ibn Fahd, sur la route de l’aéroport du Bourget, le 17 août dernier. Pour nos médias, l’affaire relevait du banditisme ordinaire. Elle pourrait avoir une autre cause.
En effet, le prince est le neveu du ministre de la Défense saoudien qui doit se rendre en France le 1er septembre pour rencontrer le Président François Hollande. Le Saoudien et le Français doivent parler des armes que va acheter le Liban avec le cadeau d’un milliard de dollars fait par l’Arabie à cette fin. Le prince est aussi un ami de Saad Hariri, ancien Premier ministre libanais, chargé par le roi Abdallah de concrétiser les achats d’armes. Trop de coïncidences ! Surtout quand on apprend qu’en plus des 250 000 € en espèces, les voleurs se sont emparé de précieux documents pour lesquels « on » suggère d’offrir une récompense aux braqueurs en échange de leur restitution. Quand on affirme dans les médias qu’il s’agit d’actions au porteur, on éclate presque de rire. Reste à savoir si ces documents, qui pourraient être liés aux achats d’armes, ne sont pas la vraie raison du hold-up.

Le Kosovo pris au piège islamiste
Le 12 août 2014, la police du Kosovo avait arrêté 40 individus accusés d’islamisme radical. Parmi eux, un jeune homme du nom de Skënder. Il a effectué un séjour en Syrie aux côtés d’Al-Nosra, les jihadistes ralliés à Al-Qaïda. Il a quitté au bout de deux mois. « Ce que j’ai vu ne correspondait pas à ce que j’espérais. J’ai décidé de rentrer », dit-il. Il n’a néanmoins été arrêté que six mois après son retour. Mieux, il accuse les autorités de l’avoir encouragé à partir, « pour soutenir les rebelles contre Assad », affirme-t-il. À l’époque, 22 mosquées appelaient ouvertement à aller faire le jihad en Syrie. On envisageait même d’établir un camp d’entraînement au Kosovo avec l’assentiment des Américains. Le dérapage de ces derniers en Afghanistan, dans les années 80, ne leur a sans doute pas servi de leçon. Mais, le danger des radicaux montant en intensité avec l’apparition de Daech, le Kosovo a brusquement changé de politique en 2014.

Les positions de Laurent Fabius sur la politique étrangère
Dans « Le Figaro » du 25 août, Laurent Fabius avait donné une interview qui exprimait les grandes lignes de sa politique, spécialement en matière de conflit. « En ce qui concerne l’Ukraine et la Russie, a-t-il dit, fermeté et dialogue. La fermeté car l’annexion de la Crimée mérite sanction. Le dialogue, car personne de raisonnable ne peut proposer de faire la guerre à la Russie, ni oublier l’histoire et la géographie ». D’accord, dommage cependant que Paris se soit fourvoyée en soutenant la politique d’expansion de l’Europe et de l’Otan vers l’Ukraine, prenant ainsi une large part de responsabilité dans le conflit qui a éclaté. À propos de la Syrie, sa ligne est des plus correcte. Il déclarait : « Notre conviction est qu’on ne peut pas proposer aux populations le choix seulement entre l’autocratie, voire la dictature, et le terrorisme ». Il rappelait que la France a « dès l’abord soutenu activement l’opposition modérée ». Et d’insister sur un point, aujourd’hui bien établi : « Bachar Al-Assad a largement contribué à l’expansion des terroristes, notamment en les libérant de ses prisons ».

De nouvelles formes de « terrorisme » possibles
Certains diront que cela n’est que de l’insécurité. Mais s’il y a intention de nuire et surtout d’exercer un chantage sur les autorités ou les victimes, on entre dans l’approche terroriste. 1er cas : Dans la nuit du 31 juillet au 1er août, trois sacs de sable d’une dizaine de kilos chacun ont été envoyés sur les voitures, en contrebas d’un pont de l’autoroute A2 au niveau d’Havrincourt dans le Pas-de-Calais. L’un des projectiles a tué une Allemande de 59 ans, passagère de l’un des véhicules visés. 2ème cas : selon le New York Times, des pirates Internet ont volé 1,2 milliards de mots de passe donnant accès à 420 000 sites informatiques. Les victimes sont à la fois de grosses sociétés mais aussi des sites individuels. 3ème cas : Les sites Internet et les comptes Twitter de parlementaires socialistes ont été piratés pendant la dernière attaque de Gaza par Israël. Parmi les victimes, on signale Yann Galut, député socialiste du Cher. Il a participé à une manifestation favorable aux Palestiniens au mois de juillet. Son site a été rendu indisponible. Un pirate, qui se donne le nom d’Hulcan, aurait été identifié. Il serait installé dans la ville israélienne d’Ashdod. Tout devient possible par l’intermédiaire d’Internet : chantages et agressions sous forme de paralysie des moyens de communication d’un individu ou d’un groupe.

Valse hésitation de l’Algérie en Libye
Début août, l’Algérie annonçait officiellement ne pas vouloir intervenir militairement en Libye. Pourtant, en juin, on apprenait le 4ème régiment de parachutistes algériens en opération en Libye aux côtés de commandos américains du 317ème escadron des Forces spéciales. Leur mission était apparemment de soutenir l’action du général Khalifa Haftar, un Libyen qui s’est lancé dans une guerre d’élimination des milices islamistes. L’Algérie avait démenti toute intervention militaire en Libye. On comprend les pays concernés souhaitant limiter leurs interventions à des opérations secrètes menées par les services de renseignement. En clair, pas de publicité. On notera en outre l’évolution de la politique algérienne. Après avoir tenté de manipuler le soulèvement des islamistes et des Touaregs au Mali, débordés, les Algériens ont fini par se rallier à l’idée d’une intervention française dans ce pays. Ils sont allés jusqu’à accepter le survol de leur territoire par des avions militaires français en janvier 2013 lors de l’opération Serval. Reste à savoir si la nouvelle ligne d’Alger est le résultat d’un choix définitif ou si le pays joue un double jeu afin, la menace une fois atténuée, de reprendre ses manipulations des groupes islamistes.

Nouvelle action contre une ligne TGV
Le 25 août, une partie de la caténaire de la ligne TGV Paris Sud-Est a été arrachée à Sully (Bourgogne). Il s’agissait d’une action de sabotage. Une pièce métallique destinée à provoquer l’arrachage de la caténaire au passage du train avait en effet été placée dans la nuit. Le TGV ouvrant quotidiennement la ligne, pour s’assurer qu’aucun obstacle ne risque d’engendrer un accident, a déclenché ce qu’il faut appeler un piège, la pièce métallique ayant été posée à dessein sur la caténaire. On se souvient qu’au cours de l’automne 2008, un incident comparable avait amené à la mise en examen du groupe dit de Tarnac (Corrèze). Ces procédés, tout en ne représentant pas un danger immédiat pour les voyageurs, n’en n’ont pas moins un coût économique et représente une gêne. On comprend que leurs auteurs agissent dans le contexte d’un plan concerté, reposant d’abord sur une forme de chantage, pour le moment non-violent mais qui peut muter en actions violentes. Nous craignons que cette affaire, précédée de celle de Tarnac, n’annonce l’apparition au grand jour d’une nouvelle offensive contre notre société.

Un général de gendarmerie muté « pour délinquance »
Le général Bertrand Soubilet, numéro 3 de la gendarmerie nationale, a été nommé directeur de son corps outre–mer. Cette mutation est reconnue comme une sanction. Les pouvoirs publics lui reprochent en effet d’avoir dit devant une commission parlementaire sur l’insécurité, le 18 décembre 2013, que, « Évidemment, l’insécurité et le sentiment d’insécurité ne cesseront d’augmenter tant que la réponse collective à la délinquance ne sera pas adaptée ». Implicitement, il avait osé remettre en question les décisions des juges, certains diront leur laxisme face à la délinquance, et le manque d’intérêt réel de la classe politique à l’égard de cette menace. En clair, même en y mettant les formes, un patron de la gendarmerie ne peut pas dire les vérités qui gênent devant des parlementaires. Cela a pour conséquence une réduction de la liberté et, surtout, tend à rendre de plus en plus difficile l’identification des menaces puisque leur verbalisation est interdite.

Sur l’opération de l’armée libanaise à Ersal
Le 2 août dernier, l’armée libanai-se intervenait dans la localité d’Ersal à proximité de la frontière syrienne. Le but était d’extirper de la région des groupes islamistes armés syriens alignés sur Daech et Al-Nosra. L’affaire n’a pas fait beaucoup de vagues en France. Elle est pourtant symptomatique du pourrissement d’une situation faute d’une forte volonté occidentale de soutenir les pays en difficulté face aux bouleversements causés par les attaques islamistes. Pour ne parler que d’Ersal, face à une population de 40 000 habitants, on compte 170 000 réfugiés syriens. Parmi eux, il y a une masse de pauvres gens chassés de chez eux. Il y a aussi les familles des volontaires qui combattent contre le régime et les islamistes pour une Syrie démocratique. Mais des extrémistes profitent de la confusion. Depuis deux mois, des hommes cagoulés, pour dissimuler leurs visages, circulaient dans les rues d’Ersal. On peut présumer qu’ils n’avaient pas de bonnes intentions. On est obligé de considérer que laissant les réfugiés livrés à eux-mêmes et n’aidant pas un Liban trop démuni pour ouvrir des camps, le reste du monde, les Nations Unies en premier lieu, portent une responsabilité immense.

La Ligue de défense juive dissoute ?
Les autorités françaises songent à dissoudre la LDJ (Ligue de défense juive) au lendemain des manifestations de soutien à Gaza. À première vue, cela surprend. En effet, ce sont des synagogues et des magasins juifs qui ont été la cible de certains manifestants radicalisés. En fait, cela confirme qu’il y a bien eu des provocations émanant de la Ligue de défense juive pour susciter des affrontements à proximité des synagogues. Il faut savoir qu’en outre, l’autorité peut, aux termes de la loi, interdire un groupe constitué pour plusieurs raisons. Une seule suffit. Or, on lit dans l’article 212-1 du Code de la sécurité intérieure que sont concernés les groupes « qui présentent par leur forme et leur organisation militaire, le caractère de groupes de combat ou de milices privées ». C’est le cas de la LDJ interdite par ailleurs aux États-Unis et... en Israël.

L’aveu de Barack Obama sur le prétendu État islamique
S’exprimant sur la chaîne CBS News, Obama a dit : « Le chef de notre renseignement, Jim Clapper, a reconnu qu’ils avaient sous-estimé ce qui se passait en Syrie ». Il a néanmoins affirmé que la Syrie était « le Ground Zero pour les jihadistes à travers le monde ». Il faisait allusion aux tours jumelles de New York détruites par les attaques d’Al-Qaïda en septembre 2001, inversant la symbolique. Il aurait dû se montrer plus prudent, fort de l’expérience précédente avec les Taliban afghans. Comme les jihadistes de l’État islamique (Daech), les Taliban avaient profité du vide institutionnel de l’Afghanistan et de la guerre civile qui ravageait le pays pour prendre le contrôle du territoire, en 1994, puis instituer une dictature islamique, en 1996. Seule différence, en 1994, les Taliban avaient émergé avec le soutien du Pakistan, l’appui financier de l’Arabie Saoudite et le feu vert de Washington. Daech n’a pas bénéficié du soutien moral des États-Unis. Les Américains, voit-on, n’ont toujours rien compris à la problématique islamiste, résultat, incapables d’anticiper, ils sont toujours en retard et ne parviennent pas à détruire le mal à la racine.

Des bases aériennes pakistanaises attaquées
Le 15 août, les forces armées pakistanaises repoussaient deux attaques contre les bases de Khalid et de Samungli à côté de Quetta. L’Afrique et le Moyen-Orient nous font oublier cet autre front que nous quittons précipitamment.

5 août, le patriarcat de Moscou dénonce les violences contre les orthodoxes en Ukraine. Il semble que ces violences soient le fait des deux camps, les principales victimes étant les membres des clergés qui appellent à la discussion et à la paix.

Paul Kagamé continue les purges au Rwanda
En une semaine, à la fin du mois d’août, Paul Kagamé, le Président du Rwanda, a ordonné l’arrestation de trois officiers supérieurs qui ont combattu à ses côtés dans les maquis. Parmi eux, le général Frank Rusagara a été ambassadeur en Grande-Bretagne jusqu’à son limogeage avec 700 autres officiers en octobre 2013. Un autre, David Kabuye, a le grade de capitaine et avait à son actif d’être l’époux de Rose, ancienne chef du protocole à la Présidence mais elle aussi aujourd’hui tombée en disgrâce. Enfin, le colonel Tom Byabagamba, qui a servi dans la mission des Nations Unies au Soudan du Sud. Ils ont été incarcérés dans le cadre d’une enquête « pour crime contre la sécurité de l’État ». Ceux qui se sont réfugiés à l’étranger pour échapper à la férule de Kagamé peuvent connaître un traitement plus radical. Kayumba Nyamwasa, ancien chef d’état-major, a essuyé trois tentatives d’assassinat en Afrique du Sud où il vit. Patrick Karegeya, ancien chef des renseignements extérieurs, a été tué dans une chambre d’hôtel à Johannesburg. Sans occulter totalement ces informations, la presse française se montre discrète à leur propos. Il faut dire, Paul Kagamé est l’ami de Bernard Kouchner. Qui oserait remettre en question les méthodes d’un tel homme !

Une médaille de collection frappée à la gloire de Vladimir Poutine
Une médaille de collection en argent va être frappée en Russie pour commémorer l’annexion de la Crimée par Vladimir Poutine. Seulement 500 copies d’un poids d’un kilo d’argent vont être mises sur le marché. La collection est baptisée « Le rassembleur des terres russes », pour célébrer Poutine, alors que ce titre n’a été utilisé jusqu’ici que pour désigner Ivan III, empereur de Russie qui déchira le traité de soumission aux Turco-mongols de la Horde d’Or. Le côté pile portera une carte de la Crimée. Le côté face, le visage de trois-quarts de Poutine. En russe, tsar signifie César, Kaiser en allemand.

19 août, une école catholique du Chhattisgarh (Inde) est attaquée par des extrémistes hindous. Ils disent le principal, le Père Ligo Mathew, avoir insulté des élèves. Les extrémistes ont roué de coup de prêtre. Appelée, la police a mis le prêtre en détention. La justice l’a ensuite condamné. Les extrémistes sont alors revenus saccager l’école.

Deux enquêteurs étrangers disparaissent au Qatar
L’organisation non gouvernementale GNRD Global Network for Rights and Development (Réseau global pour les droits et le développement), basé en Norvège, signale la disparition de deux de ses collaborateurs, le 31 août dernier au Qatar. Les deux employés, Krishna Upadhyyaya et Ghimire Gundev, de nationalité britannique mais originaires du Népal, enquêtaient sur les conditions de vie et de travail des migrants népalais dans le royaume. La veille de leur disparition, Upadhyaya a envoyé un message pour dire qu’il était suivi par la police. Le jour de leur départ, il a appelé par téléphone et dit son inquiétude en raison du nombre de policiers présents à l’extérieur de l’hôtel. Il a signalé des gens non identifiés qui se rapprochaient de lui pour écouter sa conversation. Ce n’est pas un débutant. Il a travaillé pendant 12 ans comme enquêteur d’une organisation internationale de lutte contre l’esclavage. La compagnie aérienne auprès de laquelle ils avaient acheté leurs billets affirme que les deux hommes ne sont pas montés à bord de l’avion. Les autorités qataries ne donnent pas suite aux démarches de GNRD. Au Qatar on n’aime pas la publicité sur le traitement des travailleurs immigrés népalais semble-t-il.

Au Liban : le réseau illégal de communication
du Hezbollah
Fin juillet, on apprenait l’extension illégale, mais acceptée par le pouvoir libanais, du réseau de communication du Hezbollah. Désormais, ce réseau relie les villages, au coeur de la région chrétienne, d’Amhaz, Afqa, Ghabate, Lassa et Mayrouba à la Bekaa où les chiites sont majoritaires et le Hezbollah dominant. Pour ce faire, l’État a sous-traité l’installation de son réseau de fibres optiques à une entreprise du Liban-Sud proche du parti chiite. Résultat, à moindre frais, le Hezbollah a fait installer son propre réseau pour atteindre les villages indiqués, celui-ci étant posé en parallèle. Si l’État libanais n’est pas en son entier sous influence du Hezbollah, on voit néanmoins des secteurs stratégiques lui échappant.

Deux Qataris arrêtés aux Émirats arabes unis pour espionnage
L’information est sortie début juillet dans Al-Khaleej, quotidien local. Manquait l’explication. Le Qatar et les EAU (Émirats arabes unis) sont deux alliés sunnites de l’Occident. Le Qatar néanmoins entretient une forte relation avec les Frères musulmans, organisation politico-religieuse qui a servi de matrice à la plupart des organisations islamistes qui se sont ensuite radicalisées. Certes, les Frères privilégient une démarche politique, mais s’ils sont adulés au Qatar, ils sont considérés comme une menace par les autorités des EAU. Au mois de mars, concernant les Frères, la crise est arrivée à son paroxysme entre les deux principautés arabes. Suivant l’Arabie Saoudite, les EAU ont rappelé leur ambassadeur à Doha, capitale du Qatar. On comprend mieux sur quoi repose l’accusation d’espionnage.

27 juillet, une bombe explose pendant l’office dans une église catholique de Kano (Nigeria). L’attentat fait 5 morts et 8 blessés.

L’Égypte interdit un convoi d’équipements médicaux à Gaza
En plein conflit, l’Égypte a fermé la frontière qu’elle partage avec Gaza à ce convoi. Le général Al Sissi, nouveau patron de l’Égypte, veut la peau des Frères musulmans aux-quels se rattache le Hamas qui gouverne Gaza. Mais son geste, rendant service à l’État hébreu, suscite déjà le ressentiment des Égyptiens.

Le FBI a incité des hommes à commettre des attentats terroristes
C’est le constat fait par une étude publiée par l’Institut des droits de l’homme à l’école de droit de l’Université de Columbia (États-Unis). Sur 500 affaires conduites par la Justice américaine depuis septembre 2001, dans un tiers des cas, un agent du FBI, infiltré, a joué un rôle actif dans la tentative d’attentat afin de monter un dossier et de faire inculper le ou les personnes manipulées. Dans de nombreux cas, le FBI a ciblé des gens vulnérables, voire souffrant de troubles mentaux. Affaire représentative de cette approche, celle dite des « quatre de Newburgh ». On se souvient que le 20 mai 2009, quatre hommes étaient arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à attaquer une base militaire et deux synagogues à New York. Le juge avait alors estimé que les agents du FBI avaient « donné l’idée du crime, les moyens nécessaires et ouvert la voie » faisant d’hommes dignes de « la bouffonnerie shakespearienne » des terroristes. La volonté de pousser des terroristes potentiels à se démasquer ne devrait pas aller jusqu’à de tels extrêmes.

Al-Qaïda client d’une société israélienne
D’après un service occidental, Al-Sahab, la branche de l’information d’Al-Qaïda, utilise les services de « Safemail » pour assurer la sécurité de ses transmissions sur Internet en cryptant ses messages. Les gens d’Al-Qaïda le savent-ils ? Safemail appartient au groupe Secure Information Technologies, une société israélienne.

Au Qatar, la Coupe mondiale... du terrorisme
Le Qatar, organisateur de la Coupe mondiale de football, a créé la Fondation « Aspire Zone » qui célèbre le sport et promeut les talents à des fins publicitaires pour cet État du Golfe. Rien à dire a priori. On s’étonne néanmoins qu’au mois de juillet dernier cette fondation ait organisé un congrès islamiste radical au Qatar. Étaient présents, entre autres, un certain Mohammed Al-Arifi. Cet individu est connu des services britanniques pour son radicalisme. Très actif dans la mosquée de Cardiff, l’une des plus extrémiste du pays, il appelait les jeunes gens à partir faire le jihad en Syrie. Il disait : « Les musulmans n’auront pas de vie sans le jihad » et « Seul le jihad nous sortira de l’humiliation ». Expulsé de Grande-Bretagne, il réapparaissait trois semaines plus tard, le 14 juillet, pour prononcer une conférence au congrès d’Aspire. On peut difficilement croire à une erreur d’appréciation du Qatar en l’invitant. En effet, parmi les autres invités, figuraient Wagdy Ghoneim, lui aussi expulsé de Grande Bretagne en 2009. Il faisait la promotion des attaques terroristes et célébrait Oussama Ben Laden allant jusqu’à qualifier les juifs de « descendants des singes ». On a aussi entendu Zaghloul El-Naggar et Nabil Al-Awadhy, eux aussi des propagandistes du jihad.

Al-Qaïda va-t-elle garder le contrôle de Mossoul ?
Rien n’est moins sûr. En effet, si l’Eiil, avatar d’Al-Qaïda en Irak, s’est emparé de Mossoul le 10 juin, c’est avec l’aide de la population et des courants non islamistes de l’opposition au gouvernement chiite de Bagdad. Or, trois jours après sa victoire, Eiil distribuait déjà une charte comportant seize règles tirées de son interprétation extrémiste de la loi islamique. Les non-musulmans seront soumis à un impôt spécial, les femmes couvertes de la tête aux pieds ne devront sortir qu’accompagnées d’un mâle de la famille. Mais figurent aussi des interdits plus difficiles à imposer : la prohibition des jeux de hasard, de l’alcool et de la prostitution. Tout cela va s’associer à l’instauration d’un pouvoir islamiste, aux mains des chefs d’Eiil et au détriment des autres vainqueurs. Or, ces derniers ne sont certainement pas prêts à se voir confisquer la victoire. À titre indicatif, on a vu à Mossoul des photos d’Ezzat Ibrahim, ancien vice-Président sous Saddam Hussein. Le pire serait que les habitants de Mossoul acceptent la loi islamiste, car alors, Al-Qaïda jouirait d’une certaine légitimité.

Crimes de guerre en Libye
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a déclaré : « Les affrontements ininterrompus au cours desquels des tirs sauvages ciblent les zones résidentielles à haute densité de populations, constituent des crimes de guerre, notamment du fait qu’ils tuent des civils dont des enfants à Tripoli et à Benghazi » en Libye, pas à Gaza.

« Les prisons incubatrices du terrorisme » !
Le titre d’un aticle publié dans « Le Monde » du 3 juin. En avril 2012, fort des informations recueillies auprès d’un agent de l’administration pénitentiaire, nous avions déjà lancé l’alarme dans un article intitulé : « La prison, pépinière de l’islamo-terrorisme ». En vain, ce n’était pas politiquement correct !

Daniel Mermet viré de France-Inter
Le 26 juin, Daniel Mermet faisait sa dernière émission « Là-bas si j’y suis ». La nouvelle directrice de France-Inter venait de l’informer de la fermeture de l’émission. Certes, Mermet a 72 ans, mais d’autres, plus vieux, continuent de prospérer dans les médias ou dans les cercles politiques. On lui reproche une perte d’audience, mais on oublie que son créneau horaire a été déplacé de 17 heures à 15 heures, période de la journée connue pour la baisse d’audience, et sa durée d’antenne réduite de 10 minutes par Frédéric Schlesinger, alors directeur de France Inter. « On » reproche à Mermet sa trop grande liberté de ton, certes en faveur d’une gauche rebelle, mais aussi les critiques contre la politique d’Israël qu’il laisse remonter à l’antenne. Au fait, la nouvelle directrice de France-Inter s’appelle Laurence Bloch. En octobre 2000, elle avait prévu d’organiser à Jérusalem un colloque international dénommé « 2000 ans de diasporas ». Le projet ayant échoué à cause de la vague de violence qui s’était emparée d’Israël et des territoires palestiniens, le colloque a été transformé en table ronde à Paris. Mais tout cela, bien sûr, n’a rien à voir avec la mise à pied de Mermet.

4 juin, on apprend la destruction partielle du siège de l’Église arménienne-catholique d’Alep en Syrie. Le communiqué ne précise pas si les auteurs de cette destruction sont les soldats de l’armée de Damas ou les miliciens islamistes.

Un juif enterré dans un cimetière musulman !
L’une des victimes de l’attentat du 24 mai contre le Musée juif de Bruxelles était un jeune homme de 25 ans, présenté comme Juif. Sa mère l’aurait élevé dans la religion hébraïque. Mais son père, un Kabyle d’Algérie vivant au Maroc, ne l’entendait pas de cette oreille. Il a obtenu que son fils soit enterré le 10 juin dans un cimetière musulman, à Taza au Maroc, aux côtés de ses grands-parents paternels.

Des chiffres surprenants : un échantillon de 3,6%
de la population US comptait moins de 1,6% de morts en Normandie
Pendant les premiers jours du débarquement de juin 1944, les alliés ont perdu plusieurs dizaines de milliers d’hommes au combat. Ils ont été inhumés dans 27 cimetières situés en Normandie. Parmi eux, on comptait 17 769 Britanniques, 9 386 Américains, 5 002 Canadiens et 650 Polonais. Le CRIF a appelé ses membres à venir réciter le kaddish (1) sur les tombes des « 149 soldats américains juifs » tombés ces jours là. Honneur à ces hommes, de toutes confessions et de toutes nations morts pour notre liberté (2). Néanmoins, en 1937, la population américaine comptait 129 millions d’habitants. Aux États-Unis, la population juive, de 4 650 000 âmes (3), représentait donc 3,6% de la population américaine. En revanche, 149 juifs sont morts au débarquement contre 9 386 Américains. Cela représente à peine 1,6% de ce bilan mortuaire. La propagande communautaire reproche souvent aux Américains de ne pas en avoir fait plus et plus vite pour libérer les Juifs piégés dans les camps nazis. Il semble que les Juifs américains eux-mêmes n’aient pas été très motivés pour aller risquer leur vie face au régime d’Hitler. Cela ne donne que plus de mérite aux 149 Juifs morts aussi pour nous...
(1) In « Actualité Juive » du 29 mai. Le Kaddish est la prière des morts chez les juifs.
(2) Même si cette liberté est devenue conditionnelle.
(3) D’après le « Dictionnaire encyclopédique du judaïsme » en page 1287.

14 et 15 juin, l’armée gouvernementale reprend Kessab, ville du nord de la Syrie. Des miliciens chrétiens combattaient aux côtés de l’armée quand d’autres chrétiens soutiennent les rebelles. Le curé de l’église Saint Michel a retrouvé celle-ci dévastée, les croix arrachées et les livres religieux détruits par les factions islamistes de la rébellion.

Des Arabes chrétiens dans les rangs de l’armée israélienne
Les jeunes arabes israéliens de confession chrétienne vont dorénavant pouvoir rejoindre l’armée israélienne à 17 ans. Ce « droit » a été obtenu par des notables chrétiens quand les autres s’y opposent farouchement au nom de la solidarité entre les Arabes, qu’ils soient chrétiens ou musulmans. En Syrie, dans la quête de protection à laquelle aspirent les chrétiens au Moyen-Orient, on a vu certains d’entre eux, dans ce pays, se rallier au régime de Bachar Al-Assad. Si on comprend le choix en faveur du pouvoir en place, on ne peut cependant pas l’approuver, qu’il s’agisse de celui d’Israël ou de celui de la Syrie. Ce choix implique en effet de soutenir une autorité injuste. Quand, sur le moyen terme, les chrétiens ne pourront survivre au Moyen-Orient qu’en se positionnant dans le camp de la justice. Faute de quoi, associés à l’autoritarisme ou aux crimes contre l’humanité des dirigeants du pays, ils seront rejetés avec eux. Dans cette région du monde, les chrétiens n’ont qu’un seul choix raisonnable : renoncer à une sécurité immédiate, du reste relative, pour s’allier aux victimes. S’ils sont en accord avec la philosophie de leur foi, ont-ils même un autre choix ?

15 juin, les Shebab somaliens attaquent la petite ville de Mpeketoni, dans la province de Lamu au Kenya. Faisant réciter la chahada, la profession de foi musulmane, aux personnes arrêtées, ils exécutent les chrétiens tombés sous leurs mains. Au moins dix chrétiens sont tués.

Aide aux Juifs d’Ukraine
Le 1er juin, à la synagogue de la rue Ancelle à Neuilly, le B’nai B’rith de France a organisé une soirée « au profit des Juifs d’Ukraine ». Dans l’annonce (1), le B’nai B’rith (2) écrit : « Nos coreligionnaires ukrainiens vivent dans des conditions parfois très difficiles... Beaucoup de Juifs sont en dessous du seuil de pauvreté là-bas ». Avant d’ajouter : « Les aides du gouvernement ukrainien sont faibles et sont souvent versées aux familles avec un grand retard ». On comprend donc tous les Ukrainiens touchés par la misère et les difficultés. Dès lors pourquoi une aide humanitaire ciblant uniquement les Juifs ?
(1) In « Actualité Juive » du 29 mai 2014.
(2) Organisation internationale juive construite sur le modèle de la franc-maçonnerie.

En Corse, le FLNC dit déposer les armes
Au mois de juin, par un communiqué, le FLNC (Front de libération national corse) annonçait sa volonté de déposer les armes et de sortir de la clandestinité. Il précisait : « Les Corses n’ont pas vocation à devenir un peuple sans terre, minoritaire dans son propre pays... »

15 juin, Demania Emad, une enseignante copte de sciences sociales est condamnée à 6 mois de prison pour « insulte à l’islam ». Conformément au programme, elle avait fait une comparaison entre les religions dans l’antiquité et à l’époque moderne.

Appel à la résistance armée, contre le pouvoir, en France dans un hebdo
Sous le sous-titre « Face à l’État qui nous harcèle de règles et d’impôts, il existe une solution. La voici ! » On lit une histoire qui se déroule aux États-Unis. Dans le Nevada, le gouvernement ayant décidé de faire payer un droit de pâturage aux éleveurs, certains d’entre eux ont refusé. L’un d’eux, Cliven Bundy, de taxes impayées en amendes cumulées, s’est retrouvé avec une note dépassant le million de dollars. L’État alors prétendit saisir ses bêtes. Mauvaise idée, la population des éleveurs et des fermiers prit son parti et, armes à la main encercla la ferme de Bundy. Elle finit par faire reculer le shérif et ses sbires pourtant venus avec un hélicoptère. C’est cela la solution suggérée par le « Nouveau Détective » du 7 mai, un hebdomadaire dont nous avons déjà parlé. On est interloqué que l’autorité française n’ait pas encore réagi, quand, on lit : « Être patriote en France, c’est toujours se soumettre à l’État. Fumer, conduire, manger, penser, tout y est sujet à contrôle. Aux États-Unis, les révoltés de Bunkerville ont fait reculer la police à coups de flingues ». Cet « Aux armes citoyens » risque de déplaire... à l’Élysée.

La fille d’un conseiller du roi du Maroc engagée à l’Élysée
Elle s’appelle Audrey Azoulay et vient d’être nommée conseillère de François Hollande à la Culture et à la Communication.Cette jeune femme n’est pas une inconnue. Elle est la fille d’André Azoulay, conseiller de Hassan II du Maroc puis de Mohammed VI. André sert de lien entre la communauté juive et Israël, d’une part, le palais royal marocain d’autre part. Il fait en outre partie du Centre Shimon Peres pour la Paix. Il a aussi souvent servi d’intermédiaire financier dans des affaires intéressant les cercles proches du roi.Tout cela en dit long sur les doubles jeux pratiqués dans le royaume chérifien... Et le manque de précautions de nos dirigeants.(Il faut savoir la méfiance du législateur et/ou de l’administration très forte en matière de participation d’un étranger aux affaires de l’État. Cette méfiance va jusqu’à réglementer les mariages avec des étrangères ou des étrangers des membres de certaines professions, comme celles de diplomates ou de militaires)

Une unité juive d’autodéfense en Ukraine
À la demande du grand rabbin de Kiev, Yaakov Bleich, une unité juive s’est constituée pour faire face aux « menaces d’attaques antisémites ». Les hommes membres de cette milice sont des anciens de l’armée israélienne ou de l’armée ukrainienne. Ils sont armés de battes de baseball qui leur ont été offertes par un donateur américain. Par ailleurs, on apprend que 400 mercenaires venus des États-Unis coordonnent les opérations contre les séparatistes de Sloviansk, dans l’est de l’Ukraine. Ils travaillent pour Academi, entreprise plus connue sous son ancien nom de Blackwater et pour les exactions commises en Irak pendant l’occupation américaine.

Financement d’une mosquée à Tours par des fonds publics
Le 18 mai, le président de l’agglomération de Tours, Philippe Briand, a annoncé qu’il allait donner « un coup de pouce » financier au
chantier de la grande mosquée. Démarré en 2008, le projet, évalué à 7,5 millions d’euros, peine à avancer. Seulement 2,3 millions d’euros ont été collectés. Pour Briand, député UMP de l’Indre et Loire, « on ne peut laisser des gens comme ça. C’est une question de dignité ». Et la laïcité dans tout ça ?

Communautarisme contre communautarisme
L’attentat perpétré le 24 mai contre le Musée juif de Bruxelles libère la parole de certains. Que l’on imagine néanmoins ce qu’ils auraient valu à leurs auteurs si de tels propos avaient été tenus par d’autres. On lit dans « Actualité Juive » du 19 juin, sous la signature de Josiane Sberro, «Présidente de communauté» : « Le décret du « Regroupement familial »,déverse sans préparation dans ces quartiers (NDLR : les banlieues des grandes villes) des cohortes d’enfants musulmans ne maîtrisant ni la langue ni la culture commune ». Exact, même s’il nous est interdit de le dire. Plus loin, néanmoins, la rédactrice de l’article tombe dans la contrevérité. « C’est par l’arabisation unilatérale des jeunes des banlieues, que s’est construit le terreau réceptif de l’extrémisme islamiste... » Faux ! Le plus grand nombre des jeunes des banlieues issus de l’immigration maghrébine, y compris la plupart des islamistes, ne parlent pas arabe. Faux encore de dire que « Chrétiens et Juifs sont présentés par le Coran comme des idolâtres... » Certes, leur sort n’a pas été, et n’est toujours pas, des plus agréables dans les sociétés islamisées. Ils y sont néanmoins tolérés et jouissent en général d’une relative liberté de culte quand les adorateurs d’idoles ne sont pas acceptés. Ces derniers risquent même la mort s’ils refusent de se convertir à l’islam. Même si les musulmans, comme les juifs ou les chrétiens, ne sont pas tous des saints. Nous nous interrogeons sur les motivations d’une dame qui, dans une publication juive, lance un appel à la haine, basé sur le mensonge, contre une autre communauté.

Ferhat Mehenni, chef de l’opposition kabyle en Algérie, est reçu en Israël
Cela fait partie de ces petites informations négligées par la presse à grand tirage.
Fin mai 2012, il y a deux ans, Ferhat Mehenni s’est rendu en Israël où il a été longuement reçu par Jacques Kupfer, le président du Likoud mondial. Mehenni a fait une longue allocution pendant laquelle il s’est déclaré en faveur de la solidarité israélo-kabyle.

Pourquoi un visa pour les Israéliens entrant aux États-Unis ?
Le Département d’État, équivalent aux États-Unis de notre ministère des Affaires étrangères, voulait associer Israël au programme d’exemption de visa d’entrée dont jouissent 38 autres pays.
La décision doit être votée par les deux chambres pour être acceptée. Or, une proportion significative de parlementaires américains s’y oppose. À première vue, on comprend mal ce sectarisme à l’égard d’un État considéré comme le plus proche de Washington. Un rapport publié par le Sénat explique cette bizarrerie. Un conseiller de la vénérable institution a révélé le pot aux roses : « La communauté du renseignement américain, a-t-il expliqué, craint que permettre à Israël d’adhérer au programme Visa Waiver (Le programme d’exemption de visas) ne facilite l’entrée des Israéliens dans le pays ». Elle a en effet peur que les officiers du Mossad n’en profitent pour lancer des opérations d’espionnage contre les États-Unis. Les Américains sont plus prudents que les Français. La société israélienne ICTS, créée en 1982 par des anciens du Shin Bet, est en effet en charge de la sécurité de l’aéroport de Paris. C’est encore une société israélienne qui contrôle nos entrées maritimes. Et, chez nous, les Israéliens n’ont pas besoin de visas...

Un juif s’est converti à l’islam radical
Il s’appelle dorénavant Yousef Al-Khattab, mais vit le jour sous le nom de Joseph Cohen. Né à Brooklyn, à New York, il a décidé de changer de religion, choisissant la version la plus intolérante de l’islam. Il vient d’être condamné à deux ans et demi d’emprisonnement pour appels à la violence. Il a en effet créé un site Internet, « Revolution Muslim», qui glorifiait Oussama Ben Laden et appelait à agresser les Juifs. Sur son site figurait une liste des noms et adresses de personnalités de son ancienne communauté.

L’arrestation de Mehdi Nemmouche
Le cas de l’attaque du Musée juif de Bruxelles, qui a fait 4 morts le 24 mai, est emblématique à plusieurs égards. D’abord parce qu’il visait des juifs. Sur ce point on ne peut que signaler à nouveau le rôle mobilisateur joué par la politique d’Israël dans le monde musulman. Ensuite parce que, en France, Mehdi Nemmouche est passé par la case prison, où il s’est islamisé et radicalisé. Enfin, il faut considérer la place aujourd’hui occupée par la Syrie pour recruter, former et projeter chez nous des jeunes gens transformés en armes de guerre contre nous. Ces trois points mettent en évidence nos faiblesses dans la lutte contre le terrorisme islamiste, faiblesses sur lesquelles nous fermons trop souvent les yeux par lâcheté. Il faut, pour combattre le terrorisme, avant tout en supprimer les causes ou stériliser le terrain sur lequel il éclot. Sinon, dans dix ans, voire avant, nous seront débordés et, sur notre sol, les attentats relèveront de la banalité.

9 avril, un religieux jésuite est assassiné à Homs. Capturé par des hommes armés, le Père Frans van der Lugt, a été roué de coups avant d’être exécuté de deux balles dans la tête.

Menace islamo-communautariste voilée lancée aux socialistes
Bariza Khiari, sénatrice socialiste de Paris, estime que le recul des socialistes aux dernières élections s’explique en partie par le détournement du vote mususulman du PS. Elle appelle le PS à tenir ses promesses, faute de quoi, affirme-t-elle, « Il ne pourra plus gagner d’autres élections nationales ».

4 au 5 avril, deux prêtres italiens, Gianantonio Allegri et Giampaolo Marta, et une religieuse canadienne de 80 ans sont enlevés dans le nord du Cameroun. Les kidnappings se seraient déroulés dans le diocèse de Maroua.

Création de la Fédération nationale de l’enseignement musulman
Cette Fédération a été créée au printemps dernier. Petit problème, l’UOIF en est l’initiatrice. Or, comme chacun sait, ce mouvement est une émanation des Frères musulmans, organisation politico religieuse née en Égypte et qui a gouverné ce pays pendant un an sous l’égide de Mohamed Morsi. Si les Frères ne recourent généralement pas à la violence pour monter au pouvoir, ils n’en ont pas moins un programme intégriste en opposition avec nos coutumes et nos lois.

Téhéran accusé de l’attentat de Lockerbie
Le 21 décembre 1988, un attentat perpétré contre un avion de la Pan Am au-dessus de Lockerbie provoquait la mort de 259 passagers et 11 personnes au sol. La Libye de Mouammar Kadhafi a été accusée et condamnée pour cette attaque. Néanmoins, des doutes subsistent sur la culpabilité de ce pays dans cette affaire. Le nom de l’Iran, comme coupable réel a été évoqué par le passé. Aujourd’hui, cette hypothèse se fortifie. Un ancien officier de renseignements iranien, Abolghasem Mesbahi, a affirmé le 11 mars sur la chaîne satellitaire Al-Jazeera que l’attaque avait été commise par l’Iran pour se venger de la destruction, semble-t-il accidentelle, d’un Airbus iranien par un missile américain, le 3 juillet 1988 (Le missile avait été tiré par un croiseur américain, l’USS Vincennes). L’ordre, selon Mesbahi, a été donné par l’imam Khomeiny en personne.

Un tunnel palestinien sous Israël
Le 26 mars, les forces de sécurité israéliennes ont découvert un tunnel creusé par les Palestiniens à partir de la bande de Gaza qui s’enfonce de plusieurs centaines de mètres sous leur territoire. L’ouvrage est impressionnant. Certaines parties du tunnel descendent à 20 mètres sous le sol et il est formé de plusieurs ramifications. Etayé et bétonné, il est équipé de groupes électrogènes pour le renouvellement de l’air. Le Hamas a reconnu l’existence de ce tunnel mais a prétendu qu’il avait été construit par le Jihad islamique et n’était plus en usage. Difficile à croire. Néanmoins, Israël n’apparaît pas plus sérieux en voyant dans ce tunnel un viol de sa souveraineté. Il faudrait se demander qui viol la souveraineté de qui ? Pas sûr que les Palestiniens soient les plus blâmables dans l’affaire. En attendant, on peut imaginer ce tunnel construit à des fins opérationnelles pour monter des attaques contre le territoire israélien. Une fois de plus, le mur construit le long de la ligne de démarcation entre Israël et les territoires palestiniens apparaît d’une sécurité toute relative.

Autre exemple de l’imaginativité des Palestiniens contre Israël
Le 4 mars, les habitants d’un quartier juif du sud-est de Jérusalem appelaient les pompiers d’urgence en raison d’une forte odeur de gaz qui se répandait. Ces derniers ont découvert trois sabotages sur une citerne de gaz desservant plusieurs immeubles. A proximité brûlait une bougie destinée à provoquer une explosion. Une autre explosion d’une réserve de gaz, d’origine criminelle, avait eu lieu dans un quartier arabe d’Akko quelques jours plus tôt. Les Israéliens affirment par ailleurs qu’ils sont confrontés à une recrudescence de caillassages de voitures et de jets de bouteilles incendiaires contre des immeubles.

Le terrorisme juif
Six anciens patrons du Shabak, service de sécurité israélien, qualifient le terrorisme juif. Ils nomment « terroristes » les radicaux juifs et accusent les autorités de laxisme à leur égard.

Un journaliste retraité se fait braqueur pour survivre
Seul « Le Monde » a trouvé dans ce sujet matière à un papier. Jean-Michel Coëffeur n’avait rien d’un voyou. Journaliste à « La Nouvelle République du Centre Ouest » il s’est seulement retrouvé à la retraite. À 58 ans, il se voyait avec un revenu insuffisant pour payer « les prestations compensatoires » aux deux mères de ses enfants et pour vivre. Et comment trouver un travail, si modeste soit-il, quand on a la soixantaine ? Alors il a fini par basculer et un flingue à la main, avec fausse moustache et perruque, il s’est fait braqueur dans les boutiques de la région. De quoi donner à réfléchir à ceux qui décident de notre destin.

Des mosquées appellent au vote communautariste
Une soixantaine de mosquées et d’associations musulmanes de la région parisienne se sont réunies le 15 mars à Montreuil. Le mot d’ordre était d’appeler les musulmans de nationalité française à voter aux municipales. Parfait, cela va dans le sens de l’intégration. En revanche, le discours pose problème. L’un des responsable du collectif, Samy Debah a déclaré : « Quand les hommes politiques vont voir que, comme un seul homme, les musulmans réagissent quand ils sont attaqués et montrés du doigt, stigmatisés, ils feront attention à ce qu’ils diront et à ce qu’ils feront ». Et d’ajouter la manière de faire : à Bagnolet, environ dix mosquées et associations musulmanes ont appelé à voter pour le maire sortant, Marc Everbecq, un communiste. On sait comment Everbecq a obtenu ce soutien : à coup de prébendes prélevées sur les impôts. En clair, comme pour le vote juif, mais avec plus de force en raison du nombre, le vote communautariste musulman risque de mener nos responsables politiques par le bout du nez.

Enrico Macias veut s’installer en Israël
Dans « Actualité Juive » du 20 mars 2014, Enrico Macias affirme : « J’envisage de faire mon aliyah, d’émigrer en Israël. Mais ce n’est pas pour tout de suite ». Plus bas dans l’interview, il se disait sioniste et croire « à Israël avant tout ». Puis il assénait « L’avenir du judaïsme est menacé dans toute la diaspora. C’est pour ça que nous avons l’État d’Israël, qui est la première étape du Messie, depuis 1948. Si D.ieu (Les Juifs n’écrivent pas le nom de Dieu et peuvent le représenter ainsi) nous a redonné l’État d’Israël, ce n’est pas pour rien ».
Des propos équivalents venant d’un musulman, pire d’un chrétien, passeraient pour paranoïaques, mégalo-manes et... ridicules. Toute la presse les brocarderait.

23 mars, une église orthodoxe est profanée à Istanbul (Turquie). Les agresseurs, une bande de jeunes, est repartie avec des objets de culte et la cloche de l’église. Le gardien, qui s’est réfugié au poste de police, a sollicité l’intervention de la maréchaussée qui a refusé de bouger, prétextant ne pas vouloir « faire empirer les choses ».

Un repas pour les rebelles islamistes syriens
Il faut le voir pour le croire. Un déjeuner était proposé pour le 23 mars « aux soeurs » au restaurant « Le Cosmopolite » à la Courneuve. « Tous les bénéfices seront reversés à l’ONG Ummah Charity », anciennement appelée « Fisabilillah ». Des termes qui mettent bien en évidence la nature islamiste de l’organisation.

Djihadisme de mineurs en Syrie : la responsabilité de l’État
Plusieurs dizaines de jeunes mineurs de confession musulmane ont fugué pour rejoindre les groupes islamistes combattant en Syrie. Comme leurs coreligionnaires plus âgés, ils ont été pour la plupart influencés, voire recrutés, par les sites djihadistes présents sur Internet. L’État ne peut-il vraiment rien pour obtenir la fermeture de ces sites voire, quand ils sont dans des pays inaccessibles, leur interdiction d’accès en posant des filtres ? Au pire, une action internationale, associant tous les gouvernements de la planète est possible. Même la Chine, l’Iran, la Russie ou l’Arabie Saoudite seraient d’accord pour neutraliser les sites djihadistes, tous les pays étant d’une manière ou d’une autre exposés à cette menace. Sur un autre plan, la responsabilité de l’État est plus directement engagée. En effet, depuis le 1er février 2013, une « autorisation de sortie du territoire » n’est plus exigée d’un mineur voyageant seul. Ceci explique comment des gosses de 15 ou 16 ans ont pu se rendre en Turquie en prenant l’avion munis de leur passeport ou d’une carte d’identité. En attendant, quand on voit des familles musulmanes désespérées cherchant à récupérer leurs enfants, on comprend le djihadisme un danger pour tout le monde.

Une Femen demande l’asile politique en Suisse
Depuis début février, Anna Hutsol, la fondatrice des Femen, loge dans un centre pour demandeurs d’asile à Rapperswil, sur les bords du lac de Zurich en Suisse. Âgée de 31 ans, elle a déposé son dossier en octobre dernier, au déclenchement du soulèvement anti-gouvernemental en Ukraine. Elle affirme être persécutée à la fois par les services ukrainiens et russes.

20 février, les responsables de l’église catholique de « Terre Sainte » demandent à la municipalité de Tel-Aviv de cesser sa campagne de fermeture des lieux de prière des communautés chrétiennes de Tel-Aviv. Outre les chrétiens autochtones, Tel-Aviv compte des dizaines de milliers d’immigrants chrétiens comme des Philippins, des Erythréens et des Russes conjoints de juifs. Faute d’églises, ces gens se retrouvent pour prier dans des appartements, voire des caves ou des entrepôts aménagés en lieux de culte. Les autorités municipales en ont fait fermer plusieurs au cours des dernières semaines, allant parfois jusqu’à confisquer les meubles et les objets qui s’y trouvaient.

Marine Le Pen rencontre la LDJ pour protéger Soral
D’après Frédéric Haziza (Frédéric Haziza vient d’écrire un livre : « Vol au-dessus d’un nid de fachos » publié chez Fayard.), en 2006, Marine Le Pen a rencontré un responsable de la Ligue de Défense Juive dans un restaurant de Paris pour demander à cette organisation de ne pas s’en prendre physiquement à Alain Soral. Réponse : « Si Soral ne fait plus de déclarations antisémites, il ne se fera plus bastonner ». Des propos que l’ont peut qualifier de fascisants. On sait Marine Le Pen cherchant à réconcilier le FN avec la communauté juive et Israël. On sait aussi que l’entente est possible comme le prouvent les relations entre Tel-Aviv et des mouvements nationalistes extrémistes qui font du FN un rassemblement de boy-scouts. Parmi eux, aux Pays-Bas, Geert Wilders et son parti, le « Partij voor de Vrijheid » (2). Jean-Marie Le Pen a lui même été approché par les Israéliens pour bénéficier de leur soutien dans les années 80 (Jean-Marie Le Pen nous a fait cette confidence dans le courant de l’été 2011). Il avait refusé, les conditions étant inacceptables : fermer les yeux sur les excès israéliens contre les Palestiniens. De cela on ne se vante pas à l’ambassade d’Israël!

26 février, un pasteur protestant est attaqué avec sa femme dans leur église d’Asgiriya (Sri Lanka). Les agresseurs étaient menés par des moines bouddhistes qui leur intimaient l’ordre de cesser leur ministère.

60% d’enfants d’origine maghrébine dans les écoles catholiques de Marseille
C’est Mgr Di Falco, évêque de Gap et personnage très médiatique, qui a dit le 22 février sur la chaîne KTO : « les écoles catholiques à Marseille accueillent plus de 60% d’enfants d’origine maghrébine ». D’une part, cela nous amène à penser que beaucoup de parents musulmans font plus confiance à l’école catholique qu’à l’école publique. D’autre part, nous observons la grande tolérance de l’école catholique comparée au repli sur eux-mêmes des enseignements juifs et musulmans qui ne reçoivent que des membres de leurs confessions respectives. Néanmoins, on peut aussi se demander si cette entrée en force de jeunes musulmans dans la filière catholique ne se fait pas au détriment de jeunes chrétiens auxquels on refuserait l’inscription. Nous sommes en droit de nous interroger les écoles catholiques manquant de places.

La construction du gazoduc South Stream bloquée en Serbie
Le Parlement serbe ayant été dissous avant les élections anticipées, impossible de faire voter les lois concernant le financement du gazoduc South Stream*. C’est le dernier tronçon avant d’entrer en Union européenne. Sebijagas, la société yougoslave distributrice du gaz, aurait dû financer la construction du gazoduc. Mais vendant son gaz 25% en dessous du prix du marché, elle perd de l’argent alors qu’elle aurait dû faire un profit de 120 millions d’euros en 2013. La garantie de l’État est donc nécessaire pour permettre un montage financier. Or cette décision ne peut être prise qu’avec l’accord du Parlement. On doit se faire des cheveux blancs à Moscou, de la réalisation de South Stream dépendant beaucoup de bénéfices sur le gaz vendu à l’Europe de l’ouest.
* Lire « Le gaz, ressort des nouveaux conflits »

« Libération » confronté à la crise des lecteurs
Le quotidien créé par Jean-Paul Sartre dans la continuation des fantasmes de Mai 68 est menacé de redressement judiciaire. C’est qu’il ne fait plus recette. En 2005, déjà en difficulté, il avait fait appel à Édouard de Rothschild qui est entré dans le capital. Peu de gens l’ont compris, mais l’arrivée du magna de la finance est suivie de peu de l’éviction des journalistes critiques à l’égard de la politique d’Israël. Les dirigeants commettaient l’erreur la plus grave quand on veut relever un journal : s’aliéner la majorité de son lectorat. Mais les responsables peuvent aussi considérer que ce n’était pas une erreur. Pour eux, un « Libération » mort vaut mieux qu’un journal prospère radicalement anti-israélien. Vive la liberté de la presse !

Multiplication des listes « musulmanes » aux municipales
C’est le constat fait au ministère de l’Intérieur dans le Nord-Pas-de-Calais et dans la banlieue parisienne. On a même assisté à la création d’un parti, l’UMDF (Union Démocrate des Musulmans Français). Créé en novembre 2012, fort de 600 adhérents, il soutient des listes dans plusieurs villes, dont Bobigny, où se présente Kamal Moummi, un jeune de 29 ans.

Le grand rabbin Michel Gugenheim appelle au communautarisme*
Il invite les juifs à recourir aux tribunaux rabbiniques au détriment des tribunaux de l’État. Il a dit : « Lorsqu’on se trouve dans un pays étranger, placé sous une autre législation que le droit rabbinique. Deux coreligionnaires (juifs NDLR) ne sont pas autorisés d’après la loi juive à présenter leurs différends devant la loi civile. Ils ont l’obligation religieuse de se tourner vers un tribunal rabbinique pour présenter leur contentieux ». Mieux, interrogé sur la formation des juges de ces tribunaux rabbiniques, les « dayanim », il fait remarquer qu’ « il existe beaucoup d’écoles de juristes très pointues en Israël ». En clair, c’est une véritable remise en question de la répartition des responsabilités entre les trois pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) auquel se prête le grand rabbin. Cela signifie aussi qu’acceptant cette pratique pour les juifs, un tribunal rabbinique existant déjà à Paris, nous n’avons plus d’arguments à opposer aux musulmans qui voudraient créer des tribunaux islamiques.
* Lu dans « Actualité Juive » du 13 février 2014.

L’Égypte bascule de l’Ouest vers l’Est
Le 13 février, recevant le maréchal Abdel Fattah Al-Sissi à Moscou, Vladimir Poutine a chaudement approuvé la décision du chef de l’armée égyptienne de présenter sa candidature à la magistrature suprême de son pays. Sissi n’avait pas encore rendu sa décision publique et Poutine apparaissait du coup comme son parrain. De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Lavrov, annonçait une accélération « de la coopération militaire et militaro-technique » entre l’Égypte et la Russie. En fait, le réchauffement entre Moscou et Le Caire date du mois de novembre, suite au gel de l’aide militaire américaine, Washington désapprouvant la répression sanglante menée par Sissi contre les Frères musulmans. À la fin des années 70, sous Anouar Al-Sadate, l’Égypte avait quitté le giron soviétique pour basculer du côté des États-Unis. Aujourd’hui, ce sont les prémices d’un mouvement inverse auxquelles on assiste. La mauvaise gestion américaine du dossier égyptien et la politique avisée des Russes en sont la cause.

Ehud Barak se recycle aux États-Unis
Ehud Barak vient d’intégrer le conseil d’administration de CIFC Corporation à New York.
Ministre de la Défense de Benyamin Netanyahou depuis juin 2007, cet ancien général a été Premier ministre et ministre de l’Intérieur. Il a quitté la politique début 2013. Il s’est alors fait remarquer en devenant consultant chez la banque suisse Julius Bär. Depuis le 29 janvier il a intégré le conseil d’administration de CIFC Corporation, un gestionnaire de fortunes new-yorkais à la tête de 14 milliards d’actifs à travers le monde. Nous aimerions savoir ce qui fait d’une personnalité politique israélienne un homme plus apte que d’autres à gérer le domaine de la finance. Mais s’interroger n’est-ce pas déjà entrer dans la théorie du complot ?

Dieudonné fait un tabac en Suisse
Le 4 février, Dieudonné donnait deux spectacles au théâtre de Marens à Nyon, non loin de Genève. Les 460 places ont été prises d’assaut. Les billets, mis en vente à 50 francs (40 €) se sont retrouvés sur Internet cédés jusqu’à 500 francs (400 €).
D’après les estimations de nos confrères helvètes, Dieudonné pourrait remplir des salles de 800 à 1000 places dans la Confédération. Le spectacle présenté par Dieudonné est expurgé. Néanmoins les « antiracistes » suisses étaient présents à l’entrée. On n’a cependant remarqué aucune violence ni débordement.

24 février, les corps de 7 chrétiens égyptiens sont retrouvés tués par balles à proximité de Benghazi en Libye.

Un ancien député communiste qui mérite d’être cité
Nul ne saurait nous accuser de complaisance à l’égard des communistes. Néanmoins quand l’un d’eux fait une remarque sensée ne pas le signaler reviendrait à pratiquer une lecture sectaire des faits. Francis Wurtz, membre du PCF, a été député du Parlement européen de 1979 à 2009. Il cite, l’approuvant, Robert Gates (Robert Gates a servi à la tête de la CIA et du Pentagone. Il se présentait lui-même comme un « vieux guerrier de la guerre froide »), un autre homme aux engagements bien affirmés (Lu dans « L’Humanité Dimanche » du 13 au 19 mars 2014) : « L’extension de l’OTAN, si rapidement après l’effondrement de l’Union soviétique, à nombre d’États jusqu’alors sous tutelle de Moscou fut une erreur (...) Les Occidentaux, et particulièrement les États-Unis, n’ont pas mesuré l’ampleur de l’humiliation ressentie par les Russes, avec l’éclatement de l’URSS ». Dans ses mémoires, Gates va jusqu’à parler de « l’arrogance occidentale ». Toujours au crédit de Wurtz, on remarquera néanmoins, que, contrairement à certains, il ne verse pas pour autant dans l’idolâtrie pour le nouveau maître de la Russie. Il écrit en effet : « Rappeler ces faits ne présuppose aucune mansuétude envers Vladimir Poutine, dont la conception du pouvoir comme les références identitaires sont aux antipodes d’une éthique démocratique. Mais la clairvoyance sur l’actuel régime russe ne doit pas nous priver de réfléchir aux responsabilités historiques des dirigeants de l’Union européenne, et de la « famille occidentale » en général ». Des mots que nous ne pouvons qu’approuver en cette période de tension est-ouest en raison de la crise ukrainienne. Faudra-t-il une table de « vieux cons » pour suggérer un peu de raison à nos (ir-)responsables politiques.

Sur le dîner du CRIF, commentaires juifs
« Communautarisme » n’est pas un mot vague. C’est un système dans lequel l’État ne s’adresse pas aux citoyens mais aux responsables des groupes religieux ou ethniques qui servent d’intermédiaires entre l’autorité centrale et leurs ouailles. Dans ce cadre, la loi n’est plus la même pour tous mais négociée par le pouvoir avec chaque communauté. Un article publié dans « Actualité Juive » du 27 février à propos des dîners du CRIF révèle à quel point une grosse partie de l’ensemble juif de notre pays aspire à un système de type communautariste. On lit : « Le dîner du CRIF est donc un moyen d’apparaître comme l’interlocuteur juif de l’État ». Le président du CRIF veut aussi mettre en place « un événement public au cours duquel il parle d’égal à égal avec les pouvoirs publics ». Et plus loin : « L’objectif est bien d’essayer d’installer un rapport de force différent en inversant le déplacement : ce ne sont plus les dirigeants de la communauté juive qui se déplacent à l’Élysée ou à Matignon, mais bien les représentants de la plus haute sphère de l’État qui viennent à la communauté juive ». Tout étant dit, nous n’avons pas de commentaires à faire.

Nuit du 26 au 27 février, des inconnus font sauter une grenade dans l’église catholique latine de la bande de Gaza. Des graffitis anti-chrétiens ont par ailleurs été inscrits sur les murs de cette église, déjà visée par des agressions dans le passé.

Indépendantisme et banditisme font cause commune à Tahiti
Le 29 janvier, les forces de police françaises interpellaient un certain Teirji Athanase à Pepeete. Il est accusé de fabriquer une monnaie illicite sur le territoire. À cette bizarrerie s’en ajoute une autre, Athanase se fait appeler roi de Pakumotu et revendique à ce titre l’autorité sur Tahiti. Ceci explique qu’il ait entrepris de frapper monnaie, le « Patu » qu’en d’autres circonstances ont aurait trouvé à sa place dans une boîte de Monopoly. Mais on ne joue pas chez le roi de Pakumotu ! Quand les policiers sont entrés dans le quartier de La Mission, où il réside, deux de ses partisans ont ouvert le feu. La presse française n’a pas jugé bon de parler de cet incident.

Appel contre l’égorgement halal
Sur un prospectus au nom de « Vigilance Halal », un texte de pétition nous a été adressé pour demander à François Hollande de faire déposer un projet de loi interdisant l’abattage halal. Il y aurait beaucoup à dire sur le sujet, puisque la santé publique et le respect des animaux sont invoqués. Nous nous demandons cependant pourquoi la démarche de cette pétition s’accompagne d’une demande de fonds. Surtout, le halal s’inscrit dans la catégorie juridique de « l’abattage rituel » qui inclut celui, tout à fait similaire, pratiqué par les juifs. L’honnêteté intellectuelle consisterait donc à dénoncer l’abattage rituel, qu’il soit musulman ou juif. Sinon, il vaut mieux se taire.

Le Hezbollah pourrait atteindre tout le territoire israélien
Début janvier, le général iranien Amir Ali Hajizadeh affirmait le Hezbollah libanais capable de toucher n’importe quel site en Israël. Il ajoutait que la précision des tirs potentiels avait considérablement augmenté. Il faut savoir Hajizadeh un haut responsable des Gardiens de la Révolution, les Pasdarans iraniens. On peut penser qu’il dit vrai à propos du renforcement des moyens du Hezbollah. Néanmoins, vrais ou faux, les termes de sa déclaration apparaissent comme un appel à Israël à attaquer le Liban. On peut se demander si, avec Hajizadeh, une faction iranienne ne cherche pas à étendre la guerre au Liban afin de susciter une conflagration généralisée au Moyen-Orient.

Un témoignage dérangeant pour les autorités algériennes
Elle s’appelle Murielle Ravey. Le 16 janvier 2013, cette Française était sur la base pétrolière d’In Amenas, en Algérie, quand les l’AQMI l’a attaquée. Elle dit « Un groupe terroriste a pu planifier et exécuter cette attaque en entrant sur le site quasiment comme pour une journée de portes ouvertes... L’armée algérienne est-elle particulièrement incompétente ou bien... ? » Autre fait étonnant, comme nous l’avons remarqué au lendemain de la destruction du commando islamiste, l’armée algérienne a attaqué tirant sur tout le monde, y compris les otages. Comme si elle voulait tuer le maximum de témoins parmi les islamistes comme parmi les otages. Nous avons déjà donné notre opinion. Nous tenons pour une hypothèse prioritaire que les services algériens ont piégé les gens de l’AQMI, dont ils manipulent certains éléments depuis des années, en les incitant à perpétrer l’attaque. À In Amenas, les services algériens voulaient, croyons-nous, se débar-rasser des témoins, mais aussi d’éléments de l’AQMI au courant de leurs relations ambiguës. Le livre de Murielle Ravey donne un peu plus de poids à notre hypothèse.

Les Frères musulmans déclarés organisation terroriste en Égypte
Le 25 décembre 2013, le gouvernement égyptien, sous contrôle de l’armée, a décrété les Frères musulmans organisation terroriste. L’autorité prenait argument d’un attentat qui s’est déroulé la veille à Mansoura, dans le delta du Nil, tuant 16 personnes. La décision interdit aux Frères toutes activités politiques et manifestations publiques. Arrivés au pouvoir à la suite des élections de janvier et juin 2012, ces derniers ont été renversés en juillet 2013 à la suite de manifestations populaires soutenues par l’armée. Or, si on peut leur reprocher une tentative de monopolisation des institutions, rien ne permet de les accuser de terrorisme. Du reste, l’attaque de Mansoura, et d’autres qui se sont déroulées depuis, ont été revendiquées par des salafistes proches d’Al-Qaïda. La démarche des Frères musulmans reste essentiellement politique. Aussi, leur mise au ban du pays et l’accusation injustifiée de terrorisme portent-elles ombrage à la démocratie que l’on prétendait ré instituer en Égypte. On s’oriente dans ce pays vers une nouvelle phase de gouvernance tyrannique qui sera, un jour, suivie de nouvelles turbulences. En clair, les révoltes arabes du printemps 2011 n’auront servi de leçon à personne.

Un homme d’Al-Qaïda poursuivi pour création d’un site Internet
Mokhtar Belmokhtar, l’un des chefs de l’AQMI au Mali, est traduit en justice par contumace en Algérie sous ce prétexte. Le site devait « faire l’apologie du terrorisme » selon les sources judiciaires. C’est un peu comme si on avait traduit Landru en justice pour usage abusif d’une cuisinière au charbon.

Beny Steinmetz contre George Soros
Beny Steinmetz, franco-israélien, et trois de ses collaborateurs ont lancé une procédure judiciaire à Londres contre Global Witness (témoin global), financé par George Soros, pour obtenir de cette ONG les noms des sources fournissant des informations sur leur société. La société s’appelle BSG Ressources Ltd ou BSGR dont Steinmetz est l’actionnaire principal. Depuis avril 2013, BSGR multiplie les « ennuis » et se voit attaquée dans la presse. Le coeur de l’affaire apparaît être un immense champ de minerai de fer en Guinée Conakry. L’ONG Global Witness est basée à Londres et si elle n’a pas d’intérêts visibles dans le conflit, en revanche, son financier, Soros est gestionnaire de fonds spéculatifs. Steinmetz, patron de l’un des plus gros groupe minier du monde, accuse l’ONG de « campagne incessante de dénigrement » à l’aide d’informations obtenues frauduleusement. La prudence nous impose de parler au conditionnel, mais on peut raisonnablement soupçonner Soros d’utiliser Global Witness pour déstabiliser BSGR afin d’en tirer profit, par exemple en jouant à la baisse sur les actions de BSGR ou afin de placer un concurrent sur le fer de Guinée. Certes Soros et Steinmetz appartiennent tous les deux à la communauté juive, mais en matière d’affaires l’intérêt personnel prime dans ces milieux.

Mi-janvier, des graffitis réclamant « l’expulsion des chrétiens » sont inscrits sur les murs de l’institut pontifical Notre Dame de Jérusalem à Jérusalem. Le patriarcat dénonce « un problème profond qui touche à la société israélienne » faisant allusion aux extrémistes juifs coutumiers du fait.

Israël commet des exécutions extra-judiciaires
Selon un ancien ambassadeur israélien, les auteurs des attentats contre l’ambassade d’Israël et contre un site juif en Argentine ont été tués par les autorités israéliennes. Itzhak Aviran, ambassadeur en Argentine de 1993 à 2000 a dit à AJN (Jewish news agency) à propos des coupables de ces attaques : « La plus grande majorité des responsables ne sont plus de ce monde, et c’est nous qui avons agi de nous mêmes ». Le premier attentat, contre l’ambassade d’Israël, en mars 1992, avait fait 29 morts. Le second, contre l’AMIA, une association juive de coloration sioniste, avait causé la disparition de 85 personnes en juillet 1994. Israël accuse l’Iran et des éléments du Hezbollah d’avoir perpétré ces attaques. Néanmoins, une fois de plus c’est le mépris des règles internationales par les autorités israéliennes qui est en cause. Ce que l’on reprochait aux officiers argentins coupables d’exécutions extrajudiciaires sur leur propre sol, peut-on l’accepter de la part des Israéliens quand ils assassinent des suspects hors de leurs frontières ?

La DCRI s’installe à Dakar
La centrale du contre-espionnage français quitte son bureau africain de Libreville (Gabon) pour s’installer à Dakar (Sénégal). L’intention est de se rapprocher du terrain des djihadistes.

8 janvier 2014, un jeune chrétien, qui portait une croix sur la poitrine, est égorgé par des djihadistes sur la route de Homs en Syrie. Sa croix lui a été plantée ensuite dans le coeur.